CHAPITRE XXIX ?< Exécution d'un- grand dessein. Ce n'était pas tout que d'avoir pris une résolution vigoureuse, il fallait maintenant l'exécuter. Barbette n'aurait su elle continuait à pleurer fort, mais Blaisette t' avait de la résolution pour deux, et appelant ses deux domestiques
Psul et toi, Jacques, courez à la maison dont S sellez-moi sans plus tarder !a jument j$ grise et le courtaud rouge, mettez dans un bissac le P~~e qu'on n'a pas entamé hier soir au souper, et un Ê 8~ P~° une bouteille de vin de Beaugency, et attendez-moi; ne tarderai pas à venir. Surtout, courez, mes gars, car si tout n'est pas prêt lorsque g j'arriverai, je vous ferai frotter les oreilles par maître p Brillache, et vous savez que, quand il tape pour moi, les coups font plus de mal que quand il tape pour lui. Ni Paul. ni Jacques ne s'amusèrent à contester ce fait qu'i!s avaient eu quelquefois occasion de reconnaître p«ur très véritable, et, prenant leurs jambes à leur cou, ils décampèrent sans raisonner. Blaisette retourna auprès de son amie, et, frappant du pied avec impatience – Assez de larmes comme ça, ma petite, s'écria-t~elle, ~~j vous allez vous rendre les yeux rouges, et vos an'aires n'en iront que plus mal, car si nous rencontrons M. le