l'oHra: les femmes seules y dénoncent, ~obeiBsaot là, comme toujours, à leurs nerfs. Instinctives, impulsives, passionnées, comme toutes les créatures qui vivent plus près de la nature (et le meurtre et la rapine sont des gestes primitifs), tes maîtresses de voleurs et d'assassins ne livrent leur amant que par dépit, colère, jalousie ou besoin d'immédiate revanche abandonnées, elles dénoncent l'homme encore aimé hier pour l'enlever à une rivale trahies elles trahissent aveuglément, éperdument, risquant le tout pour le tout, car elles n'ignorent pas à quel terrible châtiment elles s'ex.posent en <~MM<ïMf un gonce. Ce monde spécial a des se vérités et des rigueurs inconnues de nos lois pour les délinquants à son code; du jour au lendemain, la femme qui a livré son mâle est condamnée dans toute l'armée du crime, et cette armée tient P&ris des plaines de Gennevilliers aux carrières de Vanves, de la route de la Révolte aux Lilas et aux abattoirs de Grenelle. L'TMfc/tf, l'arme formidable de la Papauté contre les rois et les puissants pendant des siècles, revit encore en plein Paris moderne contre la Ca~ero~ (l'homme ou la femme qui livre un complice) et le coupable une fois donné à la 7~Mr, la AoKrr~M aura beau changer de quartier, se tenir à l'autre bout de la ville, dans quelque banlieue honnête et maraîchère, le coup su, le mot d'ordre est donné et de bande en bande, de faubourg en faubourg, les amis du poteau se mettent en chasse et, un beau matin, & l'angle d'une ruelle dé' serte, le long d'un mur de cimetière ou dans un fossé de fortification, un cadavre est trouve déûguré, mas. Mcré, lardé de coupa de couteau et la police reconnaît