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Titre : Le chevalier Ténèbre (Seule éd. rev. et corr.) / Paul Féval

Auteur : Féval, Paul (1816-1887). Auteur du texte

Éditeur : Albin Michel (Paris)

Date d'édition : 1925

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32103433m

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 190 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 25 cm

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k80752s

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-69678

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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un tour d'ceil. mais pas désagréable, hein? Et puis quel parti Tenez, docteur, tout cela est terrible i Le docteur prit congé en disant

Dans un bain chaud, belle dame, une simple affusion d'eau froide.

Avec ces mots qui n'ont l'air de rien, l'excellent homme (et si spirituel !) avait fait la plus belle fortune médicale de ce siècle.

Si quelqu'un eût demandé à Mme la princesse où était son fils Gaston en ce moment, elle eût répondu sans hésiter et avec la certitude de ne point se tromper mon fils Gaston soupire.

Malgré son expérience et son exquise pénétration, la princesse eût fait erreur en ceci Gaston n'avait pas le temps de soupirer; Gaston était tout uniquement en train de faire à pied et au pas de course les trois vertes lieues qui séparent le château de Conflans de la rue de l'Université.

Gaston avait en effet reconduit M. d'Arnheim et sa fille jusqu'à l'humble fiacre qui les attendait a la grille du château; mais là, il les avait quitté en disant au vieillard « A quelque heure que je me présente chez vous, cette nuit, il faut que vous me receviez; vous saurez alors les motifs de ma conduite. » II était revenu vers le château; mais, au lieu de rentrer pour retrouver sa mère qui le demandait à tous les échos, il avait fait le tour des bâtiments, pour s'introduire dans le parc. La lune était couchée; il y avait toujours au ciel ces gros nuages immobiles et lourds que l'éclair déchirait par intervalles. Gaston prit la route que nous l'avons vu suivre déjà dans la soirée à travers le parc; il semblait très agité; quand il atteignit les fourrés, la nuit était si noire qu'il hésita ne trouvant plus son chemin.

Ces bruits mystérieux qu'il entendait naguère dans le parc et dans la campagne avaient cessé maintenant. Tout se taisait, jusqu'au murmure lointain de la