UN
NOTAIRE EN FUITE
DEUXIÈME PARTIE
LA CRÈME DES BEAUX-PÈRES
I
De tout ce que venait de me dire Annette je restai, quand elle m'eut brusquement quitté, si douloureusement troublé, que je ne me sentis pas le courage de prendre place au repas. Je retournai chez ma tante.
Un instant, je m'étais demandé si je ne devais pas prévenir Laure. Mais il me sembla prudent, avant de troubler sa tranquillité, d'avoir mûrement réfléchi.
Quand ma parente me vit rentrer, son visage