32 de décembre 1660. Il a e(te arrefle dans la compagnie t. qu'elle s'auemblera deux fois au début; le mercredy et le <amedy. 2. que l'un de ces deux jours, sçauoirlemercredy.on traitteradesMathematiques, le famedy on trauaillera a la Phyfique. 3. comme il y a une grande liaifon entre ces tciences, on a jugé a propos que la compagnie ne lè partage point, et que tous fe trouvent à Fanemblée les mefmes Jours *°)". On s'était pourtant déjà afïemblé plufieurs mois avant décembre; favoir le 2 juillet, pour obterver une éclipfe du fbleil "); mais ce fut alors dans la maifon de Colbert que fe réunirent les académiciens mathématiciens Auzout, Buot, de Carcavy, Frenicle, Huygens et Roberval on y conihta, contrairement au fentiment des aftronomes antérieurs, que la lune n'avait ,,aucune apparence d'atmofphère"). Picard, encore abfent, obfervait à Pauy. On s'était même déjà réuni le 6 juin dans une autre maifon pour obferver une éclipte de lune; ce que le temps couvert avait tait échouer. Et le t8 juin Oldenburg écrit à Boyle avoir appris qu'on a commencé à s'affembler pour faire quelques règlemens '~).
On fit ufage dans l'obfervation du 2 juillet d'une pendule de Monfieur Hugens, qui marque très iufte tes Secondes, et qui a eRé éprouvée depuis longtemps". On fe fervit aufl) de treillis placés ,,dans le foyer du verre objectif" des lunettes, tonnés de "fils de foye ou de métal tres-déliés", dont il eft dit dans l'~rMoire de l'Académie Royale des Sciences" de t/gg que ,,M. Huygens avoit eu la première idée" '~). T outefois, comme il eft parlé dans le rapport "des ~t' et des treillis" dont on fe fervit, il femble bien qu'il y toit audi, ou furtout, quë(tibn de micromètres ~c~~y/.v niobiles tels qu'ils furent employés par Auzout et Picard ').
Ce fut fans doute dans le jardin de la Bibliothèque '~) que Picard metura les diamètres de différentes planètes '~) et que Huygens prit le g i décembre avec un textant la hauteur du pôle '). Voyez fur un quadrant la note 3 de la p, 7 du T. XXI. On !e confidérait cependant encore comme "manquant d'initruments" '~). Le 2 janvier 166~ on réfolut de faire faire une machine pour prendre exaétement !a hauteur du p6!e '~). Apparemment on s'intérenait généralement à l'aftronomie.
'°) Nous avons déjà cité ce passage dans une note de la p. a~o du T. XIX.
") P. 8 du T. XXI, avec les notes 5 et 6 qui renvoient à d'autres Tomes: dans le T. Vt t'observation a été décrite tout au long d'après le texte des Registres.
Comparez la p. 2!/ qui précède, ainsi que la note i~ de la p. 65? du T. XXI. 3) T. VI, p. 50–5t.
'~) Voyez aussi la p. 93 du T. XX! sur ,les fils tendus a travers le diaphragme". Voyez sur ce ~diaphragme auparavant inconnu" la p. 50 du T. XV.
'~) Voyez sur les micromètres à cheveux ou fils mobiles, outre les p. f8–!pduT.XXt,)anote )o de ia p. t du T. XV et )a p. 832 du T. XXL
16) A moins que ce ne fut, comme le 2 juillet, dans la maison avoisinante de Colbert. '0 T. XXI, p. 32 et 33.
's) T. XVtH, p. 255, note 2.