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Titre : Oeuvres complètes de Christiaan Huygens. Supplémént à la correspondance varia. Biographie de Chr. Huygens. Catalogue de la vente des livres de Chr. Huygens / publ. par la Société hollandaise des sciences

Auteur : Huygens, Christiaan (1629-1695). Auteur du texte

Éditeur : M. Nijhoff (La Haye)

Date d'édition : 1888-1950

Contributeur : Koninklijke Hollandsche maatschappij der wetenschappen. Éditeur scientifique

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695) -- Contribution aux mathématiques

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38949978f

Type : monographie imprimée

Langue : latin

Langue : français

Langue : néerlandais

Format : 23 vol. : ill. ; 29 cm

Description : Correspondance

Description : Autobiographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k778725

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-788 (22)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Enfin nous fignalons la réponfe, de décembre 662, à une critique de Hobbes qui fut lue et approuvée à la Royal Society *°~).

Voici la lettre à ,,Brus" dont il était queftion à la p. 580.

CHR. HUYGENS À A. BRUCE.

Cette lettre est la réponse à celle de Bruce du !2 janvier 1663 (T. IV. Nr. !opo). AtaHaye.!pJanv.)663.

Monfieur,

J'eftois en peine de ce que vous eftiez devenu puifque mefme chez monfieur de

Somerfdyc l'on navoit pas receu de vos nouvelles, mais, a la fin, celle que vous m'avez fait l'honneur de m'efcrire m'a rejoui en m'aprenant que vous eftiezheureufement arrivé a Londres. Je vous rends grâce de la relation qu'il vous a plu me faire touchant ce qui eft arrive aux horologes, qui montre afTcz que noftre invention n'eft pas faite pour des petites barcques commes les pacquetboots, mais pour les grands vaifleaux, tels que font ceux qui font des longs voyages. Et parce que je fcay que le mouvement de ceuxcy eft beaucoup plus lent et moins rude que celuy des autres, je ne me mets pas en peine du mauvais fucces que vous avez eu, ny ne perds rien pour cela de la bonne opinion que j'ay de celuy de noftre anaire. J'avoue que le defordre ou vous vous eftes trouvé a efte grand, vous mefme citant malade, l'une des horologes tombee par terre, et l'autre fans mouvement, mais hormis ce dernier poinct le refte a efte cafuel, et celuy la mefme ne doibt pas nous cftonner, veu l'agitation extraordinaire dans laquelle vous dites avoir eflé. Quand mon horologe fera faicte je ne manqueray pas de vous donner advis de ce qu'elle fcait faire, mais je n'auray pas beaucoup de temps pour l'eflaier, parce que je feray prefle de m'en aller à Paris. Je croy qu'il fera bon pourtant, devant que partir, de prefenter Requefle a MefT". les Enats, laquelle, fi vous le trouvez bon, je dreneray au nom de nous deux.

Je fuis bien aife de ce que ma replique contre M. Hobbes n'a pas depleu a l'Illuttre Aftemblee, et le feray encore plus fi elle peut guerir ce pauvre homme de fa maladie. Au refte, monneur, vous n'avez pas fuject de regretter ma compagnie, puifque vous

'~) T. IV, p. 281 et 2M.