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Titre : Oeuvres complètes de Christiaan Huygens. Supplémént à la correspondance varia. Biographie de Chr. Huygens. Catalogue de la vente des livres de Chr. Huygens / publ. par la Société hollandaise des sciences

Auteur : Huygens, Christiaan (1629-1695). Auteur du texte

Éditeur : M. Nijhoff (La Haye)

Date d'édition : 1888-1950

Contributeur : Koninklijke Hollandsche maatschappij der wetenschappen. Éditeur scientifique

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695) -- Contribution aux mathématiques

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38949978f

Type : monographie imprimée

Langue : latin

Langue : français

Langue : néerlandais

Format : 23 vol. : ill. ; 29 cm

Description : Correspondance

Description : Autobiographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k778725

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-788 (22)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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convaincu qu'il foit de la réalité des atomes il eft poffible d'obtenir par le calcul fur certaines grandeurs mefurables des réfultats de valeur fans paffer par la conndération des particules, même lorfqu'il ne s'agit pas de corps folides ou liquides, où cette vérité eit évidente, mais de l'air.

Il etiaya cependant de comprendre plus ou moins la loi de Boyle en s'imaginant comme lui ~°) que l'air contitte "ex corporeis partibus fefe mmuo tangentibus" d'où rétulte une "vis elattica"). Cette image ne correfpond pas à ce que difait Defcartes dans le patlage des ,,Principia philo!bphiae" que nous avons cit~a la p. 320 du T. XIX ,,acrem nihii aliud ene debere, quam congeriem particularum tertii démenti tam tenuium, & à fe WM/ ~MW [nous foulignons], ut quibunibet motibus globulorum coelettium obfequantur". Elle ne correfpond pas non plus à un pafi'age de Huygens dans le ,,Traité de la lumière" de !6po~) d'après lequel la ,,penetrabititc [de Fair] qui luy demeure non obflant fa comprcmon, femble prouver qu'il eft fait de petits corps qui nagent & qui font agitez tort vifle dans la matière etherée, compofée de particules bien plus petites" ce qui eit plus ou moins la conception carténenne. En 1668 auffi il difait 93) que grâce au ,,remouement" due à la matière fubtile la matière fubtile de 166~, p. 553 du T. XIX les parties de l'air "voltigent". Nous conttatons ici que telle n'était pas l'opinion de Huygens en 1662. L'expérience de la vetHe à peu près vide qui dans le vide fe gonfle, laquelle était de l'invention de Roberval ~) et qui avait été propofée à Huygens par Mer~enne ~~) avait en 16~8 été expliquée par lui (implement par le fait que ,,1'air qui eft reflè dans la vetne eit contraint de te dilater pour eftre également diftribue par tout l'efpace vuide, tant qu'il eft poffible". On dirait que dans fa jeuneffe quoiqu'on t6~.8 on eût pu le fuppofer entièrement fous t'inuuence de Defcartes -il ne fonge pas à un mouvement de particules plus fines agifrant fur celles de l'air; il eft vrai qu'il n'apparaît pas d'où réfuterait donc la dite contrainte. Rien fans doute n'indique qu'il aurait fongé à un mouvement (pontané des particules de l'air (quoique déjà en t6~8 il montre fon indépendance de Defcartes en parlant du vide). En 1662, comme nous l'avons vu, il fe contente de la conception de l'hypothèfe de travail, pourrions-nous dire de particules éladiques entatïees on peut fe figurer ces particules éla!Uques comme des ,,re(îbrts entortillez').

~*) Nous t'avons dit aussi dans la note 13 de la p. 343 du XVII. ~') T. XIV, p. 485.

~)T.X!X,p.47..

M) T. XVI, p. !86 et T. XIX, p. 6.

94) T. XVII, p. 209.

M) P. 497 qui précède.

~)P.!8sduT.XVt.