Leopoido') qui le remercie de fon ,Jibrettô" déjà en feptembre 660') en y ajoutant la figure d'une nouvelle grande lunette avec laquelle on pouvait voir le fatellite (,,il piahetino") et dit dédrer grandement ,)di riconofcere la uerità" fur le fyftème de Saturne ,,Credo fane jam ab illo [Divin!] comitem cerni, tot produétis teitibus, antea vero meritô dubitabam an vidiffet cum nihit produceret nifi obtervationes qua* cum rei veritate ftare non poterant".
Saturne, et les autres planètes, font-elles habitées? Huygens n'avait parlé qu'en paffant des Saturnicoles; il ne s'agirait pour le moment que d'une n<tion fervant uniquement à faire voir comment les chofes fe préfenteraient à des obfervateurs placés fur la planète. Fabri et Euilachio ne manquent pas d'obferver qu'une telle hypothèfe eft ridicule en foi et de plus en oppofition aux dogmes catholiques'~). Huygens répond brièvement n'y pouvoir voir rien de ridicule'~). Mais ce n'en: pas à t'âge de trente ans qu'un mathématicien ou naturalise capable d'accomplir des travaux férieux voudrait perdre fon temps à difcuter longuement l'inconnainable.
') T. IV, p. 286.
'~)T.m,p.t9p.
'~)T.XV,-p.4t8-4!.). '~) T. XV, p. 462-463.