Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 489 à 489 sur 1009

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Oeuvres complètes de Christiaan Huygens. Supplémént à la correspondance varia. Biographie de Chr. Huygens. Catalogue de la vente des livres de Chr. Huygens / publ. par la Société hollandaise des sciences

Auteur : Huygens, Christiaan (1629-1695). Auteur du texte

Éditeur : M. Nijhoff (La Haye)

Date d'édition : 1888-1950

Contributeur : Koninklijke Hollandsche maatschappij der wetenschappen. Éditeur scientifique

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695) -- Contribution aux mathématiques

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38949978f

Type : monographie imprimée

Langue : latin

Langue : français

Langue : néerlandais

Format : 23 vol. : ill. ; 29 cm

Description : Correspondance

Description : Autobiographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k778725

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-788 (22)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 84%.


en eft adez belle et renemble parfaitement bien au defleing que Israel Silvefter~) en a mis en lumière. Les meubles en ettoljent auez médiocres pour un mâture de la condition de celui) à qui elle appartient. Pour tout jardinage il n'ij avoit qu'un petit parterre et point d'autre eau que quelques canaux de peu d'importance en bas. Environ à un coup de moufquet de la maifon au pied de la montagne il y avoit un autre chameau de vieille (tructure qui fervoit de demeure au Receveur de M' l'évefque. En pariant d'ici) nous padafmes à un demy lieue de chemin à gauche la rivière d'Otjfe qui fe jette dans la Seine au defibubs de Paris à Conflans. On la pane icij dans un bacq. Sur le bord de l'eau nous vifmes une très grande quantité de bois à brufler pour eftre porté à Paris dans ces grand batteaux dont on en void une fi grande quantitè le long de la rivière par tome la ville. Nous pauafmesencor par un village nommé Rieux et arrivafmes vers le midij à Liancour, ou après avoir difné legerement (comme il te fait aux jours maigres aux lieux ou il n'ij a point de poiubn) nous allafmes voir ce jardin tant fameux, qu'on dit n'avoir point de femblable de toute la France. Du grand chemin qui paffe par devant la première porte vous entrez dans une grande batTecourt ou il ij a les oniccs des eicuries de la maifon, à laquelle vous montez de là par un efcalier de peu de degrez. Le bâtiment en eit tout à fait beau et regulier au moins à ce que nous en peunnes juger par dehors, car à caufe que Mons' le Duc~) ij eftoit luijmefme avec (a famille qui occupotjent une bonne partie desappartements nous n'ij entrafines point; et nous contentafmes de la veüe du Jardin qui enedivement eu: un des plus beaux ouvrages que l'induflric et la nature enfemble aijent jamais produit. Je ne m'amu<eraij point à en faire icij une defcription exacte car outre qu'il faudroit trop de temps pour cela, on en a fait dernieremènt un plan anez curieux et Ifrael Silvefter mefine nous en promet en peu de temps une bonne quantité de veues. 11 ij ettoit à prefent à travailler aux dites planches et à un cabinet qu'il peint avec un autre peintre pour Mad°" de Liancourt. Une des belles chofes que j'aije remarquè en ce jardin eu: un fort bel eRang d'eau la plus claire du monde, on il ij ~aj au milieu un cabinet de verdure avec 8. ou to. fontaines. Un autre eflang ou il ij a 25. jets d'eau d'une fort belle hauteur qui ij fautent continuellement et dans un pré verd qui eftau milieu une catcade qui jette continuellement une tres-grande quantité d'eau. 11 ij a outre cela au bout d'un canal contre une allée obfcure ou l'on monte de deux coflez i jets d'eau chacun de la groueur d'un poulce. Mais le plus [beau] de tous à mon advis en: le parterre qui eft à cofté du chaneau qui e<t tout entouré de fort belles allees d'arbres et une tres-belle fontaine au milieu dans laquelle des montres marins jettent

*~) Le cétebre graveur français qui vécut de t6at à !6p! (né à Nancy).

Avec Brugmans, nous illustrons le texte du Journat de quelques gravures de lui; chez Brugmans on en trouvera plus qu'ici, douze en tout.

*~) Roger du Plessis, Duc de Liancourt et de la Roche-Guyon (1598–!074). Voyez sur lui la note de la p. ~2/ de notre T. I.