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Titre : Oeuvres complètes de Christiaan Huygens. Supplémént à la correspondance varia. Biographie de Chr. Huygens. Catalogue de la vente des livres de Chr. Huygens / publ. par la Société hollandaise des sciences

Auteur : Huygens, Christiaan (1629-1695). Auteur du texte

Éditeur : M. Nijhoff (La Haye)

Date d'édition : 1888-1950

Contributeur : Koninklijke Hollandsche maatschappij der wetenschappen. Éditeur scientifique

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695) -- Contribution aux mathématiques

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38949978f

Type : monographie imprimée

Langue : latin

Langue : français

Langue : néerlandais

Format : 23 vol. : ill. ; 29 cm

Description : Correspondance

Description : Autobiographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k778725

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-788 (22)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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chofe à voir, à calife que toutes les caufes viennent à la première infhmce au Parlement comme en toutes les autres villes ou il t) a le Parlement d'une Province. Le Palais du Roij 33) ou il loge quand il eft à Rouen eft un petit mefchant bafliment et fort file. Il eu: proche de l'Eglife de St. Ouin qui eft aftez belle.

Proche de notre maifon il ij a une place ~~) ou il jaune fontaine auprès de la quelle on dit que la pucelle d'Orleans a eflé brustee.

Le lieu le plus agréable de toute la ville eft'le quaij de la Seine qui cft large et toufiours remplij de toutes fortes -de marchandife. Le Pont 35) a eflé tref-beau,mais eft abatu environ de la moitié, les arches qui relent font fort hautes et larges. Au lieu de cettuij cij, un peu plus haut on en a fait un autre de batteaux dont on fc fert, qui eft pavé comme font les rues, on te peut ouvrir d'un cette pour donner paffage aux navires qui veulent monter ou defcendre la riviere. A une lieue de la ville de l'autre cotte de la Seine eft l'églife de ceux de la Religion en un village qui s'appelle Quevillij. La Riviere eft toute femeè d'Ifles de difereutes grandeurs qui fervent la plufpart a blanchir de la toile.

Apres avoir parcouru ce qu'il ij a de plus beau à voir en la ville, mons' Weuet nous mena l'apresditter dans une barque couverte de toile et de verdure, nous promener fur l'eau. H avoit prié deux autres marchands Flamands fes camarades pour nous faire compagnie a caufe que Mess" Odenfctt et Chevreau eiloljeht engagez ailleurs. Il nous mena premièrement dans un jardin d'un certain M'Léonard autre marchand Flamand lequel arrivant pendant que nous y citions à regarder (a maifon, qui efloit auex jolie, il nous receut avec des civilitez auez froides. Apres cela ils nous menèrent dans le jardin du beaupere d'un de ces meflienrs qui efloit avec nous nommé Kapper, ou nous trouvafines ia jeune femme et quelque autre compagnie qui nous turent tres-civils. Au fortir de là on nous mena chez un chanoine fort vieux nommé Mons' Brafdefer qui avoit fa maifon, auflij bien que celles que j'ai) defia dites, içituce au penchant de la mefme montagne <ur laquelle ett Rouen, fur te bord de la Seine; i mais incomparablement plus belle que les autres et ou les jardins à triple ou quadruple eflage en montant toufiours contre la montagne par des beaux degrez de pierre de taille, vous faHbtjent découvrir une veuc miraculeufement belle par deffus cette belle rivière et une campagne prefque toute unie et bigarrée de diver(e.s fortes de bleds au de là de l'eau; en fin j'advoue que c'cftotjt la chofe la plus ravinante que jufqu'a ce temps là je me fouvcnois d'avoir veue. La maifon aunij elloit fort belle et baftie felon la nouvelle arcliitc~ure, nous ne la vifmes pas par dedans, a caufe que le maiftrc ij eltoit avec quelque autre compagnie qui t'efloit venu voir. Derriere tout ce beau jardin et cncor entre deux des jardins les plus bas pafîotjent deux grands chemins par ~) Construit au début du seizième siècle.

~) Le Vieux Marché

~~) Le Pont Mathitde construit par les soins de l'impératrice A!at))i)de, petite-fille de Guillaume le Conquérant.