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Titre : Oeuvres complètes de Christiaan Huygens. Supplémént à la correspondance varia. Biographie de Chr. Huygens. Catalogue de la vente des livres de Chr. Huygens / publ. par la Société hollandaise des sciences

Auteur : Huygens, Christiaan (1629-1695). Auteur du texte

Éditeur : M. Nijhoff (La Haye)

Date d'édition : 1888-1950

Contributeur : Koninklijke Hollandsche maatschappij der wetenschappen. Éditeur scientifique

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695) -- Contribution aux mathématiques

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38949978f

Type : monographie imprimée

Langue : latin

Langue : français

Langue : néerlandais

Format : 23 vol. : ill. ; 29 cm

Description : Correspondance

Description : Autobiographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k778725

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-788 (22)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Elle ett encore tres excellente pour les boyeaux ulcérés, ou flux de fang que nous appelions dynenterip, eflant prife par la bouche avec de l'eau rofe, eau de plantain, ou d'ortie ou quelque autre eau abl1ringente & vulnéraire. Comme auni ettant meuée avec la decoftion des clyfteres aburingents. Par exempte on fait une décoction avec les herbes appellées Tapfus barbatus, five vérbascum,plantain,Rubus,herbe mille fblium.Symphitum.five Confolidamaior,les feuiUesdechaifne, cauda equina, & les rofes Rouges, & dans huit onces de la décoction des dittes herbes, on mené environ trois ou quatre onces de t'euence Ilyptique foible, & environ une once de fyrop de rofes feches, ou de fyrop de coins que nous appelions Syrupus Cydoniorum, ou de quelque autre fyrop aburingent & de tout cela on fait un lavement qui n'a pas fon pareil dans toute la médecine pour la guerifon de la vraye dyuënterie, & de tous autres ulceres des boyeaux: Mais il faut avoir foin de reiterer les mefmes Remedes iufques à parfaitte guerifon, adiouftant un iaune d'oeuf aux dits lavements lors que les douleurs dysentériques font fort grandes.

Ou bien l'on mette environ 3 ou onces de noftre flyptique foible, avec demy livre de laict de vache ferre que nous appelions lac calybeatum, five uttulatum. Ce qui fe fait en éteignant un quarreau d'acier ou des petits caillous rouges dans le dit laict, & puis on y meue la ditte effence, & l'on y di(!but un iaune d'oeuf apres quoy on coule tout cela, & on le donne en clyftere au malade. On peut aufli tres à propos mener onces de ce laict ferre, avec 4 onces de la décoction des fufdittes herbes abftringentes & vulneraires & 3 ou 4 onces de l'effence nyptique foible, un iaune d'oeuf, & une once de Syrupo Cydoniorum, & de toutes ces chofes enfemble faire uu lavement miraculeux pour la fusditte maladie.

Je me fuis un peu euendu fur la manière de traitter cette maladie par ce qu'elle eft des plus cruelles qui puiuent attaquer le corps humain, & par ce qu'il fe trouve peu de perfonnes qui foyent munies d'un remede capable de la guerir, comme font ceux que ie viens de defcrire, eftants animés, & fortifiés par nodre pretieufe Efleuce Styptique fans laquelle ils ne fëroyent pas de grande energie. Pour le Scorbut.

J'oubliois de vous dire une des plus grandes vertus, & de vous apprendre un de fes plus utiles ufages; c'eft qu'elle guerit les ulceres de la bouche caufés par le Scorbut mieux que tout autre remede, en fe gargarifant & fe lavant la bouche avec elle feule, ou bien meflée avec ladecoftion des herbes vulneraires & abftringentes, telles que nous avons defcrit pour les clytteres, aux ulceres des boyeaux, ou bien on la niefle avec le lait uttulatum.

Nota. Elle n'e(t pas moins bonne pour les contuuons, les meurtrlffures, en adiouftant a une livre de la ditte foible deux onces d'efprit de vin ou vous trempés des comprenës de linge & les appliqués fur la contufion ou meurtriflure.

De là il faut remarquer que pour les eryfipeles, pour la brullure, pour les inflammations des parties, pour les contufions,& pour les meurtriuures,il faut toufiours fe fervir de la foib)e,&adiou(ter onces d'efprit de vin a une livre de la ditte e(!ënce, au lieu que lors que ceft pour guérir les ulcères, & les vieilles playes il ne faut mettre qu'une once d'efprit de vin fur une livre d'euence flyptique.