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Titre : Oeuvres complètes de Christiaan Huygens. Supplémént à la correspondance varia. Biographie de Chr. Huygens. Catalogue de la vente des livres de Chr. Huygens / publ. par la Société hollandaise des sciences

Auteur : Huygens, Christiaan (1629-1695). Auteur du texte

Éditeur : M. Nijhoff (La Haye)

Date d'édition : 1888-1950

Contributeur : Koninklijke Hollandsche maatschappij der wetenschappen. Éditeur scientifique

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695) -- Contribution aux mathématiques

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38949978f

Type : monographie imprimée

Langue : latin

Langue : français

Langue : néerlandais

Format : 23 vol. : ill. ; 29 cm

Description : Correspondance

Description : Autobiographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k778725

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-788 (22)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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lefquelles vous remuerés & agiterés derechef le tout par deux ou trois fois. & finallement vous laifferés bien raneoir la poudre Manche au fonds du pot, & l'eau eRant bien claire & nette par deiïus, vous la verferés doucement par inclination fans la troubler: & puis vous l'enfermerés dans des houtci!!es de verre bien bouchées, pour i'ufage (uivant.

Prenés une livre de cette ~7 de que mettrés dans une phioîe de verre ou vous mettrés aun) une dragme et demy de (fublimé) pilé & broyé en poudre fubtile. puis agités & (ecoués tres bien laphiole, affin que la poudre du fe dHïolve & d'abord l'eau deviendra rougeaftre & orangée, puis iaunaftre & finallement claire & lympide parce qu'une poudre rougeadre ou citrine s'aneuera & (e precipitera au fonds.. Toute la poudre s'eflant donc raflife & repofée au fonds, & l'eau s'eflan bien clarifiée, il la faut feparer de la poudre, en la verfant doucement par inclination, dans un autre vaiueau de verre fans troubler aucunement & dans cette mefme eau vous adiouterés environ une dragme & demye de bon de C~ (etprit de vitriol) bien deflegmè ou iufques à deux dragmes, fclon que de (~ eft fort ou foible. Que fi cettoit de bonne huile de C~ tout à fait bien denegmée~ bien grane,& bien forte, une dragme pourroit fufflre, & feroit de beaucoup plusenicace que deux dragmes d'efprit, qui n'auroit point efte rectinè ni denegmè. Comme aufn vous adiousterès à la ditte de une dragme de fel ou fucre de (Saturne).

Tout cela citant dans la phiole il la faut remuer & fecouer, pour agiter tes matières & tes bien méfier ememMe. Apres quoy laines bien repofer l'eau tant qu'elle foit parfaitement claire, alors vidés la par inclination dans une autre bouteille m fi elle n'ett pas bien claire & tympide.phyltrésiaairaversdu papier gris pour la bien fèparer d'une poudre blanche qui fera au fonds, & pour la clarifier à perfection. & de cette forte voure Euence Styprique fera faitte, laquelle vous garderés (bigneu!ement dans une bouteille bien termée., comme un pretieux threfor pour la tante. Afw~M' /<f~ ~<? /rc ~M~.

tt faut premièrement remarquer que par ce qu'on eft obligé d'employer cette Enence à des utage:! différents, il ett aulli neceOfaire d'en compofer de forte, de foible, & de mediocre. t°. La plus forte fera compofée d'une tivre de de ~f, deux dragmes de deux dragmes de bon (~ bien deflegmé & une dragme de fucre de car pour cette derniere drogue, on ne doit iamais l'augmenter, quoy quon augmente les autres. On peut bien en diminuer la dofe: mais non pas t'augmenter, car une dragme de ce fel de fuflit toufiours pour une livre d'eau. a". La médiocre doit ettre faitte comme nous avons cy devant enfëigne.ceft a dire felon les poids & dofes que nous avons marqués. à fçavoir une tivre d'eau de une dragme & demye de autant de* de (~.t'une dragme de fet ou fucre de

3°. La plus foible fera compofée de demy dragme de demy dragme de hon < de (y & demy dragme de fucre

L'on garde ces trois eaux feparëes chacune dans une bouteille fermée. On fe fert de la plus forte aux tres grandes emorrhagies, quand il y a des plus grands vaitlëaux coupes, des cuinës coupées ou le foye mefmes percé, & ou le fang de quelque grande artere fort en H grande abondance & avec