fidérant le cas du vent oblique par rapport à l'aile (T. XIX, p. t~o) il avait fait entendre quoique ia penfée puiffe avoir été autre que dans un même courant deux éléments de turface dont l'un eft la projection de l'autre fur un plan perpendiculaire à la direction de ce courant éprouvent, dans le fens du courant, les mêmes forces.
En cette année on fêtait contenté, femble-t-il, à l'Académie, en mefurant les réitftances, de faire des expériences, dans un canal de bois, avec un corps paraHétipédique préientant au fluide une furface plane perpendiculaire à la diredion du mouvement, quoique Huygens ajoute (T. XIX, p. 122): ,~Et ce meime canal fervira encore pour faire des experiences touchant la refiflance de l'eau contre des corps de différente figure".
Or, l'hypothèfe de t6p!, étendue à des éléments courbes, ce qui eft dans l'esprit de Huygens, eit apparemment conforme aux vues de Newton: elle conduit à ia loi fus-énoncée fur la réMance éprouvée par une demie furface tphénque. En effet,
d'après cette hypothèfe on a (en défignant par R le rayon de la demi-iphëre et du cylindre, et par Kla force, dans le tèns du courant, tur l'unité de furface expofée perpendiculairement à lui) 7r ~7~* pour la torce exercée fur la (urface plane du cylindre et/A~dir ttn* pour celle exercée fur la demie furface fpherique corrcfpondante,
d~ étant h projection d'un élément de ta furface (phcrique. L'angte <x (e voit dans ta figure. Puitque d~(din'érence de deux cercles concentriquesa centrc0),~= 27r ~cosûr. d (7{ cos «) on a
La force exercée fur le glone eft donc la moitié de celle exercée fur le cylindre. C.Q.F.D.
L'hypothèfe de Huygens, peut-on dire, eit empruntée à Newton: rappelons qu'en t68/ ~) il écrivait à Fatio de Duillier: "La propolition du Globe atlex paradoxe, j'en voudrois voir la demonttration".
A fa Prop. XXXV Newton avait ajouté, mais fans faire connaître le mode de ion calcul, un Scholium traitant en premier lieu d'un cône tronqué de réi)(tance minimalc.
~T.!X,p..po.