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Titre : Oeuvres complètes de Christiaan Huygens. Supplémént à la correspondance varia. Biographie de Chr. Huygens. Catalogue de la vente des livres de Chr. Huygens / publ. par la Société hollandaise des sciences

Auteur : Huygens, Christiaan (1629-1695). Auteur du texte

Éditeur : M. Nijhoff (La Haye)

Date d'édition : 1888-1950

Contributeur : Koninklijke Hollandsche maatschappij der wetenschappen. Éditeur scientifique

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695) -- Contribution aux mathématiques

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38949978f

Type : monographie imprimée

Langue : latin

Langue : français

Langue : néerlandais

Format : 23 vol. : ill. ; 29 cm

Description : Correspondance

Description : Autobiographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k778725

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-788 (22)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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1677. Regitfrcs T. VH, Le famedj de Juillet !6~, M'. Blondel a leu la proportion de M'. Hugens de la cheutte des corps pefants ou luy et la Compagnie ont trouvé quelque diniculté.

En ce temps Huygens, réconvalefcent, était à la Haye. Nous avons dit, aux p. 8t–82 du T. XIX, qu'il n'a probablement pas communiqué à l'Académie fes calculs de t668 fur le mouvement avec réMance d'un corps pun~ifbrme. La préteute note femble toutefois indiquer qu'it avait fait connattre à Blondel r~<< de (on calcul, peut-être feulement dans le cas de la chute et de t'afcention verticales avec réMance proportion nelle au carré de la viteffecequi lui femblait devoir, ou pouvoir, s'accorder avec les expériences. Rien d'étonnant à ce que, ne connaiuant pas les catculs (et il pourrait même fort bien en avoir été ainfi, faute de les comprendre, fi on les avait vus), on ait trouvé dans le fujet, en t'abfence de Huygens, ~quelque diSicutté".

Qu'il s'agit bien ici de la chute <~w ~af~, c'eft ce qui reflort d'abord du fait que la loi de la chute fans rëMance était trop bien connue pour pouvoir faire l'objet d'une communication; mais furtout de celui que la même page des Regiftres ajoute, à la même date: ,,M'. Mariotte a donné un calcul pour prouuer ce que les bombes perdent de leur portée par la rëMance de l'air". Voyez au<I) fur ce fujet le Cap. II de la SecUo quarta du Lib. !I de la ~Academia: Hmoria" de du Hamel (où Huygens n'ett pas mentionné).

Remarquons encore que dans fon livre "L'art de jetter les bombes" dont le manufcrit fut prct en to~S, Blondel nous l'avons dit dans la note 2 de la p. 87 du T. XIX confidère la trajectoire des boinbes comme'parabolique et ne fait aucun calcul fur la rëMance de i'air qu'il fembte confidérer. comme peu importante. La veritable caufe de (on (uence peut avoir été que le fujet était trop difficile pour tui.

Comparez, dans t'~Hiftoire de l'Academie Royale" de ty33 l'article de la p. tSo~Dujetdes Bombes" qui fe rapporte aux difcunions de l'année < 677. Kutte mention n'y eft faite de ta rëMance de l'air. Il en eh fait mention dans un deuxième article, p. 165, où Blondel dit exprcffément que pour des corps pefants et ronds ,,ta renuance de t'air ett peu de chofe".

Regiftres T. VII. 3! Juillet 1677. Le Sr. du Hamet a fait fon rapport à la Compagnie d'une experience qu'il a faitte avec Mr. l'Abbé Colbert '°) d'une (eruiette blanche, laquelle ayant efte chaufée et portée dans uh lieu ohfcur, fait voir quantité d'étincelles, quand on la gratte auec les ongles atlez vifte.

Huygens n'a pu écouter du Hamet ce jour-là. Nous ne faifons mention du dit rapport que parce qu'il peut après coup avoir eu une certaine influence fur lui: nous avons publié aux p. 612-616 du T. XIX fes expériences éteftriques de 1600 (non pas !6pa, voyez les p. 6! 8–6t0 du T. XX). Regiftres T. VII, f. t3o. 20 Novembre !6/7. On a propofé de faire un mas [tic] et des tuyaux pour adjuger les grandes lunettes d'approche chacun y penferoit. Toujours en Hollande, Huygens n'a pu anifter à cette féance de novembre. Mais comme, ptulieurs années plus tard, il a tui-meme fait ufage, à la Haye, de divers mâts voyez les p. tp! et fuiv. du T. XXI (il eft auni queftion d'un mât à Paris en t686, note 22 de la p. !p~ du dit Tome; voyez d'ailleurs auni la p. 236 du même Tome) nous avons cru bien faire de publier ces lignes. ") Peut-être fils du grand Colbert: voyez sur celui-ci la p. 6t du T. XXI. Huygens mentionne "Abbé Colbert en 1678 (T. VIII, p. 02).