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Titre : Oeuvres complètes de Christiaan Huygens. Supplémént à la correspondance varia. Biographie de Chr. Huygens. Catalogue de la vente des livres de Chr. Huygens / publ. par la Société hollandaise des sciences

Auteur : Huygens, Christiaan (1629-1695). Auteur du texte

Éditeur : M. Nijhoff (La Haye)

Date d'édition : 1888-1950

Contributeur : Koninklijke Hollandsche maatschappij der wetenschappen. Éditeur scientifique

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695) -- Contribution aux mathématiques

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38949978f

Type : monographie imprimée

Langue : latin

Langue : français

Langue : néerlandais

Format : 23 vol. : ill. ; 29 cm

Description : Correspondance

Description : Autobiographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k778725

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-788 (22)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Du Dimanche g*, jour de Juin t668.

Le Dimanche 3' jour de Juin 668 fur les quatre heures du Soir, M". Du Quefne, de Carcaui, Hugens, de Roberual, Auzoult et Picard, s'eftant affemblez au menne lieu, fuiuant la refolution prife le jour precedent, le Secretaire de ta Compagnie a di6t que le S' Reufher luy a mis entre les mains un efcrit en langue allemande figné de ta main auec l'explication françoife, contenant les refponfes dudict S' Reufner aux obieftions qui luy ont eUe propofées et a fai6t tecture de cet efcrit, dont voicy la teneur.

A l'efgard de la premiere difficulté le S', de Reufner dit que pourueu qu'un vaisfeau aille, la machine tournera pareillement, et le contepas monfrrerà de combien il aduance, car la roüe ne peut demeurer arrêtée, lors que le vaiffeau eft mobile, toit qu'il aille en auant ou en arrière.

Sur la féconde, il replique qu'il ëd en quelque façon fans exemple, qu'un vaineau demeure arrefié en mer, entre le- courant et le vent, lorsqu'ils font oppofez l'un a l'autre, mais que l'un l'emportera toufiours fur l'autre, et alors le vaiffeau iuiura le plus fort et la machine fera de mefme fon operation, le courant de la mer n'étant pas comme celuy d'une Riuierc; les Riuieres font eltroites et il faudroit qu'un vaiffeau s'yoppolattneccuairementdiredement au courant et alors la machine pourroit tourner et monttrer beaucoup de chemin fans pourtant auancer a proportion mais il n'en ett pas de menue en mer, parce qu'on ne va pas directement contre le Courant, a moins que le vent ne ferue pour pouuoir aduancer, ains on cherche fon chemin dans les hauteurs pour ne point aller en arrière, ainfy foit qu'il aille de cofté ou en arrierc la machine le montrera nettement et de combien.

A la troifiefme dinicutté il refpond que la machine ne montrera en cette occalion, pas plus de chemin que celuy que le vaiueau aura ed'ectiuement faict, car ce n'eft pas le vent ou le courant qui font aller la machine, mais le mouuement du vaiffeau lequel ayant le courant derriere, ira tant plus uiite, et cela ie verra alors par la machine ians qu'il y produife un double ened. La quatrième ditliculté a beaucoup de rapport avec les précédentes, car le navire n'aduancera pas contre le courant, ou il fault que le vent foit plus fort que le courant, et lors que le vent et le courant feruiront le vaineau ira tant plus uitte ce qui fe verra par la machine tans caufer aucune difference iuiuant qu'il eft dict cy denus. La comparaifon de l'aimant auec les machines ne peut rien produire en cette rencontre, car fi la bouffole varie et n'ett pas certaine, cela ne peut pas empefcher que les machines ne facent leur operation, puis qu'ils ne fbntpasiubjedsameimesinconveniens.

Toutes les dinicultés cy deffus ont ené preucues par le S'. Reufncr et l'ont oblige d'en faire l'experience, ayant a cet effeét envoyé un tort habile maittredenauireavec letfl.' machines, d'Amtterdam au Sond et lediét Maittre eutt ti mauvais temps et fi