(urable qui ett compofé, et peut être même de la trouver quand il eft podible. Mais la proportion de x à u, dans les lignes geometriques, fc peut toujours exprimer par des quantitez, qui ne renferment point d'incommenturables; et fi ma methode fuppofbit que la proportione!!e x a f&t donnée (ans incommenfurabtes et tres fimple, elle ne fuppoferoit ricn qui ne fe peut faire pour toutes les lignes Géométriques et quoi qu'elle fut limitée par là [le rette de la phrafe jufqu'an mot tandis en de la main de Huygens qui a biffé quelques mots] elle ferviroit tousjours dans une infinité de cas, tandis qu'elle manqueroit dans [Huygens a biffé te mot ..quelques"] autres.
Mais comme la même proportion de z à Il fe peut exprimer d'un grand nombre [corrige par Huygens en: d'une innnité] de manieres, même fans incommenfurables, il arrive quelquefois qu'une des expretnons, quoi qu'elle paroiffe fimple, ne peut cependant pas faire trouver d'abord l'équation de la courbe. La raifon de cela paroit en ce que ma methode de trouver l'équation de la courbe par la propriété des tangentes, telle que je l'ai donnée juiques ici, etant feulement une manière de retourner fur fes pas lorfque cette propriété peut être dérivée de l'equation même de la courbe, il arrive de là que fi on s'attache d'abord à une autre proportion entremet M que la proportion même qui peut venir immediatement de l'equation de la courbe, il n'y a pas lieu de retrouver cette equation facilement et pied à pied. Mais quoi que cette circonftance rende quelquefois le calcul un peu plus long, M~wwo/ elle lie //w/w~Aco/<' [en marge de la main de Huygens: je trouve que n] M/ ma ~tc~, qui demeure toujours generale pour toutes les courbes géométriques; et l'on verra par les exemples que je vai joindre ici, que l'on ne manque pas de liberté pour pouvoir exprimer cette proportion de x à u de diverfes manières.