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Titre : Oeuvres complètes de Christiaan Huygens. Supplémént à la correspondance varia. Biographie de Chr. Huygens. Catalogue de la vente des livres de Chr. Huygens / publ. par la Société hollandaise des sciences

Auteur : Huygens, Christiaan (1629-1695). Auteur du texte

Éditeur : M. Nijhoff (La Haye)

Date d'édition : 1888-1950

Contributeur : Koninklijke Hollandsche maatschappij der wetenschappen. Éditeur scientifique

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695) -- Contribution aux mathématiques

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38949978f

Type : monographie imprimée

Langue : latin

Langue : français

Langue : néerlandais

Format : 23 vol. : ill. ; 29 cm

Description : Correspondance

Description : Autobiographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k778725

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-788 (22)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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mêmes ~) en écrivant en français) adretîées par un des Huygcns à un frère. Il eft vrai que Sufanne dans fa jeunene fe montre fur ce fujet moins icrupuleute. Et la lettre XLIV de Huygens de Witt eft également écrite dans la langue maternelle: de Witt était un homme d'état néerlandais, c'en: ce dont il fallait tenir compte. En iecondtieu on remarquera que déjà à cet âge les frères obfervent entre eux, comme dans la correfpondance avec des étrangers, les règles de la politene: l'auteur de la lettre fe dit non feulement le frère mais aum le ferviteur de fon correspondant. Bien caractérinique de la confcience d'appartenir une famille dittinguée eft aufli la remarque de Chrittiaan fur le nouveau couHn van Sonne "ayant deux frères à Rotterdam dont l'un eft miniUre [c. à. d. payeur proteftant] et l'autre orievrc je ne fcay quels coufins nous aurons encore a la un." Ce ferait en enet une grande erreur que de croire que puifque les Huygens comme nous l'avons dit à la p. 661 du T. XXI appartenaient au parti orthodoxe et qu'ils étaient donc des foutiens de l'églife réformée telle qu'elle s'était conitituée en Hollande, ils auraient eu perfonnellement un profond refped pour tous les minutres du culte; c'ett bien plutôt à la Cour des Princes d' Orange, protecteurs de la religion, qu'ils fe fentaient alliés. Le rigorifine moral, profeuionnellement cher à,une grande partie du clergé, et en honneur auil), dans une certaine mefure, chez la famille Huygens, n'a jamais été du goût de la haute fociété en, général; il ne pouvait être question p. e. pour les Huygens de ne pas aller au théâtre puifque tel pafteur qu'ils écoutaient à l'églife fulminait contre lui; nous avons cité au T. XX la brochure de Conttantijn Huygens père fur l'ufage de l'orgue dans les églises que les rigoritles, ennemis de l'art, condamnaient comme trop mondain. Voyez au(n la lettre, ou plutôt la minute, LXXX de !6o& de Huygens à Matthtjne: le teigneur de Zuylichem (c'était le frère Confhnttjn puifqu'en t68;7, après la mort de fon père, Chriftiaan avait échangé Zuylichem contre Zeelhem) avait apparemment le droit de nommer un pafteur dans fon diocèfe. Ce patteur n'était donc pas du même rang que lui.

Autre grief contre van Sonne: ,,il n'a ny charge ny biens". Quand on appartient à une famille opulente et que le père, bourgeois noble ~), eft (ecrétaire d'un nadhou-

~) Kt comme on disait génératement en ce temps; c'est ainsi que la soeur Susanne écrit à Christiaan (T, VIII, p. 153): la Cpmmedie va tousjours tant Flamende que Francoise". 6) Constantijn père avait été annobli tant, en 1622, par le roi d'Angleterre (voyez l'Appendice t à la p. 165 qui suit) que par Louis XIV roi de France qui, en 1632, le créa chevalier de St. Michel.