temps on avait commencé à appliquer le pendule, fuivant la penfée de Galilée, aux obfervations agronomiques, quoiqu'on eût reconnu, ce qui avait échappé à l'auteur de cette méthode '), que l'ifochronisme des vibrations de différentes amplitudes n'eft qu'approximatifs). C'écait fans doute un ennuyeux travail que de compter les ofcillations durant une férie d'obfervations ou même, pour trouver la durée moyenne d'une ofcillation, durant toute une journée itettaire '), mais dans lcur dé<)r d'obtenir des mctures au~) exactes que pollible les agronomes ne fe laifTërent pas rebuter par cet inconvénient. Il eft vrai que Galilée avait (bn~é, au moins depuis t6g;7, à faire compter les vibrations par une ou deux roues fort légères adaptées au pendule-'), mais queiques obfervaecurs (cutemcnf temblent avoir mis en pratique cette idée qu'ils peuvent d'ailleurs fort bien avoir eue indépendamment de lui ~). Evidemment i'cner~ie du pendule, bien que lourd ''), s'épuifait plus vite de cette façon et il fallait plus (buvenf lui donner un coup de main, ce qui exigeait même
Tolemaico eCopernicano",où Galilée énonce les principales lois du mouvement des pendules, ne parutAFtorencequ'en t632.mais cet ouvrage était déjà achevé en <<:p. D'autres savants ne connurent le nouveau moyen de mesurer le temps que plusieurs années après to3t: Heveiius la p. 363 de la ~Machina Coete~tis" de <6~3 voir la p. 6 qui suit dit n'avoir eu connaissance de l'isochronisme des vibrations du pendule, d'après le ,,Dia)ogus de Systemate Mundi" de Gnti~c (la première édition tatine d'Etzevier est de 163; une autre parut à Lyon chezA.Hu~uetnncn ;6~))que,,annofcrme t6~o".
') Voir la p, 489 du T. III, où Galilée affirme encore en 1637 qu'il s'agit d'un isochronisme parfait. On trouve la même assertion dans ses Discorsi e dimostrazioni matematiche" de <638 (voir les p. t28–9duT.Vmde)'Ed.Naz.).
~) Voir l'ouvrage de WendeHnus cité dans la note de la p. 70 (WendeHm)! d'ailleurs ne paratt pas s'être servi du pendule dans ses observations astronomiques), ainsi que le cap. XIX, intitutc: "De varijs difHcuttatibus ad funepcndutum,&casunt grauuium pertinentibus. Funependuli vibrationes non esse isuchronas", des ~Renectiones physico-mathematicae" de t6~7 de i\!crsenne (ouvrage nomme à la p. [8~ du T. XVI).
Voir la note 6 de la p. 55 qui suit. Hevclius, à la p. 36~ de t'ouvrage mentionné dans la note de la p.3, dit:Iloc modo [c. à. d. en me servant d'un pendute]muttôtutiùs&accuratiùs vera eticui tempora, quam ex nudis quibuscumque Horotogiis [cadrans solaires] & Automatis [horloges roues dentées]. Vibrationes autem horum Perpendicutorum assiduè, nutijt interjectà mora, in omnibus Obscrvationibus & exquisitissimè numerare & consignare, erat res laboriosa & fastidiosa, totos scilicet dies, totasque noctes isto negotio cons(!mere. ~) Voir sa lettre à L. Reaet du 6 juin '637, déjà citée dans la note t. t) y parle (p. 489-49o du T. III) d'un "pendolo di materia solida e grave" en forme d'un ~settore di cerchio di dodici o quindici gradi" pourvu, pour compter les vibrations, d'une ~ruotateggerissimaquantouna carta. posta in piano orizzontale vicina al pendulo". On peut meme,dit-i),~intornoat centro di qucsta prima ruota adnttarne un' altra [un pignonjdipiccoto numero di denti, la qm)e tocchi un' attra maggior ruota dentata, dal moto della quale potremo apprendere it