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Titre : Oeuvres complètes de Christiaan Huygens. L'horloge à pendule de 1651 à 1666. Travaux divers de physique, de mécanique et de technique de 1650 à 1666. Traité des couronnes et des parhélies (1662 ou 1663) / publ. par la Société hollandaise des sciences

Auteur : Huygens, Christiaan (1629-1695). Auteur du texte

Éditeur : M. Nijhoff (La Haye)

Date d'édition : 1888-1950

Contributeur : Koninklijke Hollandsche maatschappij der wetenschappen. Éditeur scientifique

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695) -- Contribution aux mathématiques

Sujet : Huygens, Christiaan (1629-1695)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb38949978f

Type : monographie imprimée

Langue : latin

Langue : français

Langue : néerlandais

Format : 23 vol. : ill. ; 29 cm

Description : Correspondance

Description : Autobiographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k778667

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-R-788 (17)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Et maintenant nous avons dit tout ce qui a trait à la conduction de cet automate. Il nous re<te à montrer combien cette horloge ctt fupérieurc à toutes celles qui ont été en ufage jusqu'à ce jour. On fait fort bien que, dans ces dernières, il y a plutieurs caufes d'erreur et d'inégalité. D'abord, en ef~t, du moindre défaut dans la dispofition et le poliflage des roues provient tout de fuite une notable irrégularité de la marche. En fécond lieu, lorsque l'huile qu'on met d'ordinaire aux axes fe denechc et s'évapore, les heures s'écoulent plus lentement. Et même fi l'on iuppofe ces défauts absents, tes horloges en quedion font en tout cas fenfibles aux variations des faifbns et de l'air; elle tes preuentent même quelquefois '). La plupart du temps elles retardent au froid et avancent au chaud. Le pendule, au contraire, ayant cette vertu et cette propriété d'avoir toujours nécefïairement la même allure et de ne s'en écarter que lorsque fa longueur change, il apparaît avec évidence que, par notre invention, nous avons fupprimé complètement les inconvénients nommés au point que, fauf intervention d'un obftaclc afïez puifîant pour caufer l'arrêt complet du mécanisme, il n'y a à craindre aucun retard, aucune inégalité '). À vrai dire, je fais qu'à quelques perfonnes une double caufe de doute pourra fe préfenter ici. D'abord parce que notre pendule, tel qu'il e<t, pourra fembler différer du pendule libre, vu qu'il éprouve à chaque oscillation une certaine force et impulfion de la part de la manivelle QR. D'autre part parce que, même fuppofé que notre pendule conferve les propriétés du pendule fimple et ne lui foit inférieur en rien, des observateurs très minutieux ont remarqué chez le pendule fimple lui-même une double inégalité. Nous ne nions pas à ce propos que ce qu'on dit de l'action de la manivelle ed vrai. Toutefois nous favons qu'elle en très faible en raifon de la gravité de T qu'on règle de telle manière que le mouvement du pendule en: tout juttement empêché de s'affaiblir et ne continue à fe produire qu'avec une amplitude très petite et pourtant confiante. Par conféquent ce mouvement n'eft aucunement plus violent ou plus irrégulier que s'il n'était en aucune façon entretenu par la manivelle et que le pendule SIT, libre, était mis en mouvement par la main, comme cela s'ed fait jusqu' ici 3). L'expérience, du relle, confirme ') Huygens veut dire stns doute que tes hortoges sont sensibtes des variations iegeres (précurseurs dans bien des cas de variations plus grandes) qui échappent à l'observation dire~e. ') Huygens ne parle pas de l'augmentation de la longueur du pendule par l'effet de la dilatation due à la chaleur. Comparez la note 5 de la p. t qui précède. En !6~p il écrit (T. H, p. ~83) que ~par un temps plus chaud" les horloges à pendute~vont moins vite". Toutefois en cette année aussi la dilatation des corps due à la chaleur lui était encore inconnue, comme cela résulte de sa lettre du !p novembre 1667 a Leopotdo de Medicis qui lui avait envoyé (T. VI, p. 116) les "Saggi di Naturali Experienze"dei'AcadëmiedeFiorence:iiécrit(T.VI,p.t6t): ~Cetsitudinis Tuz industria primo [nous soutignons] repertum de phiale vitre<ecapacittte ex calore auéta". En 1600 (T. IX, p. 485) il exprime l'opinion (contraire à celle de Papin qui anirme p. ~32 que ~tous les corps s'etendent par le chaud") qu'il n'est pas vrai que les