t'cau (ce celui du verre) en partant de l'obfervation du diamètre de l'arc-en-ciel, ainfi que les méthodes plus direétes de t6~ ou de plus tôt et de t66~. Au commencement de t66: il reçut de fon frère Lodewijk la copie d'une lettre de Fermât du t janvier') dans laquelle celui-ci démontre la loi de Snellius ou de Descartes en partant du ,,principe fi commun et fi ethbty que la nature agit toujours par les voyes les plus courtes" ce que Huygens qualifie de "pitoyable axiome". Toutefois après avoir vu la démonttration de Fermât') qu'il appelle le 22 juin t66a ,,(brt bonne et fubtile" 3) il dit avec plus de circonfpe~tion que ,~es principes qu'i! fuppolè pour la rcfra~ion, qui ne regardent pas la geometrie mais la phyfique ne font point du tout certains, fed plane precaria" 4). t)ans une page du Manufcrit B (voir la p. 3~0 qui fuit) tuygens répète le calcul de Fennat. C'eft par ce calcul, parait-il, que tout en doutant très forcement de la valeur du principe phyfique fondamental (qui d'ailleurs n'avait été clairement <brmu!é que pour la rénexion et la ré(racnon des rayons de lumière) il acquit plus ou moins la conviffion, exprimée plus tard dans fa
1) T. IV, p. 71,75-~9.
')T.!V,p.8<.
3)T.!V,p..59.
~) Le principe dont Fermat fait usoge est aristotëiique; Héron dans!e~Chap.deMCatop
trique (p. 3:~ sq. du Vot. )t, Fasc. ~MechanicaetCatoptrica.rec. L.NixetW.Schmidt, t, Lipsix, Teubner, MCM" de ~Heroni~ Alexandrini opéra que supersunt omnia") ainsi qu'Olympiodore dans son commentaire du sixième siècle de notre ère sur la Météorologie d'Aristote (p. 96–98 du T. !!d\Aristote)isMeteoro)o(!icon)mLibri!V",ed.t.L.tde)er, Lipsiz, Vogel, '83~) dérivent la loi de la réAexion du principe que la lumière doit suivre le chemin le plus court. Kepler avait repoussé le principe en question; voir la p. 67 (Chap. HI, Prop. XVI) de ses ,,Ad Vitellionem paralipomena, quibus astronomiit pars optica traditur" de t6o~. W. Snellius qui cite Kepler dans ses notes marginales sur l'Optique deRamusetRisner, émet la même opinion; il dit e. a. ,quid de refractis radijs nobis hic respondebunt quos brevissimos non esse sed aliam aliquam in radiando legem sequi est manifestum" (voir à iap.62t du périodique "Janus, archives internationales pour l'histoire de la médecine, etc." de t9!3, Lcyde, Brii),t'artictedeJ.A.Vottgran',in[itu!e:~PierredeiaRtmëe(tS!5–1572) et Willebrord Snel van Royen (t58o–)6:6)"; ou bien les p. a/b.tSb, 3tb de l'ouvrage: ~Risneri Opticam" (du seizième siècle) cum annotationibus Wiftebrordi Snellii ed. J. A. Vollgrafr., Pars Prima,!)) a'dibus Plantini, Gandavi tpïS"). Snellius peut fort bien avoir exprimé la même opinion dans son manuscrit aujourd'hui inconnu sur la rétraction et Huygens peut avoir connu ce manuscrit avant juin 106:, puisqu'il dit plus tard (T. X, p. 405 et T. XIII, p. o) l'avoir eu autret'oi!! sous les yeux et qu'il avait vu avant le p juin t<M:t (1'. IV, p. t~p) le livre anti-cartésien récemment publié ~Detucis natura et proprietate, Amstelodami, apud L. et D. Elzevirios t66:" de VoMius, où celui-ci dit (p. 36) avoir reçu ce manuscrit du tils de Sncttius "supcriore in'eme".