H nous a été au'ez difficile de retrouver le texte hollandais de t'tnftruction. Le <eut exemplaire de l'édition originale de 166~, dont l'exigence nous ait été fignalée, ett celui de la Bibliothèque de t'Obfervatoire de Poulkovo en Ruftie. Depuis toa~ nous 1)ofrédoils, grâce à l'amabilité du directeur de cet Obfervatoire A. A. twano<f, des reproducHons photographiques de toutes les pages. La Bibliothèque de l'Univcrfité dcl~idcn pofrede en outre les p. <8 d'un exemplaire de l'édition originale avec des notes marginales de la main de t !uygens fur les p. 6– Nous reproduifons ici le texte hollandais avec une traduction françaife, mais non pas la traduction latine qu'on trouve aux p. 103–2t2 des ,,0pera Varia" publies en !;72<t. par G. J. 'sGravefande').
Dans une page du Manufcrit B datant de la fin de !66: ou du commencement de t66g Huygens donne un aperçu du contenu de t'ïndrucfion tette qu'il l'avait déjà conçue en ce moment. Voir à la p. 236 l'Appendice qui fuit. Cette Pièce fait voir notamment qu'il avait alors l'intention d'y inférer un chapitre fur la méthode de mefurer la hauteur du fbteit; nous favons qu'à cet effet il avait apporté du moins fur papier une correction aux arbalètes ordinairement employées ').
Après avoir publié t'tn(truction, Huygens eut cn mars i 663 quelques conférences à Amfterdam ,,avec des Pilotes et gens de mer touchant t'an~aire des Longitudes", en Etigelaild van 1660–1665", Leidcn, S. C. v. Docsburgh, )poo, Chap. VU! et tX. En juin il t66$ (T. V, p. 378) les deux princes étaient en possession de trois horloges marinesdont ils se "louent tous deux. merueilleusemcnt".
On conçoit bien maintenant que Johan de Witt et Ics États-Généraux s'intéressaient eux aussi aux horloges marines. Voir le texte de la p. t~ettakttredeJ.deWittnommdedans le dernier alinéa de la note 6 de la p. 177 qui précède.
D'après la lettre de Huygens a de Witt du i février 1664 (voir les notes 5 de la p. t6a et 1 de la p. 194) Huygens avait eu avec de Witt, peut-être sur l'initiative de ce dernier, un entretien sur la question des horloges marines au commencement de )663, peu avant son départ pour Paris. Huygens apprit plus tard (voir sa lettre du 6 janvier ;668, T. VI, p. t;-t)que "Monsieur de Ruijter a son voiage [de t66~–1665] de Cuinëe et Terra Nova" aurait eu également ,,dans son vaisseau.unePe))du)e"quicependant n'était,acequ'on disait, ~point t suspendue".
') Cette traduction qui porte le titre "Brevis Institutio de Usu Horotogiorum ad inveniendas Longitudines" est (d'après ta ,,Pr<cfatio" de 's Gravesande) de la main de Johannes Oosterdijk Schacht (t7o~7p2), alors étudiant a Leiden. 0. Schacht fut crée en )7:6 doreur en phitosophic après la défense d'une thèse "de motu ptanetarum in orbibuscttipticis", acquit aussi le titre de doreur en médecine et fut professeur de philosophie à Francker, ensuite professeur de médecine a Utrecht.
') Ou plutôt a t'arbatetedejoost van Breen; voir les p. 52:–$~3 et 558–56! du T. XV.