fufer vos confeils qui lui feront plus utiles que ceux d'aucun autre. Et de lui faire voir votre excellente famille & votre belle maifon 7) qui fans doute, font entre les chofes exquifes qu'il pourra voir en Hollande.
Je m'eftimerois heureux fi je pouvois recevoir moy-mefme la grace que ie vous demande pour luy; car un de mes plus grans fouhaits eft de paffer un jour avec vous dans votre Cabinet, quelque unes de ces heures que vous rendez fi courtes et fi charmantes, par votre agreable converfation, d'y voir les raretés que vous y avez amauees et les riches productions de votre Efprit et de vous y auurer de vive voix comme je fays icy par ces caractères ecrits que perfonne n'eft avec plus d'eitime ni de verité que moi Monfieur,
Votre tres humble et tres paiEonné ferviteur
CONRART.
A Moniieur
Monfieur HuYGENs, Seigneur DE ZULICHEM
Confeiller de M. le Prince d'Orange &
Secretaire de fes Commandemens
a la Haye.
1~ 253~.
CHRISTIAAN HUYGENS à VAN GANGEL').
DÉCEMBRE ï6~.
La mM<<; se /fM)< Z~h/M, coll. //«~w.
MONSIEUR VAN GANGEL
Vous aurez receu nouvelle de notlre heureux retour en ces quartiers par Monueur Taftin, lequel nous en avions prie, et de s'informer quant et quant dans quel vaineau l'on avoit embarquè nos hardes à Rouen et a qui on les avoit addreftees. Jufques icy nous n'avons point eu de refponfe de luy, mais hier nous receumes advis ~) Consultez les Lettres Nos. 1 et II (Supplément du Tome IV).
e
') Van Gangel était banquier a Paris. Voir la Lettre ?. 239, note 2.