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Titre : Le crime et la folie / par H. Maudsley,...

Auteur : Maudsley, Henry (1835-1918). Auteur du texte

Éditeur : F. Alcan (Paris)

Date d'édition : 1888

Sujet : Criminels malades mentaux

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37275969s

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 297 p.

Format : Nombre total de vues : 340

Description : Collection : Bibliothèque scientifique internationale ; 8

Description : Collection numérique : Originaux conservés à la Bibliothèque H. Ey (C. H. Sainte-Anne, Paris)

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k77002s

Source : Bibliothèque H. Ey. C.H. de Sainte-Anne, 603-12

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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et s'engouffre dans l'abtme de cette tentation qui Fabsorbe mais il n'a pas de délire, son intelligence est lucide, il peut raisonner de sa situation aussi bien qu'un autre; sa conscience du bien et du mai, en ce qui concerne l'acte où tout le sollicite, est des plus délicates. Malgré cela son intelligence est parfois tellement l'esclave de l'impulsion morbide, qu'elle est obligée de guetter l'occasion et de méditer les moyens d'accomplir l'acte redouté. On M saurait s'imaginer, a moins de l'avoir vu de ses yeux, avec quelle industrie est prépare, avec quelle détermination est consommé l'acte fatal par celui'l& même qui, pendant tout le temps, ne cesse d'en avoir horreur. Les aliénistes fournissent nombre d'exemples de cette forme de l'aliénation mentale; je me bornerai à mentionner deux cas que j'ai personnellement observés Une dame mariée, âgée de trente et un ans, issue d'une famille où la Mie avait été fréquente, fut quelques semaines après ses couches, saisie d'une forte et persistante impulsion au suicide. Point de délire, point de désordre de l'intelligence. Après plusieurs semaines d'observation attentive et de soins inquiets, sa famille, malgré le plus grand désir de la garder chez elle, se vit forcée de l'envoyer dans une maison de santé; tant ses tentatives de suicide avaient été fréquentes, préparées avec ruse, et déterminées. Lorsqu'elle y fut admise elle était dans un déplorable état par suite del'euroyaMo obsession dont elle était possédée; elle pleurait souvent et se désolait, se lamentant de causer tant de peines et de chagrins a ses amis. Ei!e était tout a fait raisonnable, manifestait même beaucoup d'horreur et de réprobation pour sa funeste tendance; tout ce qu'on pouvait reprochera son intelligence, c'était d'être au service d'une si désastreuse idée nxe. Néanmoins ses tentatives pour mettre fin & ses jour& étaient continuelles. A certains moments elle paraissait tout à fait gaie, si bien que les sutvciUants cessaient d'être