dait au plus haut degré tous les défauts de ses parents, qu'aux heureuses dispositions qu'ils apercevaient en lui, aux espérances dont il flattait leur orgueil, et qu'il n'a pas tout à~ fait démenttes. Ses succès de collège furent
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dramatique des boulevards, plus sérieux, eurent un plus grand éclat, et lui furent plus utiles. Lemaire était sans fortune, et vivait du théâtre. Il travaillait, soit seul, soit en commun avec d'autres mélodramaturges, parmi lesquels je citerai M. B. dont il parlait souvent comme d'un vieil ami, d'un bon collaborateur. Vincent dé Paul, la Jeunesse de Henri 77, les ~/<XM~ du ~c~o~~ le (~MM ~o~, etc., voilà les titres des principaux ouvrages auxquels il a attaché son nom. Lorsqu'il fut placé parmi lés aliénés de l'hospice de Bicôtre, on montait, m'a-t-on dit, au théâtre de la Gaïté, une pièce de sa composition, intitulée Joseph TjT. J'ignore si elle a été représentée depuis.
Lemaire n'a pas borné au théâtre sa carrière littéraire. 11 a écrit une histoire du général Moreau une histoire de la révolution française, etc. J'ai lu ou parcouru ces ouvrages, et je ne conseille à personne d'en faire autant c'est de l'histoire et de la littérature d'antichambre. Lemaire s'est aussi occupé de versification mais je ne connais rien de lui en ce genre que les rimes, plus que bizarres, dont il a semé les canevas des mille et une pièces qui, pendant son séjour a~ Bicétre, se sont échappées de son cerveau malade, presque seules, et, dour ainsi dire, à l'insu de sa volonté.