convoluûons cérébrales et le grand anatomiste Vésale avait trouvé que Galien n'avait été sur ce point ni assez anirmatif, ni assez vif. Depuis on a remarqué avec raison, et j'ai été un de ceux qui ont fait cette remarque, qu'il y a, dans la série zoologique, des animaux trèsintelligents, le lièvre, Fécureuil, le castor, qui n'oot pas de circonvolutions cérébrales, tandis que d'autres animaux qui le sont beaucoup moins, le mouton., le cochon, la roussette, en possèdent de fort belles. Des travaux tout à fait récents sont venus confirmer les conclusions à tirer de ces faits. M. Baillarger, par des recherches en quelque sorte métriques, a montré que le développement de l'intelligence, loin d'être en raison directe de l'étendue des surfaces cérébrales, serait plutôt en raison inverse. M. C. Dareste, -de son côté, a cherché à démontrer et croit que le développement des circonvolutions, ou en d'autres termes des surfaces cérébrales, n'est point en rapport avec celui des facultés intellectuelles, mais qu'il suit uniquement le développement de la taille. M. Gratiolet enfin, dans ses observations sur le mémoire de M. Dareste, rappelle qu'il y a de nombreuses et graves exceptions à la loi énoncée dans ce travail mais il reconnaît, en définitive, que ce n'est que sous toutes réserves qu'il est possible d'établir quelque relation éntre le développement des circonvolutions et celui de l'instinct ou de l'intelligence. J'ajouterai, pour ce qui me concerne, que dans de-nombreuses recherches anatomiques sur l'encéphale de l'homme, il m'est arrivé bten souvent de.'trouver, sur des cerveaux