de la huitième paire (ou pneumo-gastriques);carsi l'on ouvre le crâne d'un jeune lapin et que l'on fasse l'ex-~ traction du cerveau par portions successives d'avant en arrière, en le cqupan t par tranches, on peut enlever, de cette manière, tout le cerveau proprement dit, et ensuite tout le cervelet et une portion de la moelle allongée mais la respiration cesse subitement lorsqu'on arrive à comprendre dans une tranche l'origine des nerfs de la huitième paire »
Ce qu'avait fait et dit U< Legallois pouvait passer pour fort précis. D'habiles expérimentateurs, nos contemporains, ont cru devoir préciser davantage. Ce centre respiratoire, point central du système nerveux et premier moteur de a vie, a paru à M. Flourens, en vertu d'expériences bien connues, avoir, dans la moelle allongée, pour limite supérieure, l'origine même (cette origine y comprise) des nerfs de la huitième paire, et pour limite inférieure un point distant de trois lignes de cette origine, en tout trois à quatre lignes d'étendue 2. M. Longet est allé plus loin encore. Ce n'est plus dans toute l'épaisseur de ce point déjà si limité de la moelle allongée que réside, suivant lui, ce centre respiratoire et vital; c'est dans une partie seulement de cette épais-
seur, le faisceau intermédiaire du bulbe rachidien'. {. Fa~f~cM sur le principe de vie (Bavres de Legallois 1824, t. 1, p. 65.
2. Recherches expérimentales ~r ~'c'pW<~ et ~/b~c~oM~ <fM ~~Me M~'t~M?, 2~ ëdit., <842~ p. 201-204.
3. M~ ~p~o~te, 1839~ t. Ï, p. 668.