les nerfs moteurs, c'est /ccM~oM~.)) H faut sortir de cette indécision, ou, si l'on ne peut en sortir, loin de la dissimuler sous des expressions ambiguës, il faut savoir l'exprimer nettement. La question, comme on le sent bien, n'est pas pour nous de savoir si une impression, une stimulation nerveuse peut donner lieu a un mouvement, à une sorte de réplique qui soit un mouvement. La question est de savoir, d'abord d'une manière générale, si dans ce mouvement et de la part de l'animal, de l'homme, chez lequel on le provoque, il y a sensibilité, sensation. La question ensuite, et plus particulièrement, est de savoir si chez un animal privé de sa tête il y a sensibilité, sensation une sensation réelle et qui puisse, quelque obscure qu'on la suppose, être rapportée à un centre de perception qui ne soit pas le cerveau, puisque le cerveau n'est plus là, mais qui soit la moelle épiniëre. Or, de ce que chez un animal mutilé où décapité une impression provoque un mouvement, conclure que ce mouvement se lie nécessairement à un acte de sensibilité, serait une conclusion qui pourrait mener loin; car il faudrait conclure au même titre qu'un cœur qui est là, arraché du corps, sur une table, et qui répond par ses contractions aux piqûres dont on le harcèle, sent et perçoit des impressions absolument comme le cerveau auquel tout à l'heure il était uni. On a, je ne l'oublie pas, à propos des faits de ce genre et pour les expliquer, Opera minora, p. i 54.–D~~M~~ ~o~<co-p~<o&~M or~<Mt~M< corporis ~MNMMt< ~<~M proceMM <~a~ in-4~ < 812~ p. 84.