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Titre : Essai sur le libre-arbitre (6e édition) / par Arthur Schopenhauer ; traduit en français pour la première fois et annoté par Salomon Reinach

Auteur : Schopenhauer, Arthur (1788-1860). Auteur du texte

Éditeur : F. Alcan (Paris)

Date d'édition : 1894

Contributeur : Reinach, Salomon (1858-1932). Traducteur. Notes éditoriales

Sujet : Libre arbitre

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37276066h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (212 p.)

Format : Nombre total de vues : 225

Description : Titre original : Über die Freiheit der menschlischen Willens

Description : Collection numérique : Originaux conservés à la Bibliothèque H. Ey (C. H. Sainte-Anne, Paris)

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k768002

Source : Bibliothèque H. Ey. C.H. de Sainte-Anne, 700-7

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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vent même les plus dédaigneuses. Le symbole le plus connu qu'ils aient adopté à cet effet est t'~e de Buridan, que l'on cherche toutefois en vain, depuis environ un siècle, dans les ouvrages qui nous restent sous le nom de ce sophiste. Je possède moi-même une édition des Sophismata, impnmée apparemment au xve siècle, sans indication de lieu, ni de date, ni même de pagination, que j'ai souvent, mais inutilement, feuilletée à cet effet, bien que presque à chaque page l'auteur prenne pour exemples des ânes. Bayle, dont l'article Buridan dana le Diction~atre Historique est la base de tout ce qui a été écrit sur cette question dit très-inexactement qu'on ne connaît de Buridan que ce seul sophisme, tandis que je possède de lui tout un inquarto qui en est rempli. Bayle, qui traite la ques. tion si explicitement, aurait dû aussi savoir (ce qui d'ailleurs ne parait pas non plus avoir été remarqué depuis) que cet exemple, qui, dans une certaine mesure, est devenu l'expression typique et symbolique de la grande vérité pour laquelle je combats, est beaucoup plus ancien que Buridan. Il se trouve déjà dans le Dante, qui concentrait en lui toute la science de son époque, et qui vivait avant Buridan. Le poète, qui ne parle pas d'ânes, mais d'hommes, commence le 4* livro de son Paradiso par le tercet suivant