parce que je m'entretins avec la garde et d'antres malades, tout comme j'en avais l'habitude lorsque j'étais eveitle. Je me rendis bien compte cependant, par le ressouvenir, que je n'avais pas eu une conscience nette des choses, bien que j'eusse dit tout ce qui convînt à la situation. Mes prescriptions n étaient précisément t que la répétition des remarques que comportent t de semblables circonstances. Comme il s'agissait d'administrer un calmant a la malade, mes yeux tombèrent par hasard sur un flacon de teinture d'iode, placé dans un placard entrouvert. Le nacon se trouvait là parce qu'on s'en était servi pour badigeonner une personne atteinte d'une maladie de la peau. A l'instant il me vint à l'esprit que, dans la circonstance, la teinture d iode était le calmant exige. Jordonnai en conséquence à la garde de me passer le flacon et une cuiller a cale. Je fis redresser la malade, remplis la cuiller et essayai de lui en faire avaler le contenu. Par bonheur, celle-ci cracha immédiatement les quelques gouttes qu'elle avait reçues dans la bouche et repoussa le reste de la cuHleree, ce qui m'etonna fort. Je me souviens nettement qu'en ce moment je savais que c'était de la teinture d'iode, et qu'en même temps j'étais fer-