démontré qu'il n'est plus possible aujourd'hui de passer ces faits sous silence, qu'il est indispensable même, à quiconque s'occupe d'une façon ou d'une autre de psychologie, de prendre position en face d'eux.
Je reconnais que, pour ma part Je considère cette nécessite comme un devoir qui n'a rien de réjouissant. Un homme qui s'est, des le début, occupé de travaux d'expérimentation, ne saurait souhaiter d'avoir à porter un jugement sur un objet de re a cherche expérimentale qu'il n'a pas personnellement soumis a l'expérience. Et précisément les hypnotiseurs et, plus encore, les spirites ont une tendance à refuser aux non-initiés la discussion de ces questions, sous ce prétexte qu'avant de pouvoir prendre part des débats de ce genre, il faut s'en être occupé beaucoup et d'une façon suivie. Tout récemment encore, l'auteur d'une « psychologie delà suggestion avançait qu'il n'avait pas lui-même, dans le domaine de « l'occultisme », une expérience suffisante, mais qu'il avait observé que toujours et partout ceux qui en avaient l'expérience y croyaient, et que ceux qui n'en avaient pas l'expérience n'y croyaient pas. L'auteur en concluait que les sciences occultes reposaient