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Titre : Le mystère chrétien et les mystères antiques / Rudolf Steiner ; traduit de l'allemand et précédé d'une introduction par Édouard Schuré

Auteur : Steiner, Rudolf (1861-1925). Auteur du texte

Éditeur : Perrin (Paris)

Date d'édition : 1908

Contributeur : Schuré, Édouard (1841-1929). Traducteur. Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31402950q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (260 p.) ; in-16

Format : Nombre total de vues : 267

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k75860p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-22224

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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cation. Il nous fait connaître le salut que !e myste adresse à la divinité qui s'approche de j lui « Car lorsque nous nous approchons du sanctuaire, le Dieu, comme pour nous saluer, nous adresse cet appel « Connais-toi toi- même! » ce qui est une formule non moins significative que le vulgaire <( Réjouis-toi » par lequel les hommes s'abordent entre eux. Alors nous, à notre tour, nous disons au Dieu « EL tu es! ), comme pour affirmer que la vraie, la seule appellation qui lui convient, et convient à lui seul, c'est de déclarer « qu'Il Est. » Pour nous en effet l'existence n'est réel- lement en aucune façon notre partage. Toute nature périssable, placée entre la naissance et la

destruction, n'offre qu'une apparence, qu'une J vague et incertaine opinion d'elle-même. « On ne saurait, dit Héraclite, descendre deux fois dans le même fleuve. » On ne peut non plus saisir deux fois dans le même état une substance mor- telle.

La promptitude et la rapidité des changements désunit les molécules, les rapproche de nou- :J veau ou plutôt, il n'y a ni renouvellement, ni j! temps postérieur, mais simultanéité constante entre la cohésion et la dissolution, entre le fait de paraître et celui de disparaître. En effet, l'homme mûr a disparu quand naît le vieillard