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Titre : Le mystère chrétien et les mystères antiques / Rudolf Steiner ; traduit de l'allemand et précédé d'une introduction par Édouard Schuré

Auteur : Steiner, Rudolf (1861-1925). Auteur du texte

Éditeur : Perrin (Paris)

Date d'édition : 1908

Contributeur : Schuré, Édouard (1841-1929). Traducteur. Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31402950q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (260 p.) ; in-16

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k75860p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-22224

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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une phase capitale dans le développement de sa pensée. Le successeur de Darwin n'était-il pas en apparence le plus formidable adversaire du spiritualisme de ce jeune initié, de cette philosophie qui était pour lui plus qu'une hypothèse, qui formait comme l'essence de son être et la respiration de sa pensée? En effet, depuis que le fil rompu entre 1 homme et l'animal a été renoué, depuis que l'homme ne peut plus croire à une origine spéciale et surnaturelle, il s'est mis à douter radicalement de son origine et de sa destinée divines. Il ne se voit plus que comme un phénomène parmi tant de phénomènes, forme passagère au milieu de tant de formes, chamon fragile et hasardeux de l'aveugle évolution. Steiner a donc raison de dire « La mentalité qui dérive des sciences naturelles est la plus grande puissance des temps nouveaux. » D'autre part, il savait que ce système ne reproduit que la succession des formes extérieures chez les êtres vivants, mais non les forces internes et agissantes de la vie. Il le savait par initiation personnelle et par une vue de l'univers plus profonde et plus vaste. Aussi pouvait-il s'écrier avec p~s de conviction que la plupart de nos spiritualistcs timides etde nos théologiens effarouchés: « L'âme humaine doit-elle donc s'élever sur les ailes de F enthousiasme jusqu'aux cimes du Vrai, du Beau et du Bien pour être balayée dans le néant comme une écume du cerveau? » Oui, Hœckel était