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Titre : Le mystère chrétien et les mystères antiques / Rudolf Steiner ; traduit de l'allemand et précédé d'une introduction par Édouard Schuré

Auteur : Steiner, Rudolf (1861-1925). Auteur du texte

Éditeur : Perrin (Paris)

Date d'édition : 1908

Contributeur : Schuré, Édouard (1841-1929). Traducteur. Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31402950q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (260 p.) ; in-16

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Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k75860p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-22224

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ver en Jésus. Le myste avait à faire avec le degré de divinité qu'il trouvait en lui-même et avec sa personnalité terrestre, constituée par son être sensible. Le chrétien avait à faire avec cette même personnalité et avec un Dieu sublime élevé au-dessus de toutes les atteintes humaines. Si l'on s'en tient rigoureusement à ce point de vue, le sentiment mystique primordial devient à proprement parler impossible pour Pâme. Car le mysticisme consiste dans le sentiment et dans la sensation immédiate du Divin au fond de notre propre âme. Mais un Dieu élevé au-dessus de toute humanité ne peut jamais habiter l'âme humaine dans le sens propre du mot. La Gnose et la mystique chrétienne représentent l'effort pour s'approprier d'une certaine manière ce Dieu inaccessible.

De là devait naître un conflit. On ne pouvait atteindre en réalité que son Dieu à soi. Or ce Dieu est toujours un mélange d'humain et de divin, un divin parvenu à une certaine étape de l'évolution. Mais le Dieu chrétien est à la fois inaccessible, immuable et parfait. On ne pouvait donc pas l'atteindre. De là l'abîme qui s'ouvrit entre ce que l'on pouvait trouver dans l'âme et ce que le christianisme désignait comme Divin. C'est l'abîme entre la Science et la Foi, entre la Connaissance et le Sentiment religieux.