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Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin

Éditeur : [s.n.] (Alger)

Date d'édition : 1924-12-17

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 67558

Description : 17 décembre 1924

Description : 1924/12/17 (A13,N5549).

Description : Note : GG14181.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique

Description : Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient

Description : Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k7581446h

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/10/2013

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Aû Maroc Espagnol

LE Droblèllle international SOUIEYÊ par le repli espagnol ûeyient â'IiBiire en Heure plus grave i

NOTE DU JOUR

Paris, 15 décembre. - De notre redacteu. iarisien :

En Angleterre, en France peut-être ailleurs

encore, la question du Maroc est à l'ordre du j 1our. Quant à l'Espagne elle semble pratiquer la tactique de l'autruche et s'envelopper la tête l'une mantille pour ne voir ni le fantôme d'Abd- el-Krim, ni celui de Primo de Rivera et encore

.moins les squelettes des 20.000 malheureux que te repli organisé par ce grand stratège a laissés le long des pistes où au fond des gorges, dans lbute la région qui s'étend entre Chechaouen et Tanger.

L'Espagne atterrée se tait, quand elle sortira 'fie l'anéantissement ce sera pour crier son deuil, ,ti honte et sa colère. Puisse-t-elle alors rester nssez lucide pour s'en prendre aux véritables auteurs de son mal et ne pas faire payer à la Liberté la rançon de la dictature.

L'Algérie est plus que toute autre intéressée i 19 question, comme terre française, comme terre africaine, comme terre musulmane. Cela implique pour tous ceux qui parlent du Maroc en Algérie, un triple devoir de prudence, de pondération, de clairvoyance. Il ne faut rien négliger, il ne faut rien exagérer. Il ne faut surtout se garder de prêter une oreille bienveillante aux propos colportés sans fondement par des gens dont les paroles ne méritent aucune considération.

A l'occasion, on ne doit pas hésiter à démasquer, à rabrouer ces propagandistes néfastes qui répandent leurs « bobards » sans avoir conscience du mal qu'ils peuvent faire quant à ceux qui volontairement et sciemment jetteraient au 'vent de l'alarme des semences de haine.

Il faut les tenir pour des malfaiteurs publics H les traiter comme tels. Pour le moment les plus dangereux sont les va-t'en-guerre, qui prôneraient l'occupation du Riff dont la difficulté serait loin d'avoir une compensation de bénéfices.

Surveillons le Riff et les Riffains et, chaque fois que ces derniers montreraient une velléité agressive qui les ferait sortir de chez eux, nous sommes organisés pour les en faire repentir.

Cela doit nous- suffire. Toute une ceinture de blockaus et de postes fortifiés s'appuyant les uns fiur les autres forme une barrière solide entre le Riff et le Maroc.

Elle nous permet de repousser toute agression 'des Riffains, mais elle n'a pas pour but d'empêcher ces derniers d'avoir des relations suivies avec les tribus placées sous notre influence le long de leurs montagnes.

Notr pplitique se doit de les attirer de plus en plus vers nos marchés et sur notre territoire, de ls mettre en contact avec nos colons cl nos administrateurs. Nous îacquerrons ainsi sur le Riff une influencé quL ne nous coûtera pas de. cadavres et je crois Abd-el-Krim beaucoup plus disposé à l'accueillir qu'à marcher sur F-ez et Taza comme certains alarmistes lui en prêtaient récemment l'intention.

€IVI5.

Les conversations diplomatiques franco-espagnoles se poursuivent

Paris, 16 décembre. — Le Petit Parisien dit, à propos des conversations diplomatiques qui ont lieu actuellement entre Paris et Madrid, qu'il convient de préciser qu'il ne s'agit iiullement d'une protestation quelconque, mais simplement d'une démarche amicale tendant h obtenir des précisions sur le statut futur de la partie de la zone espagnole évacuée.

Lorsqu'elle conclut l'accord franco-marocain de 1904, la France a traité avec le Sultan du Maroc, pour la totalité du Maroc, et pour toute l'étendue sur laquelle elle s'engageait à maintenir l'ordre et à faire respecter l'autorité chérifienne.

Quand elle a cédé. en 1912, la zone d'influence que l'Espagne évacue aujourd'hui, le gouvernement de Madrid a pris, vis-à-vis de nous-mêmes, les mêmes engagements, relativement à sa zone. Il est donc particulièrement normal qu'on s'inquiète et qu'on discute avec l'Espagne, relativement à cette zone où le Directoire entend se fixer définitivement et de la façon dont il entend remplir ses obligations dans la partie de sa zone évacuée.

Les conversations, ainsi engagées, dès la semaine dernière, vont se poursuivre. Ce n'est que lorsqu'elles seront terminées qu'il sera possible d'envisager les mesures à prendre en face de la situation nouvelle.

IL'ANCLETERRE N'INTERVIEN,DRA

PAS POUR LE MOMENT

Londres, 16 décembre. — Dans les milieux autorisés, on déclare prématurée la nouvelle tendant à démontrer, qu'en raison de ta répercussion que pourrait avoir le soulèvement des tribus Andjeras et des autres tri-

bus riffaines, l'Angleterre interviendrait inéitablement.

LA DEFECTION DES ANDJERAS MET LA REGION DE TANCER

EN PERIL

Paris, 16 décembre. - Le Petit Journal icrit :

Les défections des Andjeras rapprochent l'enclave internationale de Tanger de l'incendie que Primo de Rivera se flattait d'arrêter à où bon lui semblerait. Il ne faut pas nous dissimuler que demain de graves difficultés peuvent surgir de ce côté, doté d'un statut international qui entre à peine en vigueur, et n'a pas encore été ratifié par. toutes les puissances.

Défendu par un tabor qui compte à peine quelques centaines d'hommes, le territoire de Tanger pourrait être à la merci d'un coup de main. Le moindre incident pourrait donner naissance à de graves complications internationales.

Les mesures prises par le général Lyautey mettent le protectorat français à l'abri de toutes les surprises momentanément ; mais il faut voir plus loin. Bien qu'Abd-el-Krim déclare qu'il ne veut seulement que chasser les Espagnols du Riff et qu'il n'a en vue aucun mouvement xénopohobe, la France ne saurait envisager sans appréhension la création d'un Etat indépendant où les dissidents seraient assurés d'une impunité parfaite, prépareraient leurs attaques et se réfugieraient ensuite, leurs coups une fois faits.

LA TRIBU DES ANJERAS SE SOULEVE

TOUT ENTIERE CONTRE

LES ESPACNOLS

Madrid, 16 décembre. — Suivant des informations de sources indigènes, le pays des Anjeras tout entier s'est soulevé contre les Espagnols.

Une attaque contre le fort espagnol Zinaqs serait imminente.

La révolte des Anjeras. outre qu'elle renforce de 10.000 hommes les troupes d'Abd-elKrim, donne, un avantage stratégique immense au chef des riffains.

De Tanger on entend le son de violentes canonnades venant de la région des Anjeras, dans la zone espagnole.

UNE TROUPE

DE DEUX MILLE HOMMES MARCHE CONTRE LES ANJERAS -

Madrid, 16 décembre. — Dans un ordre du jour qu'il a publié aujourd'hui à Tétouan le général Primo de Rivera annonce que la tribu des Anjeras sera sévèrement punie pour sa révolte.

Une expédition de 2.000 hommes est partie de Tétouan vers le Nord.

Opinions et commentaires

Paris, 16 décembre. A propos du problème marocain. René Lara écrit dans le car lois ï <

Il est «question de réviser les accords d'Algésiras. mais dans quel sens ?

1 Si nous voulons non seulement Conserver le Maroc, mais prévenir des événements non moins graves en Algérie et en Tunisie, il imperte eue nous ayons toute notre liberté d'action ipour agir efficacement et promptement et sauver notre empire africain. C'-est pour nous une question vitale, -puisqu'il nous fournit auiourd'hui le noyau de notre armée, gage indispensable de notre sécurité.

Jean Dauriac. dans L'Homme Libre, examine la répercussion sur l'Islam des événements du Maroc :

Ils sont graves également pour la France et nour l'Angleterre, d'une part, à cause des intérêts que ces puissances ont dans le reste du Maroc : d'autre part, parce que le succès d'Abd el Krim ne manquera pas d'accroître l'agitation ipanislamique dans le reste de l'Afrique du Nord et en Orient. Une action franco-angolaise paraît donc s'imposer d'urgence.

La France est en conversation avec le gouvernement de Madrid et on sait que MM.

Herriot et Chamberlain ont envisagé les premières mesures à prendre en • face d'un danger oui se révèle si pressant.

Ce qui est certain, c'est que la France ne souhaite nullement devoir intervenir militairement dans la zone marocaine attr;1 née à l'Espagne par les traités de 1904 et 1912. Un demi milliard de francs et une cinquantaine de mille hommes supplémentaires seraient nécessaires au maréchal Lyautey pour entreprendre l'extension de ses opérations actuelles et la France ne saurait consentir volontiers un sacrifice de cette envergure.

M. Cachin, dans l'Humanité, proteste, contre la diplomatie secrète :

Que s'est-il passé, écrit-il, dans ces entrevues de la semaine dernière à Paris et à Rome ?

Est-ce que, comme on l'affirme au Ministère. le bloc des gauches aurait rassuré l'impérialisme de M. Chamberlain en lui laissant les mains libres «n Egypte pendant que de son côté, le général Lyautey pourrait, avec le consentement britannique, entreprendre une opération de grand style contre le Riff ?

L'Association Française pour la S.D.N.

M. MALLARME EST ELU

MEMBRE DU COMITE DIRECTEUR

Paris, 16 décembre. — L'Association francaise pour la Société des Nations a tenu son assemblée générale à l'Institut océanographi'que, sous la présidence de M. Appell, recteur que, l'Université de Paris.

de

De nombreux délégués des secteurs de Paris et de province ainsi que des notabilités du Parlement et de l'Université y assistaient.

M. Mallarmé, député, représentait la section d'Alger.

Le secrétaire généfal a annoncé que l'Union Nationale des anciens combattants et des victimes de la guerre ainsi que l'Union Fédérale des anciens prisonniers de guerre; avaient adhéré à l'Association, à titre collectif et ont invité leurs sections à provoquer des adhésions individuelles, d'autant plus précieuses qu'il s'agit de - ceux qui, ayant plus souffert de la guerre, doivent s'intéresser à l'Institution iui a pour but d'en éviter le retour.

En 1924, soixante-dix conférences ont été faites par les soins de F-assodation ; pour 1925, plus de cent conférences ont déjà été demandées au comité-directeur dont le siège est à Paris.

Ont été ajoutés dix membres pour les sections de province. M. Mallarmé a été élu membre du comité-directeur dans lequel la section d'Alger sera ainsi représentée.

Après l'assemblée générale, deux conférences très intéressantes ont été faites, l'une sur l'oeuvre de la 5e Assemblée de la Société des Nations, par M. Politis, premier délégué de la Grèce, autrefois professeur dans les Facultés de droit françaises ; l'autre, sur les conditions économiques de la paix européenne, par M. Maurette, chef de division sciçnlfIquc. au B.I. T., premier lauréat du concours français cour la paix.

L état de santé de M. Herriot

-

L'AMELIORATION S'AFFIRME

Paris, 16 décembre. — La présidence du Conseil communique le bulletin suivant sur l'état de santé de M. Herriot :

et L'amélioration persiste, mais nécessite toujours l'immobilisation au lit. La température 'était ce matin de 3703. »

Les grèves de Douarnenez

Paris, 16 décéembre. — M. Godard, ministre du Travail, a reçu hier les délégués des patrons, des ouvriers et des ouvrit::es en giève à Douarnenez.

Les délégués ouvriers ont dit qu'ils étaient mandatés pour accepter sans réserve l'aïuitrage du ministre concernant un salaire de base.

Les délégués patrons ont déclare ne pas Facc-epter. mais ont promis au ministre de défendre devant leurs mandants les propositions ci-après 1°; aucun renvoi pour faits de grève ; 20 institution d'une commission paritaire présidée par le juge de paix ou 1 inspecteur du Travail pour ajuster les salaires au coût de la. vie pendant le cours de iqj 30 adhédon des patrons à la caisse de comipensation pour les allocatioas familiales à partir du premier enfant à la charge d'un ouvrier ou d'une ouvrière.

Sur l'article des salaires de base les délégués patrons ont déclaré ne pouvoir faire aucune concession sur leurs dernières propositions.

Devant cette attitude les délégués ouvriers ont déclaré maintenir -leurs (revendications tendant à porter le salaire des femmes à 1 fr. 25 et celui des manœuvres à 1 fr. 75,

L'Agitation Communiste

Le communiste GUILBEAUX

qui est recherché par la police

DE NOUVELLES MESURES

VONT ETRE PRISES

Paris, 16 décembre. — Quoique souffrant encore, M. Herriot s'est entretenu, hier soir, avec le ministre de l'Intérieur et le directeur de la Sûreté générale.

Cette conférence avait pour but de faire connaître au président du Conseil les résultats obtenus jusqu'ici contre la propagande communiste.

Des dispositions nouvelles ont été envisagées, qui seront prises à bref délai, pour mettre fin aux menées criminelles des agitateurs révolutionnaires..

Suzanne GIRAULT surnommée « la vierge de Moscou »

.Elle est l'animatrice du parti communiste français, où elle exerce une discipline de fer. ,

L ES eÔM-M U MB&AVS l' * DE DÇCLANCHER DE NOUVELLES* , CREVES DANS L'EST

Metz, 16 décembre. — Au cours d'une réunion tenue à Montigny-les-Metz, à laquelle assistaient environ deux mille personnes, les communistes ont dénoncé quelques-uns de leurs chefs traîtres àu parti et ont violemment attaqué le gouvernement. A l'unanimité. ils ont décidé de passer bientôt à l'action directe et (menacent d'une prochaine grève "des cheminots et des métallurgistes.

Mais. en réalité, les cheminots confédérés .et le Syndicat des mécaniciens ne se rallieraient pas au mouvement.

IL FAUT VEILLER SUR LA JEUNESSE

OUVRIÈRE DES FAUBOURGS

Paris. 16 décembre. — M. Maurice de Waléffe écrit dans paris-1Midi :

Le problème communiste me paraît tenir •là un problème d'instruction élémentaire beaucoup plutôt qu'à celui des sélections ultérieures.

Actuellement, la classe ouvrière est abandonnée à elle-même. Seuls, les catholiques, d'une part, et les communistes, de l'autre, s'occupent d'embrigader la jeunesse qui n'est déjà* crue trop portée à adopter des .solutions simplistes.

Avec un vareil système, nous allons droit à la formation de deux CAMDS, -ce qui est la formule même de la préparation à la guerre civile. Où sont les organisations républicaines et laïques qui se pencheraient sur l'adoles-cent des faubourgs,. l'apprenti des usines ?

le vois bien des ¡patronages catholiques distribuer leurs prospectus, je vois encore mieux les jeunes gardes communistes attribuer à leurs adhérents la glorieuse carte de membre à l'âge de 15 ans. avec locaux de réunion, promenades à la campagne, te tout payé par les cotisations syndicales des camarades, mais ie ne vois pas les œuvres d'éducation vost-scolaires sans-mysticisme de droite ou de gauche s'occupant d'enseigner au peuple la vanité des révolutions, la sagesse d'un régime tempéré, la supériorité des courants continus sur lès moteurs à explosion.

Nous regardons fabriquer deux pôles électriques aux noms contraires après quoi nous nous étonnons de voir jaillir des étincelles nar lesquelles, un beau matin. nous serons foudroyés.

CE SONT LES SOVIETS OUI ONT

NOURRI LES EMEUTES D'ESTHONIE

Stockholm, 16 décembre. — Le journal AftenbSadet oublie les déclarations du ministre des Affaires Etrangères d'Esthonie accusant les Soviets d'avoir fourni aux émeutiers communistes de Revel des armes, des munitions. pour 10 millions de marks esthoniens..

Le ministre ajoute que l'Esthonie fera parvenir à la Société des Nations des documents prouvant la participation russe dans cette affaire.

Le général Weygand à Naples

Rome, 16 Cqcembre. -,. On mande de Naples :

Le « Pierre-Loti » ayant à bord le général Weygand, ancien haut-commissaire de la République française en Syrie, et M. Giscard, directeur de <son Cabinet est arrivé aujourd'hui dans ce port.

EN TURQUIE SÈCHE

ON Y BOIT DU VIN, PARAIT-IL,

MAIS QUEL VIN?

Paris, 16 déembre. — Lors de l'invasion du phyloxera, on sa contenta en France de vendre pour du vin authentique, une mixture de raisins secs additionnée de fuschine.

En Turquie sèche, les fraudeurs ont plus rd'imag-ination., le vin qu'ils servent aux consommateurs clandestins, est paraît-il un mélange d'alcool, de sulfate de cuivre et de sang de boeuf..

Il faut avoir vraiment un gosier asiatique pour trouver délectable oet horrible mélange.

La Mission Gradis

Conakrjv 16 -décembre. — Le- maréchal Franchev d'Eipérey a débarqué à Conakry.

Il visitera Bamako au Soudan, M* Gradis l'accompagne, -

L'origine des fonds électoraux

XE SENATEUR BILLIET DEVANT

LA COMMISSION D'ENQUETE

La Commission d'enquête sur l'origine des fonds électoiaux en 19^4, s'est réunie sous ta présidence de 1\1. Renaudel, pour entendre M. liilliet, sénateur.

(Le Président invite INI. Billiet à prêter serment.

M. Billiet fait observer qu'il n'a pas été touché par une citation d'huissier comme il aurait dû l'être aux termes de la loi du 23 mars 1914, mais par une simple lettre recommandée.

Le Président lui fait observer que * cette procédure est conforme à tous les iprécédents des Commissions d'enquête.

1 M. Billiet répond que ce n'est pas moins Dax simple déférence pour la Chambre qu'il comparaît, aujourd'hui, devant la Commission. Il ne peut, d'autre part, dire toute la yérité. car cela comporterait l'obligation, otJrlui. de donner les noms des hommes qui lui ont donné, qui lui ont demandé ou qui ont reçu des fonds. Personne à sa ulace n'agirait autrement. Dans ces conditions, il laisse la Commission juge de savoir si elle doit exiger sa prestation de serment.

Le Président dit qu'il faut que la Commission délibère sur ce point.

M. Billiet demande à fournir des explications complémentaires, puisqu'une pénalité, en cas de refus de sa part, devrait lui être infligée.

M, Naples estime que la Commission ne peut continuer à entenure M. Billiet.

1 M. Schuman est d'un avis opposé, cependant il estime que la discussion ne peut se poursuivre en présence de M. Billiet qui se retire.

La Commission, après en voir délibéré, décide d'entendre M. Billiet sur son refus de prêter serment.

M. Billiet dit qu'il ne cherche pas à échapper à la pénalité qu'il a prévue, mais, agissant en honnête 'homme, il déclare qu'il v ji des noms qu'il ne peut donner et qu'il ne donnera -pas. Il reconnaît .que cette attitude peut mettre la Commission en (présence.'de certaines difficultés, mais il pense qu'elle s'y attendait.

— Vous voulez, dit-il, faire une enquête sur l'activité de PU. LK pendant les élections de 1924 .Pour dire toute la vérité, il faudrait remonter plus loin. Ces élections ne sont pas un fait isolé ; elles ont été précédées d'une longue propagande. La grande affaire c'est dé savoir, inour vous, s'il y a eu corruption, fei véritablement des hommes ont vendu leur vote ; mais cela, à partir du 1er janvier 1922 et jamais avant .et alors les hommes politiques en jeu ,en 1919, ont accepté le programme de i'U.E.Ï* n'ont contrevenu à rien; ils gb £ agi de façon régulière et louaHe..

Le Président invite M. Billiet à ne pas entrèf dans le fond du problème.

M. "Billiet répond. — Dans ces conditions, vous, saurez 'peu de choses. Une'autre raison de mon refus, c'est que déjà des membres de la Commission ont fait connaître leur opinion.

il cst-.certain que la Commission poursuit une œuvre politique.

Le président invite de nouveau M. Billiet à s'expliquer uniquement sur son refus de prestation du serment.

M, pil.'isî dit que ses raisons peuvent déf' :.in'; à la Commission mais ii maintient que --' , i * d'avoir pris nositiçip d-la p.re"s,e, eniève aux membres de la Comission leur caractère, de juges et, qu'en réalité, c'est un procès spécial qu'on engage contre l'U.I.E.

Peut-il donner des noms d'hommes qui demain seraient sujets à des représailles, sans ;.rêtrr Germent?

Je peux dire ^ne les progiummes de rU.

I.E, de: 1919 et de 1924 ne faisaient pas des députés des hommes à la merci des intérêts particuliers.

Le président. — Nous ne pouvons, pour le moment, continuer à entendre votre déposition dans -ces conditions.

M. Billiet. — Je peux vous dire la vérité.

Te ne ipuis pas vous la dire toute, car j'estime que je imianquerais à ma dignité.

M. Billiet se retire.

Anrès en avoir délibéré, la Commission, par 7 voix contre 5 et un grand nombre d'absr tentions, a adopté une motion de MM. Garcherv et J. Renaud, amendée par M." A" Bru-

net. tendant à poser à M. Billiet la question suivante :

Le Sénateur BILLIET- ,

Président de l'Union des Intérêts Economiques

- Dans le cas où la Commission accepterait de l'entendre sur l'activité de l'U.I.E., depuis sa fondation. M. Billiet s'engage-t-il à dire toute la vérité?

■M. Billiet e-st introduit à nouveau.'

Le président lui pose la question ci-dessus.

M. Billiet répond :

- Certainement non. En aucun cas je ne donnerai ni les noms de ceux qui m'ont remis des fonds, ni les noms de ceux qui m'en ont demandé.

M. Billiet se retire.

Après son départ, la Commission ,à l'unanimité de 20 votants, décide de transmettre le procès-verbal de sa séance au garde des Sceaux, pour qu'il lui soit donné telle suite que de droit. -----

A la majorité de 15 voix contre 7. la Commission repousse une proposition de M.

Evain ainsi conçue :

« L?r Commission décide de demander immédiatement certains renseignements au sénateur Billiet ».

A l'unanimité de 15 votants, elle adopte la proposition de M. Delthil, rapporteur général. ainsi conçue :

« Constatant que le refus de prêter serment de M. Billiet ne peut arrêter les travaux de la Commission, dans l'ordre choisi pai elle, donne à son bureau mandat d'appeler devant elle tous Jes témoins susceptibles ds fournir des renseignements utiles sur l'organisation de l'Union des Intérêts Economiques. »

La Commission se réunira demain.

La séance eatf levée à 17 heures .15.

Un service aérien Parjserlin

CETTE LIGNE NOUVELLE

S'OUVRIRAIT INCESSAMMENT

Berlin, 16 décembre. On annonce qu'une Compagnie allemande de navigation àériènne négocie actuellement à Paris avec une Compagnie aérienne française en vue de la création d'un service direct entre Berlin et Paris,

Les pourparlers seraient déjà suint d'aboutir et on- compte à Berlin

ture prochaine de cette ligne.

AU PARLEMENT

Le projet d'amnistie devant la Chambre

A la Chambre

SEANCE DU MATIN

L9 Amnistie

La séance est ouverte à 9 heures 30 sous la présidence de M. Painlevé. Les députés sont nombreux. La Chambre reprend la discussion de l'amnistie.

M. Violette. rapporteur, présente un nouveau texte pour la spéculation illicite. La commission accepte l'amnistie pour les infractions aux lois du 20 avril 1916 et du 25 octobre 1918, mais seulement lorsqu'elles ont été commises par des agricultetirs ou des commerçants vendant au détail des denrées ou des marchandises.

Il précise qu'en ce qui concerne les associations elles bénéficient de l'amnistie s'il s'agit d'associations de personnes, mais non si ce sont des collectivités dans lesquelles les individus sont noyés.

Ce texte est adopté.

M. Ernest Latont fait voter une disposition écartant de l'amnistie les titulres de marchés <te récupération ou de cession de matériaux.

La Chambre repousse, ipar 315 voix contre 252, un amendement de M. MOniaault tendant à amnistier certains délits d'écremage comme l'écrémage partiel.

Au nom des intérêts de la viticulture, MM.

Maupoil et Barthe demandent à écarter de l'amnistie les fraudes sur l'appellation d'origine.

M. René Renoult, Garde des Sceaux, appuie l'amendement.

M. Levasseur le combat en déclarant qu'à l'heure actuelle on bafouille en ce qui concerne l'application de la loi sur l'appellation d'origine.

Finalement, M. Levasseur a gain de cause.

Par 320 voix contre 240 la Chambre refuse de suivre MM. Maupoil et Barthe.

L'ensemble de l'article premier est adopté.

L'Amnistie pour MM. Cali/aux et Malvy

Sur l'article 2, qui amnistie MM. Caillaux et Malvy, un interminable débat s'engage. Il est provoqué par M. Ybarnegaray, qui demande la disjonction des textes qui concernent MM. Caillaux et Malvy.

M. Yvarnegaray déclare qu'en ce qui concerne M. Mah-y, - ses amis n'ont pas changé d'avis malgré les interventions tardives de MM. Chéron et Poincaré :

Nous regrettons seulement que ces témoignages soient venus si tard, s'écrie-t-il (Vifs applaudissements) car, s'ils s'étaient produits au moment où M. Malvy demandait des juges, le procès n'aurait peut-être pas eu lieu, et l'honneur du pays y aurait peut-être gagné (Vifs applaudissements à gauche et à l'extrême-gauche).

Mnis. un député réactionnaire des BassesPvrénées demande 'Si les (rebtiüns de M. MalK v avec AHilcyraù d le 8or.!: 4ÓÍI88 awit ,uuë légende ,

Si c'est une légende.. s'écrie-t-il, il faut qu'on nous le prouve ! (Vifs applaudissements au centre et à droite).

M. Renaud Jean, communiste, crie :

Nous enverr-ons devant la Haute-Cour M.

Clemenceau* et ses ministres.

M. Ybarnegaray répond =

Alors M. Clemenceau, celui Qui a fait la guerre, toute la guerre, deviendrait l'accusé ?

et ce serait M. Malvy l'accusateur? (Vifs applaudissements à l'extrême-gauche). -

M. Ybarnegaray crie aux socialistes :

Applaudissez si vous voulez, mais prenez ,g-arde! si vieux qu'il soit, laissez le Tigre dormir, car s'il se mettait à rugir il y aurait dans le :pays une belle clameur ! (Applaudissements prolongés au centre et à droite).

- Cornelius Herz est mort depuis longtemps ! crie M. Ernest Lafont!

M. Ybarnegaray déclare qu'il défend le Clemenceau de la guerre, celui à qui on doit la victoire (Exclamations à l'extrême-gauche).

Et les poilus ? crie-t-on à gauche.

Quant à M. Caillaux, continue M. Ybarnegarav, son seul crime est de n'avoir pas ciu à la victoire et d'avoir, pendant la guerre, joué sur la défaite de son pays (Protestations à gauche et à l'extrême-gauche).

A quoi bon tout cela? crie M. Pierre Laval, au député de droite, vous serez battu aujourd'hui comme vous l'avez été battu en juillet, comme vous avez été flétris le 11 mai par le pays (Le centre et la droite protestent).

M. Ybarnegaray -s'écrie que l'amnistie ne sera pas une loi de pardon et d'oubli, mais sera un nouveau défi jeté au pays.

M. René Renoult, garde des Sceaux, demande à la majorité républicaine de ne pas se laisser détourner jde son devoir et de voter la large amnistie attendue par le pays (Vifs applaudissements à gauche et à l'extrêmegauche).

Le président de la Commission et le rapporteur, dénoncent la manœuvre de RL Ybarnegaray.

Oui. s'écrie M. H erre, il v a des faits nouveaux dans les affaires de MM. Malvy et Caillaux. et celui qui est atteint, c'est peut-être M. Poincaré qui, une fois de plus, a libéré sa conscience en faveur des vainqueurs (Vifs applaudissements)

Mais M. Malvy, qui vient d'arriver à la séance, demande la parole.

M. Malvy se défend

Il rappelle qu'il a déjà dit à la Chambre et à la commission qu'il ne demandait pas d'être compris dans le projet d'amnistie et qu'il a déjà dit qu'à la souveraineté du Sénat, souveraineté usurpée et illégale de l'aveu même de M. Chéron, il préférerait la souveraineté du peuple qui l'a envoyé à la Chambre.

Répondant à M. Ybarnegaray, l'orateur déclare qu'à l'époque tragique dont parlait son collègue il a été d'accord à tout instant avec ses Présidents du Conseil et ses collègues des divers Cabinets. Il a ajouté qu'il ne connaissait 'pas Almereyda avant la guerre et que c'est d'accord avec le Président de la République et le Gouvernement de l'époque tout entier que des fonds ont été remis à Almereyda et que son journal, qui avait une certaine autorité sur les travailleurs, a -été subventionné.

- Sur les 20.000 francs remis au Bonnet Rouge, s'écrie M. Malvy, les premiers 10.000 francs ont été versés par M. Millerand, alors ministre de la Guerre et les autres par M.

Delcassé, ministre des Affaires étrangères (applaudissements prolongés à gauche et à l'extrême-gauche).

C'est M. Viviani, Président du Conseil qui a remis ces 20.000 francs à Almereyda (applaudissements).

M. Ybarnegaray dit qu'il ne parlait pas du Bonnet Rouge de 1914, mais de celui de 1917.

M. Malvy répond que c'est d'accord avec le Président du Conseil d'alors qu'il a constaté que le Bonnet Rouge changeait d'allure.

Aujourd'hui, s'écrie-t-il, aux applaudissements de la gauche, bieft dés choses qui devient demeurer secrètes pendant la guerre

sont connues et peuvent être dites. Bien coupables et bien misérables sont ceux qui on; jeté dans le pays. à une heure grave, ce mot de trahison. Que la Chambre vote une commission d'enquête, qu'elle nomme un jurj d'honneur, qu'elle fasse ce qu'elle voudra, mais qu'elle permette la lumière.

Parti en exil où j'ai cruellement souffert, moi qui n'étais pas un nouveau riche, je suis revenu la conscience tranquille, la tête haut< -et je ne demande qu'une chose : la vérité et la justice.

M. Malvy a parlé d'une voix nette et, paï moments, un peu étranglée par l'émotion.

Les gauches lui font une ovation.

'M. Blaisot déclare que le cas de M. Caillaux n'est pas le même crue celui de M. Malvy. Il rappelle que dans la dernière législature M. Herriot avait déclaré que M. Caillaux n'accepterait pas l'amnistie. (Bruit à gauche.)

'M. Renaudel dit que la révision s'impost.

— Vous voudriez demeurer les complices de l'iniquité, -crie-t-il Õ. la droite. Nous nous efforcerons, nous, à en détruire les dernières traces. (Vifs applaudissements à gauche et à l'extrême-gauche.)

La clôture est .prononoée. L'article 2 es!

mis aux voix. Le -scrutin donne lieu à un pointage, dont la proclamation est renvoyée à cet après-midi.. à 4 heures.

La séance est suspendue à une heure.

- (Lire la suite en Dernière Heure)

Au Sénat

LA SEANCE

La séance est ouverte à 15 h. 10, sous b présidence de M. de Selves.

On adopte un projet tendant à distraire la commune de Poncieu-le-Roi (Ardèche) du canton de Saint-Félicien, pour la rattacher au canton de Tournon

LES SURSITAIRES DES CLASSES 21

ET PLUS ANCIENNES

On discute ensuite le projet fixant la durée du service militaire pour les tsursitaires des classes 21 et plus anciennes.

L'article premier est adopté.

M. Carnier défend une disposition additionnelle à cet article pour demander que les jeunes gens des classes 21 et plus anciennes, aînés de cinq enfants au moins, actuellement en sursis, ne soient astreints qu'aux obligations du service militaire actif des jeunes gens de leur classe d'incorporation, c'est-à-dire soient libérés après un an de présence sous les drapeaux. Le général Ragueneau, commissaire du Gouvernement. — Cet amendement est inutile. Les auteurs ont d'ores et déjà 5atisfac tion. -

M. Lebert, rapporteur. — Et les aînés de famille qui sont actuellement inconporés bénéficieront de la nouvelle loi ?

Le commissaire du Gouvernement. — Ouï.

L'amendement est retiré. -

M. de Lubersac sur l'article 2 propose lIfte modification de rédaction tendant à assimiler parmi tes suisitaire* des classes 21 et plhs anciennes, aux titulaiies cie brevets de îJçépftratioa militaire? supérieurs, 4es jeunes gens sortant du pelpton préparatoire au peloton d'élève" officier de réserve, au point de vue de leur nomination d'officier et de sous-officier de réserve et la-réduction à une année de leur durée de présence sous les drapeaux.

Après une intervention de M. Charles Du« mont. et d'autres, l'amendement de M. de Lubersac Jfest renvoyé à la Commission.

Il en est de même d'un autre amendement déposé par MM. Morand et Mazurier.

L'ordre du jour appelle la discussion de l'interpellation de M. Boivin-Champeaux sui la réglementation du travail à bord des navires de commerce.

M. Léon Meyer. sous-secrétaire d'Etat, demande au Sénat d'ajourner la discussion, la président du Conseil qui est actuellement souffrant désirant la suivre de son banc. L'interpellation pourrait donc être discutée au moment ,de l'examen du budget da la marine marchande, étant entendu que, jusque-là, les choses demeureront en l'état, c'est-à-dira qu'il ne serait rien changé à la réglementation du travail dans la marine marchande.

M. BOivin-Champeaux accepte l'ajournenement demandé par le .Gouvernement, « puisque, dit-il, il çst entendu que, jusqu'à la discussion de mon interpellation les choses resteront en l'état, et, ajoute-t-il, je souhaite que cette discussion puisse venir le plus tôt possible, nuisque cela indiquera le complet rétablissement du président du Conseil. -

M. Renoult, garde des Sceaux, au nom du Gouvernement, remercie M. Boivin-Champeaux des dernières paroles qu'il vient de prononcer.

L'ajournement est prononcé.

Le Sénat adapte :

1° Un projet tendant à diviser la commu, ne d'Avignon (Vaucluse) en deux communes distinctes dont les chefs-lieux seront fixés à Avignon et au Pontet et qui porteront respec.

tivement les noms de ces deux localités ;

20 Un projet tendant à distraire la comme.

ne de Saint-Eustache-la-Forêt (Spine-Inférieure) du canton de Saint-Romain-de-Colbasc, pour la rattacher au canton de Bolbec ;

3° Un projet portant ratification du décret du 4 octobre 1922. relatif à l'introduction dan!

les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, .diverses dispositions de la loi du 21 mai 1921, portant fixation pouf l'exercice 1921 du budget des dépenses recou.

vrables.

La séance est levée ensuite et renvoyée ai jeudi 18 décembre, à 15 heures.

lr'« 6eho » amusant

— Et surtout, il ne vous faut pas d'é motions.

— J'espère, docteur, que vous vous l rappellerez Quand vous ferez ma note.


LA VIE MOINS CHERt

Le panier de T « Écho d'Alger »

Aujourd'hui la compositiort des paniers sera sensiblement la même.

Nous servirons les dépôts habituels mais il ne nous sera pas possible de donner satisfaction aux trop nombreuses personnes qui nous demandent des dépôts dans tous les quartiers.

Il nous faudrait une organisation beaucoup plus vaste qui sera plutôt dans le rôle tie la future coopérative que dans 'la nôtre.

*' Nous ne nous sommes pas engagés, en effet, à ravitailler toute la ville d'Alger en légumes, mais seulement à faire baisser le prix de cette denrée sur les marchés.

Notre programme, si modeste qu'il soit, se réalise rapidement et, bientôt, nous l'espérons, l'Echo d'Alger cédera la place à des producteurs réunis en coopérative qui vendront les légumes, comme nous l'avons fait, sans intermédiaire et à des prix accessibles aux moins fortunés.

EN PASSANT

Les secours aux blessés

Les questions de bon sens prévalent toujours in pays français. Je le faisais remarquer hier à propos des organisations coopératives, l'une provisoire créée par l'Echo d'Alger pour faire baisser le prix de la vie et l'autre, définitive, superbement montée par les producteurs d'agrumes de la Mitidja.

Il devait en être de même pour le service dz secours rapides aux blessés que je réclame

depuis trois mois..

J'ai déjà rendu justice à la Municipalité dJAIger qui, à ce qu'on m'avait dit, avait fait un effort dans ce sens, effort qui, le récent accident dJ la rue Michelet était ou insuffisant, ou mal compris.

Pour élucider ce dernier point, j'ai demandé les renseignements nécessaires.

Voici le texte de la circulaire qui, répondant en partie aux desiderata de la population que nous avons si souvent exprimés, a été adressée aux commissaires de police le 3 novembre

Lorsqu'un passant tombe malade ou qu'un accident grave se produit sur la voie Dubliquc, le malade ou le blessé est d'abord conduit au commissariat le plus proche où il doit attendre la venue narfois tardive d'un médecin communal chargé de contresigner la réquisition. après constitution d'un procès-verbal d'enquête concernant les responsabilités, surtout en matière d'accident.

Cette façon de procéder qui n'est pas sans danger pour la vie des malades a soulevé de nombreuses réclamations.

Pour répondre à une décision du Conseil d'administration et pour éviter les retârds dans ladn-iission des malades ou accidentés, MM.

es Commissaires d'arrondissement voudront bien à l'avenir diriger directement sur l'hôpital de Mustapha les malades ou les blessés grièvement atteints sur simple réquisition de leur part et sans attendre l'examen d'un praticien

Il leur est laissé toute latitude a cet effet mais dans l'intérêt des finances communales , ces dispositions ne concernent que ceux dont rétat de gravité leur paraîtra incontestable.

Au surplus, à leur arrivée à l'hôpital, les tcn¡cs ou. médecins chargés de leur admisyon confirmeront ou infirmeront l'urgence.

rattacherai du prix à 4e que cette décision soit rigoureusement observée.

Pour le J

L'Adioiat délégué à V A î* tan ce.

Signe : RÀMIQEON»

Comme on le voit, il y avait bonne volonté.

nais il fallait encore — si l'on n'exigeait plus venue du médecin officiel — que, quel que ;oit l'état du blessé, celui-ci soit transporté au commissariat et que le commissaire signe luimême la réquisition d'envoi à l'hôpital., Un seul rouage était supprimé.

A près l'accident à la suite duquel a succombé te jeune Junek, de nouvelles instructions ont été ionnées aux agents. Elles disent :

Dans le cas d'accident ou de blessures grades, le blessé devra être transporté directement à l'hôpital sans passer par un commissariat, à charge de régularisation sitôt après par une réquisition.

• Cette simple phrase nous donne satisfaction et suffira à sauver nombre d'existences. Je me fais un devoir de remercier nos édiles d'avoir compris cette question de bon sens et d'humanité.

Il me reste à demander quelques améliorations le détail, mais cette fois à l'administration de Vhôpital :

io Qu'il soit possible aux parents d'un blessé jdmis d'urgence de pénétrer' dans l'hôpital par !a porte de la rue Denfert-Rochereau, pour leur éviter le long détour nécessaire pour atteindre la porte principale ;

20 Que dans l'amphithéâtre où l'électricité est installée, il y ait les ampoules nécessaires pour en assurer l'éclairage.

PIERRE-EDMOND.

u sujet du décès du jeune Junck, j'ai reçu de son oncle une lettre signalant le retard mis s son transfert à l'hôpital, retard auquel on vient de le voir la Municipalité a mis ordre pour l'avenir. Cette lettre se termine par ces phrases que je tiens à publier car elles rendent hommage à un brave homme

',On aurait pu avoir, aussi, plus d'égards pour la pauvre mère qui n'a été prévenue nu'à 22 heures 30. et par un jeune homme, M. Scié. 7, rue Suffren, témoin de l'accident oui. après avoir accompagné le blessé à la pharmacie rpuis au commissariat, et enfin à l'hôpital, est revenu rue Michelet pour -prévenir les parents. Prévenue plus tôt. elle aurait eu au moins la consolation d'être au chevet de son fils pour avoir son dernier soupir.

je tiens aussi à vous faire remarquer la belle attitude de M. Scié, frère de l'agent de la Sécurité, qui, en de telles circonstances, .fait preuve d'une très bonne volonté et Ici remercie encore une fois pour son dévouement.

F. Blanc.

Fêtes et Concerts

'ASSOCIATION FRATERNELLE DES ALSACIENS-LORRAINS

La Société donnera sa fête de l'Arbre de Noël samedi 27 décembre à 2 heures dans la talle des Folies-Bergère.

Une distribution de jouets sera faite aux enfants des familles originaires des pays annexés nui pourront se faire inscrire, avec pièces d'identité, chez M. Bonnert (Bijoux Fix), 12, rue de Constantine.

MATINEE DANSANTE A BEAU-SEJOUR

C'est dimanche prochain, 21 décembre, qu'aura lieu la première matinée dansante d'hiver du Dancers Gentlemen's Club. Tous les jeunes ont encore à la mémoire le succès des réunions organisées l'année dernière par cet intéressant groupement. Cette première matinée aura lieu à Beau-Séjour : les organisateurs ne pouvaient mieux choisir nour sa réussite parfaite. Ils se sont de plus, assurés le concours du tréputé jazz Jonhy Dery de plus en plus admirable dans ses nouevautés.

Les prix d'entrée ont été fixés à 2 francs pour les dames et 3 fr. 50 pour les messieurs.

Pour les changements d'adresse, nos abonnés sont priés de nous adresser l'ancienne bande et 1 franc en timbres-poste, pour frais J'imuression des nouvelles bandes.

ECHOS

Le temps Qu'il fait

Situation générale du 16 décembre. — Le baromètre a haussé au Nord-Ouçst des îles Britanniqites et baissé sur le continent européen, ainsi que sur la Méditerranée et l'Ouest de l'Afrique du Nord où s'avance la dépression de l'Europe occidentale signalée hier (Holyhead 751 mm.) La pression est élevée sur la Russie (Kief 773 mm.) et l'Océan Atlantique (Horta. 773 mm.).

En Algérie, ce matin, le ciel est couvert. Les vents souillent du secteur Ouest et sont faibles ou modérés. Il a plu hier et cette nuit sur tout le Nord du réseau.

La mer eet houleuse à Oran, belle ou peu agitée sur le reste du bassin.

Avis aux porte. — Golfe du tion, vente du secteur Nord forts on très forts ; Baléares, vents d'entre Nord et Ouest forts ou très forts ; Oran, Alger et Bizerte, vente de Sud-Ouest à. Nord-Ouest forts ou très forts.

Vents en altitude — Ouest Algérie : secteur Ouest 15 à 20 ; Ouest Sahara : secteur Ouest 10 à 12 m.; Est Algérie : secteur Ouest 15 à 20 m. ;

Est Sahara : secteur Ouest 8 à 10 m.

Pression atmosphérique. — Alger à 13 heures,

760 mm. 9.

Température. — Alger, maximum 12" ; minimum, 9"9. Maxima : Blida, 8°; Orléansville, 14°; TiziOuzou, 14°; Sétif,, 6°; Paris, 6°; Nice, 16°.

Probabilité pour le 17 décembre. -- La. baisse barométrique se poursuivra en direction Nord-Ouest Sud-Est sur le bassin méditerranéen, et sur l'Afrique du Nord qui deviendra le siège d'une dépression En Algérie, le temps sera très nuageux ou couvert avec pluie. Les vents souffleront de SudOuest à Nord-Ouest et seront forts ou très forts.

La température eera basse; il neigera sur les

Hauts-Plateaux.

Département- d'Alger. — Très nuageux ou couvert. Pluie. Vents de Sud-Ouest à Nord-Ouest très forts.

A UJOI'RDHUI

Fête à souhaiter : Saint-Gatien.

COURRIER A POSTER :

A midi, départ du « Sidi-Brahtin i)- (S.G.T.

AI.), pour Marseille.

Dernière levée dans les bureaux des Postes, rite Michelet, Belcourt. Bab-el-Oued, Esplanade.' à la h. 30 (levée supplémentaire tmée à des heures variant entre 11 li 5 et u h. 45).

Alger-Bourse et rue de Strasbourg, dernière levée à Il h. 40 (levée supplémentaire taxée, à 11 h. 45).

Dernière levée au bureau d'Alger-Central, à n h. (levée supplémentaire taxée. à 11 h. 40).

A 16 heures, départ du « Gouverneur-Général-Cambon (N.M.), pour Port-Vendres.

Dernière levée, à 15 heures (sans levée supplémentaire).

Correspondances par avion :

A 20 heures, dernière levée taxée à Alger R. P. du courrier pour le Maroc, à acheminer par avion d'Oran à Casablanca.

Courrier pour la France à acheminer par avion d'Oran à Toulouse : dernière levée à Alger (Recette principale), demain jeudi, à 7 heures du matin.

SPECTACLES :

A l'Opéra : Relâche. o. yr v.

A l'Alhambra : Les Amants de S me.

Au Kursaal d'AI?er: Les Misé ab1-:*.

Aux Folies-Bergère : Tait en Folies ; les Dalvarez.

Au Casino : Andrée Turcy ; « On y rit. on ira » -

Cinémas : Consulter notre rubrique spéciale.

T. S. F.

C. -gramme des émissions radiophonîques d'aujourd'hui

Radie-Paris : Long, d'onde 1780 m. A 12 h. 30 : Radio-concert par l'orchestre tzigane Radio-Paris.

16 h. 45 : Radio-concert avec le concours des solistes Radio-Paris : Bourrée, piano (Reinecke) ; Troisième sonate (Mozart), adagio, allegro, tempo di minuetto. Violon : Jenny Joly ; Loure et Ciguë, violoncelle (Bach-Vidal) ; Au Printemps, piano (Grieg) ; Danses anciennes, violon (P. Vidal). sarabande, opiirante. gigue ; Peésia utte par Radiolo ; Elégie,' irio1oncelle (A. OatlTerine); chant; Bemutt, viol&u VWael.Muiik) ; Adagio et Allegro, violoncelle (Eecles-Sahnon) ; Polonaise en la, piano (Chopin).

20 h 30 : Réeultate des courses. Bourses. Changes. Havas. Clôture Radio-chronique de l'Agriculture.

21 h. t Radio-concert : fragments <! Esclarmonde, de Massenet, avec le concours de Mme Andrée Coftyl et de M. Ferney.

22 h. : Radio-sauterie par l'orchestre Jaumain.

Tour Eiffel : Long, d'onde 2600 m. A 18 h , Radio-concert avec le concours de Mmes Simone Camys, de l'Opéra-Comique et Yvonne Peplowska, cantatrices, de Mlle Simone Terren, harpiste, et de M. Garcia du Piedru, pianiste : Œuvres de Wagner, d'Indy, Georges Hue, Debussy et Ravel.

P.T.T. : Long. d'onde 458 m. A 17 h. ; Radiodiffusion du cours public fait à la Sorbonne, amphithéâtre Descartes, par M le professeur Bouglé sur : Proudhon, la justice dans la Révolution et dans l'Eglise. 1

20 h. 45 : Radio-diffusicn de la soirée vocale et instrumentale donée salle jEolian avec le concours de plusieurs artistes de l'Opéra-Comique.

Bruxelles : Long., d'onde 265 m. A 17 h. < Concert.

20 h. : Quelques poètes belges, causerie par M

Charles Conrardy. homme fie lettres.

20 h. 15 : Le Matre de Chapelle, opéra-comique de Paer, avec le concours de Mlle Any Mony et de MM. Lefèvre et Letroye ; Le Châlet, opéra.comique -d'Adam, avec le concours de Mme Deli et de MM- Letroye et Bracony.

Londres : Long. d'onde 365 m. A 19 h. 30 : Musique de chambre; 22 h., radio jazz Bournemouth : Long. d'onde 385 m. A 20 h., l'orchestre municipal relayé des Jardins d'H'ver

Clascow : Long. d'onde 420 m. A 19 h. 45, récital de piano et violon par Maurice Cole et Wini.

fred Small.

Les émissions de demain jeudi

Radio-Paris : 12 h. 30, radio tzigane; 16 h 45, concert pour les enfants ; 20 h. 30, bourses, courees, changes, Havas, chronique féminine par fia.

diolette; 21 h., radio-concert musical.

Tour Eiffel : 18 h., concert avec Mmes Wilhelmine Coudray, d'Estansay et Bidegaray de Compoenia.

P.T.T. : 20 h. 15, chronique du cinéma- ; 20 h 30, causerie sur l'Art ; 21 h., le centenaire du poète espagnol Juan Valera.

Petit Parisien : 21 h. 30, concert avec Mme Laute-Brun de l'Opéra.

Bruxelles : 17 h., matinée enfantine; 20 h. d5, mueique légère; 21 h., daneee, actualités.

Londres : 19 li. 30, sélections d'opéras.

LE GOUVERNEUR GENERAL SE REND A PARIS

Iliet a midi, à bord du « Lamoricière », de la Compagnie Générale Transatlantique, M. le Gouverneur Général s'est embarqué se rendant directement à Paris où il doit examiner, avec le Ministre de l'Intérieur et le Ministre des Travaux Publics, des questions concernant le budget de l'Algérie qui, posées devant le Parlement, doivent être réglées avant la fin de l'année.

Au ponton, M. Steeg a été salué par M.

Gasser, sénateur d'Oran; M. Dubief, secrétaire général du Gouvernement Général, accompagné du directeur de son cabinet M. F. Maury; M. Aliez, préfet d'Alger; le général Boichut; les directeurs et chefs de service du Gouvernement Général, et de nombreuses notabilités.

CONFERENCE DE M. BENEDITE

M. Bénédite, directeur du Musée du

Luxembourg, venu à Alger pour Vinauguration du Salon des Abd-el-Tif, a bien voulu consentir, à la demande de la Société des Amis des Arts, à faire une conférence par invitations, demain mercredi, 17 décembre, à 5 heures du soir, dans la salle des Beaux-Arts, rue Généraux-Morris.

La grande notoriété du conférencier, la sollicitude éclairéz qu'il a toujours témoignée pour tout ce qui touche à r Algérie, donneront à sa causerie, qui aura pour sujet « Les Frères Chasseriau » et sera illustrée de projections, un intérêt exceptionnel.

Quelques lettres d'invitation seront mises à la disposition des personnes qui en feront la demande au bureau du Salon des

Abd-el-Tif, Palais des Assemblées Algériennes, auiourd'hui - çi demain dans la

LqurneJ j

LA-LIAISON AERIENNE

Y.::", CORSE-AFRIQUE DU NORD

Nous avions annoncé comme probables les essais de la ligne aérienne AjaccioT unis.

Le premier voyage en hydravion sur ce parcours (500 kilomètres environ) a eu lieu hier matin.

Piloté par M. Radisson, ayant à bord comme passager M. Flammanc, directeur de la Société aéro-navale, l'hydravion a quitté Ajaccio à 7 h. 50 du matin et a amerri à Bizerte à 12 h. 40.

Le voyage s'est effectué normalement, malgré le froid et un vent très dur.

A l'arrivée, pilote et passager ont été salués par les officiers de la préfecture maritime de Bizerte, qui avaient pris toutes les précautions nécessaires pour leur porter secours en cas de panne.

Pendant tout le voyage, l'hydravion est reste en communication radiotéléphonique avec les ports d'Antibes, d'Ajaccio, de Bizerte et de Maison-Blanche.

Voici donc une nouvelle ligne commerciale amorcée, propre à assurer des liaisons rapides entre la Corse et l'Afrique du Nord.

Nous ne pouvons que renouveUr, à ce propos, le souhait que nous formulions récemment de voir cette ligne se dédoubler par un tronçon Ajctccio-Philippeville, qui mettrait le département de Constantine, où les Français d'origine corse sont nombreux, à s heures de leur petite patrie, et l'Algérie à 5 ou 6 heures de la côte de Provence.

Vous serez toujours agréablement parfumé si vous demandez à votre coiffeur :

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BAL DE LA S.B.M.

La S. B. Mv (Croix Rouge Française) donnera son bal annuel dans les salons de l'Hôtel Continental, le samedi 10 janvier 1925. On peut dès maintenant se procurer des cartes chez la Présidente et les dames du Comité, au prix de 10 francs pour une personne, 20 francs pour deux, 24 francs pour trois. Les étudiants bénéficient d'une réduction de 50

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SOCIETE DE GEOGRAPHIE D'ALGER

ET DE L'AFRIQUE DU NORD

Le lundi 22 décembre, à 5 heures, la

Société de Géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord tiendra, au siège de la Société, 13, boulevard Laferrière, une séance, au cours de laquelle M. Lévêque fera une conférence sur « Dunkerque, son historique, son activité, ses relations avec l'Afrique mineure..

Les Gartes de sociétaires devront être présentées à l'entrée. -"--.---

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Voir ses étalages pour cadeaux.

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SUCHET, peintre célèbre, dont le musée Longchamps de Marseille possède une des plus "belles œuvres. GUICHARD, peintre de la marine, dont les œuvres deviennent rares. «

Par suite de décès survenu dans la famille, le mariage de Mademoiselle Marie Frappa avec Monsieur Laye est remis au 27 décembre, à 10 heures, en l'église Saint-Clzarles de l'Agha.

CONFERENCE

La Société des Beaux-Arts (section artistique) donnera' le mardi 23 décembre, à cinq heures, une conférence publique et gratuite.

Le sculpteur et graveur de Hérain y traitera du « Faux idéalisme dans les beaux arts ».:

Champagne Vve CLICQUOT-PONSARDIN

Agents : Marcé et.Cie, Alger

CERCLE DE MUN

C'est M6 Chavanon, avocat à la Coir d'appel et conseiller du Cercle, qui donnera vendredi prochain, la conférence au cours de la soirée organisée par la section Pasteur.

A cette manifestation littéraire et musicale sont spécialement et gracieusement conviés, outre les membres actifs, les membres adhérents et honoraires et leurs

familles. --

Le grand nombre des invités ne permettant pas de donner cette soirée dans le local du Cercle, c'est dans les salons de l'Hôtel de la Régence que la réunion aura lieu à 20 h. 45.

Me Chavanon prendra pour sujet : a L'Inquisition, ses tribunaux, ses juges.» Les dames pourront assister à cette conférence.

Champagne GOYARD. Celui qu'on aime

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LA CRITIQUE PARISIENNE ET DINET

Le Figaro du 8 décembre publie, sous la signature de M. Arsène Alexandre, un article consacré au peintre Dinet, qui excelle à interpréter notre Sud algérien et sa vie mystérieuse. -

Voici en quels termes s'exprime l'un des maîtres incontestés de la critique d'art :

« Beaucoup de petites expositions en ce moment, où il y a quelques bonnes choses à glaner et même certaines excellentes.

C'est à ce grand peintre de la poésie arabe, E. Dinet, que nous pensons surtout en écrivant ce mot. Il vient d'accomplir une suite de miniatures qui compteront parmi ce qu'il a fait de plus brillant et de plus dé.

licat. Elles sont destinées à illustrer une publication qui sera, comme d'habitude, dignement réalisée par H. Piazza, et qui est une sorte de roman de U1 vie des Ouled-

Naïl, les danseuses légendaires. Mlle Khadral l'iiêroïne du livi&t n'est pas uneleune.

personne particulièrement recommandable et, tout compte fait, elle ne vaut guère mieux que ses soeurs russes de la terrible et superbe « Fosse aux Filles », de Kouprine. Mais Dinet fait de la beauté et de la noblesse — et cependant de la vérité — de tout ce qu'il observe. Inutile de dire à quel point sont précieuses ces peintures exposées chez Allard, et quel charme féerique elles jettent sur l'idylle, sincère à coup sûr, mais passablement réaliste, retracée par Sliman ben Ibrahim. »

Nul doute que ce roman, si merveilleusement illustré, ne contribue à faire encore mieux connaître et aimer notre belle Algérie.

Les Concerts

Pour les sinistrés de la Mitidja

C'est pour améliorer le soft des victimes du tremblement de terre de la Mitidja, que Mme Bell, professeur de chant et cantatrice de grand mérite, et -Mme Paule Capus-Granier, le professeur de diction depuis longtemps connu et apprécié, ont joint leurs eltorts et ont réussi à donner à leur initiative généreuse la forme dune manifestation artistique d'incontestable valeur.

Leur zèle et leur activité curent vite transforme le local du Foyer du Soldat et du Mann obligeamment mis à leur disposition par 1 autorité militaire, en une accueillante salie de concerts où furent entendus et applaudis, jeudi dernier, plusieurs artistes de talent.

Ouverture et retraite furent la participation des musiciens du Q6 zouaves, point négligeable. -

On écouta avec plaisir la bonne déclamation de Mlle Yvette Bensaïd et de M. Jaïs, dans une charmante comédie, et de M. Géo, Valéry dans un monologue de Haraucourt.

Madame Fernande Granier, dont la voix a le timbre le plus pur qu'on puisse souhaiter, chanta avec goût une Villanelle de Dell'Aqua et le Nil, tendre mélopée de Xavier Leroux.

Ce dernier morceau fut accompagné excellemment par M. Weber au violoncelle et Mlle Nadal au piano. Le brillant violoncelliste se fit applaudir également, en exécutant les variations symphoniques de Boëllmann, la Sérénade espagnole de Glazounow et un morceau de grande difficulté de Popper.

Mme Erhmann de Crolière apportait la note de science expressive de son jeu intelligent en jouant le Scherzo en si bémol mineur de Chopin si brillamment qu'il fit oublier l'inconvénient d'un instrument défectueux, et d'exquises pièces de Ravel et de Séverac.

Musicienne scrupuleuse, autant que professeur compétent, Mme Bell eut un beau succès quand elle chanta, la voix émue comme il convenait, « Comme la nuit » de Carl Bohm et surtout un air de Proserpine de Paesiello, dont elle met parfaitement en valeur la belle ligne classique, soutenue et ample. Le seul reproche que je ferai à cette cantatrice est de ne pas se faire plus souvent applaudir au concert.

Mme Paul Capus-Granier dont tout le monde sait quel charme d'intelligence se dégage de sa diction, participa au succès du concert de la plus heureuse manière, en casant une jolie Fileuse avec adaptation musicale au piano. Dans une fine comédie, la Souris, avec la réplique de M. Geo Valéry, elle fut spirituelle à souhait. ;

Deux artistes que nous nous plaisons à applaudir sur ! i sd'ne de l'Alhamln. Mlle Dessort et M. Jean Arbuleau, donnèrent à l'auditoire un des plus agréables moments, en jouant une scène de TEpervier de Francis de Croisset.

Spectacle autant que concert, cette brillante matinée prouva que le talent pouvait produire des miracles. Il avait réchauffé l'atmosphère d'un jour humide, et, du geste le plus heureux, atteint le but de l'Art, en même temps que celui de la Charité.

INTERIM.

>- Connprt-Cnnférence

D'a' ù, M. Paul Viardot, en un langage simple et aisé, s'attache à révéler un « mal qui répand la terreur », une tare qu'ont S'abie toutes les époques de la musique, mais dont les conséquences semblent actuellement plus néfastes que jamais, le snobisme.

Il rappelle les parti-pris et les erreurs causés par cette déformation du goût Mieux que beaucoup d'autres, ce musicien de race a pu observer des mentalités d'artistes et c'!est avec des boutades spirituelles, avec des anecdotes gaies et ironiques qu'il nous fait part de son expérience. Sa parole, qui ressemble à son talent, en ce qu'il a de clair, d'un peu mordant, de bien français, peut-on dire, semble chasser dfô l'atmosphère de la ,salle quelques relents égarés du dangereux orgueil des snobs de la musique, et l'auditoire rallié applaudit à l'appel que fait M.

Viardot à la sincérité.

Quittant la table du conférenciter pour l'archet du virtuose, M. Paul Viardot se joint à Mlle Blanche Dochtermann pour l'exécution de la 2e Sonate (piano et violon) de Henry Woollett.

Plus connu comme critique et comme musicographe que comm compositeur, M.

Woollett a écrit là une œuvre saine et pleine de charme. C'était, ie crois, une première audition pour Alger et il convient de remercier les interprètes à qui nous la devons. De nombreuses so'nates pour piano et violon, empruntées aux productions nouvelles. Vaudraient d'être révélées ou mieux connues.

Les concertistes ont le devoir de les découvrir. -- -

On sait les belles qualités pianistiques et - ce qui vaut mieux — artistiques de Mlle Dochtermann. Son -autorité, qui s'affirma intelligemment pour la Sonate en la bémol, op. 26, de Beethoven (une des plus grandes par la gravité sereinfâ qu'elle contient) est moins heureuse lorsque le timbre dominateur et un peu sec du piano s'unit à celui, moins insistant, du violon. Il ne faut pas oublier.que, même lorsque l'œuvre est écrite pour piano !et violon, il doit y avoir union, non superposition des deux voix.

M. Viardot n'est pas moins heureux comme compositeur que comme virtuose. Sa suite classique pour violon seul est très attachante par sa musicalité et sa construction.

Sans sortir de la forme un peu scholastique qui lui convient, elle laisse apparaître quelques élans mélodiques du meilleur aloi.

La transcription que donne Môszkowsky de l'opéra de Wagner est bien de nature à faire valoir les dons et la maîtrise de cette pianiste brillante qu'est Mlle Dochtermann.

Mais des compositeurs de théâtre, Wagner n'est-il pas le plus difficilement soumis à la pauvreté toute' relative .du clavier?. On évoquait, avec un regret, le Tristan de l'or.

chestre.

Sur une Fantaisie orientale de Balakirew, Islamey. où s'égrènent de beaux accords, où des harmonies inattendues sonnent triomphalement. Mlle Dochtermann terminait ce concert par une impression de luxe orchestral,

intérim.

Concert Thtbaud-Escolano

Quand on est le frère d'un artiste assez célèbre nour être unanimement acclamé dans le monde entier, on risque ou d'en profiter ou d'en souffrir. d'en souffrir surtout. Car, si la gloire du plus fameux des violonistes rejaillit de quelque manière sur le nom de M.

Francis Thibaud, bien plus effectivement s'impose 1 idée d'une comparaison. Or. il n'est jamais avantageux d'être comparé à Jacqufes Ihibaud !. Et puis,' le talent du violoncelliste que nous avons entendu samedi possède une valeur absolue et peut être qualifié sans parallèle : Il a une force de vocation et un grand charme de sincérité. Le son, sans une amlpleur énorme, est d'une qualité qui donne l'idée de cohésion et de fermeté, même dans la douceur.

C'est cette caractéristique qui permit à M.

Francis Thibaud, ainsi que son souci évident du istyle, de rendre toute la gravité chantante de Haendel dans la Sonate qui ouvrit le concert.

De même, il interpréta toute la grâce de Boccherini, dans un Adagio et un Allegro, en nous épargnant l'intégral et ennuyeux

concerto.

Par une série de morceaux imitatifs ou évocateurs, M. Francis Thibaud manifesta le don, propre aux seuls vrais artistes, de la séductioa dans la sobriété. De F s Ella es. luz s

de Th. Vassal, li fit une rêverie persuasive par le sentiment discrètement expnm.é A « Guitare » de Moskowski, il donna, rien que par la verve chantante, l'éloquence imitative d'une onomatopée.

Il faut dire que dans ces interprétations, M. Francis 1 hibaud était parfaitement accompagné par un pianiste, artiste autant que lui, c est-a-dirc au plus .haut deoré. Comme soliste, M. Escolano d'Aigueville fit preuve des qualités personnelles les plus importantes, de celles qui révèlent la sensibilité consciente et valent beaucoup mieux qu'un mécanisme sans défaut.

Il donna à la « Sonate au clair de lune », avec de beaux contrastes de mouvements et d'heureuses sonorités, toute la beauté de la poésie beethovenienne et il mit, dans les deux Fantaisies de Chopin, autre chose que de la virtuosité.

« A ma fiancée » est une mélodie d°s « Amours du poète » de Schumann, que Liszt arrangea pour le piano. A mon avis, la pitié amoureuse de « 0, toi, mon âme t> n'a rien a gagner à la surcharge d'accords et aux bondissements de vélocité qui en font une brillante fantaisie nour pia^o. M. Escnlano d'Aigueville donna à la « Danse espagnole » cte Granados une interprétation personnelle, discutable, mais non sans charme. Très lente, cette danse -peut faire penser aux échos répercutés dans le mystère des cloîtres sombres.

La « Bourrée fantasque », de Chabrier, qui ne rappelle en rien la danse de ce nom, eut, tsous les doigts de ce -ianiste, toute son originalité et sa verve fantaisiste.

Le a Trio en ré mineur » de Schumann. au lyrisme touffu et nuissant nous valut de retrouver M. Guglielmi en possession de ses belles qualités de sonorités. Les trois artistes exécutèrent fidèlement cette œuvre difficile,

Lucienne JEAN-DARROUY.

A TRAVERS ALGER

MYSTERIEUX COUPS DE REVOLVER.

- Hier, à 5 heures de l'après-midi, M. Sarazin, commissaire de police du 3e arrondissement était avisé que le commandant du vapeur « Jacques Schiaffino », amarré vers les hangars-abris, avait fait transporter un blesse à l'hôpital Parnet.

M. Sarazin se rendit à bord avec l'inspecteur Fremin pour procéder à une enquête.

Se trouvant seul dans le poste d'équipage, le matelot Consul André, âgé de 22 ans, maniait un revolver chargé. Il appuya par inadvertance sur la gâchette : un coup partit.

A ce moment le matelot Malgorn Lucien descendait l'éch-elle du poste + deux nouveaux coups de feu retentirent et un projectile alla se loger dans la joue gauche de Malg-orn.

Consul prétend que c'est toujours par inadvertance que ces deux derniers coups furent tirés; mais comme il avait jeté le revolver à la mer, par le hublot, et que ses explications paraissaient invraisemblables, il a été mis en état d'arrestation. Quant au. blessé, dont l'état n'est pas grave, il croit à un simple accident, son camarade n'ayant aucune raison de lui en vouloir.

EVIA HMCACHÂT

LA MEILLEURE EAU DE RÉGIME I

1 Rein. Foie * Artério-Scléroso 9

RENVERSE PAR UNE AUTO. — Moussi ben Ahmed. journalier, habitant rue Porte-Neuve a -été renversé hier au carrefour de la rue Henri-Martin par un taxi.

Légèrement blessé au front et au bras gauche, Moussi après avoir été pansé par le docteur Castelli, a pu regagner son domicile.

LECER ACCIDENT. - Dans le courant de la nuit. à 2 h.. 30 dti matin, le nommé Zita Taïeb ben Mohamed, âgé de 70 ans, employé aux T.M.S. qui se trouvait place de la Lvre, a été renversé par une auto qui l'a légèrement contusionné a la tête et aux jamtes.

CROQUETS - Spiroboles — Quilles Balançoires — Auto — Skiff. — Maison P.

BISSONNET & FILS, 8, rue de Constantine.

DANS LA POLICE. — Ont été promus au grade d'inspecteur, chef de brigade, les brigadier Accati et Jouanneau.

A la suite des examens passés à la mairie d'Alger, ont été reçus :

Brigadiers, les sous-brigadiers Loison, Valette et Orjubin.

--Sous-Dii-adiers, les agents Fontaine, Navare, Finet et Ba-cquey.

A tous nous adressons nos bien cordiales félicitations.

Cigarettes SNOB

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LA SURETE OPERE. — En vertu d'un mandat d'arrêt sous l'inculpation d'escroquerie, le nommé Saada Mohamed ben Hamou, 24 ans, tisserand, demeurant rue Darfour 8, a été arrêté par les agents de la sûreté Pagnac et Rotli et nrésenté au Parquet.

— Les agents Mercadal et Hacène ont arrêté le nommé Hamani Mohamed ben Amar, dit « Laouer », 34 ans. inculpé de vol d'un burnous avec violences. Il a été écroué.

PAS DE CHANCE. — La nuit dernière, par effraction, des voleurs ont tenté de pénétrer dans l'appartement de la dame Cortès Joséphine, 22, rue Lalahoum. Ils n'ont pas eu de chance, car ils ont été dérangés dans leur travail et n'ont pas poussé plus loin leur visite.

Maladies du foie un grain de Vals tous les deux ou trois jours avant le repas du soir, 2,ssute l'évacuation normale de la bile vers l'intestin.

MAUVAIS CLIENT. — Le propriétaire de l'hôtel de Versailles, 26, rue de Chartre, M.

Bouvier Charles, avait loué pour la nuit une chambre à un indigène. Ce client, vraiment pas sérieux, est parti en emportant le matériel de literie, deux draps, une couverture, deux serviettes, etc. -

Plainte a été déposée.

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ACCIDENT D'AUTO. — Se trouvant hier à 16 heures, sur un tri-porteur, rue de Constantine, le garçon livreur Meklida Mohamed, Ilé de 18 ans, a été heurté et renversé par une auto. Blessé u bras droit, il a reçu des soins du docteur Castelli.. puis a regagné son domicile.

VOLEUR ARRETE. — Pour vol au préjudice d'un de ses. camarades qui loge dans la même chambre que lui, 38, rue PorteNeuve, le nommé Bouzimrat Mohamed ben Tahar. journalier, a été arrêté hier à 15 heures par l'agent Salort, de la police municipale.

CAMBRIOLAGE. - A l'aide de fausses clefs, dîfi. malfaiteurs ont pénétré dans la chambre des nommés Ourgli Mohamed ben Lakdar et Azouz ben Ali. journaliers, et ont emporté du linge et plusieurs burnous.

CABLE VOL£. — Dans la soirée, des malfaiteurs ont coupé. à 'l'arrière-port de l'Agha, le câbls qui reliait le vapeur espagnol « Sabinas » au quai du minerai. Surpris, les malfaiteurs ont pu prendre la fuite sans être attrapés.

A L'ESBROUFFE. — A 16 heures, le cultivateur Chabia Areski ben Ahmed, âgé de 70 ans, passait place du Gouvernement, quand il a été bousculé par un autre indigène, dont il a donné le signalement, qui lui a enlevé son portefeuille contenant la somiQû de 130 francs et divers papiers, j

SUR L'AUTO. - Dans la matine-s, sui son auto- qu'elle avait laissée rue Jules-Fetr ry. il a été volé trois paires de chaussuros, une d'enfant et deux a'hommes. d'une valeur de 200 francs, au préiudice de Mme Baille, J meurant route de Notre-Dam d'Afrique.

TENTATIVE DE VOL. - Pendant la nuit, des cambrioleurs ont essayé à l'aide de fausses-clefs d'ouvrir le magasin de M. Chiche Pinhas, épicier, 5, rue des Moulins. Dérangés, ils n'ont pu mener leur opération à bien. Ils ont abandonné sur place un trousseau de « rossignols ». Le commissariat de police du 5e arrondissement a ouvert une enquête.

Anisette du Phénii

VOL DE BLE. - Hier matin, sur les quais, trouvée en possession d'une vingtaine de kilos de blé qu'elle venait de dérober apparte.

nant à l'DI. Solal frères, négociant en céréales, la mauresque Khadoudja ben Belicha, âgée de 35 ans. a été arrêtée par l'agent Pin- enon et ecrouée à la geôle.

UNION ROUSSILLONNAISE. - Il es.

rappelé que le banquet annuel aura lieu dans la salle de l'établissement de bains « Les On dines » (Jardin d-'Essai), dimanche prochain

21 courant.

La Société fait - un gros effort pour que la fête soit des mieux réussies et les adhé sions déjà reçues font prévoir un succès com.

plet.

Tous les compatriotes, sociétaires ou non voudront y assister, saisissant cette occasion pour se sentir , pendant quelques heures" un peu plus près de leur pays.

Une sauterie terminera la fête et comment cera a 4 heures. )

Prix par personne :

Sociétaires et leur famille : 15 francs Non sociétaires : 20 francs. -

Les adhésions sont reçues par M. Vidal, 19, rue Borely-la-Sapie, téléphone 38-32.

T. LA RACHIDIA. - Jeudi Prochain 18 courTaannt t, à 17 h. 30, au siege social (Ecole Sar rouv. rue Montoensier. M. Bertrand fera ant conférence où il parlera de : Notre planète (sa création. sa situation dans le système so.

laire). Elle sera suivie d'une séance cinéma- toq-raphioue comportant des vues de Moga.

dor, de Marrakech, des travaux de l'Institut musulman de Paris et un film comique.

Tous les sociétaires et les amis de La Ra.

dÜdia v sont cordialement invités.

TOMBOLA DU BOXINC CLUB. - ri ti. rage aura lieu irrévocablement le 21 décembre. Le président informe les détenteurs da carnets d assister à la réunion qui aura lieu le 17, a 19 heures, au Roval Bar, à Belcourt.

Les absents seront considérés comme ayant vendu leurs billets.

ASSOCIATION AMICALE DU CENTRE.

- Il est rappelé Que le grand banquet annuel aura lieu dimanche 21 décembre, dans les saIons de l'Eden-Plage, à Saint-Eugène.

Tous les originaires du 'Centre, sociétaires ou non, sont instamment priés de vouloir bien v assister.

renvoyer les adhésions avant lç 18 décembre à M. Lagrange, trésorier. 131. rue de Cons.

tantine. -

AMICALE DES ANCIENS SAPEURS TÉLÉGRAPHISTES DU CENIE. — La date du banquet a été fixée au dimanche 11 janvier 1925. a midi.

Une commission a été chargée de l'organisation de la réunion, elle présentera un projet aux camarades qui voudront bien se rè;nit dimanche 21 décembre, à U h. 30, Brasserie

Masclaux.

Les a<thetîûas an ^awnnM --mrorii 1 h 'cette assemblée ou par leurra adrrWV-, av secrétaire, M. Gas. 21, bouievard ténéral.

rarre.

, CAISSE NATIONALE D'EPARGNE. —

Opérations effectuées dans le département a Alger, pendant le mois de novembre :

Versements reçus de 6.383 déposants, dont

566 nouveaux : 2.913.363 fr 27

Remboursements à 4.625 déposants, don!

30-.pour solde : -2.816.871 -fr 75

Excédent des versements : 96. M3 fr. 52.

BANLIEUE D'ALGER

LA REDOUTE

oje Récompenses. — Au cours du 26e congrès de l'Union des sociétés de gymnastique, de* recompenses ont été distribuées à Madann Weckmann, M. Weckmann et M. Zamit, ma 1 niteurs du Groupe Sportif.

11 nous est particulièrement agréable d'à.

t resser a ces dévoués professeurs nos plus vi ves félicitations.

.Naissance. — Madame et M. Pierre Canet.

ni, propriétaires au Chemin des Crêtes soni depuis trois jours, les heureux parents d'une mignonne fillette Jeanninc.

Au papa et à la maman nous adressons no; sincères félicitations et au bébé nos meilleurs vœux de bonheur.

Arbre de Noël. — Les personnes n'ayant encore rien envoyé, voudront bien se hâter, pour permettre au Comité de prendre toutes ses dispositions avant la fin de la semaine.

également tous les sociétaires, actifs c. bo..

noraircs fourniront au plus tôt au Préswent ou a M. Weckmann. vice-président, les noms prénoms et l'âge de leurs tout petits .;nfants, frères ou sœurs pouvant recevoir an jouoi êe la part des bienfaiteurs.

LE RUISSEAU

Avenir Artistique du Ruisseau. - A la réu.

nion du 14 décembre 1024, le Conseil d'admi.

nistration a décidé de donner un concert à Maison-Carrée (salle de l'Eden-Cinémat le ■» dimanche 21 courant à q heures du soir.

En vue de ce concert qui comprendra la Te.

vue comico-locale « Tout en fete » en 2 actes et 21 tableaux, les chanteurs et musiciem sont priés de vouloir bien assister à la répétition de jeudi prochain.

- EL-BIAR

Mort naturelle. — Mardi, dans la matinée, la brigade de gendarmerie était avisée ou'u: ne femme, habitant la maison Jambert, aut Dcux-Bossius, malade et impotente <lepui$ quelque temps déjà, venait d'être découverte morte, étendue sur un grabat de misère. En effet, cette femme, Mme Vve Guez, âgée de 50 ans, était l'objet de soins quotidiens de la part des voisines, qui avaient tenté à plu.

sieurs reprises, auprès de la municipalité, mais en vain, une hospitalisation dans un établissement quelconque. Or, mardi matin, Mme Vve Guez ne répondant pas à l'appel ordinaire d'une voisine, -celle-ci constatant que la porte était fermée à l'intérieur, alla regarder par une fenêtre. La malheureuse malade, la face violacée, ne donnait plus signe da vie. Après l'enquête de la gendarmerie, la docteur requis ne put que constater le décès.

dû à une mort naturelle. On ne connait à la défunte, comme parent, qu'un frère répondant au prénom de Jacques et habitant rue ,.

Philippe (impasse du Soleil). -

.A.TT KURSAAL

Nous avons le plaisir d'informer nos leeV teurs que c'est vendredi quaura lieu la nremière, tant attendue, de « Haut » que, par privilège spécial, la direction du Kursaal fait représenter à Alger.

Rappelons que « Là Haut » est dû pour livret à M. Yves Mirande, le spirituel auteur dont les succès ne se comptent plus, et. pour la musique à M. lvam, l'auteur de « Ta Bouche » dont on se rappelle le triomphe à Alger il y a deux ans.

Tout concourra (interprétation, costumes, décors, mise en scène) à faire de cette pre« mière le great évent de la saison.

Tout le monde fredonnera en sortant le*" principaux airs de cette aimable partition.

Ajoutons que malgré les gros frais néce-s, sités par les représentations de « :Là Haut 1 les prix des places ne seront pas augmentés.


l.fca CON1--6 DE L'ECHO D'ALGER

Lfl Noël du Chcminot

1

La neige tombe. Pas un souffle. Sous le ciel gris, les gros flocons blancs, d'un blanc si pur, flottent dans l'air calme du soir avant de se poser lentement, mollement sur l'épais tapis immaculé qui recouvre toutes choses d'un virginal lin ceul. La campagne, aussi loin que va le regard, se perd dans Un horizon d'hermine. Rien ne frissonne alentour. Le silence est pesant, semblable à celui des nécropoles. La nature est en sommeil.

Soudain, un coup de sifflet strident, bref. Sur la voie du chemin de fer, qui paraît enfouie sous la neige amoncelée, le père François, qui dégageait les aiguilles d'un croisement double, se redresse et s'écarte, se rejetant sur le talus, juste à temps pour voir surgir devant lui, l'éclaboussant au passage, le chasse-neige. Déjà, l'on ne voit plus au faîte de la courbe que la lanterne rouge du wagon de queue.

C'est la fin de la journée pour le père François. Pour les déblayer, depuis ce matin au petit jour, il est resté penché sur les aiguilles dans l'enchevêtrement des voies de bifurcation et de garage, et il a les reins brisés, les jambes lourdes. Rangeant soigneusement les outils dans la caise du chantier, il songe que voilà tantôt trente-deux ans qu'il est poseur de la voie dans cette même section de Farigoulet que jamais il n'a voulu quitter, pas même pour prendre les galons de brigadier-poseur. Farigoulet, ce n'est qu'un village, bien sûr, mais il y est né, il y a pris femme, il y a vu grandir ses mioches et l'un d'eux, son petit deuxième, qui aurait douze ans maintenant, repose dans ce petit cimetière dont les modestes, les simples croix de bois s'aperçoivent là-haut, au flanc de la colline, parmi les champs, au bout du village. Il est mort de la méningite un soir de Noël, à celui-ci pareil, alors que ses dix-huit mois n'avaient encore révélés que de frais sourires et de tendres baisers.

Mais, bah ! pourquoi songer à ces choses. Il y avait encore cinq beaux petits gars, là-bas, à la maisonnette du garde-barrière, qui l'attendaient avec plus de hâte que d'habitude parce que, n'est-ce pas, le 24 décembre, c'est la veille de Noël et qu'ils espéraient bien que le lendemain, au réveil, la haute cheminée où brésillerait encore un peu de cendres vives, ne serait pas vide. *

Maintenant, le père François, a remonté le talus et se dirige vers le petit bols de sapins qui dévale le long de la tranchée au fond de laquelle coule la Ruys, petite rivière qui devient torrent lorsqu'au printemps fondent les neiges.

De ces sapins, il a choisi ce matin le plus joli et, à coups de hache. Ce soir, lorsque les gosses seraient couchés, avec la bonne vieille maman, on construirait l'arbre de Noël et l'on pendrait aux rameaux, parmi les aiguillettes vertes dont le givre qui s'y plaquait fondrait sous les doigts gourds, les oranges, les bonbons, les gâteaux, quelques joujoux. Oh 1 le père François ne croyait pas à toutes les « bondieuseries » de M le curé, car, enfin, n'est-ce pas, s'il y avait comme ça quelque part, au delà des cieux, un dieu infiniment bon, infiniment juste, il n'y aurait pas sur terre tant de pauvres bougres dans la misère et qui peinent et qui souffrent, alors que l'on voit près des masures délabrées de beaux châteaux où vivent dans l'opulence et dans la joie les beaux messieurs et les belles dames riches qui ne savent comment employer leurs loisirs. Il se rapelle, le père François, quand H a débuté au chemin de fer, il ne gagnait pas même trois francs par jour, et la femme, pour garder jour et nuit, le passage à niveau, touchait tout juste quinze francs par mois. Et l'on avait traîné l'existence triste et dure des jours sans pain quand les petits larmoyaient : « J'ai faim o si douloureusement que ça crevait le cœur. Ça serait-il ainsi s'il y avait un bon dieu?.. Qu'importe! On avait vaincu quand même, et de voir aujourd'hui les petits gars pousser drus et fermes et si frais, si gentils, si aimants, on en oubliait toutes les larmes qu'ils avaient coûtées et l'on fêtait quand même Noël parce que ça faisait plaisir aux marmots et que c'était comme une lueur d'espoir dans un avenir meilleur.

Pourtant, cette année encore, pour pouvoir acheter ce que l'on pendrait ce soir à l'arbre de Noël, cela avait été difficile. La vie était toujours plus chère et si l'on gagnait un peu plus, n'empêche que les fins de mois étaient plutôt maigres. Mais le père François avait économisé sur le tabac, il avait fumé quelques pipes de moins et voilà bien des semaines qu'on ne l'avait vu à l'auberge avec les camarades.

Son petit sapin sur l'épaule, déjà il atteignait le passage à niveau et il voyait poindre dans la nuit venue, la lueur de la petite lampe éclairant l'intérieur de la salle commune où, dans la maisonnette, était réunie sa petite « smalla », lorsqu'en longeant la voie, il aperçut, trouant les ténèbres, l'aveuglante clarté des deux lanternes d'avant d'une machine rentrant « haut-le-pied » et qui déjà fonçait sur lui dans un fracas de ferrailles s'entrechoquant. Il passa sur voie 1 sans ralentir sa machine. Ce fut encore un violent coup de sifflet parce que la machine était à hauteur du passage à niveau. Tout à coup, le père François resta figé sur place. Là.., à vingt pas de lui, sur voie II, sur celle ou '11 venait de quitter, une petite chose noire remuait. Cela vivait. Cela pleurait peut-être. Cela allait mourir affreusement, dans un ultime spasme d'horreur, d'épouvante. Quelques secondes en core et. la machine aurait passé, broyant de la chair, mettant une tache rouge : du sang, sur le blanc manteau de neige. Le père François n'eût pas le temps de réfléchir. L'homme du travail est l'homme du devoir. D'un bond, se précipitant au devant de la plus terrible des morts, ayant d'intinct lâché le petit sapin gênant ses mouvements, déjà il se baissait, saisissait la petite chose qui remuait toujours, et s'arcboutant au rail, il se rejeta en arrière avec une telle rapidité qu'il faillit perdre l'équilibre. A cause du déplacement d'air. il eut la sensation d'être happé au passage par l'énorme masse roulant avec un grondement de tonnerre. Mais Il se, raiilit de toute la force de sa robuste énergie. Le

sol trembla. Ce fut un éclair. La machine làbas, roulait toujours de toute la puissance des pistons. Le père François était sauvé.

II

Lorsqu'il entra, sa femme qui attisait le feu, ne se retourna même pas ; elle savait que c'était lui. Elle dit simplement :

— Tu dois être trempé, mon pauvre homme t..

— Ce n'est rien, répondit-il.

Et il ajouta :

— Je rapporte l'arbre de Noël, et puisque les p'tiots sont dans leur lit, on va accrocher les jouets, on va tout préparer, dès qu'on aura mangé la soupe. Ils seront si contents!. Seulement, il y aura aussi quèque chose pour toi, ma Jeanne, c't'année..

Elle abandonna les pincettes et, se retournant vers lui :

— Pour moi? .,.. Quoi que tu veux dire là, mon François? Tu sais bien que j'ons besoin de rin et pourvu que les enfants soient heureux, c'est tout ce que je demande.

— Bon ! ma femme, tranquillise-toi ; ça ne m'a rien coûté que la peine de le ramasser sur la voie.

— Eh ! bien, vois-tu, François, notre honnêteté, ce'st notre seule richesse à nous. Si t'as comme ça trouvé sur la voie quelque bien qui a de la valeur, faudra le remettre demain matin au chef de gare ; c'est le règlement.

— Bah 1 fit-il en riant de bon coeur, il en voudrait pas, le chef de gare.

Alors, déposant doucement sur les genoux de sa Jeanne un nouveau-né joli comme un ange :

- Tiens! ce sera ton petit Noël. N'a plus ni père ni mère, ce moucheron-là. Abandonné!

Et qu'on livrait à la mort!. Pauvre petit!.

Nous en avions cinq, ça fera six.

— Oh ! mon François, comme je t'aime, comme tu es bon, toi, mon brave nomme !. Merci r Et doucement, tendrement, elle réchauffait contre son sein l'enfant trouvé, le petit enfant de Noël, le Noël du cheminot 1

Louis DARMONT.

Conseil Municipal û'Hussein-Dey

!Le Conseil municipal s'est réuni les 28 novembre et s. décembre, sous la présidence de M. iLoiccioni, maire, pour la tenue de la session ordinaire de novembre. Les questions suivantes ont été examinées :

1" Budget primitif 1925. — Sur rapport favorable de la commission des finances, les propositions du maire concernant le budget primitif de 1925 sont votées à l'unanimité et arrêtées aux chiffres suivants :

Recettes 1..,.. u .,.. 564.317 70

Dépenses .-. -- 436.129 38

Excédent de recettes 128.188 32

20 Agrandissement du cimetière. — Les conditions .fixées par le conseil municipal dans sa séance du 20 octobre dernier pour réaliser l'échange de terrain avec M. Cardinal, pour l'agrandissement du cimetière, sont confirmées.

3° Concessions d'eau. — Le tarif des concessions d'eau de 1924 est maintenu pour 1925. Il ne pourra être accordé plus d'une concession par immeuble.

4° Taxes municipales. — Un certain nombre de remises de taxes locatives pour l'année 1924 sont accordées à des contribuables dépourvus de ressources.

5° Impôt sur le revenu. — Un crédit est voté pour faire face à l'impôt sur le revenu dont est passible l'intérêt perçu anuellement par la commune sur la part non versée du prix de vente d'un immeuble appartenant au legs Parnet.

6 °Eloctroompe. - Le imaire est autorisé à signer le marché préparé, en vue du !règlement de la fourniture d'un groupe électropompe Daubron (pompe élévatoire d'eaux).

7° Commission de moratoria. — Un crédit est voté pour régler la part de la commune dans les dépenses de fonctionnement des Commissions arbitrales des moratoria en 1922 et 1923.

80 Commission des loyers. — Un crédit est voté cour régler la part de la commune dans les dépenses des-Commissions arbitrales des loyers en 1921.

9° Transports mortuaires. - Un crédit est voté en vue de permettre le règlement de la dépense de transport d'Alger à Hussein-Dey de nlusieurs corps de militaires morts pour la France.

10° Stade municipal. — Un projet dressé en vue de ipoursuivre les travaux d'aménagement du stade municipal est approuvé et un crédit 3e 5.000 francs est voté à titre de participation communale.

11° Automobiles de places. — Est approuvé un projet d'arrêter en vue de réglementer le service des voitures automobiles de place avant leur stationnement à Hussein-Dey. Le tarif à appliquer sera celui en vigueur à Alo-er. Un droit de 10 francs sera perçu pour le stationnement, des propriétaires de taxis..

120 Cimetière musulman. — Un portail et une clôture en ronces artificielles défendront l'entrée du cimetière musulman à toute personne n'ayant aucune raison d'y pénétrer.

Une bâche et un draip mortuaire seront mis à la disposition du gardien pour le service des inhumations.

13° Budget de la vicinalité. - Les propositions de budget pour 1925 présentées par les agents-voyers sont adoptées. En ce qui concerne le chemin Vauban, la contribution de la comimune d'Hussein-Dey sera égale à celle oui sera fournie par la commune de Kouba.

14° Empierrement de rues. — Un crédit complémentaire est voté pour faire face aux dépenses de rechargement de l'avenue de la gare et de réparation de la chaussée des rues Négrier et Lamoricière.

15° Monument aux morts. — Une subvention complémentaire est votée pour permettre au Comité de liquider les dépenses de construction du monument aux morts.

16° La circulation sur routes. — Un vote de protestation est émis par l'assemblée qui confirme l'avis déjà adressé par le maire, afin de signaler le mauvais état de la chaussée de la ligne des C.F.R.A. et l'utilisation, Dar cette Société, en hiver, de voitures découvertes dites d'été.

17° Postes. — Un vœu est émis en vue d'obtenir la révision de la limite des zones de distribution des lettres et télégrammes.

L'ordre du jour étant épuisé. la séance est levée à 21 heures.

CHRONIQUE CINÉGRAPHIQUE

L'écran et l'œil

On a souvent fait au cinéma le reproche de fatiguer l'œil. Il n'est pas rare de rencontrer des gens qui déclarent qu'ils iraient volontiers dans les salles de projection s'ils avaient la certitude d'en sortir sans ressentir aux yeux une vive douleur. On leur a dit, ou ils ont cru constater de bonne foi, que les images animées provoquent des granulations ét des inflammations des organes de la vue.

Or des expériences ont prouvé depuis longtemps que ce reproche ne vaut rien. Il a d'ailleurs été réduit à néant une fois pour toutes par le docteur américain Hubert Harlan, l'un des meilleurs ophtalmologistes des Etats-Unis. Puisqu'on les a oubliées, rappelons ses observations.

Après une minutieuse enquête, menée avec de nombreux collaborateurs pendant de longues semaines, le docteur Harlan est arrivé à cette conclusion que non seulement la projection n'a aucune influence maligne sur la vie, mais qu'au contraire eile constitue pour J'œil un excellent exercice.

Poussant plus loin son intéressante étude, l'ophtalmologiste sépara en deux groupes les élèves de différentes écoles américaines. Dans le premier, il avait placé les enfants assistant régulièrement à des séances de cinéma, dans le second, tous ceux qui n'avaient vu que de rares projections. L'observation qu'il fit alors fut nette et catégorique. : les eleves du premier groupe avaient une acuité visuelle beaucoup lus grande que celle des autres. Ils distinguaient couleurs et formes avec plus de facilité et leur mémoire visuelle — 31 utile pour la formation de l'intelligence était plus développée.

Nous voilà passés du reproche à 1 énge. A quoi celà tient-il ? La photographie animée étant proietée à distance fixe, n'exige de. la part de l'œil, aucun travail. La succession des plans agit au contraire comme une sorte de massage qui, loin de fatiguer l'œil, constitue pour lui un excellent exercice et le garde de l'engourdissement. A suivre avec, attention les péripéties d'un film, on obtient donc un œil entraîné et vif. Il n'en serait pas de même si l'œil était soumis à une perpétuelle accomodation, comme celà se produit lorsqu'on observe, d'un train ou d'une voiture automobile, un pavsage qui fuit.

Au cinéma, l'accomodation est tout juste suffisante pour faire exécuter à l'œil une salutaire gymnastique. L'écran est donc un ami de l'œil, non un ennemi.

NOS VEDETTES

EGINE DUMIEN

La petite Régine Dumien est notre « gosse ». A huit ans, elle a déjà créé de nombreux rôles, notamment dans « Les Mystères de Paris », « Roger la Honte », « Petit ange et son pantin », « La Loupiote », « Grand'mère », etc.

Elle joue avec beaucoup de fraîcheur et d'intelligence.

Les nouveautés

Après avoir triomphé len Suisse, le film de M. Marcel L'Herbier, chef de l'école française moderne, L'Inhumaine est enfin donné à Paris.

Aucune production, jusqu'à présent, n'avait fait une pareille impression quant au rythme et aux contrastles lumineux.

C'est véritablement une victoire de la cinématographe française d'avant-garde, qui vient s'ajouter à la victoire remnortpe par notre école classiqute avec « Le Miracle des Louns. Mais, bien entendu, aucune comparaison ne peut être établie entre ces deux œuyres. Alors que « Le Miracle » est comme une bielle construction bâtie dans la plaine dès longtemps habitée, « L'Inhumaine » est comparable à une hutte splendide, taillée en forêt vierge ou dans quelque paysage lunaire.

Il est seulement regrettable que le scénario imaginé par le cinégraphiste, par une concession à ce qu'on croit être le goût du nublic. cotoie de pareille façon, par endroits le grand eruignol et par endroits la féerie un peu grosse. Mais cette féerie, il est vrai, est comme un hvmne puissant à la science moderne, dont l'inlassable marche en avant a de quoi confondre l'imagination. A cet égard, donc, le scénario a droit à de larges circonstances atténuantes.

« T'TnhumaÏrH' » est une cantatrice adulée du public et aimée de tous les hommes qui l'approchent. Parmi ses soupirants, se détachent le jeune ingénieur Einar Norsten et un prince hindou mystérieux et tragique.

L'artiste, au cours d'un dîner auquel elle a prié tous ses galants, annonce son intention de partir pour un très long voyage.

à moins que quelque chose ne la retienne au dernier moment.

Quelque chose? Einar Norsen inventera 0 cette chose ».

Par une macabre mise en scène, il fieint d'avoir péri dans un terrible accident d'automobile. Puis, grimé, il vient demander à « l'inhumaine » d'aller saluer la dépouille de celui qui s'est donné la mort pour ellle.

La malheureuse femme obéit et, devant le linceul qui est censé recouvrir le corps de l'ingénieur, elle donme libre cours à sa douleur. Alors, triomphant, Einar paraît. Trop tôt. L'actrice se reprend rapidement. Seulement, loin de garder rancune à celui que l'amour a poussé à cette tragi-comédie. *elle visite dorénavant avec intérêt le laboratoire du jeune savant, où sommeillent deux ou trois inventions prodigieuses.

Ici, nous entrons dans une histoire que ne désavouerait pas lie prophète des temps futurs, l'anglais Wells. Sans nous perdre dans des détails, d'ailleurs curieux et rendus avec une absolue maîtrise cinégraphiquje, disons que la jeune femme a provoqué la jalousie du prince hindou. Il la fait piqufer par un serpent venimeux qu'il a rapporté de son pays et elle meurt dans l'automobile qui l'emmène, un soir, vers le laboratoire d'Einar.

Que va faire ce dernier du corps die l'adorée, qui lui arrive ainsi sans vie ? Il va tenter, pour la première fois, une expérience à l'aide de sa dernière invention : unie machine qui permet de ranimer le cœur. Le miracle se produit, l'expérience réussit : le cœur de l'aimée, arrêté par le poison animil, ste met à battre de nouveau et l'inhumaine revient à la vie. Mais tout en elle n'iest plus qu'amour et elle se réfugie dans les bras de celui qui l'a arrachée à la mort.

On voit ainsi la force et la faiblesse du scénario conçu par Marcel L'Herbier. Mais, ce qu'on ne peut rendre, c'est la virtuosité et l'art véritablment émouvant avec lesquels il a porté cette histoire féérique à l'écran. Les recherches visuelles auxquelles il -s'est livré ont été couronnées de succès et font de lui, dorénavant, le plus grand artiste pictural du cinéma. Par ailleurs, le mouvement l'impé, tuosité même, et l'éclairage des images, ne cessent pas un instant de tenir le spectateur en haleine. Il se sent tiansporté bien loin de la réalité tangible et courante, bien loin de la vie de tous les jours. La scène du laboratoire, notamment. est d'une intensité visuelle inégalée et a forcé l'admiration de tous ecux qui l'ont vue.

C'est à ce point .de vue technique — le seul qui compte quant à l'évolution incessante du cinéma vers plus de beauté et plus de personnalité — que le film de Marcel L'Herbier marquera une date.

Pour les acteurs, qui ne sont que de talentueuses marionnettes dans les mains d'un metteur en scène de cette originalité, ils sont tous excellents. Mme Georgette Leblanc (1 Inhumaine) ; M. Jacques Catelain (Einar Norsen) : M. Philippe Hériat (le nrince hindou), sont trop connus pour qu'on s'attarde à faire leur éloge.

Les présentations de la semaine

On a présenté cette semaine pour la première fois à la critique, les films suivants :

« Tourbillon », film américain; « Sa Vengeance », comédie dramatique' américaine ; «Le Fatal Mirage», comédie dramatique américai. ne: « le Bonheur .s aimes » '.e Roman de Monique », film franco-américain, avec Dollies Davies et Charles de Rochefort ; « L'Héritier d'un trône, ou la Tragédie des Habsbourg », film italien; « Troublante histoire». comérlip dramatique ampricaine; « L Ecole des Millionnaires P, comédie américaine; « Le Régime ser », drame américain; « L Heureuse mort #, comédie, film français ; « Un dépensier », comédie américaine.

Cette .seule énumération' suffira à rappeler à nos lecteurs qui l'auraient oublié, que la production courante du cinéma nous vient toujours d'Amérique. Là-bas, on fabrique en série les films comme les automobiles. Mais en ce qui concerne les grands films, la production française .semble devoir remonter* ■ miet plan.

Dans les coulisses

des studios

Le célèbre metteur en scène américain Thomas Ince, auteur de a Civilisation », de a La Colère des Dieux », de « Pour sauver la race », vient de mourir à Hollywood. C'est pendant la guerre au'il avait acquis en France sa grande réputation.

On dit que « La Brière », réalisée par Léon Poirier, d'après le roman d'Alphonse de Chateaubriant, ne trouve pas preneur en France parce que trop littéraire.

Les grandes écoles américaines emploient le cinéma pour étudier la tactique emplovée par les différents clubs de football : ils se familiarisent ainsi avec le jeu de leurs adversaires et peuvent à l'avance, modifier le leur en conséquence.

c Amour et Carburateur », tel est le titre piquant de la comédie h;pnparisienne que vient d'achever Pierre Colombier. Les principales scenes se passent dans le Metropolitain de Paris et sur l'autobus de Montlhéry où des coureurs authentiques ont a tourné » a la fois sur la piste et devant le cinéma.

On ne sait toujours pas avec précision si Charlot s'est bien marié avec Lita Gray. ainsi qu'on l'a annoncé. Les mariages se font et se défont avec une telle rapidité aux EtatsUnis qu'on ne s'y reconnaît plus. Cependant Charlot n'a pas démenti les nouvelles annonçant qu'il est devenu le mari de sa charmante protagoniste.

A l'Exposition des Sports d'Hiver, à Paris, le président de la République s'est arrêté longuement devant l'écran sur lequel se déroulent des projections représentant les prouesses des champions de ski et les différents aspects de la montagne sous la neige.

C'est en Allemagne qu'on prépare un film sur Molière. Bel hommage rfcndu par nos voisins à un des iplus grands auteurs comiques

de l'humanité. Mais comment se fait-il qu'on n'y ait pas encore pensé chez nous ?

Afin de protéger les artistes locaux contre la concurrence des étrangers, le gouvernement autrichien vient d'instituer une taxe qui frann"ra tou.. les artistes non autHrlrens.

L'affaire du film de Versaill'es, dans laquelle un metteur en scène autricmen a été condamné, y est sans doute pour quelque chose.

Le cinéma américain va perdre Mary Mac Laren, qui vient d'épouser un lieutenant-colonel britannique en service aux Indes, et qui va suivre son mari au pays des radjahs.

Mardi a eu lieu, au Club du faubourg, à Paris, une conférence controverse sur le film russe « Polikouchka ».

Un comité vient de se former à Strasbourg pour l'organisation, en 1925, d'une exposition internationale de la cinématographie.

L'art muet et les fous

Avant la guerre, on donnait aux malades mentaux le spectacle de prestidigitateurs qui, par leurs petits mouvements rapides et le mystère grossier de leurs gestes, captivaient pour un instant leur esprit vagabond.

Dqpuis, on a pensé au cinéma comme moyen d'action sur l'intellectualié fatiguée ou Úesume aes pensionnaires des asiles et des maisons de santé.

Le docteur Olivier, le distingué directeur de la maison de santé départementale de Blois, secondé par son fils, M. Max Olivier, ont fait, à ce point de vue, des expériences dont les premiers résultats les ont encouragés à en tenter prochainement d'autres.

Ils ont donné aux fous des spectacles cinématographiques fort éclectiques, comprenant des films documentaires, des histoires d'amour, des films comiques. Et ils ont été immédiatement frappés de l'extraordinaire réaction de leurs malades. Tous ou presque tous ont paru prodigieusement intéressés par les images animées. Sans les coordonner rigoureusement, ils semblent les goûter une à une et leur assemblée, comme stupéfaite, tend le col au joug de l'Art muet. à la façon des entants.

Une femme sujette à des crises épileptiques retrouve soudain tout son calme devant l'écran et se prend à rire. convulsivement. D'autres malades montrent un visage transformé et suivent avec le iplus grand intérêt les néripéties cinématographiques, Ils retrouvent, pour la plupart, un visage transformé et suivent avec le plus grand intérêt les péripéties cinématographiques. Ils retrouvent, pour la nlupart, un divertissement connu avant leur internement et se livrent sans défiance à la magie des images animées. Ceux qui sont en traitement depuis longtemps et n'ont pas assisté à des séances cinématographiques dans la vie libre, montrent une joie nrnfonde et puérile mêlée d'un étonnement parfait.

Ces expériences, dont on notera le vif intérêt, montrent, de toute évidence, que le cinéma peut devenir, pour le moins, un excellent instrument d'observation et de « délectation » aux mains des psychiâtres.

Déjà, l'exemple donné par le docteur Olivier a ptp suivi dans d'autres asiles. Il reste a souhaiter qu'on ne s'en tienne pas là et que de nouvelles expériences soient faites, qui nous fixeront sans doute sur ce qu'on peut attendre de l'influence de l'Art muet en ce qui concerne les malades mentaux.

A L'ALHAMBRA

Une Nuit à Montmartre

Est-ce le titre d'une pièce ? — Non Celui d'une revue? — Nenny. ma foi — Alors?

Mais c'est tout b{)nnelLt ie ture de la ,etc de nuit, qu'offrait vendredi dernier, à son aimable et élégante clientèle, le sympathique directeur du bar américain de l'Alhambra.

Bien qu'il soit, un peu prétentieux de vouloir transporter en 'plein Alrrpr. un peu du « nombril » artistique et littéraire de Paris,

nous on s de u, i t'h de goût qu'est M. Mahou, avait su donner à sa fête, 1 éclat qui convenait et à ses invités l'illusion du réel.

Le jardin d'hiver du coquet établissement de la rue d'Isly, avait été transformé en un de ces coins de Montmartre où l'esprit pétille, où le vin est bon à hoire. où la vie plus légère est plus douce à vivre.

Il convient au nriTY'p abord, de sienaler l'effort artistique réalisé, nous voulons parler de la reconstitution de quatre des caoareis les plus réputés : * L'Enfer » ; chez « Bruant » ; le cr Lapin Agile 11 et le « r.en;p,- de C-nngoire », et de l'un de ces trois jolis moulins qui gaiement couronnaient la butte.

La décoration de ces « temples » de l'humour qui fut unanimement appréciée, tant par sa composition que par sa valeur artistique, était due au talent du peintre décorateur, M. Suisse, qui fut l'élève de Paul Renouard, de David, d'Auber et qui collabora à l'Opéra de Paris avec Baskt.

La disposition de ces cabarets était des plus heureuses, les « Noctambules » y soupèrent gaîment, au milieu des rires, des chants et des danses, dans une atmosphère pleine d'une intimité de bon aloi.

Au menu copieux et choisi, s'ajoutait un programme d'attractions intéressantes, qui fut un régal des yeux avec les danses fantaisistes de Malou Grosso et du professeur Fabio et les chorégraphies classiques de la toute gracieuse danseuse des Folies-Bergère de Paris Mlle Linopowska.

Charmantes et applaudies furent Mesdames Freddy, Debraine et Hermann, dans l'interprétation d'œuvres diverses.

Un gros succès pour MM. Delatour et Yarel qui égalèrent les meilleurs chansonniers de la butte et qui nous firent revivre dans leurs verves montmartroises, les doux souvenirs de la « Colline ».

Mais Montmartre sans bal, ne peut être Montmartre T es organisateurs l'avaient pr*; vu. Aussi l'orchestre Freddy en entier, qui pour la circonstance s'était mue en a Municipalité de Montmartre Il, de ses « fions flons » joyeux, fit tourbillonner les danseurs jusqu'aux premières lueurs de l'aurore.

L initiative de M. Matfion était audacieuse, elle fut- un succès, nous l'en félicitons sincèrement et avec lui font ceuT nui contribuèrent à sa réussite. Cette innovation qui est un premier - as, doit être s* ivie. Souhaitr>*>«; donc que cette « fête » de la bonne société ait d'autres lendemains.

H. A.

La Semaine Financière

A l'occasion de l'emprunt, les banques ont exercé une pression salutaire sur le marché des changes. Par petites fractions, la livre sterling a pu être ramenée à 84,52 et le dollar à 18,16. Cette détente n'a été que momentanée. En fin de semaine, la livre est en reprise sensible vers 86,80, le dollar vers 18,60.

Il n'en n'a pas fallut davantage pour que la clientèle reprenne confiance, d'autant mieux qu'à la faveur de la baisse des changes il s'était constitué un assez gros découvert, dont les rachats ont aidé à la hausse.

Le fait saillant de la semaine sous revue a été la violente baisse des fonds d'Etat et des valeurs industrielles russes. Le Consolidé 4 p 100 a touché un moment le cours de 16,95.

De son côté, Bakou a fléchi jusqu'à 2.120.

Notons à ce propos que les gouvernements anglais et français cherchent à se prémunir contre le développement des théories communistes dont la répercussion en Orient se fait déjà sentir.

Les rentes françaises font l'objet d'achats suivis pour le compte du portefeuille et de pave étrangers. Le 3 p. 100 s'améliore à 50,65, le 6 p. 100 1920 à 72, ex-coupon de 3 francs.

Les rentes turnues réagissent contre leur faiblesse précédente. Notamment l'unifié 4 s'avance rapidement à 56,20.

Les banques françaises se présentent en plus value sensible, la Banque de Paris a 1.460. l'Union Parisienne à 1.002. Les banques étrangères font également meilleure contenance. La Banque Nationale du Mexique est en reprise vers 600, les bruits de révolution étant démentis. La Banque ottomane passe à 850, le Crédit Foncier egyptien à 2.360.

La Banque Spéiiale de Crédit ipour Fournisseurs Publics est activement traitée à 630.

Le titre, à ce cours, offre un rendement de près de 7% but, avec la perspective d'une plus value intéressante justifiée par l'augmentation du chiffre d'affaires en 1924 et la solidité de la situation financIère.

La clientèle continue à se désintéresser des valeurs de chemins de fer français et des valeurs de transports maritimes, dont les conditions d'exploitation restent défavorables.

L'action de capital Suez, stimulée par la hausse des changes, s'avance aux environs de 7.900

La production des charbonnages français, en tenant compte des mines de la Sarre et de la Lorraine dépassera cette année le tonnage d'avant la guerre. Il s'ensuit que l'on commence à s inquiéter de la possibilité d'une réduction des prix de vente.. Les valeurs dépendant de ce groupe sont plutôt faibles. Le} affaires métallurgiques sont déprimées car les débouchés du marché intérieur sont insuffisants pour absorber la production normale des usines qui travaillent avec un prix de revient trop élevé. Les valeurs d'électricité sont résistantes. La baisse des prix du combustible constitue un argument en leur faveur. La Distribution s'inscrit à 940, l'Union d'Electricité à 371. Baisse de la Tlwmson à 477.

Les valeurs de cuivre sont en vedette. Le Rio Tinto, sur lequel on signale de gros achats à Londres, saute de 3.295, entraînant dans son sillage la Tarsis, la Tanganyika et l'Utah Copper. A signaler également la hausse de Penarroya à 1.675.

Les Mines d'or. en dépit de la réduction des bénéfices Dour le mois de novembre sont bien tenues, en simpathie avec la tension de la livre. Même observation pour la De Bfeers qui s'échange vers 1.072.

(Les valeurs de pétrole dépendant du marché anglais accusent une intéressante reprise. Les valeurs de caoutçhouc sont favorablement influencées par la fermeté des prix du produit, qui atteignent un sh. 6. Dans le groupe des valeurs de sucre, la Say est discutée à 1805. Les Sucres d'Egypte, par con.

tre, reprennent à 1.018.

Les actions Grands Moulins de Paris sont bien orientées à 283, sur la publication des résultats de l'exercice 1023-24 qui permettront la distribution d'un dividende de 20 fr.

brut, susceptible d'augmentation à l'avenir, la Sté Générale de Chaux et Ciments se traite aux environs du pair, bien que l'on envisage un dividende de 7 francs pour l'exercice qui va prendre fin le 31 décembre. Un réajustement des cours s'impose à bref délai. L action Matériaux de Constructions de la Loisne s'inscrit à 213. l e Conseil d'administration eïrv iSJ("e Vouvertuirc de J'cre les di\faJ<.nch.: sur une base intéressante, étant donné l'importance des bénéfices réalisés cette année.

Postes et Télégraphes

Par arrêtés de M. le GouverneuT général ont été nommés dans le service aleéritn des Postes, des Télégrapes et des Téléphones: Receveur. — A Alger-Belcourt, M. Gouge.

Contrôleurs. — A Alger R.P., M. Tabonne' à Alcer Central-Télégraphe, MM. Medori, Bonnet; Alger Chèques postaux, M* Colin.

Commis et surnuméraires. — A Constantine R.P., M. Pouchoulin ; à Constantine R.P. (C.L), M. Liminana; à Oran Central" télégraphe, M. Bouchet: à Oran-Central (C.I.), M. Senno; à Sidi-bel-Abbès (C.I.), M.

Gitard.

Dames employées. — A Alger Central téléphone, Mmes ou Mlles Ditrfort, Proudhom ; à Bône, Ferrer; à Constantine Central téléphone, Alessandri ; à Oran Central téléphone, Rideau: à Tebessa, Fusero.

Dame dactylographe. — A Alger chèques postaux, Coste.

Ligue de la République

L'assemblée générale des membres inscrits à la section d'Alger aura lieu le jeudi 18 a 18 h. très précises dans les sous-sol de la brasserie Masclaux.

Y sont invités tous les militants. qui dési.

rent se faire affiliés à la Ligue.

Ordre du jour : Renouvellement du bureau.

Admission des nouveaux membres.

Désignation de délégués au comité provisoire du cartel des gauches. Directives à leur donner.

ACTES OFFICIELS

HUISSIER

Par arrêté du Gouverneur général, en date du 5 décembre 1924, M. Martinez (LouisAlexandre). huissier à M'Sila, a été nommé huissier à Motris, en remplacement de

M. Ayach, précédemment nommé huissier à

Bordj-bou-Arréridj.

FEUILLETON DE L'ECHO D'ALGER 17

ENFANTS DE PARIS

par Léon SAZIE

TROISIÈME EPISODE

Chapitre 1er. - L'ACCALMIE

CHAPITRE III

- Ah 1 Mlle Ginette. oui, je connais.

'Mais vous ne pourrez pas la voir aujourd'hui.

— Ah ! Pourquoi ?

— C'est la semaine anglaise, on ne travaille pas. Il n'y a personne à la maison, gauf Madame et les premières vendeuses.

mais toutes les ouvrières sont partis à midi.

c- Mlle Ginette aussi?

- Comme les autres. Je l'ai vue sortir.

- Merci.

Vincent se contint devant le solennel chasseur, mais son cœur était maintenant plein de colère.

« Ce dont je me doutais, se dit-il, est arrivé.

Ginette nous a menti, à la mère, a moi, pour aller gourgandiner.

Il reprit le chemin de la maison.

— Nous verrons, nous verrons, 6e dit-il en bâtant le pas, quelle explication elle nous donnera. nous verrons quel nouveau mensonge elle nous fera.

Et il se promit de faire à Ginette une réiception en conséquence.

Mais il tint encore à cacher son jeu aux yeux de sa femme. Il a apporté des journaux avec son tabac.

— Tu es resté bien longtemps dehors, lui dit sa femme.

Vincent aussi doit mentir pour expliquer sa longue absence..

J'ai rencontré un vieux camarade, dit-il.

Il lut les journaux, laissant parfois échapper quelques exclamations rageuses quand le journal ne reflétait pas son opinion politique. Il voulait expliquer son idée à sa femme. Mais la mère, maintenant, regardait les aiguilles de la pendule marcher, marcher, poursuivre leur route implacable, funeste. Elle n'écoutait pas ce que disait son mari, ne comprenait rien à ses démonstrations. Elle ne pensait qu'à Ginette, ne voyait que l'heure de son retour qui approchait.

Elle disposa, comme tous les soirs, le couvert sur la tablé.

Quand la pendule, sans pitié, sonna l'heure, elle attendit encore.

— Tu tpfeux servir le dîner, dit Vincent.

La mère fait durer le temps le plus possible, allonge les préparatifs, espérant toujours voir arriver sa fille.

Sers-nous donc, dit sèchement Vincent.

Qu'est-ce que tu attends ?

La mère apporte sur la table le plat fumant.

Vincent affecte un calme qui, loin de rassurer la malheureuse mère, augmente son anxiété.

Le dîner commence silencieux, morne. La mère espère tout le temps voir apparaître Ginette. Plus l'heure marche, plus elle redoute maintenant le retour de Ginette et l'explication du retard, et la colère du père. Elle ne peut rien manger, sa gorge est serrée, elle voudrait pleurer.

Vincent dîne de bon appétit. Il ne regarde plus la pendule, il ne grogne même pas.

Après le dîner, il allume sa pipe, et com" mence ea promenade de lion en cage. Puis, il s'arrête devant sa femme, quand le dernier coup de dix heures a sonné.

— Oh ! dit-il, je croîs que maintenant tu as compris que tu pouvais desservir.

— Attendons encore un peu Ginette.

— Ginette, elle ne viendra pas.

- Ohl — Elle ne viendra peut-être plus, — Vincent 1 Que dis-tu là?

Vincent ajoute:

— Je savais, dit-il, ie savais que Ginette ne dînerait pas avec nous.

La mère le regarda effaré.

— Tu savais? Comment pouvais-tu savoir.

Ginette t'a dit? ,

Vincent haussa les épaules — Ginette nous a menti.

— Menti ?

— Oui, menti. On n'a pas travaillé cet après-midi à son atelier.

- Oh l Les ouvrières ont eu leur semaine anglaise.

Ginette comme les autres.

- Comment le sais-tu? Qui te l'a dit?

— Tu comprends que je sais trop bien que le samedi on ne retient pas les ouvrières, pour croire qu'à l'atelier de Ginette il serait fait différemment. J'ai eu l'air de iprendre au sérieux ses explications, son travail pressé, qui la met si souvent en retard maintenant, je n'ai rien dit, sur le moment, mais je me suis promis de vérifier la chose.

- Sans me prévenir?

- Je suis allé voir. Je s'lh allé demander moi-même à la maison, à l'atelier.

-Et Ginette n'était pas là?

- Ginette nous a menti pour aller gourgandiner.

La mère qri avait par habitude pris son travail de chaque soir, ses reprises, laissa retomber -ses mains, dans un mouvement d'acCë blement et de désespérance.

Lentement, une à une, de grosses larmes lui brûlèrent les yeux et tombèrent avec un bruit de gouttes de pluie, tristes infiniment.

A travers ses larmes, elle suivait la marche de Vincent.

La rage concentrée du père l'effrayà.

- Que va-t-il 6e passer maintenant au retour de Ginette.

La pendule sonne onze heures.

Onze heures !

Et Ginette devait être rentrée à sept heures.

La mère timidement dit à son mari ;

- Il est peut-être arrivé un accident à Ginette.

Vincent réplique. sourdement — Nous verrons comment elle nous expliquera cet accident. -

Et plus farouche, il reprend sa marche.

a mère qui l'eut voulu cependant, qui depuis longtemps cherche ne la trouvant pas encore, une excuse pour défendre sa fille, doit se taire.

Elle sent l'orage terrible qui approche.

Impuissante, elle ne peut maintenant que courber la tête. attendre le coup de tonnerre.

Et pendant ce temps, là-bas, Ginette et André, égarés dans les bois, courent, perdus dans la nuit.

Enfin, quelques lumières pointant à travers le feuillage leur indique des maisons.

Ils y courent.

Ce sont les premières villas en lisière du bois. Les maisons de Meudon.

André sonne à la gril]*1 de l'une d'elles.

,— Voulez-vous m'indiquer, demanda-t-il, le chemin de la gare.

Complaisamment on le lui montre.

C'est loin, encore très loin, mais enfin, ils ont un but Certain.

— Pourvu, dit Ginette, que nous ayons bientôt un train.

André veut faire mieux, ne pas attendre un train, aller plus vite.

Il cherche un garage, demande s'il peut trouver une auto pour les ramener à Paris.

Par un contre-temps fâcheux, il n'y avait aucune auto au garage.

Force est donc de rentrer par le chemin de fer.

Ils vont à la gare. C'est, dans la gare, près d'une heure encore à attendre.

Une demi-heure aussi longue qu'une veille pour la malheureuse Ginette.

André de son mieux l'encourage, la réconforte. lui donne de l'espoir.

Ginette est absolument dé^fw5-1"4

Enfin. le train s'arrête.

Ils montent dans le compartiment, partent.

Le train, comme s'il le faisait exprès, s'arrête partout, tout le temps, et va avec une lenteur navrante.

Il est près de minuit quand enfin il arrive au terminus dans une gare de la rive gauche.

Ginette est mourante d'anxiété.

La réalité se présente à ses yeux dans toute sa réalité effrayante.

— Mon père, mon père ! dit-elle avec terreur, comment à présent, me présenter devant lui !

Elle voit sa colère, elle en redoute les effets qui, fatalement vont être terribles.

C'est à Deine si elle neut descendre du train, des marches du wagon.

Elle ne peut marcher absolument amollie, épuisée par la longue marche et par l'etfroi.

André doit la soutenir, la réconforter, lui dire tout ce que son cœur lui inspire, et que Ginette écoute sans conviction.

Elle connaît trop son père.

Elle sait trop bien ce qui l'attend à la maison. A la sortie de la gare, André héla un taxi. Il fait monter Ginette, se place à côté d'elle.

Doucement il la prend dans ses bras, lui parle encore tendrement, voulant que son affection lui donne du courage.

— André, lui dit-elle, je n'ose plus rentrer !

André lui dit :

— Il est très tard. oui, c'est vrai, mais.

— Jamais je ne suis rentrée à pareille heure.

— Peut-être malgré tout, nous alarmonsnous à tort.

— Mon père sera furieux.

— Pourquoi n'admettrait-il pas que ce travail pressé qui a pris votre samedi, vous a tenu aussi tard dans la soirée.

- Et s'il ne me croit pas ?

- Il n'a aucune raison de douter de vos

paroles.

- Oh si.

- Peut-être ne le verrez-vous pas ce soir,, Il se peut qu'il soit déjà couché, tranquillement quand vous rentrerez, C'est sans douta votre mère qui vous recevra.

- Oh, si c'était maman 1

- Il est probable qu'elle seule, qui tous les soirs, m'avez-vous dit, travaille, elle seule veille encore. C'est elle seule que vous allez trouver debout à la maison.

Enfin le taxi stoppa au bout de la rue Lepic à r'uelques pas de la maison.

Ginette n'ose pas descendre.

— André, je n'ai pas le courage de montez chez nous.

Elle regarda. Par la croisée des lueurs passent.

On n'est pas couché chez ses parents.

— Oh, dit Ginette, si c'était seulement maman !

— Espérons-le. Tenez, Ginette, pour vous donner du courage, je ne m'en irai pas.

— Oui, restez-là un peu.

— Je vais me poster là sur le trottoir d'en face.

— C'est ça, c'est gentil, restez.

— J'y resterai jusqu'à ce que vous me fassiez par la croisée signe que tout est arrangé, que tout s'est bien passé.

— Oh oui, merci Andfté, vous sachant là.

j'aurai plus de courage.

— Allez, je ne partirai que quand vous me le permettrez avec un dernier et heureux bonsoir.

— Oh ! que j'ai peur quand même ! Mon cœur bat à tout rompre.

Je n'ai plus de forces.

— Courage ! ma chère Ginette. Tout à l'heure, quand vous serez dans votre chambre, vous rirez de votre fraveur de maintenant. Puis vous vous endormirez en songeant, aux douces heures que nous venons de vivre ensemble, à notre premier repas, à notre premier baiserr

(A suivre).


DERNIÈRE HEURE

CHAMBRE

SEANCE DE L'APRES-MIDI

La séance est ouverte a 16 h. 15 sous la présidence de M. Painlevé.

Les députés sont très nombreux.

M. Dumesnil, ministre de la Marine. dépo te un projet de loi sur le statut naval, projet autorisant la mite en chantier de la devxiè.

ce uaccne du programme naval,,

L'amnistie

On revient à l'amnistie.

'1. Painlevé fait connaître que l'artiçle

a été aaopté car 347 voix contre ioo-

On vote l'article 3 aui amnistie les infractions ayant donné lieu ou pouvant ne donner lieu qu'à des peines correctionnelles commises pur des délinquants primaires entrant dans certaines catégories militaires.

L article 4 est adopté.

On arrive a 1 article 5 qui exclut de l amD\o:t1e certains crimes comme la désertion a l'ennemi et l'in e lli cnce avec l'ennemi.

Un nouveau débat «, engage..

M. Lafarge combat la réserve qui tend à n'exclure du bénéfice de l'amnistie que les crimes commis lorsque la déclaration de guerre sera intervenue dans les formes légales.. Il soutient que c'est faire le jeu des communistes qui veulent viser les crimes commis sur le ftont russe.

M. viollette, rapporteur, dit que ce texte permet de faire la distinction indispensable entre l'ennemi de droit et l'ennemi de fait.

M. Lalarge demande si le texte s applique

au Maroc. , •

Le rapporteur répond négativement..

M. Huguet s'écrie : — Sadoul est reste six ans en Russie, pays où on est le plus heureux sur la terre, qu'on l'y renvoie donc. (Kires.

Applaudissements à droite.)

M. Berthon présente la défense de Sadoul, puis le général Nollet, ministre de la Guerre, répond ; « L'affaire est dans les mains de la justice, mon devoir est de me taire. Le Gouvernement accepte le texte de la Commission encore qu'il lui paraisse superfétatoire, car il ne peut y avoir intelligence avec 1 ennemi que s'il y a ennemi.

Le général Nollet précise que le tranisirert de Sadoul à Orléans est conforme à la loi, car Sadoul appartient au régiment de la garnison de Cosne dont dépend la 5e région.

— Pour le surplus, dit-il, la justice suivra Bon cours.

L'amendement Lafarge est repoussé par

818 voix contre 225, après pointage.

M. Duboin fait adopter par 418 voix contre 154 un amendement tendant à exclure de l'amnistie les déserteurs qui se sont réfugiés en pays neutre. , ,

M. Berthon demande' le rétablissement de la disposition aui dans l'article 13 prévoyait a grâce amnistiante pour certaines condamnations par défaut -ou coutumace. Il s agit notamment de permettre d'accorder la grâce amnistiante à Guilbeaux.

L'ensemble du projet est voté par 365 voix contre 120

L'amendement Berthon est repoussé par 518 voix contré 31.

On vote les derniers articles.

Sur l'ensemble M. Le Troequer déclare que ses amis font confiance au Sénat Pour apporter au texte voté par la Chambre les fications nécessaires et qu'en attendant ils s'abstiendront.

M. Outrey dit qu'il ne votera pas la loi parce qu'elle doit s'appliquer aux colonies et qu'il a le souci de ne pas voir rentrer en ln.

do-Chine les révolutionnaires qui complotent là-bas contre la France.

L'ensemble est voté car -365 voix contre 120.

Par 418 voix contre 27, la Chambre renvoie la suite de l'interpellation de M. Cahm. sur la grève de Douarnenez.

La séance st levée à 7 h. 55-

La Santé CIe M. Herriot

Paris. 16 décembre. — La santé de M. Herliot continue à s'améliorer. L'enflure de la jambe a sensiblement diminué.

Le bulletin suivant a été publié dans la soirée:

« Journée satisfaisante. Température 3708.

L'œdème local paraît en voie de régressi. on. »

JLE PRESIDENT DU CONSEIL A REÇU

- AUJOURD'HUI

DIFFERENTES PERSONNALITÉS

M. Herriot continue à recevoir ses collaborateurs dans sa chambre et à regler avec eux les différentes questions soumises à son examen. -

Il s'est entretenu aujourd'hui avec *MrA\Ir.

Chautemps, Justin Godard, Peytral, Demonzie, sénateur et président de la Commission des Affaires russes; Vincent Aunol, président de la Commission des finances ; le président de la - Chambre et Cazal, président du groupe radical-socialiste.

La Crise Ministérielle

Allemande

LE PRESIDENT EBERT VA ENTENDRE

LES LEADERS DES DIVERS PARTIS Berlin. 16 décembre. - Après la présentation de la démission officielle du cabinet allemand, le chancelier Marx a eu un long entretien avec le président Ebert. Cependant il n'a -pas fait de proposition touchant la personnalité du chancelier futur.

Le président Ebert entendra auourd'hui les leaders des partis avant de prendre une décision définitive.

OPINIONS ET COMMENTAIRES

DE LA PRESSE ALLEMANDE

Berlin, 16 décembre. — Après la démission du Cabinet, on continue à faire toutes sortes d'hypothèses..

- Certains journaux voient déjà le' retour de l'ancien cabinet Marx.

Le Zeit. organe du parti populiste, déclare que la démission du Gouvernement na pas éclâirci la situation; elle a simplement créé un changement qui ne sera pas utile aux affaires erouvernementales. - -

Le Zeit rappelle avec insistance qu'avant la dissolution du Reichstag personne ne songeait à une grande coalition. Il estime qu'il s'agit de réunir fous les partis qui, reconnaissant .'es accords de Londres comme la base politique gouvernementale, sont capables de créer les conditions économiques et inancières nécessaires à la réalisation de ce programme.

Ce journal croit que si le bloc des gauches avait triomphé, il nlaurait pu réaliser, dans la pratique, les tâches qui s'imposent au futur Gouvernement: <

Le Vorwaerfs constate que le Gouvernement de M. Marx démissionne bien qu'il ait remporté un succès réfel dans la lutte électorale. Ce journal écrit : La situation comme elle suit n'est cas le résultat logique des élections qui a forcé le Gouvernement à démissionner ; c'est le manque d'unité intérieure au sein dit Cabinet. C'est M. Stresemann qui ti renversé le chancelier Marx pour orienter je Gouvernement vers la droite.

La MES Conférence defopiom

..ES SEANCES PLENl £ R?S VONT

ÊTRE AJOURNÉES

Genève, 16 décembre. — La seconde conférence de l'opium af tenu aujourd'hui une séance plénière. Elle a décidé d'ajourner les séances plénières. Celles-ci seront reprises le 12 ianvier et la première question à- l'ordre du jour sera la continuation de la discussion sur la motion présentée par la délégation américaine visant à faire examiner une proposition en vue d'obtenir que les Etats sur les territoires desqwels l'usagé de F opium- à .fumer est actuellement autorisé s'engagent à réduire progressiveipent de 10 o/a par an, pendant dix ans, les importations d'opium brut à leurs manufactures d'opium^ préparé.

Les sous-commissions de la. Conférence continueront pendant cette semaine à discuter les questions actuellement soumises à leur exâïnen

Quelques opinions sur le Fascisme

Paris, 16 décembre. — M. lultes Sauerwem, du Matin, a interviewé peusieurs hommes politiques et un grand journaliste italien.

Un grand journaliste italien

— Tenez, vociféra ce dernier, en me montrant dres journaux qu'il venait d'acheter., voilà ce qu'on- lit avec passion ; des titres formidables s'étalant sur six colonnes : reculade du gouvernement! criminels démasqués ! débâcle ! etc.

« Voyez demain jeudi les kiosques de journaux. Le Becco Cialio, qui attaque Mussolini de la première à la dernière ligne, tire a 350.000 exemplaires. Les Romains se lèvept a 7 heures pour l'acheter, de craince qu'il ne soit saisi plus tard ! Qu'teû dites-vous ?

M. Ciolitti

M. Giolitti est sceptique, alerte et souriant. Le chef reconnu de l'opposition écoute avec un peu de commisération le récit de mes émotions. L'immuable piémontais considère évidemment des querelles comme vouées a une fin prompte.

Quant au danger bolchevique, il n'y croit suere. Lorsque, sous son ministère, en 19^0, les ouvriers, constitués en Soviets, occupèrent les usines, M. Giolitti les y laissa. Au bout due quinze jours, les ouvriers demandaient à revenir à l'ancien régime.

Ce qu'il oublie de rappeler, c'est qu'un peu plus tard ils occupèrent des villes !

Le général Ciuseppe Caribaldi -

Le général Giuseppe Garibaldi parle ainsi du fascisme :

« Les fascistes m'en veulent à mort depuis que j'ai fondé l'Itafia Libéra où la jeunesse des écoles s'enrôle en masse. Le 4 novembre nous sommes sortis sans armes ; M. Mussolini avait promis à mon frère que nous ne serions pas attaqués et nous sommes tombés dans un gnet-apens 1 Nous verrons d'ici quelque temps si pareil attentat pourra se renouveler 1

« M. Mussolini se maintient par des moyens policiers. Il a même à sa solde des agents provocateurs chez les communistes ».

Le comte Bonin-Longare

L'ancien ambassadeur à Paris, le domte isomn-Longare, s'exprime en ces termes :

« Ne croyez pas que le pays soit contre M. Mussolini. Il nous a donné l'ordre dans les services publics, la prospérité économique et 1 enrichissement du pays. Il vient de nous

faire ici un exposé de la politique étrangère, digne d'un diplomate.

« Il a une forte majorité dans cette maison ; n'oubliez pas que les sénateurs italiens sont inamovibles et que s'il demeure comme il. a fait aujourd'hui dans les voies de la sagesse, le Sénat italien le soutiendra. Il est donc puéril de parler de tyranne ».

Le Commerce de la France

Paris, 16 décembre. — Les importations des onze premiers mois de 1024 atteignent 36 miiliards 14 millions pour 51 millions de tonnes. Les exportations pou'r la même période dépassent 37 milliards 412 millions et 26 millions 873 mille tonnes, dépassant la période correspondante de 1923 de 10. milliards 120 millions et 4 millions 791 mille tonnes.

Les indésiraJoles

Nice. 16 décembre. — La police a arrêtéa hier et a refoulé vers les frontières neuf individus étrangers signalés comme agitateurs.

A la Ligue Républicaine

-1' Nationale

UN BANQUET REUNIT UN MILLIER

DE MILITANTS

Paris, 16 décembre. La Ligue Républicaine Nationale a organisé ce soir un banquet auquel ont participé un millier de militants..

A la table d'honneur, à côté de. M. Mil* lerand. étaient M. Ratier, vice-président du Sénat, président du parti républicain démocratique : M. Marsal. sénateur ; Des anciens ministres : MM. Mainot. Léon Bérard, Le Trocquer, Fabry, de Lasteyrie, etc.

Aux autres tables étaient assis de nombreux députés et sénateurs, des conseillers municipaux de Paris, des délégués vtenus de tous les départements de France et d'Algérie ; de nombreux journalistes de Paris et de la movince.

Au dessert, de nombreux discours ont été prononcés.

M. Ratier a exposé que le parti républicain démocratique et social dont il est le président est un parti de gauche, fermement attaché aux lois fondamentales de la République.

Il veut la paix religieuse et il a horreur des persécutions, mais il a voté et entend maintenir la laïcité de l'Etat.

c La République et la patrie, le progrès et l'ordre, la liberté et la discipline sont les bases essentielles de notre doctrine. » -

L'orateur rappelle que l'Alliance démocratique, dont son parti est l'héritier, a soutenu le cabinet de défense républicaine de Waldeck-Rousseau, dont M. Millerand faisait partie.

- En 1914, dit-il, nous nous sommes associés avec vous et la Fédération des gauches pour soutenir la politique de défense nationale.

C'est autour d'Adoltphe Carnot que s'organisait. en 1915. la défense républicaine contre le bolchevisme.

Comment, aujourd'hui, en face des menées communistes de plus en plus audacieuses, pourrions-nous hésiter à combattre avec vous pour la défense sociale, cette autre forme de défense républicaine et de défense nationale ? »

T. EN TUNISIE

UN REDOUTABLE BANDIT EST TUE

PAR DES GENDARMES

Tunis, 16 décembre (de notre correspondant particulier). — La région do Mahdia était depuis longtemps terrorisée par un bandit par. surcroit déserteur. Ce fameux bandit, El Marrouk ben Chenouf ben Khalifa ben Salem, recherché par la justice française tunisienne et par l'autorité militaire comme étant l'auteur de plusieurs assassinats, de tentatives de meurtre, vols, viols et de désertion vient" de trouver la mort dans de tragiques circonstances qui mettent fin à ses tristes exploits.

Ce bandit, comme sous-officier d'artillerie, avait déserté pendant la campagne de Syrie avec 27 hommes ; il fut condamné à mort par contumace, puis se rendit.

Le Conseil de guerre commua. sa condamnation en celle de 10 ans de travaux publics.

Ce déserteur s'évadait du pénitencier de Teboursouk où il purgeait sa peine. Depuis il était recherché et mettait en coupe réglée les caïdats de- Monastir et de Mahdia, rançonnant les passants, terrorisant les populations de ces régions.

Sa présence était signalée à maintes reprises dans la région de Sidi ben Nour, dont il était originaire* Malgré la diligence des autorités et grâce à la complicité de parents il parvenait toujours à s'échapper aux poursuites. Il v a quelques mois, il a failli être arrêté ; mais il a pu s'enfuir après avoir blessé légèrement les gendarmes Rieu et Sicart de la brigade de Mahdia.

Le 12 décembre il était signalé rôdant et se cachant dans sa région d'origine. Le brigadier Robin et les gendarmes indigènes Meilham et Khemaïs ben Hadj Amor partaient vers 7 heures du soir à sa recherche.

Arrivés à quatre kilomètres environ de Sidiben-Nour les gendarmes apercevaient un individu qui, à leur approche, cherchait à se dissimuler. Ils soupçonnèrent qu'il s'agissait du bandit et s'élancèrent dans la direction du fuyard. Il était à ce moment 11 heures du soir et la lune brillait avec éclata

Les gendarmes reconnaissant El Mabrouk ben Chenouf le sommaient de s'arrêter, mais celui-ci, arrivé dans un terrain découvert, faisait volte face en tirant plusieurs coups de feu sur les gendarmes dont un recevait quelques chevrotines qui transperçaient la manche droite dê sa vareuse, sans le blesser.

Les gendarmes tiraient aussitôt plusieurs coups de carabine sur le bandit, mais celuici décidé à vendre chèrement sa vie continuait à faire feu sur les gendarmes.

C'était alors un véritable feu nourri de part et d'autre et finalement, atteint de plusieurs balles à la tête et dans la région du cœur, le bandit tombait raide mort.

Son cadavre a été transporté a la morgue de l'hôpital de Mahdia où M. Geoffroy de la Mothe, juge de paix intérimaire, a fait les constatations légales.

LE CABLE TUNIS-MARSEILLE

EST REPARE

Tunis, 16 décembre. — Le poseur de câbles sous-marins « L'Emile-Baudot D ayant terminé ses travaux de réparation et de réfection du câble télégraphique Tunis-Marseille jusqu'à près de 100 milles au large des côtes tunisiennes, a quitté Bizerte lundi matin faisant route sur Marseille.

UN PERE INDIGNE AVAIT SEQUESTRE

SA FILLETTE

Tunis. 16 décembre. — A Bizerte, un triste individu. Abdelkader ben Saïd craint de tout son entourage, faisait endurer les pires traitements à sa deuxième femme.

Celle-ci obsédée, quittait le domicile cofijugal.

Le mari délaissé, rechercha en vain son épouse. Dans sa colère il s'en prit à sa pauvre enfant de 12 ans, issue d'une premier lit.

Cette enfant de sa première femme, absolument étrangère à la fugue de la marâtre fut enchaînée par les deux pieds à une chaîne fixée à un anneau et fermé par deux cadenas.

Ce père indigne la laissa du 8 au 12 décembre dans un petit réduit sur une natte laissant à ses côtés une gargoulette et une galette.

Le 11 décembre, il s'en fut à Tunis.

Le bruit de cette séquestration indigne, parvint à l'oreille de la police - et le 12 décembre après la réquisition d'un serrurier et après l'escalade du patio la fillette fut dé-

livrée.

Le père à son retour de Tunis était arrêté et écroué malgré ses dénégations.

UNE OCTOGENAIRE

MEURT SUBITEMENT ET DEVIENT

LA PROIE DES FLAMMES

Tunis, 16 décembre. — Un jeune italien passant rue de la Commission, hier vers 7 heures et demie, aperçut une légère fumée qui s'élevait au-dessus de la porte du numéro 39.

Ne pouvant ouvrir cette porte, il l'enfonça et pénétra dans la maison. Dans une chambre. il vit, assise sur une chaise, une vieille femme dont les vêtements flambaient.

Saisissant immédiatement un seau d'eau, il le lança sur la victime qui. hélas, était déjà morte et qui avait tout le côté droit brûlé.

La malheureuse, une Italienne, âgée de 86 ans, nommée Cuccerdi Maria, atteinte d'une syncope, était décédée subitement. Sa tête. en s'inclinant, avait dû hurter le guéridon nui se trouvait à côté et sur lequel était placé un bougeoir avec une bougie alluniée.

Par suite du choc. la bougie était tombée et la bougie avait communiqué le feu aux vêtements.

DANS L'ARMÉE

MUTATIONS

Paris, 16 décembre. L'Officiel publie une décision du 12 décembre 1924. Les mutations suivantes ont été prononcées dans le Service.

de l'Intendance :

L'officier d'administration des bureaux de 3e classe, Carrasco, passe de la 20e région à la division d'Oran ; l'officier d'administration des subsistances de 2e classe Lévy, dit Léman, îpasse de la division d'Alger à la division d'occupation de Tunisie.

LES SPORTS

AUTOMOBILISME

Le grand Prix de Belgique

Paris, 1.5 décembre. — (La commission sportive du R.A.C.B. profitant du salon de Belgique qui se tient actuellement à Bruxelles, à consulté plusieurs firmes au sujet de la participation du grand prix de Belgique de iQ.25 a ainsi recueilli les adhésions de plusieurs firmes belges et étrangères.

C'est ainsi que l'on peut considérer que les firmes suivantes participeront à la course de 24 h. Pour la France : Chenard-Walker, Georges, Irat, Zèbre, Bignan, Sara Salmson, Turcat-Méry, Roland-Pilain, Amilcar, Citroën, Peugeot.

Pour la Belgique : Aurea, Speed Sport, Juwell, Impéria.

Pour l'Italie : O. M. Diatto. Alfa-Romeo Itala. Beptley pour l'Angleterre. Overland pour l'Amérique.

Avec un tel lot au départ le succès du grand prix de Belgique est d'ores et déjà assuré. -

NATATION

Stockholm, 16 décembre. — Le fameux nageur suédois Arne Borg vient de mettre un nouvel exploit à son actif.

En effet au cours de la réunion de natation organisée au Central Badet. il a effectué une tentative sur 400 mètres de n^ge libre avec l'espoir de s'approipridr le record du monde, dont le possesseur n'est autre que le phénomène Johnv Weissmuller.

La tentative de Borg réussit pleinement et lorsqu'il toucha la ligne d'arrivée les chronos accusèrent 4' 54" 7/10, alors que Weissmuller n'avait pu faire mieux que 4'57".

A noter que le record de 400 mètres nage

5li'b11r" e, avait été détenu par Borg en 1922 - avec

5'11" et qu'au début de cette année au cours d'une tournée effectuée en Australiè il fut crédité de 4'49". mais ce temps n'a jamais été homologué, comme n'ayant pas été effectué dans des conditions réglementaires.

FOOT-BALL ASSOCIATION

La composition de l'équipe de Paris

Paris,- 16 décembre. — Hier au soir le bureau de sélection de la Ligue de Paris de foot-ball association a formé l'équipe de Paris, qui doit rencontrer celle du Nord dimanche prochain au stade Buffalo.

L'équipe est ainsi composée : but, Chayriguès (Red Star); arrières, Vignoli (Olympique), Hervièr (S.O. Est) ; demis, Bel (C. A.

Vitry), Cabasse (Stade Français). Bonnardel (Red Star); avantsv Sentubéry (Club Fran-

Vitry), Star); (01~-m S PG l ue ) , Bannam (C. A.

çais),-Mistral (Olympique), Bannam (C. A.

S.G,), Caillet (C.A.S.G.), Cordon (Red Star).

Remplaçants : Cheyrouse - (R.Ç. France), Renier (C.A.P.). Marion (C.A.S.G.), Barville (C.A.S.G.), Kretz (Club Français).

Dans l'ensemble l'équipe est bonne, la ligne de effemis qui nous paraît être la meilleure de la région parisienne est particulière-

ment homogene.

Le CA de Paris jouera tout de même à Rouen

Paris. 16 décembre. — La Fédération Française réunie hier soir, a examiné la réclamation déposée par le CA de Paris contre la décision de la Commission de la Coupe de France fixant Rouen comme lieu de la rencontre où doit avoir lieu le nouveau match CAP-FC de Rouen.

La réclamation n'a pas été prise en considération et. en conséquence, le CA de Paris devra aller à Rouen pour rencontrer le Football-Club de la ville.

FOOTBALL RUGBY

La composition de l'équipe de France

Toulouse, 16 décembre. — L'équipe de France pour jouer à Béziers pourrait être la suivante en tenant compte des disponibilités.

Arrière : Ghilo ; trots-quarts : Jauréguy, Magnanou, Besson, Raymond; demis : Galau, Bergès; avants 3e ligne : Lasserre, Clausel, Biaussa ; 2e ligne : Cassayet, Lubin ; lre ligne : Maury, Bayard, Moureu.

L'équipe B. sera'it la suivante :

Arrière : Ducousso; trois-quarts : Halet, Baillette, Delaborderie, Got; demis : Dumanoir, Piteu ; avants : Prévost, Gérintes, Ribère, Levasseur, Heuga, Mantade, Gonnet ou Rerrurier.

L'équipe Néo-Zétandaise en France

Paris, 16 décembre. — Les joueurs de rug.

by néo-zélandais, quitteront la Grande-Breta-

gne aussitôt après la rencontre avec l'Angleterre qui doit avoir lieu le 3 janvier, ils seront ici le 5 et joueront un match à Paris le ri janvier.

Les néo-zélandais partiront pour le Midi le

12 car ils doivent jouer à Toulouse le 18.

L'équipe d'Irlande qui jouera en France Dublin, 16 décembre. — Après le match de sélection Leinster contre Ulster de samedi à Dublin, l'équipe d'Irlande qui jouera en France le 1er janvier, à Paris, est ainsi formée :

Arrières : We Crawford, Lansdonne (cap.), trois quarts : H.M.U. Stephenson (United services), G. V. Stephenson (Queen's Universitv Belfast), J. B. GardinerNorth of Ireland), Tehewitt (Queens University eBlfast).

Demis : F. S. Hewitt (Instonians), M. Sugden (Dublin University).

Avants : J.N.J. Bradley (Cork Constiution), J. D. Clinch- (Dublin University), R.

Collopy (Bective Rangers!. W. R. F. Collis (Dublin Wanderers), D. Cunningham (Ncrth of Ireland). R. Y. Crichton (Dublin Univer6ity), C. F. Hallaran (Dublin Wanderers), J. C. Mcvicker (Belfast Collégians).

De seul nouvel international est le demi

Sug-d-en.

KBRMEoSE

La kermesse des Œuvres Diocésaines s'est close comme tout le laissait prévoir sur un succès parfait. Jusqu'au dernier moment les comptoirs ont rivalise de goût, d'e, de savoir-faire, jusqu'à la dernière minute chacun s'est ingénié à atteindre le rendement maximum. Aussi la kermesse doit-elle ses heureux résultats, au dévouemenc aussi perspicace qu'inlassable de tous. Toute la reconnaissance du Comité d'organisation va donc à tous les chefs de comptoirs et a tout leur état-major. Lile va à la presse qui nous a ouvert si libéiaiement la grande publicité de ses colonnes. Elle va aux généreux uonatcuts qui de toutes j)rats nous ont adressé des envois aussi vanés qu'appréciés, Elle va aux si excellents musiciens amateurs qu.. ont été pour une large paie dans le succès de la ven-' te. Elle va à 1" maison Colin qui nous a si aimablement offert un piano. Elle va au public algérois oont la charité et la bonté devenus proveibiales se montrent inépuisables.

Elle va ennn, à ces ouvriers et-à ces ouvrières qui, pcui ne paraître point, n'en sont pas moins des chevilles maîtresses dans l'organisation d une kermesse.

Voici maintenant les numéros des heureux gagnants des petites tombolas des comptoirs: Buffet deux lots d'une même tombola qui ont été retirés séance tenante. Le numéro 450 a gagné une caisse de Champagne et le nutméro 455 un superbe gâteau. Le numéro 132 de la deuxième tombola a gagné un service à glace. Confiserie, numéro 1122 gagnant d'une corbeille de fruits confits qui a été retirée immédiatement. Arts indigènes, numéro 10 gagnant d'une guirlande lumineuse retirée tout aussitôt. Joie des enfants, deux lots d'une même tombola gagnant chacun un tableau, 433. 445. Egalement deux lots d'une seconde tombola bénéficiant d'un grand et d'un petit ménage d'enfant numéros 333 et 336. Au gui l'an neuf. une coupe peinte-à la main a été gagnée par le numéro qi ; un lampadaire par le numéro 56; un plateau py-

rogravé par le numéro 223. Retirer ces lots chez M. Dévot, chemin Buknaal, villa Darel-Baraka, El-Biar. Papeterie, le numéro 131 gagne une aquarelle et le numéro 151 un s&c de dame. Retirer ces deux lots chez. Madame Foissin, 37, rue d'Isly. Chaumière bretonne, une dinde A gagnée par le numéro 66, une deuxième F par le numéro Q7 et une troisième S par le numéro 102. Ces trois lots ont été déjà retirés. Ouvrages, trois lots également retirés et se décomposant ainsi qu'il suit : numéro 026, un oouvre-lit en filet, une gravure par le numéro 75 et un coussin lingerie par le numéro 121. Alimentation, dinde numéro 1 gagnée par le numéro 286, à retirer chez Mme R. Kohler à la Clairière, Colonne Voirol. dinde numéro 2 gagnée par le numéro 142, dinde numéro 3. gagnée par le numéro IQO. Ces deux lots à retirer chez Madame, Joseph Martin, villa Jeanne d'Arc, Mus-

tapha-Supérieur. Autre tombola se composant de deux lots : premier lot, une dinde du clos St-Georges gagnée par le numéro 33 et un lapin par le numéro 43. Les deux à retirer chez Madame Varaigne, chemin Yusuf.

Bazar et frivolités. le numéro 171 a gagne une poupée et le numéro 120 une poupée blanche. Les deux lots déjà retirés. Fleurs, une cage avec deux canaris gagnée par le numéro 403. Tabacs, tous les lots ont été retirés. Parfumerie, deux lots donc lun, le n° 131 a gagné une lampe et l'autre, le n° 10, un coffret. Tous les deux ont été aussi retirés.

La ballade des Etudiants à Fort-de-f Eau

A l'occasion d'un match de football que disputait à Fort-de-'Eau le CSAU nos étudiants avaient organisé une ballade. Cette manifestation fut en tous points réussie. Partie d'Alger sitôt après déjeuner notre jeunesse universitaire fut déposée a Fort-del'Eau par le C.F.R.A. Elle y fit son entrée en monôme aux accents entraînants des chansons estudiantines. Après être allé s'incliner devant le Monument aux Morts de la ville, les étudiants se rendirent au Casino où une salle de bal, gracieusement mise à leur disposition par M. Saint-Michel, les attendait.

La population de Fort-de-l'Eau avait répondu à l'appel qui lui avait été adressé. Et nos escholiers algérois se livrèrent à leur sport favori avec de délicieuses compagnes. Pendant le 'bal M. le Maire et les membres du Conseil municipal vinrent visiter leurs hôtes.

L'Estudiantina de Fort-de-l'Eau les accompagnait et fut fort applaudie lorsqu'elle se fit entendre. L'heure du départ sonna trop tôt et c'est à regret que les couples tourbillonnants se séparèrent. Peu de temps après les visiteurs de Fort-de-l'Eau avaient regagné Alger : ils y rentraient avec l'agréable souvenir d'une bonne après-midi.

L'Association générale des Etudiants adresse ses remerciements les plus vifs et les vlus sincères à M. le Maire et à MM- les membres du Conseil municipal de Fort-de-l'Eau auprès desquels elle a trouvé le plus chaleureux accueil, à M. le Directeur des C. F .R.A. qui lui permit par sa bienveillance d'effectuer le trajet dans les conditions les plus avantageuses, à M. Saint-Michel, le sympathique propriétaire du Casino de Fort-de-l'Eau qui mit gracieusement et très obligeamment son établissement à la disposition, des étudiants et à l'Estudiantina pour le concours charmant qu'elle apporta à la réussite de la fête. Elle assure de sa reconnaissance la population de Fort-de-l'Eau pour la sympathie qu'elle lui a témoignée.

TRIBUNAUX

Tribunal Correctionnel d'Alger

Présidence de M. Veillon. vice-président.

VOLS

Pour vol d'un bicyclette commis le 30 novembre dernier au préjudice de M. M. Ferrandis le nommé Alphonse Martin, 47 ans, jardinier au Jardin-d'Essai a été condamne à 8 mois de prison.

- Simon Martinez, 33 ans, manœuvre maçon, domicilié, 4. rue Philippe, a été condamné à 1 mois de prison, pour vol d'un portefeuille contenant 400 francs et divers papiers au préjudice d'un de ses compagnons 'de travail..

— Auteurs d'un vol d'une magnéto, au préjudice de M. J. Crispo, demeurant, 10 bd Amiral-Pierre, les pommés Claude Duteil, 22 ans, Gaston Mazeau, 28 ans et Léon Blai-se, dit « André le Parisien », ce dernier en fuite, ont été respectivement condamnés à 1 an de prison avec, sursis, 18 mois de prison et par défaut, à 3-aas de prison.

Le vol a été commis au mois de mai dernier par Dutreil, sur les intigations de Mazeau et de Biaise, deux individus peu recommanda blés et repris de justice. L'auto sur laquelle se trouvait la magnéto stationnait rue des Numides.

— Le même Gaston Mazeau, était retenu dans une autre affaire de vol de zinc. commis de complicité avec le sieur .Moulin Edouard, au préjudice de la Société des Affréteurs Français, , ,

Le Tribunal l'a condamné à 18 mois de prison( la peine se confondant avec la première ; quant à Moulin, repris de justice, il s'est vu infliger 1 an et 1 jour de prison,

BOURSE DES VALEURS du 16. Décembre -1024.

Physionomie du marché. — Marché début alourdi puis meilleur. Parquet indécis, nouveau recul peu important ; Coulisse peu animée ; Pendant la séance rachats stimulent l'ensemble, pusi allure plus calme. Clôture soutenue ; Changes calmes en légère détente.

COURS [COURS COURS -, COURS

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VEILLE JOUR VEILLE JOUR

FONDS D'ETAT FRANÇAIS 'si hi

C.F.R.A. (ORDINAIRE)

5°°5 TRAMWAYSO^TUrflS..!!!!!!!!.!!!!!!"!.. 184(2 00 170 Ofl f !' AMOmri ^AARB i'E F 5®! ! 20 ••• ; TRANSATLANTIQUE (ORDINAIRE) 1 25

134 0« - '«ANCIEN 62 40 62 40 MESSAGERIES MARITIMES (ORDINAIRE) 178 00 709 t * 12^ CHARGEURS REUNIS 355 00 4.1.1918. 52 60 52 60

5*1. 1920 AMORTISSABLE. 7050 7050 6'/„l920 72 25 72 25 VALEURS MINIERES BONS DU TRESOR, 6 •(, 1922 480 25 48100

1923 4740

T — ftl» V1,i2l» '1.9k2oo3 3 V45JX 7 0£ 0 ?45Z8 Q en R'O "flNTO (ORDINAIRE) 3370 00 3355 Ofl c 9923 457 00 50 BOLEO 525 00 545 Ofl PANNAROYA 1605 00 1595 Of

CREI)ilr NATIONAL PLATINE 67o oo 62000

AGUILAS 242 00 23200 5 1919 annnn 353 00 MOKTA EL HADID 87 0 00 7800 Ofl

6 5 4/: .M? .:.v^NVbEbËNVAÛxr::::.:::.:: I I noS n ?7S ?n GUERGOUR 2270 00 2170 OJ aerie"tun,sie 3360 00 lïooS ^,thaL^ <

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LENS 371 00 379 00

ALGERIE 3 •/• 1002 23100, 236 00 ?805 00 'TOO 06

ALGERIEN 6" 1921/23 I 1 365 OOi 358 00 • 7900e

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— DE CONSTANTINE 389 00 386 0(2

ECYPTE UNIFIEE 271 50 270 00 - M:DILLAH. 2jO 00 196 00 ESPAGNE EXTERIEURE - M ZAITA .,. 105 50 105 5a japNA 304 10 303 70 OUASTA MESLOULA. 5975 00 6135 00

JAPON 5 'L 1907 260 50 268 50 Snnïnl» lîno nn aJa 8402 00 rRuUSSSSE E 4 5 ;•/. t19o0N8 S. t" : :::: "I lî 8?1 00 ^LÉE <PARTS) «if? 002° 0 2§2|8f|g° 2$"2

16 85 17 283 00 22650 60 RUSSE 5 1906 16 85 1700 BRUAY. GO ?uRScEuNVii>-(375 00

TURC S 5 «, I. 199114 4. : .::::I ::I -::::::: 5460 57 75 ROYAL DUTCH. 2700000 27100 oq

334 4 225 5 U8. SHELL TRANSPORTS 373 00 375 OQ SILVA PLANA 144 00 137 03

MEXICAN EAGLE fORD.) 84 75 83 00

BANQUES ET SOCIETES FONCIERES Ip—TROFINA .I!.!.!.!.!. !!"!!!!!!!"!!! | 90S OO 94000

- CONCORDIA 330 00 323 00 BANQUE DE FRANCE 7500 00 7450 00 131 C6 318 00 301 OO

BANQUE DE L'ALGERIE 4900 00 4810 00 HUENCHACA ala 00 30 1 CQ CREDIT FONCIER DE FRANCE 1350 00 1340 00 GOLDFIELDS 80 25 79 5<j COMPAGNIE ALGERIENNE 1015 00 RAND MINES 250 00 249 00

CREDIT ALGERIEN 1856 00 1850 00 TRANSVAAL LANDS 116 00 I 16 OC CREDIT FONCIER ALGERIEN LIB 483 00 485 00 THARSlS. 344 00 341 5Q

CREDIT LYONNAIS 1500 00 1495 00 DE BEERS (ORD-) 1070 00 1060 00 COMPTOIR NATIONAL D'ESCOMPTIE 960 00 .955 00

SOCIETE GENERALE 762 00 764 00 VALEURS INDUSTRIELLES

SOCIETE MARSEILLAISE 480 00

SANGU E PARIS ET PAYS915 00 906 00 —. 1150 Où BANQUE UNION PARISIENNE 915 00 906 00 SVECTRICtTE DE PARIS EÊLLECTRIQUEï ).-. 88775 5 000 0 88550 0 OOCC

BANQUE IND. AFRIQUE DU NORD 277 00 276 00 PARISIEFNNE F- (#nDiISSTTWRIIBB ÉCTRIQuè 850 oe

BANQUE OTTOMANE .• 812 00 B20 00 AIR COMPRIME. 1685 00 leu BANQUE NATIONALE MEXIQUE 528 00 526 00 * I: 00 33773 3 0000 RENTE FONCIERE 2825 00 2800 00 I*!L:| EC£ T™RI'CCIITTE E ET GGAAZ Z NNOORRD D 37000 373 ()(I tUMOBiLIERiE VILLE D'AT-GER (ACTIONS) 1957 0 002:oo ()0 ELECTRICITE ET GAZ NORD 370 00 373 0([

IMMOBILIERE VILLE D'ALGER (PARTS) 57 00 55 00 ATELIERSJEUMONT. 325 00 325 00

IMMOBILIERE VILLE D'ALGER (ACTIONS) 190 00 92 00 TREFILERIES HAVRE 173 00 174 00

A IR LIQUIDE- 405 oc.

STEARINERIES FOURNV. * 406 00 405 OC

ER.192 00 170 OG

VALEURS DE TRANSPORTS RAFFINERIESSAY 1265 00

SUCRERIES D'EGYPTE 1014 00 1005 OO SUEZ CAPITAL .(N.C.) 7830 00 775100 ETABLISSEMENTS KUHLMANN 468 00 «I M LYON CAPITAL 785 00 775 00 PATHE CINEMA..* •« 334 00 334 00

NORD CAPITAL. 935 00 935 00 ALGERIENNE \PRODUiTS CHIMIQUES).»**"»** *25 50 l25 50 EST-ALGERIEN (ACTIONS) 333 OU ETABLISSEMENTS VERNINCK 137 00 142 M OUEST-ALGERIEN (ACTIONS). 37600 BASTOS, .-. 513 00 510 00

MÉTROPOLITAIN CIMENTS RH/ET A,::L*G,: ER.

OMNIBUS 596 00 590 00 FINANCIERE CAOUTCHOUC ; 149 50 148 OQ PARISIENNE ELECTRIQUE 240 00 244 00 MONTECATINI 212 5J 210 OQ TRAMWAYS ALGERIENS.(CAPITAL) TUBIZE PRIVILE 5 78.0 568 00

CHANGES

ANGLETERRE (LIVRE STERLING) 87 43 87 20 NORVEGE (100 COURONNES)»..«T.TTIT.TTIT. 282 25 281 5<

ETATS-UN)S(tDOLLAR) !862 t86) SUEDE()OO COUR O NNES) 5 3 00 501 Ot ALLEMAGNE (1 MILLIARD DE MARKS) SUISSE ( 100 FRANCS) 360 50 360 0< BELGIQUE (100 FRANCS) 92 65 92 17 AUTRICHE (100.000 COURONNES)'*.» 26 25 26 21 ESPAGNE (100 PESETAS) 262 50 262 00 PORTUGAL (IGOREIS), ?

HOLLANDE 100 FLORINS .,.,. 751 50 749 00 TCHEGO SLOVAQUIE (100 COURONNES)- 56 60 56 Il TALtEIOOURES 802J 8020 POLOGNE ( 100.000 MARKS) 360 03 359 01

BOURSE OOMMBRÇIALB

HALLES CENTRALES DE PARIS

Fruits et légumes d'Algérie. — Citrons. le cent, 18 fr. ; figues, les 100 kilos. 225 fr. ;

mandarines, les 100 kilos, 35 fr. ; oranges, le cent, 30 fr. ; les 100 kilos, 160 fr.; tomates, les 100 kilos, 180 fr. ; artichauts, le cent, d'Oran, 55 fr. ; d'Alger, 110 fr. ; courgettes, les 100 kilos, 50 fr. ; haricots verts, les 100 kilos. 350 fr. ; haricots beurre, les ioo kilos, 400 fr. ; pommes de terre nouvelles, les 100 kilos, 180 fr. -

MARCHE DU HAVRE

Cotons (la balle de 50 kilos). — Ouverture: décembre 575 ; janvier 574; février 579; mars 581; avril 58.5; mai 587; juin 587; juillet 58g ; août 588 ; septembre 585; octobre 582 ; novembre 577. Soutenue. Ventes : ï.150 balles. Clôture : décembre 57s ; janvier 575 février 57Q : mars 582; avril 585; mai 587 ; juin 87; juillet 588 ; août 587; septembre 583 ; octobre 580; novembre 575; calmes. Ventes; 2.800 balles.

Cafés (le sac de 50 kilos). - Ouverture : décembre 46Q ; janvier 470 ; février 463.7.5; mars 455,75 ; avril 452; mai 430,50;. juin

432,50: juillet 420,50;. août 414,50; septembre 404; octobre incoté ; novembre inooté.

Soutenue. Ventes 500 sacs. Clôture : décembre 468,75 ; janvier 460,75 ; février 463,50; mars 455,50; avril 451,75; mai 439.25: juin 434,50; juillet 422,50; août 416,50; septembre 406; octobre incoté; novembre incote.

Soutenue. Ventes nulles.

Laines (la balle de 100 kilos). — Clôture, décembre 1 Q 1 O ; janvier 1800; février 1800 , mars 1880 ; avril 1870; mai 1870; juin 1870; cina incotés. Calme.

MARCHÉ DE LONDRES.

Sucre blanc granulé. Marché à terme (pat quintal de 50 kil. 8) :

Décembre : 17 sh. 0 p. (vendeurs) ; 16 si).

9 p. (acheteurs).

janvier : 17 sh. 1 1/2 p. (vendeurs); 16 sh.

9 p. (acheteurs).

Mars : 17 sh. 1 1/2 p. (vendeurs) ; 17 sh*

0 p. (acheteurs).

Mai : 17 sh. 4 1/2 p. (vendeurs) ; 17 sh..

3 p. (acheteurs).

Juillet ; 17 sh. 6 p. (vendeurs) ; 17 sh,

4 1/2 p. (acheteurs).

Java blanc Gaf. Royaume Uni. - 18 sh, op. (nominal).

Cristallisé Indes Occidentales. — De 32 à

37 sh.

Café. - Disponible : de 120 à 135 sh.; ,

MARCHE DE NEW-YORK

(Blés. — Roux d'hiver, 2, disponibTi 187 cents ; durs d'hiver, ne 2, disponible.

182 cents 1/4.

Sucres. — Centrifuge Cuba, 490. Marché à terme : décembre, 370 ; janvier, 286; mars, 283 ; mai, 293 ; juillet, 303.

MARCHE DE CHICAGO

Blés. — Le bushel de 35 litres : décembre 165 cents 7/8 ; mai, 178 cents 5/8 ; juillet .149 cents 5/8.

'Mftïs. — Disponible, 126 cents 3/8 ; dé.

membre, 125 cents 7/8 ; mai, 131 cents 1/8 ; juillet, 131 cents 3/8.

Avoines. — Décembre. 60 cents 3/8 ; mai,

65 cents 3/4 ; juillet, 64 cents 1/4.

HOMICIDE PAR IMPRUDENCE

EN MANIPULANT UN REVOLVER

UN GARÇON DE 15 ANS TUE UN BEBE

Oran, 16 décembre (de notre correspondant particulier). — Le nommé AHou Léon, âgé de 15 ans, résidant rue de la Révolution, a été présenté au Parquet et écroué pour homicide involontaire.

Ce jeune imprudent avait dérobé à l'atelier où il travaille, un revolveu appartenant a Gornez Andrès. Il se rendit chez lui et prit part à des réjouissances occasionnées par un mariage. Il s'empressa de montrer son arme a sa tante qui, effrayée, pria son neveu de cacher le revolver. Ail ou, iguorant que le revolver était chargé, le manipula d'une main inhabile. Un coup partit et vint atteindre un pauvre bébé âgé de 12 mois, Gaby Bemehou, qui. malgré tous les soins, est décédé une heure après, à l'hôpital.

Allou, qui regrette amèrement son forfait, à l'origine duquel il y a un vol, a été mis sous mandat de dépôt.

Confédération des Agriculteurs du département d'Alger

Réunion du 23 décembre 1924 à 10 heures

MM. les Membres de la C.A.D.A. sont priés d'assister à la séance qui aura lieu, 2, rue Combe, le mardi 23 décembre 1924 a 10 h.

du matin :

Ordre du jour

Evaluations foncièrs. Examen de cette opération et rôle. des classificateurs. Expose de M. Bialès.

2^ Traités de commerce intéressant l'Algérie. Le président Hunebelle fera connaître l'état des négociations engagées et ses interventions auprès des groupes du Parlement.

3° Questions" diverses.

En raison de l'importance exceptionnelle des décisions à prendre lesquelles intéressent tousles agriculteurs et tous les propriétaires ruraux sans distinction, nous invitons nos adhérents à assister à cette réunion. Nous y convions :plus particulièrement MM. les maires et MM. les classificateurs appartenant aux Commissions municipales.

La Vie Universitaire

FACULTE DES SCIENCES -

Exploitation des Mines. — Conférence de M. Dussert, aujourd'hui. mercredi a 17 heures, au Laboratoire de Géologie.

INSTITUT D'KYCIENE

ET DE MEDECINE COLONIALE

DE L'AFRIQUE DU NORD

Enseignement supérieur de l'Hygiène et de la médecine coloniale

(Année scolaire 1924-1925)

Cet enseignement supérieur prépare aux examens en vue de l'obtention :

1° du certificat de microbiologie :

2° du diplôme d'hygiène de Université d'Alger; -

3° du 'diplôme de médecin colonial de l'Université d'Alger, --- - --

L'enseignement de la microbiologie esi donné au Laboratoire de microbiologie de ls Faculté de médecine, sous la direction de M. le [professeur Soulié, du 5 au 31 janviel 1925.

Les cours supérieurs d'hygiène et de médecine coloniale auront lieu du 2 février a4 4 avril 1925.

Ces certificats et diplômes peuvent être délivrés : aux docteurs en médecine français (diplôme d'Etat) ; aux étrangers, pourvu d'un diplôme de doctorat universitaire français (mention médecine); aux docteurs en médecine étrangers, pourvus d'un diplôme admig par la Faculté mixte de médecine et de phari macie d'Alger : aux étudiants en médecine des Facultés françaises pourvus de 16 inscriptions validées (sans distinction de natio..

nalité) ; aux internes en médecine des hô.pi..

taux, nomigés au concours dans une ville de faculté.

Des auditeurs peuvent être autorisés à suivre les enseignements théoriques et les. visi", tes du cours supérieur d'hygiène (demandet les conditions au Directeur - de flnstitut).

Pour renseignements consulter l'affiche.

Pour les inscriptions s'adresser au Secrétariat des Facultés.

Pour les renseignements particuliers s'a.

dresser au [professeur Al Ivre Chassevant, directeur de l'Institut, Laboratoire d'hygiène, 1. chemin Pasteur. Tél. 46.85 (le matin).

AUTOMOBILE-CLUB D'ALGÉRIE

(Section Automobile)

Le conseil d'administration rappelle à tou!f les membres du club qu'aux termes des statuts et du règlement intérieur, les déclarations de candidature, pour le conseil d'administration doivent être adressées au président du conseil, par lettre recommandée avant le 20 décembre, dernier délai.

Les candidatures pour la commission sportive seront reçues jusqu'au 31 décembre, dernier délai afin de permettre l'impression , des bulletins de vote en temps utile.

Ligue te Familles imteœ Françaises

D'ALGERIE

Le Comité de la L.F.N.F.A. a fixé au 3d décembre, à 15 heures, la date de la distribution, aux eafants de la classe laborieuse de ses ligueurs, d'étrennes consistant en vetement's, jouets et friandises.

Cette distribution se fera, comme l'année dernière, dans la salle de l'ancien Foyer du Soldat, 14, boulevard Carnét. mise à cet effet, à la disposition de la Ligue, par la Munici.

palité d'Alger.

Encouragé par le bienveillant accueil réservé. l'an dernier, à son appel à la générosité publique, le Comité a décidé de s'adresser à nouveau, en 1924, à nos concitoyens, et escomptant une réponse favorable, d'élever la nombre des intéressants bénéficiaires de ces étrennes, à un chiffre minimum de 400, au lieu de 200. total ad'opté en 1923.

Les dons en nature peuvent être adress's, dès aujourd'hui, au secrétariat-permanence de la L.F.N.F.A., 14, boulevard , Carnot. Les souscriptions en espèce ipeuvent être envoyées à la même adresse ou versées à notre compte chèaue costal 1776. Ale-.er.


DANS LES DÉPARTEMENTS

(De nos Correspondants particuliers) ;

FORT-DE-L'EAU

Tombola. — Liste des numéros gagnants de la tombola organisée par l'Union des Victimes de la guerre et Anciens Combattants de Fort-ide-l'Eau : - - - ----

2611 - 2813 319 4214 5900 5328 1470 28*7 24= 1705 5202 5299 1607 5882 2099 318 4125 2315 4789 1313 '5487 1713 1405 1768 1692 - u

Retirer les lots chez M. Sintès Pierre, MaIson Alzina.

Les lots non réclamés dans le délai d'un mois resteront acquis à la Société.

Naissance. — Nous apprenons avec plaisir aue Mme et M. Sintès Jtan, - facteur des P. T. T ., grand mutilé de guerre, sont les heureux parents d'une fillette prenosmmee Georgette-Toséphine.

Compliments aux parents et meilleurs vœux de longue vie au bébé.

ROUIBA

Fêtes annuelles. — Le Comité des fêtes de Rouïba s'est réuni dimanche 14 courant, à la Mairie, pour terminer le règlement des comptes de la fête annuelle. - Après ventica tion des recettes et des dépenses, les comptes ont été arrêtés et approuvés a l'unanimité comme suit :

Recettes générales

Dépenses générales 9.057 65

Excédent de recettes • 2.230 5a aui a été réparti de la façon suivante :

Aux familles nécessiteuses, verses en bons l'alimentation. 316 00 Au Monument aux Morts - - - 300 00 A la musique les Amis de Rouiba 800 w pour achat cte matériel de fêtes • 814 M 2.230 55

Il nous reste à féliciter bien sincèrement le Comité des fêtes qui s'est dévoué sans compter POUT récréer et amuser toute la population.

Nous lui avions fait confiance illimitée et il s'est largement surpassé. Vos lauriers, Messieurs, sont hautement mérités et nous éperons en vous pour 1925.

Révision des listes électorales pour 1925. —

Le Maire de la commune de Rouïba informe - les électeurs de la commune de Rouïba qui ne se seraient pas encore fait mscrire sur les listes électorales de la commune qu'ils pourront le faire dès à présent.

Recensement pour 1925. Réquisitions.Les (propriétaires de chevaux, tmulets, voitures et automobiles de toutes sortes sont avisés au'ils doivent faire leur déclaration en

Mairie avant le 31 décembre courant.

CHEBLI

Carnet rose. — Mme et M. Bernadini, surveillant du groupe pénitentiaire a Maison-Carréîe, sont depuis hier les heureux parents d'une jolie petite fille prénommée Lucette-Paule.

Nos félicitations aux parents, ainsi qu'aux grands-parents, Mme et M. Jannet Basile, notre sympathique facteur, et nos meilleurs souhaits de longue vie au mignon bébé.

ZERALDA

Accident d'auto. — Nous avons fait prendre des nouvelles de notre concitoyen M. Montagnac, blessé dans les circonstances relatées par notre correspondant de Guyotville, dans l'accident d'auto de samedi matin.

Son état est satisfaisant et dans quelques jours il pourra reprendre ses occupations, il n'en est pas de même de M. Miralés, celui-ci hélas, dont l'état est grave restera longtemps alité avec sa fracture de la cuisse.

Nous leurs souhaitons à tous deux un

prompt rétablissement.

Poste téléphonique. — Le Maire de Zéralda informe ses administrés que le conseil municipal a voté une subvention de 30 francs par mois pour que le poste téléphonique Î.03 placé à l'hôtel de Zéralda (anciennement Defestrac) soit à la disposition du public la nuit et les dimanches et fêtes.

Voilà une mesure utile dont il convient de

féliciter le conseil municipal.

-:':- FOUKA ■=* -

Mérite agricole.- C'est avec plaisir que nous avons appris la promotion au grade de chevalier du Mérite agricole de notre sympathique et estimé adjoint au maire, M. LeuïveTs François. „

Modeste ouvrier, devenu propriétaire, il a su se créer par son travail et son attachement à la terre, une situation des plus endables.

** Aussi, tout en adressant à. notre excellent ami, l'expression de nos sincères félicitations nous applaudissons de tout cœur à la distinction méritée que le Gouvernement de la République vient de lui décerner.

OULED-FAYET

Concert. — Le concert vocal et instrumente organisé par l'Amicale des Anciens Elèves. avec le gracieux concours de la philharmonique Les Enfants d'Ouled-Favet, aura lieu a la salle des fêtes dimanche 21 décembre, à une heure et demie.

Un programme éclectique et des plus alléchants attirera, nous n'en doutons pas, une foule nombreuse a cette petite fête de familte, surtout si. le temps veut bien ne pas être tron mauvais.

Pour la location des chaises, on est prie de s'adresser au groupe scolaire à partir de renduedi prochain, en dehors des heures de

classe.

Concours de tir. - Le concours de tir d'automne s'est terminé dimanche dernier 14 décembre. Voici la liste des lauréats. par ord-re de mérite Catégorie hommes : MM. Antoint Pérez, Michel Escalès, Léon Longueville, Eugène Sarrazin. Robert Llédo, François Menofty, François Mas, Emile Bonnet, Adolphe Boue,

Joseph Jenner, Diégo Montaner, Antoine

Victory. Marcel Seingesseu

Catégorisé dames : Mlle Clotilde Sarrazin, Mlle Lucienne Brogat, Mme Menofly, Mme LIédô, Mlle Gabrielle Brogat, Mme Studer, Mlle Antoinette ponsada.

Catégorie enfants : Berangere Blanc, Lucien Ferrandis, Yves Schneider, Kléber Jul!ien, Adrienne Ponsada, Laure Iontaner.

CAMP-D U-MARECHAL

Naissance. — M. et Mme Treuil, agriculteurs à Douera, sont les heureux parents d'un gros et superbe poupon, né dimanche Jernier et qui a été prénommé Réné.

Mme Treuil est la fille de Mme et M. Libelle. facteur-receveur des P. T. T., si estiavé dans notre commune. Nous félicitons les Darents et les grands-parents de cet heureux événement et formons des vœux bien sincères de bonheur pour lie petit Réné,

Listes électorales. — Nous rappelons aux citoyens français qu'ils doivent s'assurer s'ils sont inscrits sur les lites électorales. Les iemandes en incription ou radiation seront reçues jusqu'au 13 janvier 1925. La radiation des électeurs indument inscrits peut être demandée par tout électeur.

BOURKIKA

Naissance. — Nous avons appris avec un rif plaisir que Mme et M. Henri Girard, orapriétaires viticulteurs à Bourkika, sont jlepuis quelques jours déjà lies heureux pa- fents d'une charmante et gentille fillette qui L reçu les jjrénoms de Annie-Marie-Louise.

Tout en souhaitant un prompt rétablissement à la maman, nous complimentons !en jnême temps Mme veuve Girard, grand'inère de la nouvelle-née, à qui nous souhaitons longue vie. bonheur et prospérité.

Passage de troupes. — Jeudi dernier, vers les 9 h. 30 du soir, est arrivé dans notre centre un contingent du 1er groupe d'artillerie de montagne, composé de 200 hommes de troupe, sous la conduite d'un capitaine, d'un tieutenant, d'un adjudant-chef et d'une douzaine de sergents et caporaux.

Ces troupes ont pris le cantonnement sitôt leur arrivée dans les endroits qu'il fleur avaient été assignés par les soins des autorités locales. Après leur installation et les corvées habituelles terminées, nos vaillants canonniers,. après avoir revêtu une tenue torrtecte, se sont répandus dans les principales rues de notre village, où lis ont fait l'admiration de toute la populatoin. tant par leur maintien que par leur conduite digne d'éloges. A l'appel, nos braves soldats se dirigent vers les locaux qui leur ont été assignés, afin de goûter à un repos bien gagné.

Leur départ s'est effectué sans bruit. Nous souhaitons à tous ces braves un bon voyage fit m heureux séjour dans leur nouvelle garpisntu-

4

Nestlé

||V "La santé de l'enfant"

MENERVILLE

Listes électoralUb. — Le Maire a l'honneur de rappeler aux citoyens ayant acquis les conditions d'âge et de résidence ou les acquérant avant le premier avril 1925 qu'ils doivent se présenter à la Mairie pour demander leur inscription sur les listes électorales.

Ceux inscrits dans une autre commune devront demander leur radiation.

Cimetière. — A compter du 1er avril 1925 il sera disposé de tous les emplacements occupés depuis plus de cinq années, qui n'auraient pas fait l'objet de demandes de concession.

Il est rappelé qu'aucun ouvrage (monument, entourage, etc.) ne peut être exécuté sans autorisation préalable.

Convocation. — Les propriétaires de chevaux, juments, mulets, mules, ânes, ânesses, chameaux, chamelles, voitures attelées et voitures automobiles, motocyclettes, side-cars, remorques, sont tenus de se présenter avant le premier janvier 1925 à la Mairie pour faire la déclaration de tous les animaux et de toutes les voitures qui sont en leur possession.

-" MEDEA

Naissance. — Nous apprenons avec plaisir que Madame et M. Maire, cordonnier à Médéa, sont depuis quelques jours les heureux parents de deux superbes jumeaux.

Nous formons des vœux de bonheur pour le prompt rétablissement de la maman et longue vie pour les nouveaux-nés et adressons nos meilleurs compliments aux heureux parents.

Fiançailles. — Nous venons d'apprendre avec un Téel plaisir, les fiançailles de M. André Baës, brigadier au 6e spahis actuellement dans l'armée du Rhin, avec la gentille Odette Maire, sœur des deux jumeaux dernièrement arrivés en ce monde.

Nous formons les meilleurs vœux pour les jeunes fiancés et nous adressons aux familles oui vont s'unir nos sincères félicitations.

Cinema Barbera. — Mardi dernier, dans la salle du cinéma Barbera, nous avons eu le plaisir d'applaudir M. Giardella, artiste, dans sa partie concert, dans ses numéros à transformation, ses nouveaux costumes et nouvelles danses classiques sous projections lumineuses dans la danse de « Faust » sur la pointe des pieds: M. Giardella, nous quitte pour se rendre à Boghari, nous le félicitons de l'agréable soirée, et lui souhaitons bonne chance auprès de la population de Boghari.

AFRREVILLE

Fêtes des écoles. — (Les membres de l'en seignement invitent à nouveau la population d'Affreville et des environs, à assister à la fête de l'Arbre de Noël du dimanche 21 décembre, organisée au profit de la caisse des écoles. Nous espérons que chacun se fera un plaisir et un devoir de venir se distraire à un concert des plus attrayants, où il jouira en même temps du bonheur des tout petits.

La location des places, pour le concert, sera ouverte à partir de mercredi 17 décembre, 15 heures, chez Madame Dumain, le matin de g h. à 11 h., l'après-midi de 15 à 17 heures.

Prix des places : réservées, 5 fr. ; premières, 3 fr. ; places non louées à l'avance, 2 fr.

et pour enfants, 1 fr. (prendre leurs places à l'école). Les enfants prêtant leur concours entreront gratuitement. On pourra louer à l'avance les places pour le bal : Messieurs, 2 fr. ; dames, 1 fr. -.

La salle sera chauffée.

- - BOU-SAADA

Avis aux hiverneurs et aux touristes. CRAND HOTEL DE L'OASIS (Bou-Saâda) nemis à neuf. situé au centre de la ville.

Chambres confortables. Cuisine bien soignée, eau courante.

DJAOUI et TEBOUL, propriétaires

Téléphone 0-09

DEPARTEMENT D'ORAN

MASCARA

Escrime. — La délégation du Cercle de l'Escrime de Mascara est revenue de son déplacement après un séjour agréable. Nos tireurs ont fait bonne figure devant leurs adversaires marocains.

A Meknès, où ils se produisirent au Théâtre municipal, une réception enthousiaste leur fut prodiguée. C'est en trois rencontres qu'ils eurent à déployer leurs qualités.

Fiérobe (Mascara) fut vainqueur de Rolland (Meknès) par huit touches à dix.

La finale de la première partie du programme mettait en présence notre talentueux maître Procharet et le maître Renaud, de Casablanca. L'assaut demeura sans décision. Le jeu mascaréen, dit-on, surclassa la tactique marocaine; soyons-en heureux.

En troisième rencontre, Bancharelle (Mascara), opposé au capitaine Moslard (Meknès), se dépensa scientifiquement, mais succomba par 10 touches à 7 devant un adversaire plus mordant.

Au retour, nos tireurs furent invités intimement au Cercle de Fez.

Belles journées pour nos Hnes lames. Le palmarès s'orne de nouveaux lauriers.

Un grand bravo pour nos représentants.

Avant-Carde Sportive. — Les membres de l'Avant-Garde Sportive Mascaréenne sont priés de vouloir bien assister à l'assemblée générale qui aura lieu le dimanche 21 décembre courant, à 9 heures 30 du matin, à la mairie, salle du Conseil municipal. ,

Ordre du jour. — Exposé de la situation financière ; élection d'un comité-directeur ; formation de diverses commissions ; questions importantes.

Arbre de Noël. — Un arbre de Noël est en préparation à l'Ecole maternelle.

Nous rappelons à toutes les personnes charitables qu'il dépend d'elles que cet arbre soit abondamment garni et apporte aux tout petits, nécessiteux et indigent, leur part de joie. -

Les dons de toute nature : espèces, vêtements et chaussures même usagés, seront reçus avec reconnaissance par les organisatrices.

Athlétisme. — Dans le Grand Prix des Jeunes d'athlétisme qui s'est récemment disputé à Oran, notre jeune athlète Guenoun. seul mascaréen dans cette compétition, a été classé premier dans toutes les épreuves par série. Il eut à disputer ensuite les finales avec les champions nord-africains, Lafforgue et Broué, et se classa troisième ex-sequo.

Toutes nos félicitations. -

Au tribunal. — M. Griicker, récemment nommé substitut du Procureur de la République-à Mascara, a été installé dans ses fonctions suivant le cérémonial d'usage.

Nous exprimons à nouveau à ce distingué magistrat nos souhaits de déférente bienvenue.

Prix du lait de chèvre. — Par arrêté du maire en date du 15 décembre courant le prix du lait de chèvre a été fixé à 1 fr. 20 le litre.

Certifioat d'ancien combattant. — Le certificat d'ancien combattant n'est délivré qu'aux anciens militaires candidats aux emplois réservés par la loi du 30 janvier 1923.

Ces candidats qui sont pensionnés, définitifs ou temporaires, pour blessures reçues ou maladies contractées ou aggravées pendant la guerre de 1914-1918 ou au cours des expéditions postérieures au 23 octobre 1919 et donnant droit à campagne de guerre, doivent, aüx termes de l'article 2 du décret du 13 juillet 1923, être anciens combattants, c'est-à-dire justifier par le certificat précité, qu'au cours des hostilités, ils étaient avant ou après la création de l'indemnité de combat, en situation de recevoir cette indemnité.

Le certificat est demandé par les intéressés à leur ancien chef de corps ou en cas de dissolution, au commandant du corps de rattachements

, L'HILLIL

Plantations de ficus. — Sous le prétexte d'embellir le village, les dirigeants locaux ont décidé de faire arracher les ormeaux, frênes, caroubiers, faux-acacias etc., qui bordent la route nationale d'Alger à Oran, pour les remplacer par des jeunes ficus au feuillage luisant.

Les amis des arbres en sont chagrinés car dénuder ainsi tout le nouveau village en attendant qu'un lustre lui procure les mêmes bouquets de .verdure, leur paraît excessif.

Fallait-il du Bois ? La commune a un budget pour s'en procurer 1 Fallait-il les sacrifier à l'esthétique? C'est bon pour une ville mais pas pour la campagne où les habitants vaguent dans les champs ! Pourquoi avoir fait ces dépenses alors que la plantation des oliviers et des caroubiers sans compter la prime de culture aurait été d'un appréciable rapport pour la commune plus tard.

Enfin 1 les mamans auront pendant certaines années la grande joie de coudre les effets de leurs petits qui sauront les mettre en loques auprès des bouquets d'épines, entourant ces merveilles, de la grosseur des manches à balai.

Enquête de commodo et Incommodo. — Le 15 décembre courant sera procédé à une en- qoiete de commodo et incommodo pour l'achat d'un terrain destiné au campement des arabes. Ce terrain serait situé sur la route de Bel-Hacel, en face de la propriété Espeut.

Mission topographique militaire. — La mission topographique militaire, chargée de la vérification de la carte au 50.000. vient de partir pour St-Cloud, ses travaux étant terminés dans la région.

Anomalies administratives. — Tout récemment il s'en est passé une bien bonne à la recette des Contributions diverses d'ici. Quatre gamins de 8 à 12 ans, ayant été condamnés à 11 francs d'amende pour destruction de volaille à coups de pierres, les parents reçurent le 4 décembre un avis de commandement, leur signifiant que si dans un délai de 3 jours les sommes n'étaient pas payées, le commandement serait lancé avec ses 80 et quelques francs de frais. Le nom mé X, père de 2 enfants délinquants, s'empressa de se rendre à la recette, s'y libérer des dettes de civilement rsponsable (102 fr 10). -

Io Pour commencer. M. le receveur lui diminua 17 fr. 10, représentant les frais de iustice faisant double emploi. En voyant ce l a, M.

X. alla trouver le Dorteur de contraintes cossu pour lui demander les raisons pour lesquelles les 17 fr. 10 n'avaient pas été répartis entre les 3 civilement responsables des 4 gar-

çons. ,

Quelle ne fut pas sa stupéfaction d'apprendre de sa bouche que seul le premier qui paie pour une même affaire supportait les frais de justice. Y et Z n'en paieront pas ! Cellelà, M. l'agent, est plus forte que le roquefort ! Parce que M. X a payé le premier il en est pour la moitié de 17 fr. 10 de sa poche.

Après cela on peut tirer le rideau !

BOUClE

Cercle civil. — Depuis longtemps. le projet de doter notre ville d'un cercle civil était agité ; l'absence d'un local avait été le seul empêchement.

Actuellement, le Cercle civil de* Bougie peut être considéré comme existant et siégeant dans les salons coquets de la Brasserie de l'Etoile, place de Gueydon.

Nous adressons nois- vives féicitations aux organisateurs et nous formons les meilleurs vœux de prospérité pour leur œuvre.

Listes électorales de 1925. — Les personnes ne figurant ipas sur-ces listes peuvent réclamer leur inscription à la Mairie.

Don aux pauvres. — Mme la comtesse de Beaumont a fait don de la somme de cent francs aux Bureaux de bienfaisance européen et indigène.

Nos félicitations pour ce geste charitable.

SlDI-AICH

Bienvenue. — Nous adressons une cordiale bienvenue à Mlle Tourette. arrivée récemment comme employée aux P. T. T. et qui vient de s'installer.

Nécrologie. — Nous avons appris avec peine le décès de M. Plantif, ancien architecte à Sidi-Aïch. enlevé à l'affection des siens à l'âge de 59 ans, après une longue maladie.

-1 Dans cette triste circonstance, nous prions* les parents de croire à nos sincères compli-

Société de Géograpbie d'Alger

ET DE L'AFRIQUE DU NORD

SEANCE DU 8 DECEMBRE 1924

Conférence de M. Norès

Sous la nrésidence de M. Mesplé, la séance bimensuelle de "la Société a eu lieu dans la salle des maréchaux du Cercle militaire.

Au bureau MM. Olivaint. général de Bonneval, Castanet, Riboulat, capitaines Peyron.

net et Le Maître; colonel Seauve ainsi que M. Robe, procureur général et M. de Sambœuf.

Dans la salle absolument comble, on remarquait M. Roche, 1er président avec nombre de magistrats et personmilités civiles et militaires. Sont excusés : MM. Paysant et colonel Gard, ainsi que M. Aubry qui rend, ce jour même, les derniers devoirs à son fils, jeune officier d'artillerie, décédé récemmeni à Romainville. Le président adresse à son cher collègue ses plus profondes condoléances.

Trente nouveaux membres sont reçus et quatorze candidatures sont présentées parmi lesquelles : M. Saurel. vice-iprésident du Conseil général d'Oran et Atwater, directeur -à

Alger de Shipping Company.

Lecture est donnée de lettres du Gouverneur général et du général Boichut qui expriment leurs regrets de ne pouvoir assister à la séance et d'une lettre de M. Ossendowski qui déclare que son ouvrage « Hommes, bêtes et Dieux » est, non pas un volume d'exploration à proprement parler, mais une sorte de « roman individuel ».

Le président énumère les conférences qui vont avoir lieu prochainement et adresse ses vives félicitations au commandant Duclos, nommé directeur des territoires du Sud.

Comment l'Allemagne fait la guerre

Le président présente alors le conférencier M. Norès, qui a fait sa carrière de magistrat en Algérie depuis 1804 où il débutait comme juge suppléant rétribué à Bouira, jusqu'à aujourd'hui, où il remplit les fonctions d'avocat général à la cour d'appel et lui donne la parole. -

D'une voix claire, dans un style d'une sobriété élégante, mais d'autant plus prenant, le conférencier déclare tout d'abord que c'est à la lumière des principes et des textes du droit international public que cette question doit être étudiée.

Au moment où en iQU, a été déclarée la guerre, les textes qui, à ce point de vue, liaient l'Allemagne, étaient les suivants : traités de Londres, des 15 novembre 1831 et Il mai 1867. garantissant la neutralité de la Belgique et du Luxembourg ; convention de Genève, du 22 août 1864, remplacée depuis par une autre convention du 6 juillet 1906, fixant les règles à observer envers les militaires blessés sur le champ de bataille et enfin, les deux conférences de la Haye, la première a arrêté, le 2Q juillet isoo, trois conventions, relatives au règlement pacifique des conflits internationaux, aux lois et coutumes de la guerre sur terre, et à l'adaptation à la guerre maritime des principes de la Convention de Genève ; et trois déclarations interdisant l'emploi des gaz asphyxiants, l'usage des balles explosibles. et le lancement de projectiles ou explosifs du haut de ballons ou par d'autres modes analogues nouveaux. La seconde conférence de la paix, également tenue à la Haye, a, aux termes de son acte final du le) octobre IQO7, arrêté le texte de 14 conventions relatives notamment à l'ouverture des hostilités, aux lois et coutumes de la guerre sur terre, et à la pose des mines sous-marines.

Tous ces traités et conventions avaient été signés par la Prusse, pour ceux antérieurs à 1870; par l'Allemagne, pour ceux postérieurs 1 il n'est pas un seul de ces engagements au'elle n'ait violé.

Dès la déclaration de la guerre, l'Allemagne franchit la frontière de la Belgique et celle du Luxembourg, dont elle avait pourtant garanti la neutralité.

La déclaration de guerre est basée sur un prétexte (prétendues incursions d'aviateurs militaires français sur territoire allemand) dont l'ambassadeur d'Allemagne à Paris lors de l'ouverture des hostilités a lui-même reconnu le mal fondé.

Puis, successivement, au fur et à mesure que se déroulait la lutte, l'Allemagne a foulé que se déroulait la lutte, lAlle-m' agne a foulé aux pieds toutes les autres prescriptions qu'elle s'était engagée- à respecter : le conférencier énumère ainsi les uns après les autres ces manquements à la parole donnée, avec, à l'appui, des faits et des exemples d'une indiscutable authenticité : bombardement des < lieux consacrés au culte, aux arts, a la science ou à la bienfaisance M ; emploi de balles explosibles ; ruses déloyales ; bombardement des hôpitaux et des ambulances emploi des mines automatiques demeurant indéfiniment nocives ; torpillage de navires marchands, même neutres et de paquebots charges de passagers civils ; emploi de gaz asphyxiants ou délétères, emploi du poison ou des armes empoisonnées ; massacres d.e prisonniers et de blessés ; traitements odieux infliges aux prisonniers de guerre et à la population civile, hommes, femmes et enfants et qui, trop souvent, ont eu pour aboutissement la mort des infortunées victimes.

Cependant, la France ne connaît point la haine et elle est prête à pardonner ; mais elle ne veut pas être dupe, et on ne pardonne qu au coupable qui se reprent. Or l'Allemagne ne se repent point : c'est à nous au'elle impute - des atrocités, c'est nous qu'elle accuse d etre les responsables de la guerre, et elle remplit le monde de ses cris de haine, de ses désirs de revanche et du bruit de ses armes reforgées.

Des salves d'applaudissements ont coupé à maintes reprises cette conférence qui a cause une véritable émotion dans l'auditoire.

M. Armand Mesplé au nom du bureau de la Société remercie chaleureusement son éminent collègue, il forme les vœux les plus ardents pour que la guerre ne désole plus le monde mais il considère que pour éviter cet épouvantable fléau, le mieux est d'être en état de résister victorieusement à toute invasion nouvelle.

La séance est levée à 7 heures.

Nos Sociétés régionales Françaises

CHEZ LES AUVERCNATS

Dimanche matin les membres de l'importante société régionale Les Enfants de l'Auvergne, du Velay et du Rouergue, fondée depuis le 4 novembre I8QI, se réunissaient en assemblée générale dans les salons du Bai Colonial, pour procéder à la formation de son Conseil d'administration pour l'année Ig25, qui a été constitué comme suit :

Présidents d'honneurs : M. le Maréchal Fayolle, M. Clémentel, ministre des Finances; président honoraire : M. Béraud ; président : M. Vimal. maire de Saint-Eugène ; vices-présidents : MM, Chanlon et tlnves, secrétaire: M. Viallant ; secrétaire-adjoint : M. Mye; trésorier : M. Forestier; tresorieradjoint : M. Robin ; membres du bureau : MM. Guilhaume, Roche, Fehoux, Paulet ; comité des fêtes : MM. Chambon, Mailler, Ballot, Bâtisse.

11 a été décidé que la commission des fêtes se réunira sous peu, pour arrêter la date et l'endroit du prochain banquet d'hiver, qui aura lieu dans la deuxième quinzaine de janvier 1925.

Le Conseil d'administration fait un pressant appel à toub les orginaires du MassifCentral iour venir grossir les rangs de l'amicale.

loutes les communications concernant la société doivent être adressées boîte aux lettres Bar Colonial, place Bresson, Alger.

LES ENFANTS DE L'AUDE

Dans la vaste salle de l'ex-Hôtel Albert, les « Enfants de l'Aude » se réunissaient dimanche dernier en un banquet amical. Favorisés par un temps radieux, les sociétaires et invités se pressaient autour d'une table fort bien aménagée pour la circonstance et décorée avec goût. Ce fut durant tout le repas rires et effusions de joie et l'on évoqua' la petite patrie absente.

Le menu impeccablement présenté et servi, fut particulièrement apprécié, les convives lui firent grand honneur, surtout au moment de l'apparition du traditionnel cassoulet où un ban fut battu en l'honneur du réputé Vatel. - :

Au Champagne M. Raoul de Galland, le sympathique président, en termes aimables et empreints de la plus grande simplicité souhaita la bienvenue à ses compatriotes, excusa les absents ; excuses tristement mottivées, entr'autres celles du vice-président et ami Antoine Mondié qui dans l'espace de trois mois vient d'être frappé par deux deuils cruels ses frères Anselme et Barthélémy Mondié. membres assidus de la société.

Il eut un mot aimable pour la presse algéroise, tqujours si dévouée aux sociétés régionales et remercia également ses collaborateurs du conseil d'administration pour la bonne marche de l'amicale.

M. Gaçhié, directeur de l'Eoho Artistique, au nom de ses confrères, M!M. Angeletti des Nouvelles et Pantel, de l'Algérie remercia M. de Galland de l'accueil chaleureux oui leur était réservé dans le sein de cette famile audoise. et combien il était flatté de se retrouver chaque année auprès d'amis.

M. de Galland parla ensuite du Languedoc et fit savoir à ses compatriotes que M.

Rigal, président de la Fédération l'avait chargé de leur donner rendez-vous en grand nombre à la fête inaugurale qui aura lieu le 14 décembre prochain dans la vaste salle de l'Eden-Plage, où un très beau concert et une brillante sauterie permettront à tous ceux qu parlent la langue d'oc, la joie de se retrouver.

Ensuite c'est le tour des chansons et monologues en patois où M. Agel (ancien ministre plénipotentiaire), le sympaithique et gai compatriote se fit applaudir.

Puis, ce fut l'heure de la danse et les jeunes gens, impatients de se sacrifier à la frémissante Terpsichore, dansèrent aux sons d'un orchestre entraînant, sous la direction du maestro M. de .Galland.

Et ce n'est que fort tard que se termina cette fête de famille en se promettant de recommencer sous peu.

LA BOURBONNAISE

Nos concitoyens originaires de l'Allier se réunissaient, dimanche, en leur banquet annuel à la Grande-Terrasse des DeuxlMoulins.

Cette manifestation se déroula dans une atmosphère de douce et cordiale sympathie.

M. Raby, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, présidait, assisté de M. Tissier, maître de conférences à la Faculté des Sciences, président de la société, de Mlle Dumont, professeur au Lycée de jeunes filles, vice-présidente, et de M. Michel,. A leurs côtés, nous notons la présence des familles Levistre. Monginet. Laurent, Turcat. Bourdin, Chanlon, Sauquenet. Belin, de Mme Gorskv, du docteur Woigne, de MM. Dupré, Durin, Lesauge, Labruni. Bourdin et de tout un riant essaim de jeunes.

Après un copieux et suoculent repas, M.

Raby exprime la satisfaction qu'il a de se retrouver parmi les Bourbonnais ;, il lève sa coupe en l'honneur des assistants et boit à la prospérité de leur groupement amical.

M. Tissier excuse les abseats, remercie la presse et s'associe en terminant aux paroles du président d'honneur..

M. Levistre. secrétaire, se lève pour féliciter M. Tissier de la distinction dont il a récemment été l'objet.

— Un nouveau ruban, dit-il. vient récompenser les mérites du professeur, après la consécration par celui de la Légion d'honneur, du courage du soldat.

Et l'orateur évoque la terre natale, les qualités fortes de ses habitants.

— Vous savez, dit-il, combien d'énergie patiente. invincible, se cache sous leur apparence. froide, presque fieg-matique. Vous savez aue chez eux tout se passe en profondeur, sans éclat de voix, sans gestes ni grimaces, Que la pensée se concentre tout entière pour l'action.

Tous les discours sont ponctués d'applaudissements nourris. Puis c'est l'improvisation d'un concert charmant au cours duquel on fête d'agréables chanteurs ou instrumentistes. -

Ce sont : Mlle Laurent et M. A. Turca-t, dans une valse et un tango pour violon et piano ; Mme Mouginet dont la voix au timbre clair et coloré détailla ses caresses dans «Naples » et « Les Clochettes d'Amour » ; Mlles Labrunie. jeunes pianistes remarquées dans la belle exécution d'un morceau à quatre mains : M. A. Turcat, baryton doué qui chante en une nuanciation veloutée « Poupée d'Amour » et « Quand une femme vous fait les doux yeux*» ; ; M. Mouginet fils, oui évo-

que agréablement les Jardins de l'Alhambra; Mlle Dupré. oui récite avec art un monologue sur le vent : Mlle Laurent, dont la virtuosité pianistique remarquable s'exerce brillapiflient dans la traduction de la jolie valsé du « Juif-Errant ».

Ainsi s'affirmèrent de ieunes talents que le bureau de la Bourbonnaise compte bien mettre. cet hiver, à contribution, pour l'organisation d'un concert de f mille-

Et pour terminer cette fraternelle réunion, jusqu'aux lueurs dernières du crépuscule, les couples consacrèrent leurs pas et leur gaîté à la déesse Terpsichore. Au demeurant, excellente journée dont peuvent se féliciter les organisateurs et plus particulièrement M. Laurent, le dévoué trésorier.

CHEZ LES FRANCS-COMTOIS

Dimanche, la Société Amicale des FrancsComtois d'Alger conviait ses membres à son banquet d'hiver.

Cette charmante fête de famille qui, disonsle de suite, fut des mieux réussies et des plus gaies, eut lieu dans les salons de la brasserie de l'Etoile.

Beaucoup de sociétaires, parmi lesquels bien des dames avaient répondu à l'appel des organisateurs et lorsque chacun d'eux eut pris place autour de hl. table artistement garnie et décorée, près de 130 Comtois se retrouvèrent, tous disposés à faire honneur à un menu savoureux et très fin présenté par le vatel.

La cordialité la plus franche et la plus aimable ne ces-sa de régner durant tout le repas, donnant à cette réunion un caractère des plus intimes. Chacun évoqua ses souvenirs d'antan, certains fort joyeux, et lorsqu'au Champagne, le président voulut prononcer le discours d usage, les langues indisciplinées de bien des convives furent rebelles au silence.

Avec bonne grâce, M. Seiller céda ! Il excusa les absents, remercia les présents et particulièrement M. le général et Mme Boichut de leur attachement à la société, exhorta ses compatriotes à faire de la propagande et leva lSon verre en l'honneur de la Franche-Comté et des compatriotes qui avaient été l'objet de distinctions honorifiques ou d'avancement.

Quelques bans furent battus,, quelques monologues entendus avec plaisir et on se leva de table pour satisfaire la jeunesse impatiente de se livrer aux plaisirs de la dânse.

Dès les premiers accords d'un jazz endiablé, les couples s'élancèrent pour tourbillonner jusqu'à 19 heures, instant pénible où l'on se sépara à regret.

SOCIETE LES ENFANTS DU POITOU

Les membres de cette société, au nombre d'une cinquantaine, se sont réunis le dimanche 7 courant, à l'Eden-Plage, après un repas copieux et d'excellente cuisine, le président, M. Chaussereau, a tenu à remercier les présents et les absents en raison de son départ pour son nouveau poste à Aïn-Sefra. A son tour, M. Lévêque, membre fondateur de l'association, a fait pour le 25e anniversaire, l'historique de cette société. Puis vinrent les chants, les chansonnettes, les monologues où se distinguèrent Mme Lévêque, MM. Baud et Langlois. etc..

Après une sauterie des plus animées, la soirée se termina par l'élection d'un nouveau bureau où figurent M. Chaussereau, président d'honneur; M. Barillot, président; Petit, vice-président ; M. Rouet, secrétaire ; et M Luglois,, trésorier.

LES SPECTACLES

THEATRES

OPERA D'ALCER (Direction D. Prunet).

— Jeudi 18 décembre en soirée à vingt heures le délicat et fin opéra comique d'Adam :

SI J'ÉTAIS ROI

dont chaque air est un petit chef d'œuvre que l'on aime à entendre tant il évoque de poésie et de sentiment.

Cette œuvre sera interprétée par M. Weber, un zéphoris étonné et valeureux à souhait ; Mlle Bouchard qui détaillera les couplets de Néméa de sa voix charmeuse; M.. Charmat un Mossoul hautain mais généreux ; M. Auriol Kadour que l'amour Tend traître, et encore MM. Barrios, Cannevari et Mlle Ida Lovene.

Au 2e acte : CRAND BALLET avec Mlle Belloni, les coryphées et les dames du corps de ballet.

Location ouverte, — Trams.

A l'occasion du Réveillon de Noël 1924, mercredi 24 décembre, la Direction offrira à ses habitués un véritable gala artistique en donnant pour la première fois à Alger la dernière grande création de l'Opéra-Comique

GIANNI SCHICHI

l'œ'UV'Ie ultime du maître Giacommo Puccini dont toute la musique déplore la perte irréparable

La location pour ce grand gala de Noël sera exceptionnellement ouverte le vendredi matin 19 décembre à partir de 10 heures du matin.

KURSAAL in i

B Directeur artistique : Ch. Malinconi Ce soir mercredi à 8 h. 45 : au Tarif de Comédie

I (5 — 4 — 3 et 1 fr. 50) 1 I Par privilège spécial : u

Les Misérables

g le Victor Hugo. — Drame en 10 tableaux El H — Version nouvelle. — MM. Portal, Mi- chail, Duoret, Plaisant, Talmont; M mes 9

H Caby Lord, Berthall, Rozenn, L. May, B

Liane Lys.

8 Vendredi : LA HAUT

fi (1.000 représentations à Paris) H Location sans augmentation de prix à ; H Buou-Concert et au Kursaal. Trams. y Avis important. — La location pour la

H H première de LA HAUT est ouverte dès aujourd'hui.

JEU DE LA BOULE

K Prochainement ouverture du I g BAR AMERICAIN — DANCING

THEATRE DE L'ALHAMBRA. — Ce soir, à 8 h. 45, soirée de gala. pour la première représentation (22" de l'abonnement), de la délicieuse comédie de Romain Caolus

Les amants de Sazie

jouée par Mmes Lydie Villars, Debraiae et la petite Gentès ; MM. Laurenson, Yorel et Arbuleau, dans les principaux rôles.

Demain jeudi, matinée classique :

BLANCHETTE

le chef-d'œuvre de Brieux.

En soirée :

LES AMANTS DE SAZIE

Location ouverte pour ces trois représentations. — Trams. — BAR AMERICAIN.

Prochainement :

Clara Tambour la grande vedette parisienne

BILLARD

Académie d'Alger, 4, rue Arago -.

Résultats des deux premières finales des poules éliminatoires du Tournoi à laabande : Tolédano (75) bat Serra (73) ; Séror (75) bat

Legendre (72).

Ce soir à 18 h. au cadre de 45 à 2 coups :

ROUGON-SERRA

M. Serra reçoit 100 points de 300 et jouera deux fois pendant que le professeur Rougon n'en jouera qu'une.

Continuation du Tournoi de 2e catégorie..

Tous les joueurs inscrits sont convoqués pour 17 h. 30.

Entrée libre. 11 billards Briotet de haute précision à la disposition des amateurs4

CASINOS

C'ASINO MUSIC-HALL. — Ce soir mercredi. énorme, succès de la Tournée MUTEL:

Andrée TURCY

et sa troupe dans la revue

On y rit. on ira

avec MM. Bérardy, Danam, Gilson, A. Gar.

nier ; Mmes Renée Tinly. Camille Ricardr Jane Villia, Ginette Myra, Alice N., Djenny, Odette Finah, etc.

Au 38 acte :

Andrée TURCY

dans ses dernières créations

Entrées de faveur rigoureusement suspendues. Loc. de 10 à 12 h. et de 4 à 7 h.

THEATRE DU CASINO DES FOLIESJBERCERE. — Tous les soirs à 20 h. 45, l( grand succès :

TOUT EN FOLIES

Revue à grand spectacle avec un intermède.

LES DALVAREZ

Les - chansonniers dans leurs créations, Spectacle de famille. Loc. Bijou-Concert e1 57. rue Michelet. De minuit à 2 heures : Amé- cain Bar, 16 danseuses et attractions. Trama à la sortie. — FETE DE NOËL, soupe-r cliORéveillon, menu soigné 30 francs, vin compris, retenir sa table. Tél. 51.09 ou aux Bureaux location.

CINEMA.

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IrlJHd.'Lf r1MHJ773

Aujourd'hui matinée à 4 heures, soirée K 9 heures, le plus beau spectacle paru à c4 jour :

le giand succès de LON CHANEY dans le rôle de Quasimodo 1

AVIS. — Ce film passe en entier à chaque séance.

En supplément au programme :

TRAMEL dans

ENFANTS DE PARIS

d'après le roman de Léon Sazie publié paf l'Echo d'Alger.

Prix des ulaces. — Fauteuils d'orchestre.

1 fr. ; fauteuils de balcon, 5 fr. ; loges de balcon, 6 fr. -

Roll .110 00~ les

~?9~M~T~ME~p~n

LE LYS ROUGE

Remporte toujours un très gros succès.

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Cette lutte entreprise par un être qui veut la part du bonheur à laquelle il a droit et que la vie lui refuse.

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ALCAZAR CINEMA. — Soir. Q h. : Betty Balfour dans SQUIBS MEMBRE DU PAR' LE MENT, comédie ; LES DERNIERES" AVENTURES DE TARZAN. lie et 12e ép.

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EN MER

L'EPAVE FLOTTANTE

Poussée depuis, hier soir dans le. fond de la baie située à l'Est du Cap Matifou, l'épave n'était plus qu'à 500 mètres de terre, a 18 heures. ,

A l'heure présente le remorqueur de l'Etat « Héron II », venu spécialement de Bizerte, comme nous l'avons annoncé et le torpilleur 330, se trouvent sur les lieux, à toutes fins utiles.

On peut d'ores et déjà considérer- l'épage comme n'étant plus un danger pour la navigation. - '- G.

RADIO DU « COUVERNEUR-GENERAL-

, CHANZY »

Arriverons 16 heures. — Doulieu.

RADIO DU a MANOUBA Arriverons 18 heures. — Coste.

DANS LE FORT

ARRIVEES ET DEPARTS DES NAVIRES

du 15 au 16 décembre 1924

Arrivées. — Vap. grec Evgénia, 1.864 t., menant de Limassol, r. ; arm. Chandris ; port d'attache, Pirâcus, allant à Hull. — Vap., français Marcel Schtaffiho; 572 t., venant de

Cette, d.m. ; arm. Schiaffino ; port d'attache,

Alger. — Va-r anglais Ethel Radeliffe, 3.45o t., venant de Gênes, r. ; arm. Radeliffe ; port d'attache, Londres, allant à Bahia Blanca. —

Vap. français Sidi-Brahim, 1.017 t., venant de- Marseille, d.m. et passagers ; arm. S.G.

T. M. ; port d'attache, Marseille. - Vap. français Jacques Schiaffino, 1.681 t., venant de Bône, phosphates *; arm. Schiaffino ; port d'attache, Alger. - Vap. belge Nipponier 1.066 t., venant de Djidjelli, op. ; arm. Lloyd Royal ; port d'attache, Anvers. - Vap. français Flore, 2.052 t., venant de Savone-Bône, op. ; arm. Aff. Français; port d'attache, Rouen. — Vap. français Hermia, 760 t., venant de S.-L. du Rhône, d.m. ; arm. Lefau-

:heux ; port d'attache, Boulogne. — Vap.

anglais Admirai Hamilton, 1.871 t., venant de Gênés, r. ; arm. Byron; port d'attache, Londres, allant à Barry Roads. — Vap. français Ch. Méc. Arm. Blanc, 1.671 t., venant de Follonica, op. ; arm. Cie Gle Nord : port d'attache, Le Havre. — Vap. italien Liberta,

2.563 t., venant de Gênes, r. ; arm. Unions; port d'attache. Gênes, allant à Philadelphie.

— Vap. anglais Gloxinia, 1.961 t., venant de Batoum, r. ; arm. Stag Line ; port d'attache, Nordshild, allant à Liverpool. — Vap.

français Caen. 177 t., venant de Bougie, d.

m. ; arm. S.C.A. ; port d'attache, Alger, — Vap. français Algérie, 150 t., venant de Bougie, d.m. ; arm. Schiaffino; port d'attache, Alger. — Vap. anglais Swainby, 3.043 t., venant de Gênes, op. ; arm. Ropner ; port d'attache, Stockton.

(Départs. — Vap. français Sérieux pour Dettys, d-m. — Vap. français Frank Delmas pour Oran. d.m — Vap. français La Garonne pour Oran, d.m. — Vap. français Lamoricière pour Marseille, d.m. et passagers. —

Vap. français Miliana pour Marseille, d.m » — Vap. danois Ulrik Holm-pour Sfax, bois. —

Vap. yougo Sud pour Mélilla, bois.

À MARSEILLE -

ARRIVÉES ET DEPARTS DE MARSEILLE Arrivées : Néant.

Départs : Le «Manouba» et le «Gouverneur-

Général-.Chanzy » pour Alger.

Dans l'Intérieur

Fort-National, 13 décembre. — Dans la soirée du 12 décembre, la jeune Simioud Chabbia bent Aràb, âgée de sept ans, du douar Beni Doualia se trouvant à quelques centaines de mètres de sa demeure, a été blessée - mortellement d'un coup de feu tiré par un inconnu

La petite victime est décédée dans la nuit même.. , le P.T(\f-ureur de "République de Tiziii uzou a été avisé et ie r.-a. ouvert une enquête, -

Collo, 14 décembre. - Le nommé Laarit

Ali bien Saâd. du douar El Oaldji, a été tué par des malfaiteurs inconnus, dans la nuit au 11 décembre, alors qu'il rejoignait son habitation.

On ignore les causes du meurtre et la

Bûfefcé Jait des recherches.

Teniet-el-Haâd, 14 décembre. — U y a guielque temps, trois jeunes taurassins appartenant à M. Peter, propriétaire, et qui

Sacageaient dans la forêt, sous la garde de deux bergers indigènes, avaient disparu.

Les recherches laites étaient restees sans résultat' mais les soupçons des agents de la brigade mobile de Téniet-el-Hàâd se porbaient sur un des bergers et un troisième complice qui avait d'ailleurs pris la fuite.

De nouvelles investigations ont permis de reconnaître en effet que le dernier Drissi Bouchemine et le berger Hanani Moussa étaient bien. les auteurs du vol susvisé. Malgré ses dénégations, Hainani a été mis à la disposition de la justice.

LA VIE SPORTIVE

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Algéria-Sports. - Société féminine. —

Mercredi, à 18 heures, danses rythmiques, au pianp, pour les débutantes, à 18 heures.

Jeudi, danse6 rythmiques, préparation des ballets, au piano, à 17 heures, pour les pupilles, à 18 heures pour les adultes.

Samedi, à 18 heures, entraînement aux sports athlétiques, hazena, baskett-ball.

Dimanche, à 9 heures, adultes et pupilles, : dans leurs sections respectives,, éducation physique, entraînement aux sports athléti-

ques.

L'après-midi, à 15 heures, continuation de la préparation du concours de Clermont-Ferrand, sauts, courses, jeux d'équitpe. Tenues toute la journée..

Commission des fêtes, réunion mercredi à

18 heures. stade Icosium.

18 heures, d'administration, samedi à 18 heu-

Conseil -d'administration, samedi à 18 heu.

res, même endroit.

Elan de Bab-el-Oued (section cycliste). —

Çourse de vétérans de l'Elan. — Le. Conseil d'administration rappelle aux vétérans du cycle, que l'épreuve sur route du 28 décembre est ouverte à tous les cyclistes âgés de 35 ans et plus. De beaux et nombreux prix seront distribués. Les inscriptions sont reçues

des à présent chez M. Bertrand, 4, rue Mahon..

Elan de Bab-el-Oued. - Mercredi, rom.

mission des sports à IQ h. Jeudi, réunion des minimes à 18 h. 30. Vendredi à 20 h. 30, réunion du bureau. Samedi, réunion générale des équipiers à 18 h. 30 au local.

Dimanche tnatch.

Union Sportive Algéroise. — Mercredi à 20 h. 30, réunion générale, équipiers convoq.ués en vue des matches officiels de dimanche prochain. Conseil à 21 h. 30.

COMMUNICATIONS

Les Danseurs Mondains. - — Jeudi, réunion au café Guache. Présence indispensable de tous les membres du Conseil d'administration

Loge Soleil Levait. — Région, mercredi a 17 h. 30, Conseil d'administration. Même jour à 17 heures..

Alger-Tourlst. — Mercredi, vendredi à 20 h. 30, répétition générale au local.

L'Africaine. — Répétitions le mercredi et le vendredi à 20 h. 30 au local.

L'Action Laïque. — Les membres adhérents à l'Action Laïque sont priés d'assister à l'assemblée générale qui se tiendra rue Monge chez M. Louis Legendre, vendredi à 17 h.

Syndloat Commercial Algérien. — Avis aux restaurateurs. — 12' groupe (hôteliers restaurateurs, limonadiers). *— Tous les restaurateurs, syndiqués ou non, sont invités à assister à la réunion du groupe, qui aura lieu au Syndicat Commercial aujourd'hui 17 à 2 h. 30. Ordre du jour : Questions très importantes et urgentes concernant les restaurateurs.

Les Enfants de l'Algérie. — Cette société offre samedi dans la salle des Beaux-Arts à ses membres honoraires et invités un grand concert de famille suivi de sauterie, pour lequel elle s'est assuré le bienveillant concours des artistes amateurs les plus réputés d'Alger.

la Betterave. — Jeudi à 17 h. 30, Brasserie Terminus, réunion mensuelle.

Touring Club Algérois. — Aujourd'hui à IQ h.. réunion du Conseil d'administration, siège social. Présence indispensable de tous les membres du bureau.

ÉTAT-OIVIL

Déoès du 14 décembre. — Di Scala Nunziata épouse Sofolano di Cotôlla, 71 ans ; Fibre Achille, 77 ans. T

Du 15 décembre. — Laagloia Henri-Georges ; Res- tori Baptietine Vve Foata, 72 ans ; Ambrosino Antoine, 2 mois i/2; Guinot Marguerite Vve Dautrement.

Naissances du 18 décembre. — Ory MicMle, Di Giovanni Raphaël, Tedone Paul, Mulet Joseph, Baud, Jean, Dudouit Marcel, Muller Luette, Cartier Jean, LaAn Josette, Barberis Yvette.

Décès du 16 décembre. — Naulin. Jean-Claude, 86 ans; Pancrazio Cyprien, 56 ans; Cadel Louis.

Auguste, 61 ans ; Bonnet Auguste, 69 ana ; Aranda Isabelle, 11 MM.

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,', Le vendredi 26 décembre 1924, à 15 heures, dans la salle de la Mairie, il sera procédé par voie d'adjudication, aux enchères publiques et à l'extinction des feux, pour une période de .3 années du premier janvier IQ25 au 31 décembre 1Q27, à la

MISE EN FERME

IODes droits à percevoir sur les places publiques et marchés de la commune d Orléansville ;

20 Des droits de pesage à l'aide du poids public ; -

3° Des droits à percevoir à l'abattoir public.

En un seul lot sur la mise à prix de : 225.000 frands par an.

Cautionnement provisoire : 5.000 francs.

Cautionnement définitif : 25.000 francs.

Les pièces exigées devront parvenir au Secrétariat de la Mairie le 24 décembre 1924, avant 17 heures.

Le cahier des charges est déposé au Secrétariat de la Mairie où le public pourra en prendre connaissance tous les jours non fériés de Q à II h. et de 2 à 5 heures du soir.

Il en sera adressé une copie aux intéressés qui en feront la demande.

Orléansville. le 6 décembre 1924»

Le Maire,

Joseph ROBERT.

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AVIS

La Banque de France ayant élevé son taux d'escompte de 1 %, la Banque de l'Algérie a dû appliquer la même augmentation à ses taux à partir du 12 décembre courant.

MAISON-CARREE-L'ARBA. — Le Président et les membres du conseil d'administration de la Société de Tir et d'Education Physique de Maison-Carrée ont le regret de faire part aux membres de la société du décès de

Madame Veuve FOURTY

mère de M. Fourty, directeur des exercices et leo prient de vouloir bien assister à ses obsèques qui auront lieu à l'Arba aujourd'hui mercredi 17 courant à quinze heures.

POMPES FUNEBRES CENERALES

Alger, Place Bugeaud. Téléphone 19-79

Mme Vve Huchard ; M. Hurpez, officier de la Légion d'honneur et Mme, de Paris ; Mme et M.

Maurice Hurpez et leur fils, de Roubaix ; les familles Faye, d'Epernay ; Durvie, de Blida ; Montier et Boyer, ont la douleur de faire part à leurs amis et connaissances du décès de

Mademoiselle Lucienne HUCHARD

leur fille, nièce, cousine. et amie, décédée à Alger le 16 décembre, à l'âge de 20 ans et vous prient de vouloir bien assister à ses obsèques qui auront lieu à Fort-de-l'Eau, le 18 décembre, à 10 heures du matin.

Réunion au domicile mortuaire, Villa Huchard.

POMPES FUNEBRES CENERALES, ALGER

Place Bugeaud. — Téléphone 19-79 ,

M. André Mârtinot et ses enfants ; M. Rosello et Mme, née Laborda et leurs enfants ; Mme et M. François Laborda et leurs enfants ; Mme. et M. Antoine Laborda et leurs enfants ; Mme Marie Tusch et sa famille ; Mme Vve Soler ; Mme et M. Viggiani et leurs enfants ; Mme et M. Soler Raphaël et leurs enfants ; Mme et M. Llinarès et leurs enfants ; Mme et M. Revira ; les familles Laborda et Soriano, d'Espagne, ont la douleur de vous faire part du décès de

Madame André MARTINOT

née Thérèse LABORDA

leur épouse, mère, sœur, belle-sœur, belle-fille, tante, nièce, cousine et alliée, décédée à Alger le 16 décembre 1924 dans sa vingt-neuvième année.

Et vous prient de bien vouloir assister à. ses obsèques qui auront lieu aujourd'hui mercredi 17 décembre 1924 a 4 heures dû soir.

On se réunira au domicile mortuaire, 1, rue Edgard-Quinet.

maison ROLDAN. Pompes Funèbres rt.,j saai-Carnoi. Alger — Téléphone : 24-08

Monsieur le Docteur E. Grucker de Morris et Madame E Grucker et leurs enfants ; Monsieur A. Grucker, substitut du Procureur de la République à Mascara ; Madame A. Grucker et leur fille ; Madame Gaudibert, née Grucker ; Monsieur le docteur Gaudibert et les familles alliées, ont la douleur de voue faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Madame Veuve CRUCKER

leur mère, grand-mère et bellembre, décédée à Alger le 16 décembre 1924.

Et vous prient d'assister à ses obsèques qui au.ront Heu aujourd'hui mercredi 17 décembre 1924 à 10 heures du matin.

Réunion au domicile mortuaire, 89, rue Michelet Il n'y aura pas de lettres de faire part, le présent avis en tenant lieu.

Maison ROLDAN, Pompes Funèbres

1/.-. rnp. Sa^tj-Carnot. Aleer — Téléphone : 24-0

Madame et Monsieur Thomas Rabasea et leurs enfants ; Monsieur Joseph Bréton et Madame, née Raba-ssa et leurs enfants ; Monsieur Louis Oliver et Madame, née Rabassa et leurs enfants ; Monsieur Charles Airubroeino et Madame, née Rabassa et leurs enfants ; Monsieur Louis Levent et son fils ; Monsieur Victor Levent ; Mademoiselle Aceneion Levent ; Madame Vve Fuster, née Rabassa et ses enfante ;

Les familles Rabassa, R«ig, Boig, Treille, Stora, Sargosa, Pascal, parent et alliés, ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

-Monsieur Thomas RABASSA

décédé à Alger le 16 décembre 1924 & l'âge de 77 ans.

Et vous prient de bien vouloir assister à ses obsèques qui auront Heu aujourd'hui mercredi 17 décembre 1924 à 2 heures du soir.

On se réunira an domicile mortuadre, face au 44, rue de Lyon.

Maison ROLDAN, Pompes Funèbres.

Place Bugeaud. Téléphone : 19-79

Madame et Monsieur Mathias .- Aranda et leurs enfants ; Madame et Monsieur Guillaumin ; Madame Vve Aranda ; Madame et Monsieur Sampol et leurs enfants ; Madame et 'Monsieur Louie Henry et enre enfants ; Madame et Monsieur Emile Aranda. et leur enfant; Madame et Monsieur Lesourne et leur fille ; Madame et Monsieur ftùillaumin Alexandre et leurs enfants ;

Madêume et Monsieur Bés ; Madame et Monsieur Michel Sampol et leur fille ; Madame et Monsieur Bertrand ; Madame Vve Pernot ;

Les familles alliées et amies, ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle- qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Alexandre ARANDA

leur fille chérie, déoédée accidentellement à Algei le 15 décembre 1924 dans ea 12e année.

Et vous prient de bien vouloir assister & sei obsèques qui auront lieu aujourd'hui mercredi 11 décembre i924 à 2 heures du soir

On se réunira au domicile mortuaire, 3, rue Seo di-Carnot.

Maison ROLDAN, Pompes Funèbres

47, rue Sadi-Carnot, Alger — Téléphone : 24-01

La Bourbonnaise. — Les membres de la Bôur, bonnaise sont priés d'assister aux obsèques dt

Mademoiselle Alexandra ARANDA

Fille de notre compatriote Aranda

Réunion au domicile mortuaire, 3, rue gadi-Car.

not.

Monsieur Osman Boulouk Baohi, de Casablanca (Maroc) et ses enfants ; Madame la Caïd Hamed Abdelkader, d'El-Biar ; Madame et Monsieur 14 docteur Boulouk Baohi, de Rouïha. ; Madame el Monsieur Bouderba et leurs enfants, d'Hussein» Dey ; Madame et Monsieur Fernand Ferré, d'Hus.

sein-Dey

Ont la douleur de vous faire part de Se. pertt cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Madame OSMAN BOULOUK BACHI

décédée le 13 décembre 19Z4 à Casablanca où l'in.

humation a eu lieu.

Fraternelle des Mutilés et Réformés de guerre de l'Afrique du Nord. — Le président, les membres du Conseil d'a-dmin&etration, les sociétaires, vous font part du décès de

Madame MARIA Joséphine

Epouse de notre sociétaire Maria Joseph

Bee obsèques auront lieu aujourd'hui, mercrem

17 décembre 1924 à 10 heures du matin.

Réunion au domicile mortuaire, 3, passage Ma.u..

tout, à Alger.

REMERCIEMENTS ET AVIS DE MESSE

M. et Mme Th. Perruchot; M. et Mme Paul Du.

chêne et leur famille, ne pouvant irépondre t,neli.

viduellement aux nombreuses personnes qui leuï ont témoigné tant de marques de sympathie à l'occasion du décès de leur regretté

Capitaine DESNOYERS

leur adressent ïeurs profonde remerciements el les .prient d'assister au service funèbre qui sera célébré le -samedi 20 décembre, à 8 heures du ma* tin en l'Eglise St-Bonaventure de Mustapha.

AVIS DE MESSE ANNIVERSAIRE

Mme Vve Jean Biron et ses enfants, préviennent leurs amis et connaissances qu'une messe anniversaire sera célébrée le samedi 20 déoem.

bre 1924 à neuf heures, en l'Eglise Saint-Augue.

tin pour leur très cher regretté

Monsieur Jean BIRON

décédé à Alger le 20 décembre 1923.

La famille ne recevant pas à l'issue de la cérémonie remercie d'avance toutes les personnet qui voudront bien y assister.

REMERCIEMENTS .,

Mlle Mathilde Dautremant ; les familles Dautre.

mant, André, Carsol, Valentin, Bresse, Crote, Maleval, Joàni, ne pouvant répondre individuellement remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné leur sympathie à l'occasion du décès de

Madame Veuve Félix DAUTREMANT

survenu à Alger le 14 décembre 1924.

POMPES FUNEBRES GENERALES, Alger

Place Bugeaud. — Téléphone 19-79

REMERCIEMENTS

SOUK.EL.HAAD.MENERVILLE. Madame Vetf.

ve Mignotte Jean et sa nombreuse famille remer.

cient ainGerement toutes les personnes qui leur ont témoigné des marques de sympathie à l'ofr cas ion du décès de

Monsieur Jean MIGNOTTE

survenu à Souk-El-Haâd le 6 décembre 1924. -

REMERCIEMENTS

Madame Veuve Henri Langlois et sa famille remercient bien sincèrement toutes les personnel qui leur ont témoigné dee marques de symipathit, a 1 occasion du décès de

Monsieur Henri LANCLOIS

survenu à Alger, le 13 décembre 1924.

OFFICE n-^TAT CIVIL (Cle G Trouvaln. dit Parie). L. Cosso-Centit. directeur à Alger, 62 et 64.

rue de Con-atantine. Téléphone 27.03. -

REMERCIEMENTS

Madame Vve Fernand Junck et toute sa famille, ne pouvant répondre individuellement aux nom.

breuses personnee qui leur ont témoigné tant di marques d'affectueuses sympathie à l'occasion du décès de leur très regretté

Francis JUNCK

les remercient bien sincèrement et les prient M trouver ici l'expression de leur profonde grati.

tude. J

REMERCIEMENTS

Monsieur Charles Bruneau et sa famille, trêl touchée des témoignages d'affliction et de eym, pathie qui leur ont été donnés à l'occasion du dé cès de leur chère et regrettée

Madame Charles BRUNEAU

remercient bien sincèrement toutes les personnel qui se aoot associées à leur grande douleur et leur expriment leur plus vive reconnaissance.

Un avis ultérieur fera connaître la date de la messe qui sera célébrée en l'Eglise Saint-Augustin.

REMERCIEMENTS

Madame et M. Ressort A et leur famille, remer.

oient les personnes qui se sont associées à leurdouleur à l'occasion du déoès de leur cher regretté

René-Antonin RESSORT

survenu à Alger de 12 décembre 1924.

L'ECHO IT ALGER reçoit les Avis de Messe. A vit de Décès, Remerciements jusqu'à 11 heures du soir. au bureau..annexe de l'ECHO D'ALGER 40 soir, d'Isly et après 11 heures du soir, à la* Ré* rue daction. 26, boulevard Carnot.

Les manuscrits non insérés ne sont pas rendu.

Le Directeur-Gérant i E. BAILAO -

fEUILLETON DE L'ECHO D'ALGER 57

Les Femmes

des Borgia

ROMAN HI8TORIQUE D'AVENTURES

PAR

Louis GASTINE

TROISIEME PARTIE

OTTAVIA

XXVII bis. — Mission de confiance

De plus, la princesse ne s'attendait pas à ne réception aussi Rlacialepaent officielle, ussi « distante ». Son beau-frère, restant deBout, loin d'elle, ne lui offrait pas de s'as seoir et la laissant à deux pas d'une grande table, au delà de laquelle il se tenait luimême encore plus écarté, s'adossant presque à une cheminée dans laquelle s'éteignait un

feu de bois.

teu de bo.l$. XXVIII. — Trahison

Quoique calme, en apparence, Sancia dont la cervelle se détraquait de plus en plus, était en proie, depuis une dizaine de jours, à une crise de complète folie. Personne ne soupçonnait. et plus tard. durant quelques années encore, on ignora qu'elle devenait, par intermittences de durées variables, tout à fait démente ; incapable de raisonner sainement ; pensant et agissant d'après des impulsions passionnelles qu'aucune considération -ne rectifiait et ne tempérait.

Pendant ces accès, elle se serait tuée sans hésitation, si son aberration l'avait portée au suicide. Mais l'idée de se détruire ne lui vint, ealheureusement jamais. Au contraire, une.

foa de plus, la furie de faire périr son beau-'

frère l'animait et. n'ayant alors aucun auxiliaire pour l'aider à perpétrer ce crime, elle s'imaginait au'elle le tuerait aisément ellemême d'un coup de poignard pendant que.

seul avec elle. il lirait le message du pape.

puis examinerait les prièces du procès de Ca therine Sforza. ou quand il écrirait une réponse qu'elle demanderait pour la rapporter au souverain pontife.

La mauvaise réception de César et surtout son maintien formel d'Affapito en tiers dans l'entrevue allaient-ils donc empêcher son crime ?. Elle aurait fait ce long, désagréable et fatigant voyage pour rien ? Ne restait-il pas quelques chances d'atténuer la rigidité de son beau-frère ?

Avant de donner le message et les papiers du procès engagé contre Catherine, Sancia expliqua comment l'accident arrivé à son mari l'empêchait d'obéir au pape, absent de Ro me pour quelques jours, et comment elle le remplaçait, d'accord avec le càmérier Juan Maradès, dans l'intérêt de César et du SaintSiège.

— La ville de Forli s'est donnée d elle-meme. Assiégée et vaincue dans sa citadelle, Catherine Sforza est à présent ma prisonnière, et je n'avais pas l'intention de lui donner la liberté, parce que sa défense ne fut pas exempte de porlidie. Je serai donc encore moins indulgent pour elle, puisqu'en combattant contre moi, représentant de son ageigneur et maître, elle essayait, par surcroît de félonie, de faire empoisonner le souverain pontife. Vous pourrez dire cela au saint-père à Rome. ou à Maradès, si Sa Sainteté n'est pas encore de retour au Borjro quand vous y rentrerez.

— Ne voulez-vous pas. mon cher frère, me charger d'un message écrit en réponse à Sa Sainteté. ou d'une note concernant les pièces de procédure que j'apporte ?. Messire Asrapito pourrait aller chercher ce qu'il faut pour écrire, car je vois que cette table est démunie des obiets nécessaires pour une réponse. J'attendrai,

i— Remettez les papiers que vous portez à

mon secrétaire. Nous ne saurions en parler avant d'en avoir pris connaissance avec soin.

» Demain, s'il y a lieu d'adresser à Rome une réponse écrite, je l'enverrai par un courrier qui saura y parvenir avant vous. Contentez-vous de transmettre la réponse verbale que je viens de vous faire. Si les chevaux qui vous ont amenés sont fatigués, je vous en ferai donner d'autres, et vous pourrez repartir aujourd'hui même, si vous n'avez pas autre chose à me dire ou à me demander.

Malgré la politesse des termes, la conclusion dé César était un congé, un renvoi presque immédiat de sa belle-sœur. Sancia vit l'impossibilité, dans ces conditions de frapper le duc de Valentinois.

Mais une nouvelle idée lui venait.

— Je me sens le besoin, dit-elle, d'une nuit de repos. Dans les mauvaises auberges où nous nous sommes arrêtés en route, je n'ai DU dormir. Je ne repartirai donc pas avant demain, après le milieu du jour, si vous voulez bien me le permettre.

— Comme il vous plaira. Un vous indiquera plus d'une auberge passage à Forli.

Sancia rougit de cet affront devant Agapito. mais elle reprit pourtant :

— Femme, je suis curieuse, comme toutés les créatures de mon sexe, et j'éprouve une tiès grande curiosité que vous daignerez peutêtre satisfaire : je serais ravie de voir et de faire parler d'elle-même cette célèbre et redoutable ennemie que voirs avez si brillamment vaincue : Càtherine Sforza. Auriez-vous la bonis de me permettre de la visiter dans son cachot ? On la dit fort belle de toutes manières ; est-ce vrai ?

— Oui, mais Catherine n'est pas enfermée dans un cachot Elle est provisoirement logée dans un appartement écarté de ce palais avec ses parents et ses serviteurs, sous une surveillance étroite de mes gardes suisses.

» Agapito va vous y faire conduire, et si la prisonnière consent à vous recevoir, vous pourrez lui parler pendant une heure, pas au delà.

» Adieu ! »

Sur ce dernier mot, sans saluer Sancia, César sortit seul du salon d'honneur, laissant son secrétaire avec la princesse.

Amenée auprès de Catherine Sforza, la princesse de Squillace n'y fut pas gardée en surveillance. Comme elle l'espérait, le secrétaire de César se contenta de dire à l'officier commandant la garde de la prisonnière et des siens que la visiteuse n'était nas autorisée à rester plus d'une heure auprès de la captive.

Sancia n'avait pas besoin d'un si long entretien. < sans témoins ».

Elle commença par s'excuser de sa démarche, affirmant qu'elle n'était pas dictée par une indiscrète curiosité, mais par une sympathie née du malheur de la vaincue.

Dans les troupes françaises et suisses du Valentinois. disait-elle, bien des officiers, conquis par sa beauté et la mâle énergie de sa résistance pendant le siège de la citadelle de Forli, admiraient son courage et la plaignaient de sa défaite. Chevaleresques, ils blâmaient César Borgia de ne lui avoir pas accordé les honneurs de la guerre en la laissant partir avec ses troupes, ses parents et

ses biens.

Ce langage surprit d'abord Catherine.

Néanmoins, elle ne le tint pas pour mensonger. ayant déjà remarqué que les combattants prêtés par Louis XII au duc de Valentinois lui manifestaient de la considération. L.es égards qu'on montrait pour elle impliquaient évidemment d'excellentes dispositions.

On ne jugeait bien qu'en Italie cette cruelle et violente vassale du Saint-Siège. On ne connaissait bien que dans la péninsule sa tyrannie, ess actes criminels sauvages, ses mauvaises mœurs et sa perfidie. ,

La bienveillance de la princesse- de Squillace s'expliquait donc beaucoup moins que celle des Suisses ou des Français des armées de César.

Mais les affinités instinctives existent jusque parmi les animaux et pour les natures nerveuses, sensitives, prime-sautières, intuitives, bien plus que déductives, des femmes, elles sont généralement prépondérantes. Or, il v eut affinité d'emblée entre Catherine Sforza et Sancia d'Aragon par le sensualisme instance, avide, constant, qui les caractérisait.

Elles se sentirent, dès l'abord, animées des mêmes ardeurs matérielles exigeantes et c'était déjà, .pour deux femmes de ce genre, un puissant motif de confiance réciproque.

Devisant, elles se reconnurent vite, en outre, même duplicité, même dédain des sentiments nobles, générateurs des vertus humaines, mêmes disposition co à la haine, même culte vaniteux de leurs personnes; bref elles se sentirent « faites pour s'entendre ».

Quand, ensuite, Sancia laissa percer son mépris pour son mari, Gioffré Borgia, son irrespect du saint-père, et donne enfin à penser qu'elle n'était pas satisfaite de son beaufrère César, Catherine Sforza pensa aisément, que la iprincesse ne venait point pour la narguer, mais .pour la servir. - -

— Ne - désespérez pas du Valentinois, lui dit Sancia. Il est déjà moins fort auprès de vous parce qu'il vous a vaincue par les armes guerrières.

» Il ne vous craint plus ; c'est une faute dont il vous appartient de profiter. Tandis que l'abaissement dans lequel , il vous croIt le prédispose à une sorte de piti.s. retournez contre lui cette faiblesse.

» Assurément, il vous faudra beaucoup d'adresse, car votre tentative contre son père est un grave motif de ressentiment. Mais, en lutte contre des « hommes » et contre toute la puissance du Saint-Siège, renforcé par Louis XII, n'étiez-vous pas appelée à employer pour vous défendre les pires moyens.

» L'orgueil est le vice dominant des Borgia. Il est porté au plus haut point chez Cé-, sar. Son oroût pour les femmes ne vient

qu'après, mais il est très accentué.

M Simulez d'abord une admiration extrême pour sa valeur guerrière, sa bravoure, set mérites physiques et son intelligence. Puis montrez-vous domptée par son charme, sa séduction, et devenue amoureuse" de lui.

» Cette seconde victoire lui sera plus douce que celle qu'il est si fier d'avoir déjà remportée sur vous, et si vous savez, en vous donnant, le persuader que vous en êtes contente, vous ne serez plus sa prisonnière { c'est lui qui tombera sous votre dépendance.

— Il me serait difficile de ne pas lui don?

ner cette dernière conviction, car, s'il en ve« nait là, il ne me trouverait pas de glace !

- Tentez donc sa conquête. Elle ne peut que relâcher les liens dont il vous lie, adoucir, votre condition et vous faciliter tout au moins une suprême vengeance.

— Comment ?. Que voulez-vous dire ?

— Dans les bras ou aux pieds de sa con..

quête. l'amant est à sa merci : rappelez-vous l'histoire de Judith et d'Holopherne.

— Couper une tête d'un seul coup n'est pas commode ! Je m'en suis assurée.

—; Une faible éraflure d'un petit poignard suffit quand il est empoisonné.

— Aucune arme ne m'a été laissée, ni aux miens.

—1 Holopfcerne avait les siennes auprès de lui quand il s'endormit épuisé par le plaisir, répliqua Sancia en se dressant et saluant Catherine pour la quitter.

Sur son siège elle avait glissé un petit stylet que la Sforza vit fort bien et sur le.

quel elle jeta une écharpe pour le cacher, en se levant à son tour pour saluer courtoisement Sancia.

XXIX. — Ottavla Massilia

Cependant César retournait à sa chambre, où le coffre mystérieux avait été déposé el où la femme qui l'accompagnait devait être restée, comme il le lui demandait, avant d'aller trouver Sanr-ia. )

LA suivre L


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Décision du Bureau d'Alger du 17 avril 1923

D'un jugement de défaut rendu par la Première Chambre du Tribunal Civil de Première Instance d'Alger le 13 octobre 1923, enregistré, expé-

die. signifie et transcrit.

Au profit de Madame Ri- chard (Marie, Louise), sans profession., énouse de Monsieur Bassières (Jean. Alexandre). la dite dame résidant chez Madame Veuve Richard, sa mère domiciliée à El-Biar. rue du Général-Bourmont. Admise au bénéfice de l'Assisrancc Judiciaire. par décision du Bureau d'Alger, du 17 avril 192.

D'une part.

A l'encontre de Monsieur Bassières (Jean Alexandre) ancien employé des chemins de fer P.L.M., domicilié à Alger, et actuellement sans domicile ni Tésidence connus.

D'autre part.

Il appert que le divorce a été prononcé d'entre les époux Bassières aux torts et griefs du mari et que Me AUJOULET, notaire à Alger, a été commis pour liquider les droits respectifs des parties.

Alger, le 11 décembre 1924.

Pour extrait conforme ; Signé : DURAND.

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Un concours doit être ouvert pour la construction d'un pont métallique à la traversée de l'Oued M'Zi, sur la Route Nationale n° 1 à 427 kilomètres d'Alger et à 4 kilomètres de a-I; gh()uat. Les travaux comprendront : l'exécution des appuis en ma-

çonnerie, du tablier métallique et des rampes d'accès.

I. —. Demande d'admission

Les constructeurs,, cjùi désirent prendre part à ce concours, doivent en faire parvenir la demande par lettre recommandée, à M. 'SCOTTO DI VETTIMQ, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, 26 boulevard Camille Saint-Saëns. à Alger, avant le 15 janvier 1925, à 16 heures, terme de rigueur, et joindre à cetie demande les pièces ci-après : .1

Pour les concurrents, autres que les sociétés, d'ouvrier s fran çais : -

1° LTne ■déclaration, indiquant,leur intention de soumissionner faisant connaître les noms, prénoms, qualité et domicile Mi candidàt : : 2° Une note indiquant le lieu, la date, la nature et l'im portahce des travaux exécutés par le ea»4ida* ou à Ition desquels il a concouru, l'emploi qu'il occupait dans chacune des entreprises auxquelles il a collaboré, ainsi que les noms, qualités et domiciles des hommes de l'art sous la direction desquels ces travaux ont été exécutés. Les certificats délivrés par ces hommes de l'art peuvent être joints à la note.

Pour les sociétés d'ouvriers français :

1° La liste nominative de leurs membres (nom, prénoms, domiciles, dates et lieux de naissance) ;

2° Leur acte de société :

30 L'engagement d'employer effectivement aux travaux, pendant toute leur durée, un nombre minimum de sociétaires qu'elles fixeront ;

4° Un acte en bonne et due forme, désignant le délégué chargé de les représenter et définissant ses pouvoirs, comme il est spécifié, ci-après :

50 Une déclaration de ce délégué indiquant son intention de soumissionner et faisant connaître ses nom, prénoms, qualité et domiçile ;

60 Une note de ce délégué indiquant le lieu, la date, la nature et l'importance des travaux que la Société a exécutés ou à l'exécution desquels elle a concouru, ainsi que les noms, dualités et domiciles des hommes de l'art sous la direction desquels ces travaux ont été exécutés. Les certificats délivrés par ces hommes de l'art, pourront être ioints à la note.

II. — Instruction des Demandes

La liste des personnes admises à concourir sera arrêtée par

M. le Gouverneur Général de l'Algérie.

Les personnes admises à prendre part au concours seront avisées ultérieurement et directement par lettre recommandée de leur admission et recevront à ce moment le dossier programme de concours. Les pièces remises par Us personnes non admises leur seront renvoyées avec l'avis que leur demande n'a pas été accuillie.

III. - Pouvoirs à délivrer par une Société d'Ouvriers

Français à son Délégué

L'acte par lequel une Société d'Ouvriers français désignera le délégué qu'elle aura choisi devra spécifier que le délégué désigné est chargé de diriger l'entreprise au nom de la société et de la représenter vis-à-vis de l'Administration.

Il stipulera que ce délégué aura, au regard de l'Administration, les mêmes droits et les mêmes obligations qu'un entrepreneur agissant pour son propre compte et qu'il aura notamment qualité pour signer les attachements, recevoir les notifications, accepter les décomptes, toucher les mandats, etc.

Cet acte seraipassé dans la forme exigée par l'acte de so-

Ciété pour que les pouvoirs qu'il confère soient valables.

Fait à Alger. le 13 décembre 1924.

Pour le Gouverneur Général empêché,

Le Secrétaire du Gouvernement, Signé : H. DUBIEF.

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Décision du Bureau d'Alger du 2 Mai 1922

D'un jugement de déraut rendu par la Première Chambre du Tribunal Civil de Première Instance d'Alger le 20 octobre 1923, enreg-istré. expé.

dié, signifié et transcrit, >

Au profit de Madame Seiberras Angèje Georgette, épouse de Monsieur Moll Antoine. la dite dame résidant à Alger, passage du Caravansérail, chez Madame Sciberras. sa mère.

D'une part.

A l'encontre de Monsieur Moll Antoine, maçon, demeurant à Alger. Chemin Yusuf.

n° 22.

D'autre part.

Il appert que le divorce a étp nrononcé d'entre les époux Moll aux torts et griefs du mari et que M° GODIN, notaire à Alger a été commis pour liquider les droits respectifs des parties.

Alger le 10 décembre 1924.

Pour extrait conforme : Signé : DURAND.

Etude de M9 Paul GAILLARD, chevalier de la Légion d'hon.

neur. avoué nrès le Tribunal Civil d'Alger, v demeurant, 3, bd de la République.

DIVORCE

D'un jugement de défauï rendu nar h première chambre du Tribunal Civil d'Alger le 4 octobre 1924. enregistré.

Entre Madame Reine .f\:rman. épouse de M. René Ernest Chausson, avec lequel elle demeure de droit, mais autorisée à résider à Alger. rue Cadix. n° 7.

Admise au bénéfice de l'as, sistance iudiciaire. par décision du bureau d'Alo'èr en date du 16 octobre 1923.

D'une part.

Et Monsieur Chausson René Ernest, demeurant à Alger, rue de Picardie, n° 30. ci-devant et actuellement, rue Bisson. 4.

D'autre part.

Il appert oue le divorce a étf prononcé d'entre les époux Chausson et ce. aux torts et gnefs de 1VT. Chausson et que Mo BOURDTN, notaire à Alger, a été commis pour liquider les droits des époux.

Alger, le 16' décembre 192-4,

Pour extrait,

Signé : Paul GAILLARD.

'NOTA. - La présente insertion est faite conformément à l'article 247 paragraphe 3 du Code Civil et en vertu d'une ordonnance rendue par M. le Président du Tribunal Civft d ,Alger, le 11 décembre 1924, enregistrée; et ce pour faire courir les délais d'opposition et d'appel.