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Titre : L'Écho d'Alger : journal républicain du matin

Éditeur : [s.n.] (Alger)

Date d'édition : 1914-07-09

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb327596899/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 67558

Description : 09 juillet 1914

Description : 1914/07/09 (N846,A3).

Description : Note : GG14181.

Description : Collection numérique : Documents consacrés à la Première Guerre mondiale

Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique

Description : Collection numérique : Zone géographique : Afrique du Nord et Moyen-Orient

Description : Collection numérique : Thème : Les droits de l'homme

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k7576051q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-10396

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 20/06/2013

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L'ennemi du Colon ce n'est pas le Fellah

", c'est le Marabout l le Mokaddem, l'exploiteur indigène

-

Nous avons reçu d'un colon une longue lettre, presque un rapport où il nous defriande de signaler l'insécurité dans lajuelle vivent les colons, particulièrement :eux qui habitent des fermes isolées. C'est, pour un journal comme le nôtre, an devoir de répondre à semblable invite. Nous laisserons la parole à notre correspondant dont l'accent de sincérité vaut toute rhétorique :

J'habite, nous dit-il, une ferme isolée, à 7 kilomètres d'un centre et sans aucun voisin européen: La propriété est limitrophe de terrains arch sur plusieurs kilomètres. Tout récemment, au début du mois de juin, une nuit, à 2 heures du matin, au déclin de la lune, une fusilladè est dirigée sur la cour de la ferme et le gourbi du gardien, qui habite devant le portail d'entrée. Les agresseurs ont tiré six coups à plomb et deux à balle, et ne se sont retirés que lorsque le personnel de la ferme et moi-même étions sur pied. Le matin, au jour, nous relevions des douilles vides à broche tirées par les Arabes assaillants,, ce qui prouve que tout ce monde est bien armé. , Etant habitué à tellement de vols, de rapines, délits de pacage, rixes au besoin, depuis que la ferme existe (1875), je n'aurais attaché que peu d'importance à ce fait, attendu qu'il n'y avait eu ni mort, ni blessé. Mais deux nuits après cette première agression, j'ai été réveillé par deux coups de feu tirés à peu d'intervalle. Aussitôt je me précipitai dans la cour de la fermé avec le peu de personnel qui couche là. Nous nous apercevons qu'un boeuf vient d'être tué d'une balle et un second blessé. Pendant que je m'occupe du bœuf avec mes hommes, nous recevons deux coups de fusil tirés à plomb ; je répond aussitôt par deux coups de feu. Les assaillants, sur la route distante d'environ de 25 mètres de la cour, redoublent par quatre -coups eon* sédatifs. Cette fois j'ai reçu des plombs, sans être blessé, heureusement. Alors, armé

d'un browning, j'ai pu mettre en fuite les

assaillants, qui venaient de tirer à nouveau

quatre, puis deux autres coups de fusil. Nous avions essuyé quatorze coups de feu.

Voilà le résultat après 39 ans de colonisation, après avoir transformé une propriété nue et inculte, après y avoir édi fîS d'importante» constrwttowa, - dee-

plantations de toutes sortes, un verger, des arbres d'agrément et de rapport ; après avoir nettoyé les champs des broussailles et des pierres qui y abondaient. Voilà comment nous sommes en sécurité.

Si, du moins, nous pouvions compter sur l'appui et l'influence des pouvoirs administratifs.

Mais, beaucoup de leurs représentants ne mettent aucune bonne volonté a nous protéger et ils n'y sont d'ailleurs que trop souvent impuissants.

Il suffit d'entendre les conversations des indigènes pour être édifiés à ce sujet.

Les faits sont là, du reste, puisque je puis témoigner par expérience qu'un administrateur ne peut obtenir d'un cheik dont le douar est voisin du territoire de colonisation, qu'il veille à ce qu'il ne se commette pas d'abus, de délits, de vols

contre le seul colon établi près (Je son douar.

Oh, ce n'est pas là une situation nouvelle. Elle dure depuis plusieurs lustres..= Mon père, pendant de longues années, et moi après lui, avons eu, depuis la création de notre propriété, à souffrir d'une hostilité organisée, et entretenue par un chef de zaouïa du voisinage.

Notre maison a été pillée, en 1888, pendant notre absence. La justice n'a rien su découvrir, mais dans le pays on désigne publiquement nos.cambrioleurs et toutes les pistes indiquées aboutissent à ladite zaouïa. ,., En 1891, le mokkadem combine, avec toute une phalange de témoins complaisants, une action en revendication de terrains dont mon père possédait, heureusement, les titres de propriété.

En 1898, les parents de ce mokkadem percent le mur d'enceinte de ma ferme et volent deux bœufs.,

En 1907, les troupeaux de ces gens-là paissaient sur ma propriété. Je veux les saisir. Les frères et parents du mokkadem m'assaillent non loin de son habitation. Je reçois d'eux plusieurs coups de matraque sur la tête et une estafilade au bras.

Je ne cite que les principaux faits. Je pourrais faire un volume avec la liste des rapines, des dégâts, des actes hostiles commis contre mes biens, mes serviteurs ou moi-même, et qui se traduisent par des dommages atteignant le prix d'une j propriété.

La haine du mokkadem contre moi vient surtout de ce que j'ai voulu réprimer ses abus à l'égard des pauvres Arabes de son voisinage, qu'il gruge de toutes les façons. Ah, si l'on voulait 'réellement protéger le pauvre indigène, voilà où l'attention def l'Administration devrait se porter.

Pour ma part, si l'on veut faire une enquête sur les lieux, je suis tout prêt* a donner des renseignements circonstanciés sur des spoliations '- réalisées au détriment des fellahs par certains indigènes notables du pays groupés autour de ce mokkadem, et parmi eux on trouverait, hélas J des représentants officiels de l'autorité.

Loin d'être arabophile, je vis en très bonne intelligence avec mon personnel indigène.

Si, dàns mon œuvre'de colonisation, j'ai 3 taire entendre de trop fréquentés et graves doléances, c'est uniquement en raison de toutes les intrigues ourdies, de tous les mauvais coups combinés dans la zaouïa de ce mokkadem.

Et nos administrateurs ne peuvent rien contre ce repaire pour permettre à un bon Français de travailler en paix.

E. LESIEUR,

Propriétaire du domaine du Sikaka,

Banlieue de Villars, Commune mixte de la Séfia,

Département de Constantine.

Un colon nous demande notre concours pour que sa voix ne soit pas étouffée. Nous nous empressons de nous mettre à sa disposition pour donner à ses doléances la publicité qu'il désire.

Aux autres maintenant à faire leur devoir.

E. D'A.

NOTE DU JOUR

Hier, toutes les nations du monde ont regardé la France avec une stupéfaction qui était aussi 'de l'admiration. -

Leur effarement voulait dire : La voilà, cette 1République que ses adversaires représentent 'comme en train de se décomposer dans une déliquescence de démagogie et d'anarchie. Du reste, elle aide elle-même ses calomniateurs, et nul n'est aussi médisant sur son compte que ses propres enfants.

On nous disait, il y a quelques jours, avec une joie méchante, que le capital inquiet des mesures fiscales en gestation au Parlement, altait montrer sa rancune en s'abstenant de répondre à la demande d'emprunt formulée par le 'Gouvernement.

Si une partie du capital a boudé, le triomphe n'en est que plus éclatant, plus extraordinaire, puisque l'emprunt est couvert quarante fois.

Et couvert par qui ? Certes les grandes maisons de banque de Paris ont fortement contribué à ce résultat et leur intervention est un indice 'précieux de la confiance du monde financier ; mais ce que nous constatons avec encore plus de satisfaction c'est la part extrêmement importante prise à la souscription par la province économe qui vient aux guichets de l'Etat lui remettre quelques centaines de francs pour emporter deux ou trois coupures de 7 francs de rentes.

Le bas de laine a couvert à lui seul plusieurs fois l'emprunt ; cela vaut encore mieux que l'apport du portefeuille..

Il n'était pas possible 'd'infliger un démenti plus énergique aux lamentations, aux accusations de la presse de réaction. Comment va-t-elle oser emboucher encore la trompe d'alarme pour 'signaler les cataclysmes préparés par l'impôt sur le revenu et les réformes de justice fiscale

Nation ruinée 1 Exode des capitaux 1 La méfiance générale 1 La banqueroute r Que de clichés devenus du coup inutilisables ou lamentablement cyniques l

Quant à nous, nous voulons croire que les timides qui étaient retenus par ces craintes et ces menaces dans la voie des réalisations démocratiques, trouveront dans le beau geste de confiance de la Nation, un encouragement et un aiguillon.

MBKTOUB.

Actes Officiels

Enregistrement, Domaines et Timbre

Par arrêté du 17 juin 1914, M. le Directeur gérerai de l'Enregistrement, des Domaines et du Timbre a élevé à la 3* classe de son grade, M. Souriaud, receveur-Contrôleur à AJger.

ECHOS

D

ANS LA PRESSE RÉPUBLICAINE.

Le bureau de - l'Association de la Presse

raaicaie et radicale-socialiste a décidé d'offrir un champagne d'honneur à Mlle Suzanne Lafitte, membre de l'Association, qui a passé avec succès ses examens de licence en droit et a prêté le serment d'avocat.

Tous les membres de l'Association sont priés d'assister à cette réunion amicale. Elle aura lieu samedi soir ; l'endroit en sera indiqué ultérieurement dans les Nouvelles et l'Echo d'Alger.

<JV.V'V){.'

CIGARETTES BASTOS

L

a direction du Restaurant Moderne, soucieuse de donner tout le confort à sa clien-

tèle aussi nombreuse que choisie, se voit dans l'obligation de fermer à nouveau son établissement afin d'y apporter toutes les améliorations dignes d'un établissement de tout 1er ordre.

Fermeture le 15 juillet, réouverture le 7 septembre.

A i" Il~

A

vis.

La fabrique de biiouterie Victor - Rflttn-Ma-

gana, Joseph CASCIANO, successeur, prévient sa nombreuse clientèle que ses ateliers sont toujours situés 7, place de la République, 7. lVV'VV:.tJ!

1 LA FORD est l'auto de tout le monde

L

a l' Compagnie Générale Transatlantique a l'honneur d'informer le public que l'enre-

gistrement des bagages pour les ports du Maroc commencera le jour même du départ du courrier à quatorze heures, pour cesser très exactement à seize heures.

L'enregistrement des bagages pour Marseille continuera à se faire la veille de chaque départ de quinze à dix-sept «:= .: ;lim^ au âë part, de huit heures à onze heures trente.

L

''-','

e plus beau choix de meubles, Maison Lêvy, 49 bis, rue d'Isly. Catalogue ne n, franco.

E

RIEGER, 74, fg St-Antoine, invite nos lecteurs, de passage à Paris, à lui faire l'hnn-

neur de visiter son Exposition de meubles et sièges anciens, salons, tapisseries anciennes, etc.

Succursale à Alger, 19, boul. Carnot.

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TABACS BASTOS

\r \!: I

E:

LOGE DE LAMORICIÈRE. '1

Le discours prononcé par M. l'abbé Pros- l

per Kepetici, curé de Bouïnaa, le 21 juin der- J nier, dans l'église de Koléa, à l'occasion de

l'inauguration du monument élevé dans cette ville la mémoire de Lamoricière et des Zouaves, vient d'être édité en brochure à la Typographie Adolphe jourdan.

IA./V"V'V'

R

EMARQUÉ A RENAISSANCE, Maison Passina : un grand choix de costumes bains

ae mer, 2 pieces a .3 fr. 95 ; sacs ottoman a gland et ruban moiré, pour fillettes, à 3 fr. 95. Aujourd'hui, distribution de ballons.

,¡r;J'.r.¡

CIGARES BASTOS

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A

BORD DU Noorth-Brabaht.

Le capitaine Verhey et le sous-officier

chauffeur, de la marine royale néerlandaise, victimes de l'accident survenu le 23 juin 1914, à bord du Noorth-Bràbant, entre Gibraltar et Alger, sont dans un état d'amélioration satisfai-

sante. - -

Le docteur Lavernhe, d2ns la clinique duquel ils sont en traitement, espère sauver les maies du soùs-officier chauffeur qui étaient affreusement brûlées.

— 4=. —

Use Avocate au Barreau d'Alger

Hier matin, devant la première Chambre de la Cour d'Appel d'Alger, présidée par M. Oardot, notre collaboratrice, Mlle Suzannjs Lafitte, fille de notre rédacteur en chef, a prêté lé serment d'avocat.

Notre amie était en compagnie de deux nouveaux licenciés en droit de sa proIWption, MM. Dutier et Chalom.

Photo Geiser.

MI e Suzanne LAFITTE

Ma U'Âdfniral, l'éminent Bâtonnier du Barreau d'Alger, a prié le Président de bien vouloir accepter le serment des trois jeunes récipiendaires. Il a ajouté pour Mlle Lafitte une phrase gracieuse d'aimable bienvenue.

Après la lecture de la formule, chacun des nouveaux avocats a levé la main, en disant : Je le jure.

Voilà notre petite camarade devenue avocat.

« Cher Maître », recevez nos félicitations respectueuses.

LA VIE DRÔLE

, 1.

Gaités du jour

Maladie de foi :

Voici l'époque des vacances et beaucoup d'Algérois se rendent à Vichy sous le fallacieux prétexte d'une maladie de foi.

La maladie de foi sévit, en effet, dans Alger. Il est même à remarquer que ceux qui en souffrent, sont plus ou moins réactionnaires.

Or, la maladie de foi compliquée de réactionarisme reste très grave.

Je me demande seulement pour quelle raison ils se rendent à Vichy?

Je n'en vois pas la nécessité.

Cette station estivale est-elle donc le rendezvous de toutes les croyances qui, se contrariant entre elles, finissent par se détruire?

Il est permis d'en douter.

La maladie de foi peut fort bien se soigner sans que l'on soit obligé de traverser la Méditerranée — comme les autres maladies d'ailleurs.

Elle demeure la résultante d'une exagération ainsi que la fatigue résulte du surmenage.

Ayez foi en votre veine, en votre vaillance, en. ce que vous voudrez mais ne dépassez point les limites que diable!

La maladie de foi provient uniquement d'un abus de croyance.

La seule chose susceptible de m'étonner, je le répète, c'est que les gens qui s'en trouvent atteints, se rendent à Vichy dans le but de se guérir ! •.

Trous de Paris :

M. le Préfet de la Seine visitant les trous de Paris s'est écrié :

« — La faute en est aux égouts. Ils ont crevé à cause des eaux abondantes ! »

A quoi servent les égouts sinon à retenir les eaux abondantes ?

S'ils sont incapables de retenir les eaux abondantes, pourquoi les avoir inventés ?

La phrase de M. le Préfet de la Seine me rappelle celle d'un marchand de parapluies.

Ce marchand avait créé un parapluie s'ouvrant et se fermant lorsque l'on appuyait sur un bouton caché dans le manche.

- Des plus ingénieux votre système, lui dit un client.

N'est-ce pas monsieur? répliqua le marchand. Et quelle simplicité ? Une pression, le parapluie s'ouvre ; une pression, il se ferme 1 Essayez-le vous-même.

— Il fonctionne parfaitement. Et. «ombien? — Un louis. Toute nouveauté nnîo

Quelques' jours après, revint l'acheteur chez le marchand de parapluies.

— Il ne marche plus, vous savez, je ne m'en suis pourtant servi qu'une fois.

— Allons donc! Voyons un peu?.

Lors, à la suite d'un rapide examen, le marchand s'écria, sévère : « Ça ne m'étonne pas monsieur, ce parapluie a été mouillé 1

Déplacements :

- Où villégiaturez-vous cet été?

- — En Espagne. Mon mari a choisi Barcelone, mais franchement quitter Alger pour Barcelone !

• ••Je préférerais une ville de moindre impor- tance.

-.:. En ce cas, allez à Barcelonnette I

Arrangement :

— Monsieur le maître d'hôtel, je suis directeur d'une maison de santé, et désire offrir un banquet à mes pensionnaires au nombre de

trente. Combien me prendrez-vous?

— Dix francs par tête, monsieur le Directeur.

— Parfait. Alors je m'en tirerai avec 180 francs.

— Pardon, Trois cents, monsieur le Directeur.

— Non, car je vais vous dire. Il y en a bien une douzaine qui n'ont pas la tête à eux 1

Petites annonces :

Monsieur instruit et désintéressé, possédant Conseil Judiciaire, tient à connaître, afin de passer vacances, jeune personne lui apportant cabanon, barque, engins de pêche et sachant faire la cuisine. Ecrire sur papier timbré en envoyant factures acquittées aux initiales : P. P. C.

- GUILLERI.

M. Lasserre est nommé

Trésor er-Payeur Général

Nous avons la bonne fortune d'annoncer aux nombreux amis que M. Lasserre a laissés en Algérie, la nomination de l'ancien Préfet d'Alger comme trésorier-payeur général du Calvados.

Pourquoi cacherions-nous que la nomination de M. Lasserre à cette haute fonction nous a comblés de joie ? Elle est à la fois la juste récompense de ses services et la plus belle réponse aux attaques des journaux réactionnaires.

M. Lasserre, en raison de son attitude nettement républicaine, a été l'objet des pires calomnies et des pires injures de la part des adversaires de la République démocratique.

Le voilà enfin dans son cher département du Calvados, où il est né, où il a été tour à tour élève du Lycée, étudiant, avocat, chef de cabinet du Préfet et où il retrouvera, parmi les nombreuses sympathies de ses concitoyens, celle de son frère, conseiller général de Trouville.

Nous avons -donc raison de dire que la marque de confiance que M. Lasserre vient de recevoir du Gouvernement républicain constitue le couronnement d'une carrière faite de courage et de probité.

Nous l'en félicitons et nous en réjouissons avec lui.

-, E. B.

— - * —

Les Délégations Financières

M. Cuttoli demande au Ministre de l'Intérieur * .WH|ler par tiécretj ta cnwstioii de |g publicité des séances

Constantine, a demandé au Ministre de l'In- t-êrieur de régler,epar .voie xië décret- la question de la publioité.des séances des-Déiéga4fo jte.. £ ijan ne i ères et du Conseil Supérieur de l'Algérie, - ajoutant qfte demandée -par les membres des Délégations FinanCiètès, est aussi vivement réclamée par l'opinion publique, dans là colonie.

Le Ministre de l'Intérieur a fait connaître à M. Cuttoli qu'un délai lui est - nécessaire pour rassembler les éléments de sa réponse à la question qui lui est posée.

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1- .1 UNE MYSTÉRIEUSE AFFAIRE

Un complot contre le Tsar

On fait éclater une des deux bombes.

_C'est un engin formidable

PARIS, 8 juillet. — Les journaux décrivent les effets de la bombe que l'on a fait éclater à Beaumont-sur-Oise. Cette explosion fut provoquée dans un champ écarté de plus de 500 mètres de toute habitation. La détonation fut formidable, elle ébranla toutes les maisons. Une excavation de plus de 75 centimètres de profondeur se produisit. De la bombe, on ne retrouva ensuite que très peu de chose : quelques clous, deux ou trois balles et de la grenaille de fer.

M. Kling, expert, a emporté la seconde bombe, non amorcée, à son laboratoire. Il a déclaré n'avoir jamais vu d'engins aussi dangereux.

C'est un complot policier, disent les anarchistes

PARIS, 8 juillet. — Le « Matin » a fait une enquête dans les milieux révolutionnaires russes et polonais et parmi d'autres réfugiés politiques de Paris. Tous déclarèrent qu'ils ignoraient complètement et l'existpnee d'un complot contre le Tzar et l'existence de terroristes nommés Kiritcheck et TrojanoroskL Plusieurs anarchistes pensent qu'il s'agit tout simplement d'un complot policier destiné à justifier des expulsions et des arrestations au moment où le Tsar viendra en France.

Les armements allemands

La Bavière apporte une large participation à l'augmentation des effectifs

MUNICH, 8 juillet. — La Bavière va augmenter ses forces militaires en octobre' prochain en créant deux nouvelles compagnies de mitrailleuses, une section de mitrailleuses de forteresse, une 4e compagnie de téléphonistes, une 2e compagnie d'aviateurs et enfin une école de sous-officiers qui sera organisée à Schweinfurt. :

Aux Pays annexés

Vandalisme teuton

STRASBOURG, 8 juillet. — On signale un acte de vandalisme commis l'avant-dernière nuit au cimetière de Wissembourg et qu'on soupçonne avoir été accompli par des soldats de la garnison.

Des médailles commémoratives de la guerre de 1870 avaient été envoyées de Besançon, ville natale du général Abel Douay. et avaient été placées dans des cadres sur la tombe du général et sur celle de son fils, tués pendant la guerre.

Or, des vandales. découpèrent le fond des cadres et enlevèrent ces médailles

Une nouvelle dotation Carnegie

Le milliardaire américain crée des bibliothè.

ques rurales

NEW-YORK, 8 juillet. — Le milliardaire Carnegie a constitué une dotation sensationnelle de 500 millions, dont les revenus serviront à créer, dans tous les Etats de la confédération américaine, des bibliothèques rurales pour les "cultivateursr

Dans la monarchie dualiste

La presse allemande s'indigne du boycottage par les Polonais des produits allemands

BERLIN, 8 juillet. — Les journaux dénoncent avec indignation le boycottage des marchandises allemandes, proclamé par les Polonais, j' dans les villes de Lemberg et de Cracovie.

Le boycottage est soutenu par tous les pa- triotes polonais ,

Fête de l'Ecole enfantine de Boufarik

Fillettes costumées en fermières de !a Chanson du Blé

Photos Jacquot, Blida.

Fillettes et garçons dans la ronde des Petits Soldats. -. --

La fête de rEvDte enfantine, organisée par Mme Brocard, la sympathique directrice, a ett lieu samedi 5 juillet. Les invités et les parents ont été ravis du charmant spectacle qui leur a été offert et les gentils enfants qui en étaient les acteurs, gardent de cette journée un souvenir, émerveillé.

LA CONQUÊTE DE L'AIR

La Mort de Legagneux

----.8 » ——

L'enquête administrative sur les causes de ^'accident

SAUMUR, 8 juillet. — L'enquête administrative ouverte sur les causes de l'accident, établi, suivant la déposition du mécanicien Chemine, qu'en descendant en spirale trop près du sol, l'aviateur, opérant avec son allumage coupé, ne put redresser son appareil. Ce fait ne se serait probablement pas produit si Legagneux s'était trouvé à une plus grande hauteur.

Le père et la mère devant le cadavre de leur glorieux fils

SAUMUR. 8 juillet. — Une scène déchirante eut lieu quand le père et la mère de Legagneux furent mis en présence du cadavre de leur enfant. Leur douleur était indescriptible.

Le corps de l'aviateur était couvert de fleurs envoyées de tous côtés. La croix de la Légion d'honneur était placée sur la poitrine du défunt.

Des souscriptions sont organisées en ville pour des achats de gerbes et de couronnes.

RETABLISSEMENT DU « CRITERIUM »

Prix de dix mille francs pour le plus long vol sans escale

PARIS, 8 juillet. — L'Aéro-Club de France a PdAéRcIidS, é de rétablir le prix de 10.000 francs, appelé « Critérium » pour l'aviateur qui aura, entre le lor août et le 31 décembre, effectué le plus long voyage sans escale, avec un minimum de distance de 500 kilomètres. :

LA CRISE DE L'OPÉRA

Les directeurs craignent de ne pouvoir assurer la gestion de l'Opéra, jusqu'à l'expiration de leur privilège

PARIS, 8 juillet. — Le « Matin » assure que la situation de l'Opéra est des plus critiques, en raison des dernières recettes, qui ont été déplorables. Les directeurs, MM. Messager et Broussan, ont fait part au Ministre de l'Instruction publique, des pertes qu'ils subissent, par suite de la crise théâtrale, qui atteint l'Académie Nationale de musique, atteint après l'Odéon et le Théâtre des Champs Elysées. Ils lui ont déclaré que, si leurs recettes ne se relevaient pas et si leur capital social se trouvait complètement absorbé, ils se verraient dans l'obligation de quitter l'Opéra, avant la fin du privilège.

Le « Matin » croit savoir, qu'en ce cas, le Ministre demanderait à M. Jacques Rouché, de prendre aussitôt, possession du fauteuil

M. Âugagneur s'occupera de cette quèstion, en rentrant de Guernesey.

L'assassinat du maquignon

»

La foule veut lyncher l'assassin

AUXERRE, 8 juillet. — Bachot, qui a assassiné le maquignon Guymard, en wagon, ayant été conduit au tribunal correctionnel pour y répondre d'une affaire de vol, la foule conduite par la famille de la victime, entoura les gendarmes, et se rua sur l'assassin, voulant le lyncher. ',

Les gendarmes eurent la plus grande peine à protéger l'assassin contre la fureur des manifestants. Ils durent dégainer et reçurent de nombreux coups en protégeant leur prisonnier.

Bachot, plus mort que vif, dut être enlevé dans une voiture pour être reconduit à la i prison, -

POLITIQUE INTÉRIEURE

L'Emprunt de

800 millions

-----.-

L'emprunt est couvert quarante fois

PARIS, 8 juillet. — Le ministère des finaiiv ces annonce que l'emprttrit de 805 millions, émis hier, a été couvert quarante fois environ.

Quelques précisions sur oe succès financier

PARIS, 8 juillet. — Il était minuit, lorsque dans le cabinet du Ministère dés Finances, M. Noulens a annoncé aux journalistes que l'emprunt de 805 millions était souscrit quarante fois.

Dès aujourd'hui, le trésor commence à rembourser les sommes versées en trop.

Le ministre a déclaré qu'en province, l'emprunt avait été entièrement souscrit par petites coupures de 7 et de 14 francs de rente. Pour Paris, les souscriptions avaient été centralisées par les grands établissements de crédit et les souscriptions reçues par ces derniers, étaient toutes au minimum de 750 fr., les souscripteurs ayant voulu, par cette majoration de leurs souscriptions, obtenir une répartition plus élevée. Malgré cela, la répartition sera faible pour eux, en raison de l'affluence des souscriptions.

Depuis l'emprunt de la libération du territoire en 1873, sous Thiers, jamais le crédit de la France n'avait été aussi puissamment proclamé.

Les journaux réactionnaires qui prédisaient un échec lamentable devront prendre leur parti de cette nouvelle désillusion.

DétaUs fournis par le « Matin »

PARIS, 8 juillet. — Aux précisions qui ont été communiquées officiellement par le ministère des finances, le « Matin » croit pouvoir ajouter celle-ci :

- La province, à elle seule, a couvert l'emprunt une fois, mais les souscripteurs de province sont en majorité, petits souscripteurs de 7 et 14 francs de rente. Aussi, le nombre fort élevé des souscriptions irréductibles fait prévoir que la part des Banques et des établissements de crédit, qui ont organisé des souscriptions globales, sera considérablement réduite.

Sans pouvoir préciser encore un chiffre, on semblait estimer dès hier, au ministère dea finances, que la réduction des souscriptions globales atteindrait environ lé 85 ou le 97 poux cent.

Le succès dépasse ce que l'on attendait

PARIS, 8 juillet. — Les renseignements par. venus aujourd'hui au Ministère des Finances confirment que l'emprunt a bien été cou. vert quarante fois.

La Chambre syndicale des agents de change a couvert deux fois et demi l'emprunt le

Crédit Lyonnais a couvert l'emprunt neuf fois , la Société Générale a couvert l'emprunt huit fois trois quarts.

Les demandes de 7 et 14 francs de rente sont : An nombre Si i^ïïSl^érable, qu'il est encore impossible de dire quellci-serâàpp.ro.. ximativement la répartition sur la portion non irréductible de l'emprunt.

m m — —

Un tunnel inondé

GENÈVE, 8 juillet. — Par suite de la rupture d'une conduite d'eau, une inondation s'est produite dans le tunnel du Simplon. La voie est recouverte de 80 centimètres d'eau. Le ballast est enlevé sur une longueur de plus de 100 mètres.

Le .train omnibus venant de Brigue a déraillé. Un train de secours a. été envoyé, mais il n'a pas pu passer, à raison de l'inondation. Les voyageurs du train omnibus ont dû continuer à pied leur chemin, sous la conduite des employés.

Tout trafic est interrompu dans le tunnel jusqu'à ce que les réparations aient été effectuées.


NOUVELLES MAfttTITCES

La perte

du "Calypso"

.!r

Ce récit officiel de l'abordage du submersible

TOULON, 8 juillet. -,Les renseignements suivants ont été communiquais officiellement dans la soirée :

« L'abordage du submersible « Calypso » et du contre-torpilleur « Mousqueton » eut lieu alors que l'armée navale se développait, en un large rideau, au Sud. du théâtre des opérations.

Le « Courbet » ayant à son bord l'amiral Boué de Lapeyrère et Djemal Pacha, naviguait à une vitesse supérieure, de façon à suivre tous les mouvements de la flottillle des submersibles et des sous-marins. Le commandant en chef avait -disposé ses divisions, pour se livrer à l'attaque des grosses unités, les sous-marins se mirent en marche, sous le guidon de leur torpilleur-directeur le « Mous(TUfiton ».

Tout* à coup, sans qu'on puisse encore préciser comment, le « Mousqueton » entra en collision avec le « Calypso » qui fut envahi par l'eau.

Estant adonné -que tous les sous-marins étaient en surface, les signaux lancés par le « Calypso », et surtout par le « Mousqueton », furent vite aperçus. Le sauvetage s'opéra. avec une grande rapidité. Le croiseur-cuirassé « Léon-Gambetta » fut le premier gros navire qui s'approcha du théâtre de l'accident, mais déjà le « Mousqueton » et plusieurs sous-marins s'étaient réunis pour tenter les préliminaires d'un renflouement en passant des haussîères, mais il fallut y renoncer cette opération étant impossible vu l'état démonté de la mer.

Sur le « Calypso » le sang-froid de tous les hommes fut admirable, personne ne bougea d-e son poste. Il n'y eut pas la-moindre panique.

C'est le lieutenant de vaisseau Aubert qui commandait, ayant remplacé le comman4ant Vernisy il y a quelques jours, et c'est La première fois qu'il sortait avec ce snbmersible, sur lequel, il est vrai, il avait Tait un stage de plusieurs mois.

Le commandant Aubert, et son second rassemblèrent leurs hommes. En quelques secondes les petits canots furent détachés, ce pendant que. les embarcations du « -Mousqueton » et des autres bâtiments s'avan- paient. Quelques hommes du « Calypso » qui étaient dans le capot et dans la machine montèrent en toute hâte sur le pont. Tout cela se passa en quelques minutes, pendant lesquelles l'eau pénétrait en grande quantité dans l'intérieur du bâtiment. Lque-celulci s'enfonça il était. complètement évacué. Le commandant de la flottille fit alors placer des bouées, mais, dès maintenant, on se rend compte de l'impossibilité du renflouement.

Il y a quatre victimes : trois morts et un -bhmé

TOULON, 8 juillet. — Contrairement aux premiers renseignements fournis sur le naufrage du submersible « Calypso », il y a quatre victimes, dont trois ont été rapportées à Toulon par le cuirassé « Saint-Louis ».

, Ce sont deux sous-officiers de l'équipage du « Calypso », qui ont été retirés-de l'eau asphyxiés, et gui n'ont pu être ranimés. L'un

est pTemiér-Tnàître électricien Cachet, et l'autre le second maître -mécanicien Galliëh. En outre, l«-Eiatelot Bïugiera disparu, avec* le sous-marin et une quatrième victime est un matelot très grièvement blessé.

L'armée nàvalé a Mépris ce .matin ses' manoeuvres interrompues hier par la catastrophe du submersible coulé.

Le commandant del'arwiée «avale va «alwer les victimes

TOULON, 8 juillet. — L'amiral Boué de Lapeyrère, le préfet maritime et le médecin inspecteur général Chevalier sont allés saluer les dépouilles des trois victimes du

Le Blessé est l'hôpital de Sain^Mandrier.

« Calypso ital

Leblè.sSë,e.st:sotgnê' a bord du « xeon-Ciambetta. Ï1 y a plusieurs autres. contusionnés qui oM %té recueillis pàr d'étftrês souè*i»a«: rins.

Les recherches du corps du matelot Punglier sont restées infructueuses.

MARINE NATIONALE

Lancement du sous-marin « Bellone »

ROCHEFORT, 8 .juillet. — En présence des autorités maritimes, militaires et navales et d'une foule considérable a eu lieu le lancement, avec succès, du sous-marin « Bellone », Ade-520 tonnes -devant recevoir un équipage de -2$hommes, dont six officiers.

Les nègres du t 'Sénégal' dans les chaufferies

LIMOGES, 8 juillet. — L'armée navale de la Méditerranée fait en ce moment une expé-rlence très intéressante pour l'emploi de la main-d'œuvre nègre à bord des grands cuirassés et croiseurs.

Depuis deux mois, cent laptots du Sénégal ont été embarqués .en qualité de chauffeurs, d'aide chauffe, sous les ordres de l'amiral Boué de Lapeyrère. Ils ont donné toute-satisfaction. navale au golfe Juan

- L'armée navale au golfe Juan

GOLFE-JUAN, 8 juillet. — La première armée navale venant de Toulon, composée de 20 cuirassés et croiseurs a mouillé hier, à 8 heures du soir, en rade.

Les escadrilles de torpilleurs et de sousmarins sont attendus.

Les manœuvres navales

TOULON, & juillet. — Les escadres, sous les ordres des vice-amiraux et-des contre-amiraux, ont évolué en manœuvres combinées, malgré, une mer très houleuse. Les escadres rentreront ce soir au Golfe Juan avec les flottilles réunies des sous-marins et ees torpilleurs.

Les manœuvres reprendront demain matin.

MARINE ÉTRANGÈRE

Un croiseur oaHemantl bat te noonl de la vitesse

BERLIN, 8 juillet. — Les journaux disent que la vitesse obtenue par le nouveau -croiseur « 'Seydlitz », qui est muni de turbines, a été de 28 •xreetids.

Ce croiseur aurait battu le record de la

vitesse.,

MARINE DE COMMERCE

Vente du cfcarbtffmier norvégien « SHortad D

MONTRÉAL, 8 juillet. — Le vapeur norvégien i Stortad » qui coula le paquebot « Empressaf-Ireland » a été vendu aux enchères publijues, au prix de 875.000 feancs. Il a été racheté par ses anciens propriétaires.

ACOHMENTS ET SINISTRES

Une flottille de pêcheurs surprise par la tempête

LORIEOTV 8 juillet. — Une flottille qui venait d'appareiller pour la pêche du thon a été surprise par la tempête. Le dundee « Nouvelle-Victoire » a fait naufrage. On a réussi à le ramener au port, -mais un homme de l'équipage, le matelot Colin, a été enlevé par une lame et son corps n'a pas été retrouvé.

Ixendarme contre Criminel

Un militaire, etftifcêché de commettre un crime, blesse un gendarme et est tué par lui

MARSEILLE, 8 juillet. — Joseph Maru, âgé de 22 ans, originaire de Corse, soldat en garnison à Môntélfiôar, avait pour maîtresse sa

belle-sœur, mère de trois enfants, habitant à Port-de-Bouc.

Pr'ofitait'd'unie pefmlssion, Maru se. rendit ces jours-ci en cette commune et apprenait que sa maîtresse avait fui le foyer conjugal. Ca matin, il se présentait "aux chantiers de construction où son frère travaillait, afin de le provoquer ou de le tuer, mais le concierge des' chantiers lui en interdit l'accès. Une rixe survint entré les deux hommes. Comme le soîdat Maru lè ffrenacait d'un revolver,-le concierge appelâmes gendarmes qui se lancèrent à la poursuffiè dé Maru. Celui-ci se retournant, tira alors jîîusîè'ars coups de revolver sur le brigadier Jfulles qui fut MeSsé à l'épaule et au bras. Le gendafrbe - Èë voyant en dànger, riposta et tua net le forcené.

QyESTiONS MILITAIRES

Le service de trois ans

Il serait question de l'atténuer

PARIS, 8 juillet. — Selon l' « Action », on parlait hier, dans les couloirs de la Chambre, de l'intention du Gouvernement de présenter, en novembre prochain, un-projet de loi qui réduirait à trente mois la durée du service militaire.

Le même journal dit que la proposition de loi de M. Armez, député des Côtes-du-Nord, qui a été distribuée hier et qui a pour objet de provoquer des engagements nouveaux et de donner le droit au Ministre de la Guerre en temps de paix, de renvoyer en congé libérable les soldats de trois ans, sauf à les rappeler par simple décret, a -déjà reçu l'adhésion d'un certain nombre de députés et sera très prochainement examiné par la commission de l'armée.

La présence du général Pedoya, à la tête de la Commission de l'armée, est mal vue en Russie

SAINT-PÉTERSBOURG, 8 juillet. — Commentant l'élection du général Pédoya, aux fonctions de président de la Commission de l'ar- mée la « Novoïe Vrëmia » rappelle les dé-j clarations favorables au service de deux ans, qu'a faites à différentes reprises, le député de l'Ariège, et regrette que dans ces condi- tions, la Chambre ait cru devoir l'investir de telles fonctions.

Le journal estime que ce vote ne peut manquer de causer une vive satisfaction, en Allemagne, où on se réjouira de la perspective de voir affaiblir les moyens de la défense nationale en France.

Le journal Pétersbourgeois rappelle que le service de trois ans, constitue le seul moyen existant, pour arrêter l'accroissement des armements. C'est aussi l'unique chance dont dispose la Triple Entente, pour anéantir la suprématie militaire de la Triple Alliance..

Les dépassements des crédits

Le Ministre de la Guerre prendra seul, dans son ministère, les décisions relatives aux

.4épenses non votées

PARIS, 8 juillet. — Le « Matin a dit que M. Messimy, Ministre de la Guerre, ému des critiques adressées, notamment à son département, au sujet des dépenses engagées sans crédit, vient d'aviser ses divers services, que, sous aucun prétexte, il n'admettra à l'avenir, que des instructions ou. des ordres puissent être donnés engageant des dépenses non réglementaires, même jugées utiles, pour lesquelles des crédits n'auraient pas été explicitement prévus et votés par le Parlement. Le Ministre ajoute que la responsabilité pécuniaire des autorités engageant des dépenses irrégulières ou dépassant les crédits qui leur sont alloués, ne pourra être enga- gée. Le Ministre seul, sous sa responsabilité personnelle, peut prendre des décisions entraînant des dépenses nouvelles ou des dépassements de crédits.

DANS L'ARMEE

, MEDAtULE MILITAIRE

Inscription au taWeau ete eo««ours pour faits de guerre

M. Naudot, brigadier au lti, fflhis,,, est inscrit d'affice au tableau de wndtiurfi pour la médaille militaire pour faits de gtterre au Maroc. ;c,;,'.;; ',u. ;" ,

Présidence de la-République

M. Poincaré assistera au lancement des nouveaux cuirassés

PARIS, 8 juillet. — M. Poincaré, recevant une délégation da.la.-i,oire*ïnféi4èure et du Morbihan, a, promis d'assister, sauf empêchements imprévus, au lancement-des cuirassés a-Lorraine B et «. Gascogne », à la fin de septembre.

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L'attaché naval flamand à Paris

Le comte Zeppelin va remplacer M. deCibra

BERLIN, 8 juillet. — Le capitaine de frégate comte Zeppelin, neveu du célèbre constructeur, a été- désigné pour remplacer le ¡o.ap'i"

taine de frégate-de Bibra. ml poste d'attacné naval d'Allemagne à Paris. • Le capitaine de Bibra prendra le-commandement du petit croiseur « Kolberg n.

..—————— .0. ——————

les Procès CaillauI-d'Aillèfes

M. cPAIMères est condamné et le C&nseil de la Ferté-Cemard est acquitté -

MAMERS, 8 juillet. — Le -tribunal a rendu, cet aprèsmidi, ses jugements, dans les procès Caillaux et d'Aillères.

Le premier jugement établit que la circulaire électorale, rédigée par M. Desnos, maire de la Ferté-Bernard et ses conseillers municipaux, ne tombe pas sous l'appli-cation de la loi du 31 mars 1914. MM. Desnos et consorts sont donc acquittés. ,'

MM. Faugeron, Bellanger et Paumier, qui poursuivaient le maire de la Ferté-Bernard et son conseil, sont condamnés aux dépens.

Dans la deuxième affaire, le jugement établit que les faits reprochés par M. Gaillaux à M. d'Aillères, sont des faits de corruption électorale qui tombent sous le coup de la loi du 31 mars 1914.

M. D'Aillères, qui fait défaut, est condamné à 500 francs d'amende et à 1 franc de -dommages-intérêts envers M. Gaillaux.

Le maire et les conseillers municipaux-ee la Ferté-Bernard étaient poursuivis par M. d'Aillières. Celui-ci succombe donc dans ses deux procès.

Chez les Socialistes Unifiés

une excbmmlmimtion 4ans le Gard

NIMES, 8 juillet. — Le Congrès socialiste unifié du Gard s'est réuni hier et il a prononcé l'exclusion du parti, -des membres du Conseil municipal de Nîmes, ainsi que la dissolution de la section socialiste unifiée créée à Nîmes.

Cette décision a été prise à la -suite des 'dernières élections législatives, où M. Fournier, député sortant socialiste, a été soutenu :par les royalistes, partisans de M. Magne.

La mesure prise par le Congrès, atteint M. -Gastan, 'maire, MM. Bourely, Douyeau et -Maisonneuve, adjointe et dix-huit conseillers .municipaux.

La section nlmoise ayant approuvé la décision du Conseil municipal, a été dissoute par la 'même mesure. Elle comptait près de 300 adhérents qui sont mis hors du .parti.

Le maire de Mmes a annoncé son intention de porter la question devant le-Congrès national du parti socialiste unifié, qui va se réunir.

Le Rendement des Impôts

Les six mois écoulés accusent une plut-value sur Pexercïce correspondant de 1913 et sur les prévisions budgétaires

PARIS, 8 juillet. — L'administration des finances communique les rèriSeignements suivants sur le rendement des impôts et des revenus indirects, pour le mois de juin 1914. Les recouvrements effectués se sont élevés à 310.560.700 francs en ipinution de 3.542.900 francs sur les recouvrements' effectaés, durant le mois de juin 1913.

Par rapport aux évaluations budgétaires, il y a une plus-value de 4 millions.

En ce qui concerne, les résultats des six tfiois écoulés de Farinée 1914, les résultats généraux se chiffrent par 43-.148:900 francs dé plus-values, par rapport aux recouvrements ■des six mois c&rré'sponda, rïts de Tannée 1913, et 64.554.206- francs de plus-values, par rapport aux évaluations budgétaires.

l, LA QUfSTI,!.N DT aCrise

Albanaise

t

La princesse de Wied part et déclare qu'elle ne reviendra plus

DURAZZO, 8 juillet. — On annonce que la princesse de Wied a quitté définitivement l'Albanie avec ses enfants et qu'elle a déclaré au moment de son départ qu'elle n'y reviendrait plus. Nous donnons naturellement cette 'Ilouvelle sous toutes réserves.

'OncMment le départ de la princesse de Wied DURAZZO, 8 juillet. — La nuit dernière, sans raison plausible, le feu a été ouvert, sur toute la ligne de défense de Durazzo, puis arrêté après une demi-heure.

Vingt-huit volontaires roumains sont arrivés, avec deux officiers.

Il est inexact que la princesse soit partie avec ses enfants. Le prince et la princesse ont fait, hier soir, une visite à l'amiral anglais, Toubridge.

Tous les soirs les camps de rebelles échangent des signaux lumineux.

Les Epirotes veulent occuper Koritza

JÃNINA, 8 juillet. — Koritza est entourée par les troupes épirotes qui veulent occuper la ville dès qu'elle sera évacuée par les troupes régulières albanaises.

Conclusion d'un armistice de dix jours

DURAZZO, 8 juillet. — Un nouvel armistice vient d'être conclu, entre le gouvernement albanais et les insurgés.

C'est l'amiral anglais, commandant l'escadre internationale, qui a pris l'initiative de traiter avec les insurgés. Le nouvel armistice est conclu pour un terme de dix jours. L'opinion générale est que cet armistice est le dernier et que, dans les dix jours, une solution sera apportée à la crise albanaise.

Incident Roumàno-Sulgare

Des soldats roumains ont fait feu sur un sol. dat -bulgare et tué un de leurs sous-offeiers

SOFIA, 8 juillet, — Le commandant du poste de Komarlar, à la frontière bulgaro-roumaine, annonçait hier soir que des soldats du poste roumain ont fait feu sur un soldat bulgare.

Un sous-officier roumain ayant réprimé ses

'hommes, a été tué.

Le Gouvernement bulgare a prié le Gouvernement roumain d'ordonner que des mesures soient prises pour prévenir le retour de pareils incidents.

Au u Journal Officiel

du 9 Juillet

Service des ports

PARIS, 8 juillet. — M. Cazalis, capitaine au long cours, est nommé capitaine-de port de 2e. classe et mis à la disposition du Gouverneur Général de l'Algérie.

Inscription maritime

Par décisiion de M. Ajam, en date du 2 juillet, un congé de; convalescence de trois mois, avec solde entière, 'est aàcordé à M. Robinet-Deplacq, administrateur de lre classe dé l'inscription maritime, en service à Oran. , \,' Déclarations de sociétés ;

PARIS, 8 juillet. -'-' Le « Journal Officiel * publie les déclarations-de la société chorale « Jeanne-d'Arc a, à'l'Arba ; du syndicat d'initiative de la plage d'Oued-Hallouf, à AïnTémouchent.

T-T i-i Oentenairé;

L'inauguration du monument aux Potytech-

? nfeiens de 1514 a eu' Heu ajijourd'hj^ PARIS, 8 juillet. — Aujourd'hui a ét guréî à

PARIS, l'école Polytechnique, en, présente de M. ? Poincaré, le monument rappelant la glorieuse conduite des polytechniciens dans la, défense de Paris en 1814.

Mme Poincaré accompagnait le Président. M. Messimy a prononcé un éloquent discours, évoquant les nombreux actes d'héroïsme accomplis par les élèves de l'école.

M. Noblemaire a" raconté aussi, la glorieuse histoire de l'école. - Le monument, élevé dans la cour, Représente un j-eune- polytechnicien portant le costume de 1814, qui brandit une épée et serre un drapeau tricolore sur son cœur.

Le Pont "du 14 Juillet

Ouverture des bureaux de poste le lundi 13

PARIS, 8 juillet. — M. Thomson a décidé que pendant la journée du lundi 13 juillet, les bureaux postaux, télégraphiques et téléphoniques seront ouverts et que les différents services seront assurés aux mêmes conditions que les dimanches et jours fériés.

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L'Affaire Le Bargy

M. Le Bargy ne pourra plus jouer dans aucun théâtre parisien

PARIS, 8 juillet. — Le Tribunal civil a-rendu aujourd'hui son jugement dans l'affaire de la Comédie-Française contre M. Le Bargy. Celui-ci est condamné à ne plus jouer dans aucun théâtre parisien, sous peine d'une astreinte de mille francs pour chaque contravention, -pendant trente représentations. Il sera ensuite fait droit à nouveau, si M. Le Bargy -n'a pas exécuté la sentence rendue contre lui.

La Comédie-Française avait renoncé à demander des danunages-intérêts et avait réduit sa demande à l'interdiction de jouer.

M.' Le Bargy est débouté de sa demande reconventionnelle et condamné à tous les dépens.

En Xripolitaine une escarmouche

TRIPOLI, 8 juillet. — Hier, dans la région de Marsa Luezia, une compagnie indigène a essuyé une attaque par des petits groupes •embusqués près d'Esela. La compagnie a riposté et s'est dégagée pour regagner Neun.

Les Italiens ont eu deux officiers tués et une vingtaine d'ascaris tués ou blessés.

Mexique et Etats-Unis

Une émeute éclate-parmi Des lédégaux mexicains

WASHINGTON, 8 juillet. — Selon des nouvelles reçues de Vera-Cyuz. une émeute a éclaté parmi les fédéraux mexicains, dans le voisinage des avant-postes américains. Le général Funston a ordonné à ses troupes de se tenir sur la défensive.

Une victoire des ,OOR8ÜtutiOlHlali8tes à Guadatajara "-

NOGALÈs, 8 jiimet. Le- général Obregon annonce qu'une victoire importante a été remportée par les Constifutionnalistes devant Guadalajara. Une colonne fédérale a été complètement détruite, après 36 heures de combat.

CDur d'Assises de la Seine

Deux indigènes algériens sont condamnés à dix ans de travaux forcés pour assassinat

PARIS, 8 juillet. — La Cour d'assises de la Seine a condamné à dix ans de travaux foreés, Moussavi Mézîàne ben NIhattled. «8 ans, né à Ait-Aggamache (Fort-National), et Hocine Mohamed Ratah ben Ferat, 21 àns. né à Ei-Mineur, dOuar Aït-Aggamàche (Fort-National), -qui ont assassiné un vieillard de 74, ans.

Il s'agissait d'un crime d'un caractère spé-

[ cial

UN CRIME POLITléftJE

L'assassinat

de Sarajevo

.--- w

On partage les dignités militaires du défuril

archiduc

VIENNE, 8 juillet. — L'archiduc Frédéric a été reçu par l'Empereur, qui lui a offert le poste d'Inspecteur Général de l'armée austro-hongroise. L'archiduc a accepté. Sa nomination officielle sera publié le 15 juillet.

L'inspection générale de la marine a été confiée à l'amiral Haus.

Feu l'archiduc Ferdinand était inspecteur général de toutes les forces de la Monarchie, sur terre et sur mer.

De grandes manœuvres se dérouleront sous la direction de l'archiduc Frédéric. Celui-ci, qui a déjà conféré avec les généraux, se rendra auparavant en Allemgne pour se présenter à l'Empereur Guillume.

L'archiduc Frédéric est beau-frère du Roi d'Espagne. Il est fils de l'archiduc CharlesFerdinand, deuxième fils de l'archiduc Charles, l'adversaire de Napoléon Ier et frère de l'archiduc Albert. le. vainqueur de Custozza. Il est âgé de 58 ans. Voué, depuis sa jeunesse, à la carrière militaire, l'archiduc Frédéric a le grade de général d'infanterie. Il est marié avec Isabelle, princesse de Croy.

Les avocats croates et musulmans refusent de défendre les auteurs de l'attentat

SARAJEVO, 8 juillet. — Les avocats croates et musulmans de Sarajevo se sont entendus pour refuser de défendre les auteurs de l'attentat commis sur l'archiduc François-Ferdinand et sur sa femme. Au cas où on voudraient les charger de cette défense d'office ils se déclarèrent prêts à payer, plutôt l'amende prévue par la loi, en cas de refus.

Insulte au Consulat Général serbe à Amsterdam

AMSTERDAM, 8 juillet. - Pendant la nuit, des inconnus ont arraché l'écusson du Consulat Général de Serbie à Amsterdam et l'ont remplacé par un lambeau d'étoffe trempé dans de la peinture rouge.

La police a fait une enquête à ce sujet, à bord du vapeur touriste « Thalia .», du Lloyd autrichien, -qui se trouve actuellement dans le port d'Amsterdam.

Le consul général de Serbie, M. Merens, a informé du fait le ministre des Affaires Etrangères.

On prétend à Belgrade qu'il faut s'attendre au massacre des Serbes en Bosnie

BELGRADE, 8 juillet. — Des informations, de source privée mais absolument sûre, qui parviennent des villes frontières de la BosnieHerzégovine, signalent l'imminence d'un massacre général des Serbes.

Les autorités locales distribuent partout des armes et des munitions aux catholiques et aux musulmans, à ces derniers surtout, parmi lesquels une inquiétante effervescence se manifeste depuis deux jours.

La sœur de Cabrinovitch arrêtée

SARAJEVO, 8 juillet. — La sœur de Cabrinovitch a été arrêtée, pour avoir facilité l'attentat de son frère.

Une Manifestation francophobe

Le Président de la Chambre autrichienne conseille de ne plus étudier la langue

française

SALZBOURG, 8 juillet. — La Ligue de Salzbourg avait organisé une soirée pour fêter le spixantième anniversaire de M. Sylvester, président de la "Chambre des députés, qui est originaire - de Salzbourg et représente cette ville au Parlement autrichien.

Répondant aux discours du député Svielzel et du maire de Salzbourg, M. Ott, M. Sylvester a répondu en ces termes :

« Plusieurs organes de la prëâse parisienne ,ont pris parti pour le fanatisme serbe. Les Français se prononcent ainsi contre la civilisation. Leur langue n'est ,}à..,. plus qu'une langue universelle conventionnelle. Il -faut apprendre l'anglais, vraie langue internationale, ou l'italien qui n'est pas moins important, et ne plus perdre son temps à étudier le français. »

Les personnes présentes auraient pris Rengagement de faire de la propagande-dans cesens.

ce sens.

A la Foire de Novgorod

Les Israëlites en sont excljus

SAINT-PÉTERSBOURG, 8 juillet. — La Chambre du Gouvernement de- Nijni-Novgorod a examiné et résolu par la négative la question de savoir si les commerçants juifs ont le droit de louer des boutiques à la foire de Nijni-Novgorod.

La Chambre a motivé sa décision par les considérations suivantes :

1° La foire de Nijni-Novgorod se trouve sur un emplacement appartenant à l'Etat, sur les territoires des districts de Nijni-Novgorod et de Balakhas ;

2° En dehors de la zone de résidence des israélites, il est interdit, dans les localités rurales, de contracter, au nom ou au profit d'Israélites, toute espèce d'acte de transfert de propriété ayant pour objet de leur conférer des droits de propriété sur des immeubles ;

30 Dans la zone de résidence des israélites, il est également interdit à ceux-ci de louer des immeubles dans les localités rurales à des fins commerciales et industrielles ; sidérées comme biens-immeubles.

40 D'après une sentence du Sénat, les boutiques à la foire de Nijni-Novgorod sont considérées comme bien-immeuble.

Le Home Rule -

Un amendement qui atteint le principe de la loi

LONDRES, 8 juillet. — La Chambre des Lords a voté, par 138 voix contra 39, un amendement de Lord Lansdowne, soustrayant mister, sans limite de temps, à l'application du régime du home Tule:

Allemagne contre Angleterre

Les Allemands veulent s'emparer commercialement des possessions anglaises du Pacifique

LONDRES, 8 juillet. — Les journaux anglais lancent un cri. d'alarme. en apprenant les mesures prises par le Gouvernement de Berlin, pour favoriser le commerce allemand en Australie et en Nouvelle-Zélande.

La rivalité commerciale anglo-allemande est si âpre qu'il ne -faut pas s'étonner de cette émotion. Les Allemands s'attaquent aujourd'hui à l'une des parties de l'Empire britaiir nique les plus vulnérables, où l'Angleterre redoute le plus de perdre sa suprématie.

Le Gouvernement de Berlin augmente de 142.00 livres sterling sa subvention au Lloyd Septentrional Allemand et à la Compagnie allemande Australia. Ainsi soutenues, ces Sociétés vont développer un immense effort, en vue .de s'emparer du frêt continental, qui prend actuellement la route d'Extr em e-ur i en ; en passant par les ports anglais.

Quatre nouveaux Steamers rapides du Lloyd allemand assureront en été un service mensuel entre FAtlemagne et les ports australiens, sans préjudice des services assurés toute l'année par les navires anciens. Ctnquantê-neuf vapèurs -constitueront la flotte, au moyen de laquelle l'Allemagne espère s'emparer commercialement des possèssions anglaises du Pacifique..

irr- '- r ., -.

Un tretrrx s'emballe

Vingt voyageurs sont blessés dont trois grièvement ;"

FLORENCE, 8'juillet. — Un tïanrtaay électrique ayant tfbmpù' ses frelns,'sCcmâu-ià toute vitesse la colline de GraSsina et s'est renversé sur là route provinciale. Vingt Voyageurs ont été blessés, dont trois grièvement.

LEcho d Alger

S-

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N° du 9 juillet 1914

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L'ENTENTE CORDIALE

Les Fêtes de Guernesey

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Les marins anglais et français fraternisent

GUERNESEY, 8 juillet. — Les Têtes en l'honneur de Victor Hugo se sont déroulée » avec un grand éclat. Les musiques françaises et anglaises ont donné des concerts sur les places de la ville, acclamées par une foule nombreuse venue du continent et d'Angleterre. 1

Les Etats de Guernesey ont offert, à 5 heures, un dîner aux ministres et aux personnalités françaises, aux ministres Anglais, au lieutenant-gouverneur et aux officiers supérieurs des croiseurs « Russell » et « DupetitThouars ». Des toasts cordiaux ont été échangés.

Au cours d'une brillante fête de nuit qui s'est déroulée dans la rade, les marins anglais et français ont fraternisé.

Un éloge de Victor Hugo

LONDRES, 8 juillet. — Le « Daily Graphie * à l'occasion des fêtes de Guernesey, consacre un long article, très élogieux, à l'œuvre de Victor Hugo.

Les ministres français sont rentrés en France

GUERNESEY, 8 juillet. — Ce matin, devant les ministres français et les représentants du Gouvernement anglais, au fort Georges, a eu lieu la reconstitution historique, en coutumes de l'époque, des exercices de tir et de lancement de grenades, à la main, qui se faisaient en 1740, par le deuxième bataillon des « Green Howards » du régiment de Yorkshire, dé la princesse Alexandra de Galles. Le spectacle a été magnifique, tant les uniformes étaient pittoresques et éclatants.

Un déj euner a été offert par la société « Victor-Hugo », aux autorités anglaises et aux membres des Etats de Guernesey.

A 3 heures de l'après-midi, les ministres français ont pris le paquebot, pour Cherbourg.

*

Les Conflits sociaux

Grève à bord du paquebot « Navarre D

NANTES, 8 juillet. — La Compagnie Transatlantique refusant de reprendre 24 soutiers qui, au cours du dernier voyage du paquebot a Navarre » s'étaient mutinés et avaient été punis de prison, tous les autres soutiers et le personnel du « Navarre -» déclarèrent que si leurs camarades né, rentraient ; pas à bord, ils refuseraient de partir avec ce paquebot qui doit aller à la Véra-Cruz.

La Compagnie, en présence de * ce fait, a fait afficher que si des soutiers et le personnel maintiennent leurs prétentions, elle désarmera le paquebot.

Fin de la grève de Woplvioh

WOOLVICH, 8 juillet. — La réunion générale des grévistes a accepté, avec enthousiasme, les conditions proposées par le Gouvernement, dans le but d'arriver à une solution.

Ces conditions sont : loque l'ouvrier dont le renvoi a occasionné la grève et tous les grévistes, reprènnent leur travail ; 2°' que l'enquête' à laquelle oh procédera, portera, seulement sur le principe' qui conduisit à cet impasse. Il faut se rappeler à ce propos, que l'ouvrier renvoyé le fut parce qu'il avait refuséde travailler à l'érection dé machines - sur des fondations construites par des jaunes.

3° Quelque soit le résultat de l'enquête, aucun homme, sans exception, ne sera puni.

4° Qu'on procédera à l'érection des machines, pourvu que la construction des fondations soit complétées par des ouvriers dé l'arsenal et non pas par des hommes venus-du débors.

Au cours de cette réunion les ouvriers, ont décidé de reprendre le travail jeudi. -,

Fin du lock-out de la marine marchande

ROME, 8 juillet. — Le lock-out de la marine marchande est complètement terminé. Il a duré exactement 4 mois.

Pendant ce temps 120 vapeurs ont été désarmés et 8^000 marins ont chômé. La Confédération des armateurs a décidé de. ne faire nulle concession à son personnel, et celui-ci a dû reprendre le travail sans avoir obtenu aucun avantage. ,

Les Affaires Marocaines

Le plan du -général Lyautey

RABAT, 8 juillet. — Voici le plan que le général Lyautey entend suivre d'accord avec le gouvernement :

Le principe du général consiste à laisser, jusqu'à nouvel ordre, hors de notre sphère d'activité militaire, toute la partie montagneuse du Maroc, dont l'occupationn.pa-s nécessaire à la mise en valeur des : régions de plateaux et de plaines.

Il était indispensable, pour des raisons connues, d'occuper la trouée de Taza et de supprimer, par l'occupaion de Kenifra un angle des Zaïans qui srénfonçalt dans les territoires déjà pacifiés.

Mais l'effort militaire actuel se limitera à ces deux points et à la région immédiatement environnante. Il n'est question, pour l'instant, ni de réduire les Beni-Ouarain, qui observent une stricte neatralité, ni de préparer l'occupation de la Kasbah Ël-Makhzen pour entamer le bloc irréductible de l'Atlas Méridional.

Partant du même principe il a été décidé que toutes les régions s'étendant à l'Ouest d'une ligne imaginaire allant de Taza à Kenifra seraient parcourues par des groupes mobiles, de façon à faire reconnaître l'autorité du Makhzen tout le long de la frontière espagnole. C'est ainsi que la petite colonne préparée actuellement par le général Blonalat, ira à la fin de ce mois occuper Ouezzan, où nous appelle notre allié le Chérit d'Ouezzan. Il s'agit là d'une tournée de police beaucoup plus que d'une opération militaire, car la colonne ne rencontrera prpba" blement aucune résistance.

Pour aller plus en avant, et entreprendre la conquête de l'Atlas, qui constitue une sorte de Suissa marocaine, il faudra attendre que les premiers chemins de fer aient été -construits et aient permis d'alléger le service de nos troupes. C'est dire que la pacification complète du Maroc devra rester subordonnée à la marche plus ou moins rapide des grands travaux.

La mission du «•otnel Oetomethe

MoGmfl, 8 juillet. — Le lieutenant-colenei .l:}Q].:;¡.IDfit,hp., chef du service des renseignements à Marrakech continue à ^çco^llT, avec succès, sa mission dans le Sous.

Il était parti tees juin de Marrakech pour Taroudant, il vient de se rendre en quatre jours de Tàroudant à Agadir. Sur ea l'ottte, un grand nombre de caïds sont venus à sa rencontre pour protester de leur loyalisme à l'égard du maghzen.

, - „ , -" , -- '-a. - - — ul-, Duel à trois

PARME, 8 juillet. — Un duel au pistolet, auquel se livraient deux membres de l'aristocratie, s'est terminé d'une manière inattendue.

La balle de l'un des adversaires est allée frapper à la tête un ouvrier qui déjeunait 'dans le jardin d'un réstàtirant, à proximité du terrain de la rencontre.

L'état du malheureux est extrêmement ea- ye,.

COMMERCE ET AGRICULTURE

A la Halle aux Graine

-—— ——

MARCHE HEBDOMADAIRE DES PAYSANS

La situation générale

PARIS, 8 juillet. — L'apparition d'un tem moins chaud et de quelques averses a élt généralement bien accueillie par l'agricultura car la marche de la végétation était un peij trop rapide. Avec ces grandes chaleurs oa commençait à parler d'échaudage. Il faudraij maintenant une température modérée, et pai trop d'eau, conditions que les indications a<:< tueiles de la métwrologiepermettent, d'e¡¡ pérer.

Les appréciations émises sur la récolte d^ blé continuent à se signaler dans beaucoup de régions, par une grande diversité. On s'a(:\ corde pour estimer, dans la plupart des cas, que la formation de l'épi est-satisfaisante, et conséquence du temps propice qui règne cre. puis quelques semaines, mais celà mis à par l'uniformité cesse, le plant se ressentant t<?U( jours des intempéries de l'hiver et du prim temps.

Dans le Nord, région où la récolte s'est cet pendant mieux refaite, la situation laisse en core à désirer par endroits.

Dans le Midi, les orages ont couché de nom breux champs et auront pour conséquence de retarder la moisson.

Dans d'autres régions, heureusement, on continue à parler de l'amélioration dans la fa* çon dont se présente l'épiage.

Les orages paraissent n'avoir causé que de( dommages très localisés. Il y a, somme tou, te, que peu de plaintes concernant la -verse.

En ce qui concerne les avoines les note sont presque toutes élogieuses dans les grande rayons producteurs, ce qui pèse sur le marche de cette marchandise.

En blés, les transactions restent très difficiles sur les marchés des départements, car, sfi on voit, ça et là, un peu plus d'offres, les( acheteurs ont peu de besoins, restent sur* leur reserve même pour les exotiques.

Les cours, d'après l'Agence Havas

Blés indigènes. — La récolte du esV complètement transformée par suite de la température idéale. Pour l'épiage, les perspectives sont bien meilleures qu'elles na l'étaient il y a un mois, mais s'il y a une année lucrative il faut cependant se méfier des exagérations optimistes, car ce sont précisément les départements, qui se plaignaient, le plus qui annoncent maintenant des espé-, rances brillantes. -" >

Un temps lourd, couvert, avec .quelques pe-j tites averses, est demandé par la culture pouri obtenir de la bonne qualité.

La halle de ce jour a été peu fréquenté.. Les fermiers ne veulent plus faire de nouvelles concessions, mais la meunerieme leuit demande rien. Les affaires sont donc très calmes et les prix nominalement inobangét;, On a coté de 26 "fr. 25 à 26 fr. 75 le rendu Paris.

On a coté, gares de départ, - Beauce, Loiret et Touraine, disponible 26 fr. 25 ; Oise et Aisne, disponible; de 25-fr. 75 à 26 fr. ; Touraine, août-septembre, 26 fr. ; Touraine et Beauce, sur les 5 d'avril, 26 fr.. 50 :.Aisne, Oise* sur les 4 derniers; 26 fr. ; 'Bourbonnais, sur les 4 derniers, 26 fr. 60 -, 'sais*' se tes. disponibles, 2? fr.. 50 ; à fin juillet,>

27 fxv 25. , ", "', ,

Blés étrangers. — Les exotiques sont très lourds et à peu près invendables. -On a cota le délivré : -

A Dièppe : Australie, disponible; 21 fr. ; a Dunkerque, 21 fr. 25 ; à St-Nàzaire, Manitoba, 20 fr. 85 ; à Calais, roux d'hiver sans ail, sur les 4 derniers, 19 fr. 75 ; les mêmes, sans garantie, 19 fr. 60 ; Hard Winter, sur les 4 derniers, 19 fr. 50. En C.A.F., on cote : Australie, 20 fr. 75 ; roux d'hiver, sur sep- tembre-octobre, 19 fr. 25 ; Hard Winter, 19 fr. 10 ; Manitoba, octobre-novembre, 20 fi, 25.

Avoines. — Les offres sont plus nombreux ses. Les détenteurs cèdent en baisse de 0 fr. 50. On a tenu, rendu Paris, grise de la Beau-

25 de 21 fr. 25 à 21 fr. 50 r noires, de 21 fr. ce, à 21 fr. 75 ; blanches de 18 fr. 50 à 20 fr. ; rougettes, 21 fr.- 25..

Gares de départ : grises d'hiver du Poitou, disponible, de 19 fr. 50 à 19 fr. 75 ; Poitou et Centre, sur les 5 d'août, de 19 fr. 40 à 19 fr. 65. ,

Avoines exotiques. — Les exotiques sont libéralement offertes en baisse do 0 fr. 25 à 0 fr. 50.

Orges. — La situation de la récolte est bonne. Lés affaires en'vieilles sont presque nulles. Les étrangères se cotent de 19 à 19 fr. 25 en rendu, en provenance de Russie*

L'assassinat de M. Cadiou

-Aécpitettoire 4u Procfcrettr- de la 04p«blique "BREST, 8 juillet. — Le Procureur de la Réfrablique a transmis au Juge ^'instruction son réquisitoire -définitif au sujet de l'affaire Cadiou.

- Les conclusions tendent à renvoyer Pierre devant les Assises du Finistère.

Querelle d~ Femmes

CrasJeuse ébouillante Angèie et stttranglt

AUCCIO, 8 juillet. —. Depuis qnelque temps, la veuve Ma-estraeci Angèle, âgée de 52 ans, et la nommée Leca Gracieuse, âgée de 32 ans, toutes deux au service de M. Baneheri, ancien receveur des hypothèques, étaient divisées par une profonde inimitié. -Les qnerelles: entre les -deux femmes étaient Iréquentes. Une nouvelle scène éclata ce matin ; ell6 eut des suites tragiques, -

Tandis que Mme Leca, qui est mère de huit enfants, soulevait un matelas, sa rivale lui vida sur la tête une marmite d'eau bomllan. te, puis elle se barricada dans sa 'chambre et s'étrangla avec son mouchoir.

Mme Leca est dans un état très grave. Or craint qu'elle-n'ait été aveuglée.

L'ONCLE D'AMERIQUE

MENDB, 8 juillet. — Un nommé Combemala. originaire d'un petit village de la Lozère, est mort en Colombie; lsans descendance, laissant un héritage de 30 millions. La nouvelle a produit une énorme sensa dans la Tégion. Tous les. individus croya a,voii, droit à l'héritage, au nombre d-une cen- 4B taine, se préparent à revendiquer la succès- -

5ÎCS et recherchent passiorgiément ,lX;:,--uens-'- de parenté avec le multimillionnaire défunt.

'X m :

, Prêt n signature

PARIS, 8 juillet. - M. Darru, juge. d'ins.

..t#tétion, a procédé hier à des perquisitions chez un nommé Leca» .originaire de Cortc, qui pratiquait des escroqueries au mOVtn de l'offre de prêts sur simple signature, se faisant toujours remettre 19fr; 85 pour frais de renseignements sur,.-lesquels il remboursait tensuite invariablement 4 fr., sans Jamali; fa,..,,,, re prêter d'argent. : ", Leca «ayant été pendant Sftx Inois huis.-:;er au mipis-tère des Fina-nces, signait les m.- iaires envoyées poiir alfécîier -lé" pubiio : « Ex-attaché au ministère -des Finance^ „

Le nombre des escroqueries ainsi commises par lui est considérable. Leca a été écroué.


ATT PARLEMENT

♦»»

La Semaine Anglaise pour les ouvriers des manufactures de l'Etat est votée

par le Sénat à une énorme majorité

■■ « ■ »

La Chambre vote la participation de la France à l'Expositon de San-Francisco et règle l'incident des manifestations de Meudon

.0

AU SÉNAT

La Séance

-La séance est ouverte à 2 heures un quart. M. -Antoam. Dubest préside.

L'emprunt de l'Afrique Equatoriale

Sénat adopté le projet de loi autorisant te Gouvernement de l'Afrique Equatoriale a iofflS emprunt de 171 millions pour construction de chemins de fer et travaux d'aménagement.

La Semaine Anglaise

Le Sénat aborde ensuite la discussion du projet de loi ouvrant des crédits additionnels pour l'applicationde la semaine anglaise dans les établissements de l'Etat. M Martin demande au Sénat de voter le

projet. qui marque une étape dans la voie que l'ouvrier jouisse de plus de loisirs, afin de pouvoir consacrer plus de temps à la vie de famille,

M. Brager de la Villemoysan se déclare en-

ièrement d'accord avec M. Martin sur le caractère d'utilité dépense fait observer que c'est la question de déflicit qui est très grave, A notre époque de crédits budgétaire, il estime trop élevés les crédits demandés par le Gouvernement.

M. Delahaye combat le projet en invoquant la concurrence étrangère, il dit que le

ongé de l'après-midi du samedi constitue un danger pour l'industrie française.

M. Flaissières exprime le désir de voir réaliser la réforme dite de la « semaine anglaisen ».

Le père de famille, dit-il, a des devoirs, des obligations, que, jusqu'à présent, il ne pouvait pas remplir faute de congé danS les jours ouvrables.

M. Noirtens, ministre des Finances, expose l'économie du projet, ndcclare que le montant des -crédits demandés a été calculé, en de per-sonne¡':'pour les ouvriers travaillant à la jffi11"n'ée---et-à:U reJ:.èV-êment nécessaire de certains tarifs pour les ouvriers travaillant

à ËiÉefreConclut en invitant l'assemblée à voter le, projet - qui permettra de réaliser un progrés social certain.

'i 'Le()xtéur. M. de Selves, rappelle les conditions dans lesquelles le projet en discussion a été soumis au Sénat.

Hier c'étaient les postiers, dit-il ; aujourd'hui, ce sont les ouvriers des manufactures qui s'agitent. Que sera demain ? , En évitant les difficultés du jour. n'en pre- pare-t- on pas de plus grosses pour 1 avenir ?

M Viviani, président du Conseil, réclame

la possibilité de tenir les promesses faites pal: quatre ministères successifs.

Il s'agit, dit-il, de promesses mûries et réfléchies.

Le Président du Conseil ne croit pas que l'on puisse dire que le Sénat délibère sous la pression des ouvriers. Ceux-ci n'ont commis aucun mouvement de violence. Aussi est-il convaincu que le Sénat accordera les crédits (lemandés.

La discussion générale est c-lro~s~es—.—' --. Le passage à la discussion des articles est iadopté par 212 voix contre 64

Sur l'article premier, M. Milliès-LacroLx dépose un amendement, suivant lequel la réforme s'accomplirait par une réduction de la moitié de la durée du travail, le samedi, dans les ateliers et manufactures de 1 Et^-t.

Le Président de la Commission âemar-de

le renvoi de l'amendement.

La séance rst suspendue.

A la reprise, le rapporteur, M. de Selves, fait connaître que la Commission des ftnanres adopte l'amendement Milliè."Lacroix avec des modifications de forme.

Le texte stipule, pour l'article premier, que les crédits. sont destinés à permettre la fixa-

dans les manufactures de rEtdt et dans les établissents de l'artillerie, à 48 heures, réparties entre cinq jours de la semaine et

la matinée du jour qui précède le repos heblomadaire. - à- projet est adcpté par 246 du projet est adopté par 2*6 voir contre 10.

La séance' est levée à 6 h. 30.

Séance demain a 2 h. 30. <;,.-

; A LA CHAMBRE

Le budget de 1914

C'est demain que la Chambre commencera l'examen du budget de 1914, retour du Sénat, auquel est incorporé l'impôt personnel sur le revenu global pour chaque contribuable.

Le rapport général de M. Clementel a été distribué cet après-midi. La Commission des crédits propose d'arrêter le budget aux chif-

très suivants :

Recettes: 5.152.673.382.

Dépenses : 5.152.536.429.

Excédent de recettes : 136.953 francs.

L'équilibre serait obtenu au moyen d'une tmilsion de 252 millions d'obligations du trésor.

- --

Le rapporteur assure que l'incorporation par le Sénat de l'impôt personnel constitue une victoire républicaine. Il affirme quelle donne les plus sérieuses garanties contre tout inquisition et- toute vexation.

A la Commission du Suffrage universel

La Commission du suffrage universel était jonvoquée aujourd'hui, pour s occuper de la réforme électorale. Trente membres seulement, sur 44, étaient présents. Les partisans de la représentation proportionnelle se trouvaient être 16 contre 14 adversaires. Ils ont, en conséquence, demande rue l'on votât aujourd'hui même sur la principe de la représentation proportionnelle et -Wlui-^i « été adopté par 16 voix, tandis que les 14 membres opposés à la réforme se sont ibstenus,. M. Groussier a été nommé rappor;eur provisoire. -

Mais les adversaires de la réforme contestent ce résultat et veulent faire recommencer e vote vendredi prochain. Ils demandent que a Commission soit au complet pour cette téance. ,

Ministère de l'Afrique du Nord et des Colonies

M Paul Bluysen a déposé une proposition ie loi, visant la création d'un ministère de r Afrique du Nord, dont il avait déjà pris ','initiative durant la précédente législature. M. Bluysen s'appuie sur de nombreux ariicles et rapports, qui, ces temps derniers, ont approuvé l'unification de la direction de notre domaine africain. Il cite notamment l'opinion de MM. Lucien Hubert, Messimy st Sembat, qui sont favorables au projet. Il Indique comme un symptôme tout particulier de la réalisation prochaine de ses idées, la remise des services du Maroc au sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, M. Abel Ferry. L'Algérie et la Tunisie doivent 6e suivre, dit-il, et le député de l'Indre conclut à la création d'un ministère de l'Afrique du Nord et des colonies.

La Séance

'(;a séance est ouverte à 2 heures, sous la présidence de M. Monestier, vice-président.

On valide les opérations électorales pour MM. Gasparin à la Guadeloupe et Oiagne au -sénégal.

LA FRANCE A L'EXPOSITION DE SAN-FRANCISCO

L'ordre du jour appelle la discussion du projet de -loi, relatif à la participation de la France l'exposition de San-Francisco.

M. Betoulle rappelle les difficultés que les porcelainiers de Limoges ont eues avec la douane américaine, difficultés qui ont complètement arrêté le commerce de cette ville avec les Etats-Unis. C'est la classe ouvrière qui souffre de cet état de choses.

L'orateur eut été heureux de souscrire sans réserves à la participation de la France à l'exposition ; mais les procédés innovés en Amérique ne sauraient être acceptées. Aussi, espère-t-il que le gouverneur français s'emploiera à mettre fin à de tels abus. (Applaudissements). ,

L'amiral Bienaime se fait l'interprète des commerçants parisiens et proteste contre des agissements analogues. Mais il est convaincu que le gouvernement américain ignore la plupart des excès commis par administration ri~n~Tii~rp Il votera donc le nrolet.

M. Molle se plaint, à son tour, - des procédés inquisitoriaux de la douane américaine. Il reprend les faits cités par les journaux, qui constituent des exemples caractéristiques des agissements scandaleux de cette administration.

Il demande à la Chambre de repousser le crédit de participation.

M. Thomson, ministre du commerce, constate que les critiques formulées par les orateurs précédents ont tendu beaucoup plus à protester contre les procédés de la douane américaine, qu'à s'opposer au vote d'un projet, qui est destiné à consacrer officiellement la participation de la France à l'exposition de San-Francisco.

Le Ministre reconnaît d'ailleurs que les procédés de la douane américaine ont eu souvent un caractère vexatoire et inquisitorial. Mais le gouvernement français a protesté et il a obtenu satisfaction à plusieurs reprises. Des négociations sont engagées avec les Etats-

Unis.

Le Ministre espère qu'elles aboutiront à des résultats satisfaisants pour le commerce français. Le ministre fait l'historique de notre commerce avec l'Amérique- du Nord. Il montre sa progression constante et prie la Chambre d'accepter l'invitation qui lui est faite et qui permettra, à* la France d'être représentée comme elle doit l'être à l'Exposition de SanFrancisco. (Applaudissements).

On entend quelques observations favorables de MM. Thierry, Lazare, Keylér et du rapporteur, M. Symian. Le projet est mis aux voix et adopté par

461 voix contre 35.

LA MANIFESTATION DU BOIS DE MEUDON

M. Bonnefous développe une proposition de résolution, invitant le Gouvernement à interdire tout déploiement de cortèges dans le bois de Meudon.

L'orateur proteste contre les manifestations récentes des socialistes et il demande au gouvernement quelles mesures il compte prendre pour éviter à l'avenir les excès qui ont eu lieu.

Le Ministre de l'Intérieur répond que ces incidents sont regrettables ; mais il ne voit "pus là" nécessité d'interdire tous les cortèges et toutes les manifestations.

M. Delahaye. - Alors, vous allez autoriser les processions ?

Le Ministre. - Non !

M. Delahaye. — Les bonnes sœurs sont pourtant moins malfaisantes que les syndicalistes ! (Bruit sur les bancs des socialistes.j Le Ministre termine en déclarant qu'il n'interdira pas les cortèges, comme le demande M. Bonnefous, mais qu'il prendra des mesu res, pour éviter le retour des excès.

M. Bonnefous prend acte de ces déclara-

tions.

M. Delahaye constate que les syndicalistes triomphent.

L'incident est clos.

Règlement de l'ordre du jour

Il s'agit maintenant de régler l'ordre du jour.

Cela se passe dans la plus vive effervescence.

M. Clémentel, rapporteur général du budget, demande qu'il y ait séance demain matin, pour commencer à discuter le budget.

MM. Jaurès et Lasies parlent contre la séance de demain matin. Ils estiment qu'il faut laisser aux députés le temps nécessaire pour étudier les rapports.

— Nous ne sommes pas pressés, dit M. dau. rès. Nous resterons ici jusqu'au 20 juillet, s'il le faut !

M. Acombray réclame de pouvoir discuter l'élection d'Albertville demain après-midi.

Enfin, dans un bruit continuel, on met aux voix la séance de démain matin.

Il y a une demande de scrutin public. On vote, mais l'opération donne lieu au pointage.

M. Lasies propose que l'on donne le résultai du pointage demain après-midi. (Hilarité).

La séance est suspendue.

Lorsque la séance est reprise, le président proclame le résultat. Par 290 voix contre 244, la «Chambre repousse la séance de demain matin. Puis elle décide à mains levées d'inscrire en tête de l'ordre du jour de la séance de l'après-midi, la discussion du budget

La séance est levée à 6 h. 40.

INTERVENTION MORTELLE

Une femme veut séparer deux combattants et est tuée d'un coup de couteau

, MARSEILLE, 8 juillet. — Dans la matinée, le sieur Lombardi Pierre, âgé de 48 ans, contremaître aux quais, s'en fut réclamer le montant du loyer de son immeuble, sis boulevard Sacoman, 6, à la famille du sieur Nivisi François, ouvrier verrier.

La femme Lagozzi Marie, âgée de 59 ans, épouse du verrier, reçut le propriétaire, mais une discussion surgit à laquelle prit part un nommé Sumeno Alfred, âgé de 26 ans, ouvrier et ami de la fille Nivisi.

Lombardi menaça Sumeno de son couteau, mais la femme Lagozzi intervint pour séparer les combattants. Malheureusement, elle reçut à ce moment un coup de couteau qui lui ouvrit l'abdomen et tomba morte sur le coup.

Le nieurtrier a été arrêté.

»»» —;

Une batelière assassinée

Un domestique de bateau tue sa patronne qui, prétgnd-il, voulait le renvoyer

NANCY, 8 juillet. — La marinière Bertha Schramm, épouse Kieffer, âgée de 50 ans, dont le bateau était ancré à Nancy, sur le canal de la Marne au Rhin, a été assassinée à coups de hachette.

Les coups ont été portés avec une sauvagerie inouïe. La partie gauche de la tête a été broyée, l'oreille a été coupée et la matière cérébrale s'est répandue au m.ilie.l. \l'uul:. mare de sang.

L'assassin est un domestique allemand, un noiïinaé Jean Dieng; -âgé de 19 ans. Celui-ci a fait des aveux complets. Il prétend avoir tué fn. patronne parce qu'elle le menaçait de

le renvoyer.

Au moment du crime, la victime était seule avec ses enfants qui se trouvaient à un mariage. Uue. somaae de 4.000 francs a disparu»

LES SPORTS

EN FRANCE

Cyclisme

TOUR DE FRANCE CYCLISTE

* Modifications au classement

BAYONNE, 7 juillet. — A la suite d'une ré- clamation déposée par Ludovic, les coureurs Georget et Ménager sont frappés- : le premier de 2 minutes de pénalisation, le second de 50 francs d'amende pour ne pas avoir signé au contrôle fixe de Candes (4e étape).

Les commissaires procédant ensuite a un supplément d'enquête ont décidé de lever la pénalité infligée à Buysse et à Dejonghe et ont frappé Spiessens d'une amende de 20 fr. pour ses témoignages contradictoires, ce qui fait que la mise au dernier rang de Dejonghe dans les arrivées de la 4e étape, se transforme pour ce dernier en 30 minutes de pénalisation.

Une réclamation ayant été déposée par Tuvtten, après la 5e étape, contre le coureur E. Engel, ce dernier se voit relégué à la dernière place du peloton dans lequel il se trouvait, c'est-à-dire à la 28° au lieu de la 3e qui lui avait été attribuée à l'arrivée, la réclamation étant reconnue exacte.

Départ de la 6e étape : Bayonne-Luchon PARIS, 8 juillet. — Aujourd'hui se dispute la 6e étape du Tour de France, sur le parcours Bayonne-Luchon, qui comporte 326 kilomètres. r,

Jusqu'ici les concurrents n'ont pas eu à vaincre de bien grandes difficultés, mais ils sont arrivés maintenant devant les Pyrénées. L'étape Bayonne-Luchon comporte de terribles côtes. Les principales sont les cols Osquich d'Aubisque, des Tortes, de Soulor, le fameux Tourmalet, le col Aspin et le col de Peyresourde, L'altitude passe de 11 mètres à 582, puis à 1.748, 1.809 et 1.656 pour redescendre à 430 et remonter à ? 122 mètres. Enfin, à Luchon, la hauteur est de 630 mètrès

On voit quelle série de montagnes russes les géants de la route vont être obligés de franchir.

Il est probables qu'il n'y aura pas d arrivee en peloton et que le classement général sera sans doute profondément modifié.

Le voici, tel qu'il s'établit à l'heure actuelle : 1ers Rossius et Thys. en 70 h. 13'3" ; 3c Pélissier, en 70 h. 18'30" ; 4e Lapize, en 70 h. 30'55" ; 5° Egg, en 70 h. 37'37" ; 6es Garrigou et Alavoine, en 70 h. 42'58" ; 813 Emile Engel, en 70 h. 47'25" ; -90 Petit Breton, en 70 h. 48'59" ; 10e Emile Georget, en 70 h. 50'19" (30 minutes de pénalisation) ; 11e Défraye, en 70 h. 58'52" (30 minutes de pénalisation) ; 12e Spiessens, en 71 h. 55 ; 13e Faber, en 71 h. 10'33" ; 14e Christophe, en 71 h. 21'53".

A l'heure actueltê, 24 concurrents restent encore en ligne, mais il est probable que les étapes des montagnes vont en éclaircir les rangs.

Sixième étape. — Bayonne-Luchon.

Victoire de Lambot

BAGNÈRES-DE-LUCHON, 8 juillet. — Lambot arrive premier à 5 h. 38'4". Après lui, on enregistre l'arrivée de Thys, qui se classe second. Alavoine et Pélissier prennent la troisième et la quatrième place. -

5e Gerbo, à 6 h. 21'17" ; 6e E. Georget à

6 h. 23'2" ; 78"M. Buysse, à 6 h. 26'26" ; 80 Défraye, à 6 h. 33'17" ; Heusghen à 6 h. 36'15" ; 10e Pratssi, à 6 h. 37'38" ; 11e Rossius, à 6 h. 41'13" ; 12e Devroye, a 6 h. 4113 ; 13e Lucien Buysse, à 6 h. 42'53" ; 14e Vanderberghe, à 6 h. 48'42" ; 15e Garngou, a 6 h. 51'56"

Arrivent ensuite : Egg, Spiessens, Dejonghe, E. Paul, Petit-Breton, Lapize, Bortarelli, F. Faber, Everaerts, Fasoli, Spinelli, Lignon, Tuytten, Boerm. Borgareblo, Charron, E. Engel Coomans, Christophe, Tiberghein, Petitjean, Nempon, Degy, Munro, Kirkham, Deloffre, Vugé, Duboc, Luguet, Baumler.

La journée est très belle. Une grande animation règne dans les rues où la foule acclame les coureurs.

A L'ÉTRANGER

Athlétisme

CONCOURS INTERNATIONAL

DE GYMNASTIQUE DE LUXEMBOURG

Le prix d'honneur est gagné par les gymnastes parisiens

LUXEMBOURG, 8 juillet. — Au concours international de gymnastique, le prix d'honneur offert par la grande duchesse a été gagné par l'Association des gymnastes de Paris.

M. Mollard, ministre de France, a reçu les gymnastes, et les a félicités.

Boxé

_CHAMPIONNAT DU MONDE DES POIDS

LEGERS

Victoire de l'anglais, Freddy Welsh

LONDRES, 8 juillet. — Un. match de. boxe, comptant pour le championnat du monde des poids légers, a eu lieu entre Freddy Welsh et l'américain Willie Ritchie.

Au 20° round Welsh a été déclaré vainqueur aux points.

» ■ •

Un Ouvrier tué par un Agent

Ses obsèques ont eu lieu aujourd'hui

PARIS, 8 juillet. — L'enterrement de l'ouvrier Darlavoid, récemment tué à Ivry par un agent de police, a eu lieu aujourd'hui et a été l'occasion d'une grande manifestation. Une foule immense d'ouvriers et d'ouvrières, portant des églantines rouges, ont suivi le cercueil. Tous les syndicats avaient apporté des bannières.

Après la cérémonie religieuse à l'église d'Ivry, des discours ont été prononcés, au cimetière, critiquant violemment l'action de la police. Puis l' ® Internationale » a été chantée par toute l'assistance. Aucun incident violent n'est survenu et les manifestants se sont dispersés tranquillement.

Noyade accidentelle

En Corse, un professeur de philosophie se

baigne et se noie

BONIFACIO, 8 juillet. — A Corté, M. Reallon, professeur de philosophie au collège Paoli, s'est noyé en prenant un bain dans la rivière La Ristonica.

Au dernier concours, M. Reallon avait été déclaré admissible à l'agrégation en philosophie.

Courses Hippiques

SOCIETE HIPPIQUE D'ALGEMf

Courses de Maison-Carrée du dimanche

12 juillet 1914

Le Conseil d'administration de la Société

hippique d'Alger a l'honneur de faire connaître à MM. les membres de la Société qu'à l'occasion des courses que la Société de Maison-Carrée donnera dimanche, 12 courant, sur l'hippodrome du Caroubier, ils auront libre accès au pesage avec leurs familles sur simple présentation de leur carte, comme pour les courses organisées par la Société d'Alger.

Les commissaires des courses de MaisonCaréée ont l'honneur de rappeler à MM. les propriétaires que la clôture des engagements pour la réunion de dimanche prochain est fixée à aujourd'hui, jeudi, 9 juillet, à midi. Les engagements sont reçus chez M. Barbazan, à Maison-Carrée.

Vendredi

PETITES ANNONCES

l LES DISTRIBUTIONS DES PRIX

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Écoles Primaires d'Alger

Ecole de la place Lelièvre

GARÇONS

RESULTATS DES EXAMENS

Bourses des écoles primaires supérieures : Di Giacomo Louis, Lenoir Félix.

Concours pour l'entrée à l'école primaire supérieure d'Alger : Smadja Georges, Espériquette Charles, Blançon Marcel, Soler JeanBaptiste, Moatty Félix, Féménia Henri, Jeandet Maxime, Martin Emile, Perreymond Louis,, Moaté Robert.

Certificat d'études primaires : Bazerbe Siméon, Bernard Norbert, Bonète Joseph, Buadès Louis, Cervéra Frédéric, Fcmenia Henri, Hanoune Edmond, Jornet Vinceni, Journcau Georges, Lamrani Mohamed, Lilio Vincent, Lillo, Joseph, Moncho Marcel, Ressier Paul, Sabater Manuel, Signés Henri, Soiari Charles, Réfuto Jean, Tropéa Raphaël, Wallimann Marcel, Yaïch Léon.

PALMARÈS

Première classe

Excellence (livret de caisse d'épargne) :

Blançon Marcel.

Honneur (prix offert par M. le Gouverneur de l'Algérie) : Moatty Félix.

Prix de mérite, note très bien : Smadja Georges, Espériquette Charles, Di Giacomo Louis.

Note bien : Valéro Joseph, Soler Jean-Baptiste, Moaté Robert, Hanoune Edmond, Féménia Henri, Perreymond Louis, Réfuto Jean, Jeandet Maxime, Lenoir Félix, Martin Emile.

Deuxième classe

Excellence : 1. Julien Maurice, 2. Coquand Gustave (livret de caisse d'épargne).

Honneur : 1. Bazerbe Siméon, 2. Yaïch

Léon (livret de caisse d'épargne).

Mention très bien : Sabater Manuel, Fenard Maurice, Bernard Norbert, Journeau Georges, Di Crescenzo Ernest, Lillo Joseph, Bonète Joseph.

Mention bien : Buadès Louis, Cervéra Frédéric, Lillo Vincent, Solari Charles, Tropéa R., Ressier Paul, Alcaraz Joaehim, Signes

Henri, Lamrani Mohamed, WaLIiinann Mar- cel.

Troisième classe Excellence : Désécures Paul (livret de caisse d'épargne).

Honneur : Boineau Gabriel.

Mention bien : Yvars Fernand, Yaïch Prosper, Navarro. François, Calamarte Gabriel, Roig G., Briatte J., Di Crescenzo F., Gayte Jean, Vicient A., Sarfati M., De Luca François, Pérez Joseph, Amar F., Villanova E., Moatti Eugène, Miara G., Droulin Roger.

Quatrième classe

Excellence : Cots Jean-Baptiste. Honneur : Jacquemard Louis.

Mention très -bien : Salort Fernand (livret de caisse d'épargne), Angeletti Yves, CSLrio Antoine, Zemiro Armand, Krihiff Edmond, Cervéra François, Lamrani Saïd.

Mention bien : Morali Isaac, r'olbès Vincent, Baranès Georges, Belouch.'oun Youcef. B£ig. Henri, Pont- Joseph, Wallimanu Heiiri, Bémrd André, Garcia Oscar.

Cinquième classe

Excellence : Stora Joseph.

Honneur : Bonneil Ch. (livret de caisse d'épargne).

Mention très bien : Estève A., Scllam G., SelJès J., Bonète J., Borg Georges* Sarfati S., Sanchis., B., Cohen-Jonatlifu R., Moncho J, Vjeilhescaze A., Saurina, Dllier.

Mention bien : Soler S., Bitoun P., Gamer Ch., Clément M., Oualid, Castro Ch., Guersy Cl., Rougé Léon, Vila François, Llinarès V., Parahy A., Julliard E., \ip na J., Etoré Albert, Gayda Paul, Roux Maurice, Lambailé Maxime.

Sixième ctaMe

Excellence : Artéro Antoine. Honmaar : Désécures Gabriel. -.,-. Mention très bien : Féménia Fernand, Krihiff Edouard, Soler François, Ribès Vincent, Belmonte Antoine, Lenoir Arsène, Dimon Henri (livret de caisse d'épargne).

Mention bien : Torrès Roger, Faroudja Ch., Martinez J., Bellorini Ch., Collado Aug.. Alizart Roger, Mira Baptiste, Serra Michûl. Truyol Jean.

Septième classe

Excellence : Vella Paul.

Honneur : Rizzo François.

Mention très bien : Castiglione Cyprien, Benhaïm Gilbert, Villa Louis,- Ferrer Manuel, Mas André.

Mention bien : Sanino Nicolas, Tempesta Raoul, Avernin Jules, Follana Henri, Molina. Daniel, Mut André, Marciso Edouard, Chelpi Ange, Giratad Eugène, Illes Pierre, Sabater Eugène.

- Huitième csse

Excellence : Serror Armand.

Honneur : Gozlan Réné.

Mention très bien : Yaïch Georges, Stritt Robert, Lduvier Henri, Stritt Gilbert, Saffar Robert, Chemoul Gabriel, Miara Maurice, Pa-

Réné,

dovani Réné, Maurel Henri.

Mention bien : Krihiff Réné, Bacri Georges, Riéra Vincent, Torrès Emile, Vianelli Réné, Climent Vincent, Mesquida Joseph, Vayr Joseph, Puchol André.

Neuvième classe

Excellence : Camarasa Eugène. Honneur : Sammut Vincent.

Livret de caisse d'épargne : Serra Vincent. Mention bien : Blasco Jules, Campello Jean, Giorno Léon, Vàléro Casimir, Rizo Henri, Diès André, Montagnac Louis, Blanès Claude, Mizzi Georges, Salort Marcel, Collado François, Fabreguès Laurent.

Ecole de la rue Horace-Vernet

GARÇONS

P ALMARES DE LA DISTRIBUTION DES PRIX

EN 1914

Examens et Concours

Bourses des Lycées et Collèges : Hussenet Robert, Ponsich Henry.

Concours de l'Ecole Primaire Supérieure d'Alger : Martin Paul, Pélisson Edmond.

Certificat d'Etudes Primaires : Bagur Maurice, Barillon Bernard, Bedon Louis, Benéito Laurent, Bereta Emile, Bonnet Lucien, Buzenet Louis, Cardona Michel, Cholet Henri, Dujardin Marcel, Eime Armand, Ferrer Joseph, Hurtaud Roger, Hussenet Robert, Julien Roger, Lubrano Vincent, Martel Charles, Merckel Jules, Mira Marcel, Monet Louis, Monteilh Paul, Moutte Gabriel, Mutru Léonce, Paris René, Risso Jean, Sabatier Max, Sellés Pierre.

Elèves les plus méritants pour leur conduite, leur application et leurs progrès :

Première Classa

Kellermann Louis, Peyrol Louis, Eime Armand, Ferrer Joseph, Principe François, Ferrer Vincent, Savoye Paul. Pélissou Edmond, Dupra Rémy, Barillon Bernard, Rochas Maurice, Martin Paul, Bedon Louis, Perfettini Antoine.

Deuxième Classe

Julien Roger, Sarfati Marcel, Cholet Henri, Dujardin Marcel, Buzenet Loui, Jabraud Marcel, Lubrano Vincent, Risso Jean, Galtier

Maurice, Sabatier Max, Monnet Louis, Martel Charles, Sellès Pierre, Hurtaud \:oger, Merckel Jules, Ponsich Henry, Mira Marcel, Du Saillant Louis, Troussel Georges, Casanovas Alexandre, Fuster Vincent.

Troisième Classe

Devoize Auguste, Sorba Dominique, Baudin Marcel. Axnould René, Paquelet Georges, Juanico Michel. Chéchan Charles, Germont Paul, Colomar François, Didelot André, Vinciguerra Albert, Montagnac Louis, LaVaysse Louis, Moralès Georges, Mesquina Henri, Bastide Félix, Pontier Gustave Sellès Théodore, Llorca Jean, Attard Sauveur, Nicolini Etienne.

Quatrième Classe

Perata Emile, Serralta Antoine, Ardizio Georges, Kehar Aïssa, Olcina Henri, Avof Henri, Escot Marceau, Rémy Eugène, Stora Eugène, Toussaint Georges, Jover Antoine, Attig Brahim, Mascaro Thomas, Puigserver François, Colombé Marcel, Menat Emile, Geoffre Maurice, Grenier René, Foussat Jean, Nicolini LOWe. Romette FwB^ad^ Angladç £ §rpànd* ",'" r

Cinquième Classe

Désideri Georges, Macon Georges, Morand Henri Bouchon Maurice, Bardenat Charles, Marty Pierre, Lebel Alexandre, Boronat Joseph, Rachin Yves, Verdera Louis, Pérez Isidore, Couzin Camille, Ventre Paul, Rizo Antoine, Manaud Henri, Boudou André, Moreno Ange, Molinès Georges, Manaud Jean, Cuesta Valère.

Sixième Classe

Marty Henri, Ripoll Paul, Paya Raphaël, Miollan £l'nt, Llorens François, Moya Antoine, Juanico JeB.u, Vivès Raphaël, Houdoux Henri, Fénech Louis, Vacher Georges, Raffoux Daniel, Ripoll Georg.s, Rigaud Henri, Humbert Camille.

Septième Classe

Bertrand Louis, Azzopardi Jean, Niglio Louis, Gornès Robert, Berthelot Charles, Salort René, Santacreu Paul, Marti Henri, Guillasso Barthélémy, Merckel Henri, Gallego Joseph, Beaussire Edgar, Fuster Sauveur, Grav Jean, Cuenca François, Alfonsi Georges, Domeck Georges, Pérez René, Baudin André.

Huitième Classe

Thiébaud Louis, Sanchis Lluch, Sarfati Alfred:, Gadéa Antoine, Richardoz Lucien, De Mazières Paul, Simon Charles, Greck Charles, Jover Fernand, Moréra André, Berto Joseph, Albert François, Lieutaud Louis, Morant Antoine, Moutte Edouard, Pace Henri, Sadok Mohamed, Pérez Marcel, Saint-Didier Marcel, Boned Antoine, Cohen Adâd Jules.

Ecoles de Saint-Eugène

GARÇONS

Le personnel enseignant de l'établissement adresse ses remerciements les plus vifs et les puis sincères aux groupes et personnalités de la ville qui ont bien voulu offrir des prix à l'occasion de notre distribution de récompenses

Ce sont Mmes Boujarel, Berthomeu, Axiach et Armand Dubois.

MM. le Maire, les Gymnastes Saint-Eugénois, Papillon, Jean-Bart, Crispo, Lefebvre, délégué financier ; docteur Appel, Jaumont, Guibert, Bergeret, Turner, Léveilley, Albou Stora Léon, Monthus, Bénichou, Eime, Pacha, Hadj M'ziani.

RESULTATS DANS LES EXAMENS

Ecole supérieure de commerce. — Concours d'entrée fin septembre 1913. Admis : Dominique Marcel, Gavet Robert.

Bourses d'enseignement primaire supérieur.

— Admis : Lasserre René, Morichère René.

Bourses des lycées et collèges. — Admis :

Confino Robert, Georges André.

Certificat d'études. — Session d'octobre. Admis : Morichère René, Gerbelot Léon,.. Session de juin : Prat Léon, Garcia François, Mostefa Pacha, Paoletti Edouard, Calléja Paul.

Première classe

Excellence : Confino Robert ; Lasserre René; honneur : Morichère, Gerbelot.

Mention très bien et bien par ordre de mérite : Soussy Joseph, Albou Samuel, Calléja Paul, Coronel Charles, Ben Simon Léon, Laget Louis, Paoletti, Prat, Garcia, Pacha', Ayache Ange, Charteau Léon, Bertrand Paul.

Deuxième classe

Prix d'honneur : Lamine Ahmed ; mentions très bien et bien par ordre de mérite : Georges André, Kaoul Abderhaman, Soussy Alfred, Bernet Georges, Mesguich, Mahi, Gadiri, Camps, Lacheref Rachid, Dominique Henri, Abensour Jacques, Holtz Félix, Moatti, Zeraffa, Bennet, Cerdan, Campello, Miraillès, Folscher Etienne.

Troisième classe

Excellence : Vian Henri ; prix d'honneur : Yaich Robert ; mentions très bien et bien par ordre de mérite : Abulker Fredj, Georges, Ramoun, Léon, Lamy, Pradet Georges, Timsit, Morali, Chabrol Conquy, Benelkadi, Favien, Abendanan, Anizan, Morichère, Hubert, Akoun, Harzic, Atrouch, Bitemadji.

Quatrième classe

Excellence : Nebouth, Jage Jean ; prix d'honneur : Faucourt, Meyrines, Laforest ; mentions par ordre de mérite : Nathan, Carmino la, Pacha, Abdou, Bonhoure, Benichou, Abdelkif, M'Ziani Mohamed, Fontez, Neyrand, Fernand, Mourad el Kadi, Signés, Bernard, Arnal, Salah, Monthus, Valensin, Simon.

Cinquième classe

Excellence : Ben Chenep, Confino Jacques ; prix d'honneur : Lasserre Marcel, Fredj Charles.

Mentions par ordre de mérite : Ballaz, Benelkadi, Hassen, Carenzo, Ben Siam, Segui, Dominique Pierre, Cherchali, Vitiello Georges, Ayache Edmond, Gavet Fernand, Douïeb, Ruiz, Garcia Louis, Benseman, Laborde Raymond, Parés Georges, Moll, Jamin Jules.

Sixième classe

Excellénce : Cloquell Pierre ; prix d'honneur : Fredj Robert, Blumeritzéeig, Paul, mentions, par ordre de mérite : Bediaf Mohamed, Lacheref Moktar, Saha Belkacem, Abensour Armand, Barrat Justin, Tubiana, Nathan, Abdel ben Ali, Biton Marcel, Vitiello Lucien, Vian René, Pruniès Roger, Chabrol, Guasch,

Galéa Marcel.

Tir scolaire

Tir sans appui : 1er prix, Niggi Armand, 108 balles, 779 points ; prix, Gerbelot Léon, 108 balles, 727 points ; 3* prix, Bertrand, 106 balles, 665 points.

Tir, coudes appuyés : 1" prix, Lasserre René, 108 balles, 878 points'; 2e prix, Bensimon Léon, 100 balles, 662 points ; 3e prix, Ayache Ange, 99 balles, 795 points. L'établissement a été classé au dernier concours de tir de l'Afrique du Nord, 7° en première catégorie et 6 en 2e catégorie.

l' Ecoles de Blida

RUE PAVY

RESULTATS DES EXAMENS

Cours supérieur

Concours pour l'obtention des bourses lre série : Salvano Henri ; 2e série : Galiana Fernand, «Llorens Jacques, Nomdedeu Jean.

PALMARÈS

Cours moyen (2e année)

Prix du certificat d'études : Adda, Benfredj' Bonan, Bot, Bou, Cabréra, Cérutti, Dahan, Djian, Guiliano, Hasholder, Lapeyre, Meyer, Saïd S., Sennouèche, Spitéri, Sivillano.

Saïd S., d'honeur : Ferrando Jérôme, Ben Saïd Maxime.

Prix d'excellence : Cerutti UOdolphe, Carrié Léopold.

Elèves le plus souvent nommés : Ferrando, Gagey, Cerutti, Carrié, Sennouèche, Lapeyre, Saïd S., Saïd M., Bonan, Bou.

Cours moyen (1re année)

Honneur : Maret Louis ; excellence : Bordes Marceau. -

Elèves le plus souvent nommés : Ruiz Sauveur, Miguel Aimé, Eck Lucien, Chiche Salomon, Richard Armand, Aziza Marceau, Nomdedeu Pierre, Denis Paul.

Cours élémentaire (2e année)

Honneur : Zackin Georges ; excellence :

Costesèque Jean.

Elèves le puis souvent nommés : Guédin Edouard, De Haro Emile, .Guardia Salvator, Roque Ferdinand.

Cours élémentaire (1re année)

Honneur : Faure Armand, Benaïm Henri ;

Excellence : Bonan Edmé.

Elèves le plus souvent nommés : Abdellatif Khelil, Cabaillot Armand, Castella Louis, Ehret Edouard, Espès Georges.

Cours préparatoire lre Division. — Honneur : Boukris David ; excellence : Susini Albert.

2e Division. — Honneur : Marti Miehel ; excellence : Texeire Maxence, Pérès Hervé, Sendra Pierre.

Elèves le plus souvent nommés : Henry Armand, Marti Antoine, Sevillano, Bérail Henry, Cabaillot, Costesèque René.

Un cours de vacances sera ouvert à l'école de la rue Pàvy, le 20 juillet prochain. Les classes recommenceront le vendredi 2 octobre 4 l'heure réglenaeïit-aire,

(4 Slli!rib ,

LA SOIRÉE

--.; 1

A L'ALHAMBRA

Le Premier Mari de France, vaudeville eii trois actes, de M. Albin Valabrègue.

Cette pièce qui date a été créée au Théâtre. des Variétés avec Baron dans le rôle du prç* mier mari de France.

Elle eut beaucoup de succès, surtout grâce à ce fantaisiste comédien à la voix de saxQoc phone.

Je parle de la voix de Baron afin de parler de celle de Guittard que l'on critique quel* que peu.

Il s'agirait pourtant de s'expliquer.

A Paris, si l'on entendait Baron et Alberfi Brasseur interpréter, chaque semaine, une comédie, ils finiraient, certes, par fatiguer, mais on ne va les voir que tous les six mois, la comédie tenant l'affiche durant ce laps de temps.

Lorsqu'à nouveau -ils se montrent, leur voix amuse, et les Parisiens ne demandent nulle ment qu'ils la changent.

C'est une marque de fabrique ! Guittard nous ravirait s'il n'était obligé <19 tenir continuellement la scène et sa voix nous paraîtrait toujours pleine d'intonations drôles.

Ce que je dis de cet excellent comique, je pourrais le dire de ses camarades qui nous semblent « les mêmes » uniquement parce qu'ils jouent coup sur coup maints vaudevilles.

Et je vous prie de croire qu'ils n'en son pas plus contents pour ça I 1

Pardonnez-moi cette petite digression et re" venons à la pièce d'Albin Valabrègue, remplie. de coins charmants de comédie.

Malivaud est surnommé, à Cahors, le premier mari de France, parce que Malivaud est considéré comme un époux exemplaire ne trompant pas sa femme. Celle-ci le croit du moins.

Or, Malivaud a une maîtresse habitant Pa ris, Mlle Clémentine de Boishuppé.

En outre de Mlle Clémentine de Boishuppé', Malivaud possède une fille mariée à un cour' tier en cafés, Jouvelin, habitant également Paris.

De sorte que sous le prétexte d'aller em> brasser sa fille et son gendre, Malivaud se rend à Paris dans le but d'embrasser sa. maîtresse.

Malheureusement, Mme Malivaud apprend l'existence de Clémentine de Boishuppé e ne soupçonnant point son mari, elle soupçonne son gendre, se rend chez la demi-mon" daine où elle trouve son gendre et son mari f Lequel des deux est le coupable, l'amant t Malivaud accuse Jouvelin afin de conserver son titre de premier mari de France e( d'apaiser la colère de sa femme.

Jouvelin se laisse accuser parce que soir beau-père lui promet d'augmenter ses rentes* En Jouvelin, Guittard fut gai, jeune à sou-* hait.

Simon très naturel, comme chez lui. trop comme chez lui. A un moment donné, le souffleur n'envoyant pas assez vite le cc mot », Simon trouva le moyen de lui dire, entre deux répliques : « Oui, pour demain ? * Je m'en voudrais d'oublier Desormes, ainsi que Mlle S. André, gentille en Léonie Jour velin, et Mme Lacaze.

SCAPIN.

Pour les changements d'adresse, nos abon< nés sont priés de nous adressor l'ancienne bande et 0,50 en timbres, poste, pour frais d'impression des nouvelles bandes. -

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Les Fêtes à Alger,

Concert des Enfants de l'Algérie

Demain, vendredi 10 juillet, un grand con-" cert sera donné par les « Enfants de l'Algérie » à l'occasion de leur départ pour le concours international de musique de Blois « Loir-et-Cher », avec le gracieux concours de l'Association des Concerts Populaires, sous la direction de M. Stevens ; de l' « Alri-, caine de Mustapha » direction, M. Siacci ; de Mlle Caraguel, élève de Mme Moyet ; Mme Levêque, chanteuse légère ; de M. Tabart,, baryton, lauréat de l'Ecole de musique d'Al^ ger. PROGRAMME ger.

Première partie

1. Le Songe d'une nuit d'été, Ambroise TliS; mas, par l' « Association des Concerts. Populaires », sous la direction de ..Mc;

Stevens.

2. La Fille du Régiment (air) « Il faut partir mes braves compagnons », Donizetti, par; Mme Levêque, accompagné par l' « Assa-4, ciation des Concerts Populaires JI,

3. Louise (grand air), Charpentier, par Mlle. Caraguel, élève de Mme Moyet, accom-, pagné par l' « Association des Concerts. Populaires ».

4. Sigurd, grande fantaisie, Reyer, exécutéepar 1' grande fantaisie, Reyer, exécutée par l' « Africaine de Mustapha », sous l&t direction de M. Siacci.

5. Diablotine, grande valse chantée par les;

« Enfants de l'Algérie », accompagnée par. l' « Africaine de Mustapha », Félix Bois-* son.

Deuxième partie

1. Carmen, fantaisie, Bizet, par l' « Associa, tion des Concerts Populaires », sous la.' direction de M. Stevens.

2. La Tosca (La Prière), Puccini, par MmeLevêque, accompagnée par l' « Associa. tion des Concerts Populaires ».

3. Faust (Invocation), Gounod, par M. Tat bart, baryton, lauréat de l'Ecole de Mu-t. sique d'Alger, accompagné par l' « Asso.) ciation des Concerts Populaires ».

4. La Fille du Régiment (Salut à la France) ', Donizetti, par Mlle Caraguel, accompagnée par l' « Association des Concerts Populaires ».

5. Paix et Guerre, chœur de choix pour la concours de Blois, par les « Enfants de l'Algérie », sous la direction de Louis, Fèvre.

Des programmes au prix de 10 centimes, seront distribués à l'entrée. Afin d'éviter l'encombrement les deux por-: tes d'entrée, face au théâtre et face à la mer seront ouvertes au public.

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Grandes fêtes de l'Africaine

Les préparatifs pour les grandes fêtes quit doivent être données les 12, 14 et 19 juillet, prochain à l'occasion du 25e anniversaire dei la fondation de cette distinguée société, sont, activement poussés depuis plusieurs jours; et le coquet square du Champ de Manœuvres. qui sera le théâtre de ces réjouissances, a, reçu une décoration qui lui donnera un aspect inaccoutumé. Il est bon de rappeler que l'éclairage entièrement à l'électricité, fera l'admiration des visiteurs, et l'orchestre dont on a en maintes circonstances apprécié les qualités, exécutera les danses d'un répertoire inédit, dû à la plume du talentueux direc teur M. Siacci.

Nous ne croyons pas trop nous avancer. en prédisant à l' « Africaine de Mustapha un succès sans précédent.

Amicale Algéroise

Le Conseil d'administration organise deinç matinées dansantes pour les 12 et 14 juillet., à l'occasion de la Fête Nationale, dans le coquet salon de l'Hôtel Beau-Séjour, mis ài sa disposition.

Ces fêtes obtiendront'une grand succès car les organiseurs n'ont rien ménagé pour continuer à mériter les éloges qui leur ont été rendus à l'occasion de leurs précédentes. organisations.

Les amateurs de danse peuvent donc se rendre au Beau-Séjour, ils y trouveront des, agréments à profusion. « Le maestro Bex dirigera l'orchestre.

Radiotélégramme

Nous recevons du capitaine Size, commarttdant le paquebot « La Marsa B, de la-Compagnie de Navigation Mixte, parti d'Alger lé 8-. juillet, à 12 heures, à destination, de Porti Vendres, le radiotélégramme suivant :

« En mer, à bord de c La Marsa r»9. le 8 juillet., à 18 h. 45.

« Arriverons à Port-Vendras le 9 juillet, à midi.

, SI2B. f


i EMPLOYÉ INbELICAT

vole des titres

les négocie et. se fait pincer

Yl y a quelques mois, M. P. G. , âgé de 42 ans, employé chez M. L. D., rue de Constantine, et demeurant rue Fontaine-Bleue. consentait un prêt assez important à son cousin, E. G., casernier du génie à Oran.

Ce dernier en échange, remit à son cousin six obligations en garantie.

M; G. renfermait les titres dans une enveloppe, qu'il plaça dans son portefeuille et déposa le tout dans le tiroir de sa table de travail chez son patron.

Le 18 juin dernier, à la suite d'une convention passée entre les deux cousins, P. voulut renvoyer les titres à leur propriétaire, mais sa surprise fut grande de constater que l'enveloppe placée dans le portefeuille avait disparu.

M. G.-. qui travaille dans un bureau en compagnie d'un comptable, Mlle R. et un employé, M. E. P., resta quelque peu abasourdi.

Connaissant la parfaite honorabilité de ces derniers, M. P. G. n'avait point cru devoir fermer à clef le tiroir de son bureau. D'autre palit, pas Un instant il ne lui vint à l'idée de soupçonner ses deux collaborateurs.

Mais il y avait une troisième personne attachée-à la maison, c'était un employé à la commission, du nom de Jacob, dit Jacques AbQucaya, âgé de 31 ans, demeurant, 2, rue Mahon.

Il venait au bureau assez régulièrement et faisait la place, d'autre part, il possédait une clef du bureau lui permettant d'y pénétrer quand bon lui semblait.

A deux reprises, il sollicita des avances qui lui furent accordées, puis un beau jour, il demanda à M. G. de lui consentir un prêt de 500 francs, soi-disant à l'occasion du ma-

riage de sa sœur.

M. G. ayant peu confiance dans là solvabilité d'AbÓucayà, refusa net. Quelques jours après, il constatait la disparition des titres que lui avaient confiés son cousin.

Ce dernier mis àu courant des faits, envoya à son parent les numéros des obligations volées sur lesquelles des oppositions furent faites en même temps qu'une plainte en règle était déposée au commissariat.

Entre temps, pris de soupçons, M. G. interrogea Aboucaya, mais ce dernier se répandit en protestations indignées, et depuis ce jour, ne reparut au bureau.

Suffisamment édifié, G. se livra à des recherches, aux cours desquelles il apprit que Aboucaya avait négocié une partie des titres volés à la Banque de l'Algérie et le restant à la Banque franco-algérienne, rue de Constantine, 4.

Nantis de ces renseignements, G. se rendit au commissariat du 4e arrondissement. La Sûreté fut avisée et hier matin Aboucaya était atttêté à 10 heures, placé du Gouvernement.

Conduit devant M. Columeau, chef de la brigade mobile et,interrogé par ce magistrat, Aoucaya, reconnut avoir négocié .ces obligations mais déclara les avoir reçues d'une dame accompagnée d'un monsieur, dont il fit la rencontre au square Bresson, il y a un uiots environ.

Cette dame lui remit les titres, le priant de-bien vouloir en tirer le plus possible.

Quoique ignorant le nom et le domicile de f") interlocutrice, Aboucaya, crut devoir âc- ep< ;r. Il prit les titres sur lesquels ont lui prêta une somme totale de 1.010 francs. En f. Lange il reçut de la dame inconnue une commission de 30 francs.

depuis ce jour, il ne l'a plus revue.

I'JU convaincu, M. Columeau, fit comprendra à Aboucaya, combien son histoire semblait fantaisiste. Il le pressa de questions de façon telle, que le peu délicat personnage, voyant la partie perdue, fit des aveux complets.

h reconnut avoir volé les obligations renfermées dans le tiroir de M. G., ajoutant qu'il y avait été poussé par un pressant besoin d'argent.

eans la doublure de son gilet il avait glissé tirre 'enveloppe renfermant les reçus que lui avaient délivrés les banques.

Avant-hier, une circonstance devait desservir singulièrement l'inculpé. Aboucaya avait déposé chez un représentant de commerce, M. s., demeurant rue Mogador, un paquet contenant un gilet et divers papiers.

A^Wbout de quelques jours, ne voyant pas AoueSya venir reprendre son bien, M. S se permit d'ouvrir le paquet, et grande fut sa surprise de découvrir une enveloppe cachée dans la doublure du vêtement. Sa surprise s'accrut, lorsqu'il constata que le pli renfermait des reçus de banque, au sujet de valeurs négociées dont les numéros figuraient Joat au long.

Il,crut devoir prévenir M. G. qui reconnut les titres qui lui avaient éfé volés. reconnut Bevant les aveux du coupable, M. Coluaieau suffisamment édifié, l'a fait êcrouer et ie présentera aujourd'hui au Parquet.

LES DRAMES DE LA MISÈRE

Une Infirmière se suicide à Blida

SIIDA, 8 juillet — Lundi matin, le commissaire du 1er arrondissement recevait par le courrier de 10 heures, une lettre émanant d'une demoiselle Marie S.:., infirmière, l'avertissant qu'elle allait se suicider. L'actif fonctionnaire se précipita aussitôt au domicile de la désespérée, 27, rue d'Alger, et la trouva effectivement en fort piteuse posture étendue -- sur une - descente de - lit. Elle avait absorbé

une assez forte décoction de laurier-rose et râlait sur le sol. Le docteur Plantier fut mandé en toute hâte et lui administra de suite les soins que nécessitait son état. Interrogée par le commissaire sur les causes de "son acte de désespoir, Marie S. déclara qu'elle était sans travail,, réduite à la misère et que cette situation lui était intolérable Elle est décédée mardi soir, à 7 heures, à l'hôpital militaire, où elle avait été transpoutéé vers midi. Elle a laissé plus'eurs lettres adressées à différentes personnes de la ville et indiquant ses dernières volontés. Ses obsèques ont eu lieu hier.

a.a. 4.

TRIBUNAUX

r

vuur d'Assises d'Alger

LA PROCHAINE SESSION

session ordinaire d'assises pour le troisième trimestre 1914 s'ouvrira à Alger, le 16 juillet courant, sous la présidence de M, le ïonseiller Leclerc, assisté de M. Granval, conseiller à la Cour et de M. Marneur, juge au Sribunal de première instance.

Le siège du ministère public sera occupé durant cette session par les MM. les avocats généraux Binos, Besset et Perrin.

Voici le rôle des affaires que le jury aura à examiner et la liste des jurés :

Jeudi, 16 juillet, 8 heures du matin, Lecomle Maurice, attentat à la pudeur sans violence..

Vendredi, 17, 8 heures du matin, Bastien

Henri, faux et usage.

Samedi, 18, Selve François, attentat à la pudeur sans violence.

Lundi, 20 juillet, 8 heures matin, Runtz

Jean, assassinat et tentative de meurtre.

Mardi, 21, mercredi, 22, jeudi, 23, Gratien

Claude, dit Miot, faux et usage.

Claude, dit Miot, faux et usagé.

Jurés titulaires

MM. Bonnet Antoine, chef de bureau à la Mairie d'Alger ; Lacbmbe Jean, propriétaire à Douéra ; ClOuard Edouard, agriculteur à Aumale ; Espofeito Machino, forgeron à Alger ; Alla René, propriétaire à Bourkika ; Fuster Louis, professeur à la Faculté d'Alger ; D&nièje Lucien, propriétaire à El-Affrouii; Friess Charles, pharmacien à Alger ; Pourcher Charles, propriétaire au Ruisseau ; Barrueand Victor, publiciste à Alger ; Gilibërt Auguste, industriel à Hussein-Dey ; Delanoé Joachim, propriétaire à Affreville ; Pacoaud lean, culSvateur 4 Marengo ; Béxàrd Louts, retraité à

Alger ; fiâzéy îfcferti géràrtt ft Àl^er ; Mâtgnon Julien, propriétaire 8, la, frecfhaïaj Bertrand MArie, aiïectèûrla Banque à Boufa rik ; begasches Atltoine, propriétaire A Alger ; Benichti Simon, rentier à Alger ; Feuillet Claude, propriétaire à Dellys; ; DupraF tailleur à Alger 5 COrmary Henri, charroit èjaiida ; Delestang Jules, propriétaire à

Pâul Robert ; Forges Antoiné, propriétaire à Ménerville.

Jurés supplémentaires

MM. Akôun Abraham, négociant, Alizart Emile, employé à la mairie ; Âssattte André, Armateur ; Àboulker Moïse, docte à r en médecine ; Bargiarelli Thomas, retraité ; Ablain Eugène, architecte ; Abou Siardochée, com-

merçant ; Baranès Sauveur, commerçant ; Paul Baschiéra, architecte ; Angel Henri, agent de fabriques.

Les jurés supplémentaires habitent tous à

Alger.

Le drame de la rue Dumont-d'Urville dans lequel est inculpée la demoisellfe Noblot ne vieridta pas a. cette session. Cette affaire a été ajournée à novembre prochain.

— Le rôle de la prochaine session ne contient qu'une seule affaire intéressante, celle inscrite pour l'audience du 20 juillet. Elle a trait au drame d'Haussonvillers qui — lorsque les faits se produisirent il y a quelques mois — provoqua dans toute la région une vive émotion.

Un soir, à Haussonvillers, le jeune Blatt, en compagnie de son camarade Laurentz, passait pon loin du domicile de Runtz, quand ce dernier tirait un coup de fusil sur Blatt, qui, atteint en pleine poitrine, ne tardait pas à succomber. Runtz aura également à répondre d'une tentative de meurtre à l'égard de Laurentz, tentative commise dans les mêmes circonstances et au même moment que le crime précédent. Runtz sera défendu par Mc: L'Admirai. -

Le jury aura également à statuer sur Claude Gratien, ou Miot Gratien qui depuis 1911, interné à Barberousse, attend la liquidation définitive des « faux et usage » qui lui ont été imputés : Lentement, mais sûrement, Miot Gratien soit en appel, soit en Cassation, a fait infirmer les condamnàtiors qui lui avaient été infligées par le tribùi-ll correctionnel pour escroqueries. Les jurés apprécieront les trois affaires de faux et usage qui restent à son actif.

Miot sera défendu par Me Montés et Me Colonna d'Ornano.

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ENCORE ON DISPARU

Après diverses disparitions que les journaux quotidiens ont relaté ces temps derniers, disparitions qui, somme toute n'étaient que des fugues, voici qu'on en signale une autre ; mais celle-là semblé revêtir un caractère de gravité.

Il s'agit de la disparition mystérieuse de M. Frédéric Platet, âgé de 25 ans, interne des hôpitaux, secrétaire de l'Association corporative des Etudiants en médecine, demeurant 2, rue d'El-Biar.

Cette disparition date du 21 juin dernier. Le 20 au soir, Platet avait dîné à la Corporative ; le 21, au matin, il dit à sa propriétaire qu'il allait prendre la garde à l'hôpital. Depuis, personne ne l'a revu

Cela semble d'autant plus étonnant que le disparu était un travailleur et passait pour être des plus sérieux et des plus rangés.

Il était arrivé à Alger en juillet 1913. A ce moment, il accomplissait son service militaire et venait de faire la campagne du Sud ; il fut affecté: au 2° génie comme aidé-major auxiliaire.

Le 14 'octobre 1913, il se présenta au concours d'internat en médecine et fut reçu avec d'excellentes notes.

Platet fut peu après attaché en qualité d'interne à l'hôpital Parnet, à Hussein-Dey. Le nouvel interne s'acquitta de tes fonctions à la satisfaction dé tous. D'un caractère renfermé, il aimait la solitude, et s'il comptait quelques camarades, il n'avait pas d'amis.

A la fin dè mai dernier, il fut changé de service et attaché à l'hôpital de Mustapha, service du docteur Cochez.

Platet demandait peu après un congé qui, commencé le 11 juin, devait se terminer le 11 juillet.

Ce qu'il y a de certain, c"est qu'il né s'est point rendu chez ses parents, car ceux-ci, qui habitent un village près de Dôle (Jura), ont télégraphié ces jours derniers pour avoir des nouvelles de leur fils.

On se perd en conjectures sur cette disparition. Tout d'abord l'hypothèse d'une fugue semble devoir être écartée, et dans l'occurence, tout porte à envisager l'évèntualité d'un crime, sinon d'un suicide.

La Sûreté, mise au courant de cette mystérieuse disparition, a ordonné des recherches, mais l'enquête ouverte n'a jusqu'à présent donné aucun résultat.

ARMEE & MARINE

Réunion des Offiers de Réserve et de Territoriale Le président rappelle aux camarades que le banquet intime traditionnel, à l'occasion du 14 Juillet, aura lieu le 13, à l'hôtel Lucien. Jardin d'Essai, à 7 heures du soir. Prix : 3 fr. 50.

Prière de vouloir bien faire connaître, au secrétaire général, Cercle Militaire, salle 22, avant le 12 courant, si vous désirez y prendre part (te rnie facultative).

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Les Spectacles

r REGIMENT DE ZOUAVES

Concert donné par la musique, le 9 juillet

1914, -de 20 h. 30 à 21 h. 30 :

Marche Provençale, Cairanne ; Ouverture de Martha, PlotoW ; Brise d'Automne, valse intermème, E. Chevalier ; Idyle Bretonne, pour hautbois et saxophone, Pillevestre ; Mazurka des Pierrettes, L. Ganne.

THEATRE DE L'ALHAMBRA

Ce soir, à 8 h. 30, l'éclatant succès : Le premier Mari de France, du très spirituel auteur Albin Valabrègue.

Ce vaudeville, un des chefs-d'œuvre du genre, monté avec le plus grand soin, est ioujours très applaudi en raison des scènes abracadabrantes dont il fourmille et des situations incomparables qui forcent le rire.

Trois actes durant le public est mis en joie par les aventures extraordinaires de ce « premier mari de France », qu'une réputation, surfaite d'ailleurs, ne prive pas du plaisir appréciable d'avoir une maîtresse, une demi-mondaine très huppée.

La pièce est interprétée avec brio par le meilleurs artistes de l'Alhambra M™--. 7;

ca• ze, Marie-Juouise André, Rita Lelong et

vartel ; MM. Guittard, le surprenant comique i Simon, Biso, Desormes, Delisle et Richardy.

Le spectacle commencera par L'Etincelle, 1 acte de Pailleron, délicieusement joué par la toute charmante Mlle Granier, Mme Berthal et M, Riçhardy. ÇOMMUNIQUÉ.

KURSAAL MUSIC-HALL

Samedi soir, 11 courant,, l'incomparable troupe espagnole Alcoriza commencera au Kursaal, la série de ses représentations sensationnelles par Marina, célèbre opérette qui soulève toujours l'enthousiasme général.

La direction se propose d'établir des abonnements pour une durée de quinze jours. COMMUNIQUÉ.

SALLE BARTHE PATHE-CINEMA

Aujourd'hui en matinées et soirées, l'on mobile Club de France (film de 200 mètres) et pourra assister au Grand Circuit de l'Autodernières de Le Club des Amis de la Mort. Sur la Pente Fatale, très beaux drames. La Redingote épileptique, fou-rire. Pathé-dournal Orchestre.

Incessamment : La Prise de Taza. — Salle très aérée. COMMUNIQUÉ.

1

La salle la plus fraîche d'Mgèr':-":': 1

Une seule grande matinée enfantine à trois heures.

LA VOIX DE LA PATRIE , continue sa trrofnphCe caMêfrè .; ce film, empreint d'un patriotisme ardent, intéressé i particulièrement la jeunesse. (Dernier jour 1 de projection.) - 1

Bébé-Bout dé Zan, Onésime, Léonce, les actual, etc. - l

Le soir, à 8 h, 45, dernière représentation

diB IL* Véix erë gh làtirit.,

À tèlitieé les représentations, Le GrâHfl PHx ae l'À.C-F. (circuit de Lytni).

Prochainement : La fîrofe tffe Taffr.

COMMUNIQUÉ.

CINE-OLYMPIA

Gïande matinée, à 4 h. 355, avec orchfestre symphonique, L'inivitlbttb grand drame. Pa, tachon à Naples, hilarant. Jalousie et Bonté, gïjand drame de la Sàvoie, etc., etc. bemain : Là Bande noire, fihrt policier,

C'o Mil TJ N IQ UË.

JARDIN-CINEMÂ, 51, rue d Isly

Le circuit de l'A.C.F. a obtenu hier soir, au Jardin-Cinéma un réel succès. Ce film* tout à fait remarquable par le compte rendu exact de la course, est des plus émotionnant par la. vitesse vertigineuse des voitures en course. Le Jardin-Cinéma se place en première ligne, à tous les points de vue, des projections parfaites, le grand air, le rendezvous du chic algérien. C'est le seul cinéma à fréquenter en été.

Vëridredi prochain : Changement complet de programme. GRANDE SOIRÉE MONDAINE avec le gracieux concours de l'Estudiatititta de Mustapha.

COMMUNIQUÉ.

—— ——— * —•

A travers Alger

Bulletin Météorologique

Résumé des observations à 7 heures du matin le 8 juillet 1914

La situation générale ne se modifie pas sensibletnent ; la pression se relève dans le NordOiiest, tandis qu'une zône de calmes subsiste dans le Sud-Ouest En Algérie -. le baromètre présente encore une pente assez accentuée du Nord au Sud. Les vents siont généralement du Nord et maintiennent une température plutôt inférieure à la moyenne.

Probabilités. — Algérie : beau temps.

Nord de la Méditerranée : vent d'Ouest-NordOuest, modéré ou assez fort.

Avis transmis aux ports. - Vent faible ou modéré d'entre Nord et Est.

Max. MIn.

Casablanca « » » Oudjda 25 16

Nemour. 26 19 Oran,. d 24 19 ilostaganem. » » Tiaret 30 15 Berguent., 39 15 Ténès. 40 19 Bouzaréa 24 17 Alger 27 19 Orléansville. 34 20 Buda.1 29 16 Fort-National. 29 15 Bougie. 30 22 philippeville. 26 15 Bône 27 18

Max. Min. Constantine 28 14 Sétif. 31 20 Batna. , 33 15 Biaerté 27 24 TÜnis 35 18 Sfax ..,. 29 20 Geryville 36 15 i, g.1 *lle 36 15

Laghuoàt 30 22 Bou-Saâda 36 19 Biskra. 41 26 Ouargla. 45 26 Marseille 23 15 Nice 30 14 Paris 21 10 Yari £ outh 19 11 Stockholm. » »

Situation dés ports

La mer est très belle à Bougie, Philippeville ; belle à Oran ; peu agitée à Nemours, Ténès, Alger, Bône ; houleuse à Bizérte ; agitée à Sfax, Marseille.

Le ciel est beau à Ténès, Alger, Philippeville, BÔne, Bizerte, Sfax, Marseille ; nuageux à Nemours ; très nuageux à Bougie.

Le vent est calme à Oran, Ténès, Philippeville,

Bône, modéré à Nemours, Alger ; assez fort à Sfax; fort à Bizerte et à Marseille.

A ALGER

Résumé des observations à 7 heures du soir le 8 juillet 1914

Baromètre. — A 7 h. du mat., 768 7 à midi, 768,1 ; à 6 h. du soir, 768,3. Hausse : 0.3.

Vent. — Est, petite brise toute la journée. Mer. - Agitée toute la journée.

Ciel. - A 7 h. du mat., trois quarts couvert ; à midi, clair ; à 6 h. du soir, clair. .Température. — A 7 h. du mat., 19,6 ; à midi, 23 ; à 6 h. du soir, 19.

Minima : 17 ; maxima : 24 ; moyenne : 20,5.

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S AVON DES PRINCES DU CONGO

Mèfîes'cous des imitations. — V. VAISSIER

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Un mauvah; plaisant nous avait téléphoné dans l'après-midi des nouvelles alarmantes sur l'état de santé de notre vieil ami, M. BieUgardé. Nous nous sommes rendus chez lui immédiatement et avons eu le plaisir de constater qu'il était en parfaite santé. Six heures sonnaient à ce moment au clocher voisin et notre ami buvait son Dubonnet quotidien qui, selon son expression, lui réchauffe le cœur.

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Voleur pincé. — A 5 heures, hier soir, l'agent Riguet a arrêté, rue Caussemille, Tobal Mohamed ben Ahmed, âgé de 13 ans, inculpé de vol de linge au préjudice de M. Mailhe, directeur de l'école de la rue Caussemille.

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OtIufé gravb. — Hier matin, à 7 heures, le soldat Quétu, du 5e chasseurs d'Afrique, manœuvrait sur le champ de manoeuvre, lorsque son cheval s'emballa et vint s'abattre en face le n° 2 de la rue de Lyon. Dans sa chute, le militaire a été gravement contusionné à la tête et sur diverses parties du corps.

Après avoir reçu les premiers soins, il a été hospitalisé d'urgence à l'hôpital militaire..

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Arrestations. — Rue des Consuls, hier soir, à 5 heures, les agents de la Sûreté ont arrêté Hassaïne Hamed ben Slimane, âgé de 35 ans, journalier, recherché en vertu d'un mandat d'arrêt de M. Fontaine, juge d'instruction, sous l'inculpation de vol commis au préjudice de Brahini ben Boukour, dépurant rue des Consuls, 8.

- À 3 h. ?, hier matin, la Sûreté a arrêté Yab Ahmed ben Rabah, âgé de 27 ans, journalier, sans domicile fixe, pour infraction à un arrêté d'interdiction -de séjour.

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Tombola de l'Estudiantina d'Alger-Bab-elOued. — Trois semaines seulement nous séparent du tirage de la grande tombola émise par l'importante Estudiantina du Faubourg. La presque totalité des billets est déjà vendue et c'est à peine si quelques certaines sont encore en la possession du trésoriergénéral. Il est donc à présumer que le tirage aura lien à la date fixée sur les billets, c'est-à-dire le 2 août prochain. Rappelons que le billet est vendu 0 fr. 15 et que devant cette modique somme, personne ne doit hésiter à en acquérir plusieurs. Ainsi que nous l'avons déjà dit, le gros lot est de 600 francs en espèces, le deuxième lot de 100 fr. et le troisième lot de 50 fr. De superbes, autres lots seront offerts aux heureux gagnants. Les demandes peuvent être adressées à M. Vincent Langella, trésorier, 6, rue Cavelier de la Salle, â Alger.

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ALLUMETTES TROIS ETOILES

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Une rixe dans un garage. — Hier, dans le courant de l'après-midi, une discussion éclatait entre deux employés du garage Segui et Pons, 24; rue Michelet, Vinvent Palmer, âgé de 17 ans, apprenti mécanicien, et Ben Bradé 17 Haanmsi, da ben Ali. âgé iêe 35 ans, 'man.œ1iVÏEI T ;', N'O

La discussion dégénéra vite en querelle, ail cours de laquelle l'indigène porta à Palmer un coup de bouteille au visage, le blessant profondément à rarcade soureillière

gauche. ,.

Le blessé A rèçu au conaniiâsAflat éë arrondissement les soins du docteur Marini, qui l'a fait hospitaliser.

Quant à Ben Brahim Hamida, il a été mis en état d'arrestation.

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Dt^Ë^AGËKlENTS ILLOUZ & Cle

Rampe Chasseloue-Laubat, 28

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Circulation des voiturës. — Là circulation. des voitiuj^s de toutes sortes et notamment des autoxîrobiless aux ab'ords des lieux de stationnement des tramways électrique présentant un danger permanent pour les voyageurs qui montent ou descendent des tramways, et des accidents mortels s'étant déjà produits, le Maire d'Alger a pris un arrêté en vertu duquel Ibrsque les tramway; électriques des diverses sociétés d'Alger seront en stationnement ou arriveront aux points d'arrêts, les conducteurs de voitures diverses ou les chauffeurs d'automobiles arrivant en même temps sur ces points, devront arrêter leur voiture et né la remettre en mouvement qu'après s'être assurés que la montée et la descente des voyageurs des tramways ont été entièrement effectuées.

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Trop arme. — Dans l'après-midi, vers 3 h. 30, l'agent Casanova a arrêté à l'arrière-port sge 'pçi?s ueq p9Uimioi\[ ijuneno ''E.'tI.Õ\i.I ep de 32 ans, journalier.

Cet indigène était porteur d'un couteau à cran d'arrêt qu'il dissimulait ouvert dans sa ceinture.

Mai-ilie-LI ED d'Algar

ÈL-BIAR

Fêtes dé Ren-Ahnoûn. -'- Voici lé programme des réjouissances qui se dérouleront les 12, 13 et 14 courant dans le cadre charmant de Ben-Aknbun, vrai théâtre de la nature.

Durant les trois jours : concours de quilles, de tonneau, tir à la cible, tir à la carabine. Superbes prix aux lauréats.

Dimanche dans l'après-midi, concert organisé par l'Harmonie musicale d'El-Biar. Pendant les intermèdes, productions gymniques et athlétiques par les élèves et fillettes de l'excellente Société « Le Sporting-Club d'ElBiar ».

Dimanche et lundi, jeux divers : courses fillettes, courses en sac, mât de cocagne, etc. 'Mardi, grand concours de boules : 1er prix, 10 francs et deux tiers des entrées ; 2e prix, 5 francs et un tiers des entrées.

Le concours n'aura pas lieu à moins de

18 joueurs. Prix d'entrée : 5 francs.

Dimanche èt lundi, grand bscl avec un orchestre des mieux choisis. Illuminations féér-iqués. Prix d'entrée : dimanche, 1 cavalier et sa damé, 1 fr. 50 ; lundi, 1 cavalier et sa. dame, 1 franc.

Des tramways électriques et à chevaux as. sureront le service entre Ben-Aknoun et Alger, durant les nuits des dimanche et lundi. Les derniers départs auront lieu, le dimanche à 1 heure du matin et le lundi à minuit.

Madame Veuve Jonas Benyounès ; Mademoiselle Marie. Benyounès ; Monsieur Edmond Benyounès ; Monsieur Charles Benyounès ; Monsieur et Madame Emile Laskar, née Behyounès ; Monsieur Armand Benyounès ; les familles Benyounès, Midioni et Dahan, de Miliàna.

Ont la douleur de vous faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de

Monsieur Jonas BËNYOUNÈS

leur époux, père, frère et parent, décédé le 8 juillet, dans sa 61e année.

Et vous prient d'assister à ses obsèques qui auront lieu aujourd'hui jeudi, à 4 h. 30 du soir, 6, avenue Bouzaréah, Alger.

Dans les Départements

(DE NOS CORRESPONDANtS)

Département d'Alger

BLIDA

VOL IMPORTANT. — Le 22 avril dernier, le docteur Plantier prenait à son service une nommée Reine Yajich én qualité de bonne à tout faire, qui interrompit son s'ervié>e le 26 du même mois sous un prétexte quelconque. Ce n'est que quelques .jours aprè5 le licenciement dé Reine Yaïch que le docteur constata la disparition d'une bâgue en or ornée de drainants d'une valeur de 3.000 francs. Il fit immédiatement sa déclaration au service de la police. Il y a deux semaines environ, on apprenait que Reine Yaïch avait tenté de vendre là bague à un bijoutier de là place Goby, M. B. Ce négociant gavait invitée à revenir le lendemain discuter la cession du bijou, mais la voleuse se croyant découverte ne revint pas et s'enfuit pour Alger, non sans entraîner à sa suite une fille mineure. La Sûreté d'Alger, munie de deux mandats d'arrêt, le premier délivré à la requête des parents de la jeune fille emmenée par Reine Yaïch, et le second par le Par-

quet de Blida pour le vol de la bague, rejoignit au coiiimencement de ce mois la domestique infidèle et l'appréhenda rue d'Aumale, à Alger.

Reine Yaïch a été ramenée à Blida où elle est actuellement- détenue à la prison de Montpensier. Quant à la bague, qu'elle nie énergiquement avoir dérobée, elle n'a pu être rétrouvée ; cependant, de nombreux témoins dignes de foi affirment l'avoir vue entre les mains de Reine Yaïch.

L'affaire est actuellement à l'instruction.

SAÙVAGE AGRESSION. — Lundi soir, vers 11 heures, trois énergumènes, Chaouch Korriclii, Serrati Mahmed et Korbi Taïeb ont été appréhendé par le service de la police pour avoir assommé un de leur coreligionnaire et rival, Hassen Abdelkader. Deux de ces bru-

tes maintinrent ceiui-ci pendant que Korbi lui fendait le front d'un coup de matraque. Tandis que la victime était hospitalisée, le joli trio était enfermé à la geôle,

Au CONCERt. — Le dimanche et le jeudi, tandis que l'excellente fanfarë du 1er tirailleurs donne à la population une de ses auditions si goûtées, la police toléré sur la place, .-non seulement les jeux bruyants des petits indigènes, mais encore l'usage d'un sifflet à roulette dont certain receveur arabe de tramway croit devoir accompagner chaque morceau. Il serait temps qu'on mît un terme a cette incongruité qui empêche les amateurs de bonne musique de profiter du concert. Avis à Qui de Droit.

CARNET BLANC. — Prochainement sera célébrée l'union d'une gracieuse blidéenne, Mlle Marie Draï, fille du sympathique négociant de notre ville, avec M. A. Bensaïd, minotier à L'Arba.

En cette heureuse circonstance, nous présantons aux jeunes fiancés nos vœux de bonheur et adressons nos compliments à leurs familles.

CONCERT MILITAIRE. — Voici le programme des morceaux qui seront exécutés aujourd'hui jeudi, 9 juillet, de 8 h. 45 du soir à 10 heures, place d'Armes, par la fanfare du 1er tirailleurs algériens, sous la direction de M. L. Pelletier :

Refrain des Aciéries fMassenet) , — Ouverture de Concert (Giraud). —' Valse Poudrée (F. Popy). — Manon, fantaisie (Massenet). -

Ah 1 Allah 1 danse caractéristique (Bidan).

OUED-EL-ALLEUG

SUCCÈS SCOLAutê: - C'est avec plaisir que nous avons appris l'admission au concours de l'Ecole Normale de Mlle Jeanne Gasq, fille de M. Henri. Gasq, propriétaire et conseiller municipal de notre localité.

Nos félicitations.

NÉCROLOGIE. — Le 30 juin dernier, à 10 heures du matin, ont eu lieu les obsèques de notre ami François Guillerey, ravi à l'affection des siens, à la suite d'une courte et terrible maladie.

Un grand nombre d'amis avait tenu à accompagner le défunt à sa dernière demeure.

Le 4 juillet courant ont eu lieu à 10 heures du matin, les obsèques de Mme Gilbert Peyrin, née Sidonie Servel, décédée à la suite à'ne"doulou:re.u.se maladie.

Une isrffluence considérable avait dans cette pénible circonstance voulu témoigner sa symwatltie aux jamilles Peyrin et Servel qui

Jouissent à Oued-el-Alleug de l'estime générale. Nous partageons bien sincèrement ce sentiment et nous prions les lamines fnap-

tJès par cette mort si pré.tu. d^èceptëf nos condoléances les plus attristées.

MEURTRE. — Dans la matinée du 1er Juillet courant, vers 9 heures, la mairie était informée qu'un mèurtre vêriaitM'être commis dans le village eh face le café maurë, ténu par le sieur Zolîaoui Hdeène.

Au même instant, gttrde-champêtre M. Ballester Balthazar mettait en état d'arrestation un nommé Mohamfrited ben Ali, sujet mafbCaiii auteur du crime. Des renseigne ments recueillis, il résulte que cet attentat a été commis à la suite d'une discussion des plus futiles. La victimet un nomtttë Amaf Néït Salah, originaire de la commune mixte de Fort-National, devait une somme de 50 centimes à l'inculpé. Celui-ci la lui réclama et sur un refus d Amal* Naît, il lui plongea un couteau arabe dans la poitrine, à proximité du sternum et lui perfora le lobe supérieur du pôumon gauche et occasi-onoo en outre une plaie en séton à la partie antérosupérieur du cœur, ce qui détermina lé mort à la suite d'une abondante héthorrogiè,

Le parquet fut prévenue télégraphiquement et vers 2 heures, M. le procureur de la Ré publique de Blida accompagné de M. le juge d'instruction, de son secrétaire et de linterprète judiciaire se transportèrent sur les lieux du crime procédèrent à une enquête qui établit la culpabilité de l'inculpé; qui, d ailleurs, avoua et expliqua les causes qui l'incitèrent à commettre son méfait. Dès que l'autopsie du cadavre .fut terminé par le docteur Lèmmet, médecin communal, le sieur Mohammed ben Ali fut conduit à Blida par les soins de la gendarmerie.

Département d'Oran

AIN-TEMOUCHENT

ETAT-CIVIL du 26 juin au 1er juillet inclus : Naissances. — Arnaud Maximilien ; deux indigènes.

Décès. — Deguero Marguèrita Rosà, 56 ans ; Péretti Jean François, 58 ans ; Ona Vicente, 48 ans ; Mijoler Louis, 28 ans.

Deux indigènes. -

Publications dé mariages. — Abadia Sadia, commerçant et Guilli Aïcha, domipiliés à Témouchent.

Mariages. — Gallardd Gabriel Antonh), employé et Murcia Jeanne ; Ortéga Manuel et Buénu Ida Eléonore ; Cohen Joseph, forgeron et Karsenti Antoinette.

OBSÈQUES. — Jeudi matin, à 9 heures, ont eu lieu les obsèques du malheureux Myolès Luis, tué involontairement par son beaufrère.

Les personnes au nombre d'une centaine qui suivaient sa dépouille au champ de repos ont apporté une preuvè de sympàthie et de bonne camaraderie en lui témoignant leurs regrets de le voir si jeune surpris par un trépas si soudain.

Nous adressons à sa famille nos condoléances sincères.

Dernière Heure

Grandes Manœavres navales

Attaque du front de mer du secteur de Loriettt

LORIENT, 8 juillet. — Des manoeuvres impor tantes se déroulent actuellement dans le secteur du 36 arrondissement maritime. Là deuxième escadre légère des divisions écoles de l'Océan, les sous-marins et les flottilles de torpilleurs de Brest y prennent part. L'ordre de mobilisation a été donné à tout le 3E arrondissement maritime et les forts des côtes, les sémaphores et les postes dé signaux sont armés par les troupes métropolitaines.

La défense est dirigée par le commandant

(lu front de mer.

La nuit dernière des navires ont attaque divers points de la côte, mais ils furent découverts par les puissants réflecteurs des forts.

Les sous-marins ont attaqué ce matin le gros de l'escadre, pendant que le croiseur « Gueydon » et le croiseur « GîoiVe -< s tiquaient Belle-Isle-en-Mèr. Ils T-'~T=t~!~r"r)t à débarquer une compagnie de débarqumënt au fort Ramonet et à s'empara dt5 ji* rf+rt délie de Palais.

Cette nuit a commencé l'attaque g; tprale de Lorient. Le canon gronde de font ôt^' Les manœuvres se termineront demain.

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Le Voyage en Russie

Le programme des fêtes de Sâint-Pêterbourg SAINT-PÉTERSBOURG, 8 juillet. Le Conseil municipal espère que M. Poincaré visitera l'Hôtel de Ville où lé Président de la Mu-

nicipalité lui offrira, avec le cérémonial traditionnel, le pain et le sel de biènvenue et lui remettra un objet d'art -

Les marins français devant également passer la journée de mardi 21 juillet à SaintPétersbourg, le Conseil municipal prépare en l'honneur de l'amiral Lebri et des officiers de 1 escadre un dîner de gala, suivi d'un raout. Un objet d'art sera remis au vaisseau amiral et un cadeau particulier à l'amiral Lebns. Les officiers recevront des souvenirs Un repas monstre sera servi aux matelots français à la Maison du Peuple et un petit guide édicté en français sera remis aux matelots pour leur faciliter là visite dé SaintPétersbourg. Des automobiles et des voitures seront à la disposition des officiers.

Le comte Tolstoff, Président du Conseil municipal, emploie une grande activité pour que les marins rapportent le meilleur sou- venir de Petersbourg.

vue Maritime

SERVICE POSTAL

Le paquebot TÜngad (C.G.T.) arrivé hier à 2 h. 05 venant de Marseille, repartira aujourd'hui à 12 h. 50 pour ce même port.

SERVICE COMMERCIAL

Le vapeur « Ville-de-Tunis (C.G.T.) partira au. jourd hui à 14 heures pour Bône et Tunis

Le vapeur Hérault (C.G.T.) partira aujourd'hui i, 17 heures pour Dran, Tanger, Casablanca, Masagan, Saffi, Mogador.

MOUVEMENT DU PORT

Arrivées du 7 au a Juillet 1914

De v ,

Tipaza, v. fr., Ant.-Achaque, 107 tx., vin.

Taganrog, v. ang Harlyn, 2223 tx., rel.

Sfax, v. ital., Salento, 1618 tx., rel. Philadelphie, crois, grec, Helle, 2600 t., Bangkok, v. norvég., Rags, 2296 tx., rel. Newport-News, v. ang., Rokeby, 2455 tx., bois. Taganrog, v. autrj., Buda, 2446 tx., rel.

Ténès, v. fr., Nice, 376 tï., d. m.

Tipaza, v. fr., Jeanne-d'Arc, 34 tx., d. m.

La mer, v. fr., St-Pascal 31 tx., tabac.

La mer, v. fr., Inès, 27 tx., tabac.

Marseille, v. fr., Moulouya, 1315 tx., d. m. Cardiff, v. Silvia, 1824 tx., char.

Oran, v. fr., Phoëbé, 2489 tx., d. m.

Livourne, v. ital. San-Francisco-di-Paolo, 54 tx. lest. Marseille, v. fr., Timgad, 2126 tx., d. m. Cap-Djinet, St-Joseph, 24 tx., pierres. Cap-Djinet, v. fr., NouvelleEspérance, Si tx., pier.

Navires ayant retiré leur patente de santé pour reprendre la mer

Pour :

Port-Vendres, v. fr., La-Marsa, 897 tx., d. -m. Alexandrie, v. holland., Castor, 906 tx., d. m. Cette, v. fr., Eugénie, 914 tx., phosphate. Béni-Saf, v. allem., Ochringer, 2191 tx., lest. Tipaza, v. fr., Ant.-Achaque, 107 tx., lest. Malte, v. ang., Bienvenida, 21 t.; tahac. Gibraltar, v. fr., St-Pascal, 35 tx., tabac. Hambourg, v. ang., Harlyn, 2223 tx., char. Newport, v. ital., Salento, 1618 tx., char. Rotterdam, v. norvég., Rags, 2296 tx., char. Hambourg, v. autri., Buda, 2446 tx., char. Cherchell, v. fr., Jeanne-d'Arc, 34 tx., d. m. Malte, v. ang., Melchior, 7 tx., lest.

POSITION DES NAVIRES FREQUENTANT

LE PORT D'ALGER

Navires partis d'Alger

Passés à t

Douvres, le 2 juil., Atyanax, Oltull, Arthur-vanGurimer.

Dours, 3, Radasto, Achàïa.

Dungenesa, le 2, Sériphes ; le 3, Radasto. Beachy-Head, le 2. Birkhallr Tynos. Saint-Catherine-PÓint, le 2, Arnrtied, Clydesdale, Ziuna. ; le 3 FaméUaffta. ,1 ,- ,i Pènic4e, le 1", Elinyille, Asbérlan. Benguéla, Pontiac.

SagïéSi le 1", Craigston, Et-Paul, Lothim, Geddington-Court ; le 2. Salina, Hektos. Atlas.Gikaltar. le 1", Eleurel, Zichy, Wavexleg i le 2,

Otâilftê, tfflbfâ, KalibtHos, Lady-Charlotte ; Il à, Cati, Tftygetas. -

Arrivés à :

Gravesend. le 2, Suram.

Southamftton, le 3, Lutjow.

Cardiff; lié ; Trbnfaté.

Barry, le 2, Lfeonidas-Côthpatlllsj Stiéhaël, Rirdale. Burntteslànâ, le 2, Pfehhallotlr.

Leith, le 2, Cragoswald.

Hall, le 2, Vigo. ,

Hambourg, le 1", Daghestan, Saxon-Prinee. RPtaDt; le 30 iùln, NeStOf jt juilot Médan. Flesslngue, lb 2, Étotoah ; * 3 Arthur-vanot Guriiner.

AnvM~ le Min-Dfespina, G.-ÎMchalinos. DUM&et-qu6, K- pt, Paul-Paix.

Bordeaux, le 30 juin, Ville-de-Nantes.

Navires venant à Alger

Passés à t telslriot-e, le 1", Baltie.

Dardanelles, le 1", Buda, Tiflis, Harlyn.

Constantinople, le 1", Euripas; Elsurick-Hall. Stllina, le 1", Heathmure.

Port-Saïd, le 1", Bordeldale, '1anta.lus, Martaban Sûefc, De 1", Vohtfel.

Colombo, le 1", Couéh. J

Partis de :

Cardiff, le 2, Gorbéa-Mendi.

Diinkerque, le 1", Afrique.

Pàuillac, le 30 juin Ferdinand-A.,

Nicolaïeff, le 1", Joseph-Chamberlain..

Kértch, le 2, Dart.

Kûrrachie, le 1", Vosges, Kandelfels.

Ràngoon, le 2, Cassis.

Trington, le 1", Derflîngèr.

New-York, le 29 juin, Brand. On affrète de Newcastle pour Alger, le Tapent Katherine, de la West-Hartlepool, 8-. 8.-~~ a.~t. 3,900 tonnes de charbon, à 8 fr. 75. Chargement prompt.

On affrète de Cardiff, pour Alger, le vapeur: espagnol Notre-Dame-de-Lourdes, avec un chargement de charbon à 9 fr. la tonne. ChargeBtfhtt 15 juillet.

-

La Vie Commerclale

-

Revue Commerciale

Paris, le 8 juillet.

FarinéS-fleur de PaHs. — On cote, le saa dé 100 kilos, à l'ouverture, 34 fr. 50 ; en clôture, 34 fr. 50. Tendance soutenue.

Blés. — On cote, les 100 kilos, à l'ouvert ture, le courant, 27 fr. ; le prochain, 26 fr. 50 ; séptembre-octobre, 26 fr. 40 ; les 4 derniers,

26 ïr. 35 ; les 4 de novembre, 26 fr. 50. Tell. dance soutenue.

En clôture, le courant, 27 fr. 05 ; le prochain, 26 fr. 50 ; septembre-octobre, 26 fr. 40 ; les 4 derniers, 26 fr. 45 ; les 4 de novembre*

26 fr. 50. Tendance soutenue.

Avoines. — On coté, les 100 kilos, à l'ou verture, le courant, 21 fr. 05 ; le prochain, 20. fr. ; septembre-octobre, 19 fr, 50 ; les I derniers, 19 fr. 45 ; Tendance calme.

En clôture, le courant, 21 fr. 15 ; le pro chain, 19 fr. 90 ; septembre-octobre, 19 fr. 50 ; les 4 derniers, 19 fr. 50 ; les 4 de novembre-.

19 fr. 45. Tendance calme.

AlcÓolli. — On cote, l'hectolitre, à 90°, nu.

à l'ouverture, le courant, 21 fr. 15 ; le pro.; chain, 19 fr. 95 ; septembre : 19 fr. 50 ; lot 4 derniers : 19 fr. 50 ; les 3 d'octobre : -19 fr. 50 ; les 4 premiers : 19 fr. 45. Tendant calme., - - ::. En clôture, le courant : 42 fr.; le prochain s'

42 fr. 25 ; septembre : 42 fr. 25 ; les 4 d'ét- niers : 42 fr. 25 ; les 3 d'octobre : 42 ÏFT les 4 premiers : 42 fr. 250. Tendance calS^ .: Stock: 26.900 pipes.

Sacrés blancs. — On cote, les 100 kilos^. type n° 3, à l'ouverture, le courant : "35 fr., en clôture, le courant : 33 fr. 87. Terittencif calme.

Sucféd roux. — On cote, les 100 kilos, ltt courant, de 30 fr. 75 à 31 fr. 25.

Sucres raffinés, x- On cote, les 100 kil le courant, de 66 fr. 50 à 67 fr. -

Le Havre, 8 juillet

Cafés. — On cote les 50 kilos, droits nôïl acqUittés, à l'ouverture, le courant, 59 fr. 25 i sur décembre, 60 fr. 25. Tendance à peint soutenue.

En clôture, le courant, 59 fr. 25 ; sur d& cembre, 60 fr. 25. Tendance soutenvre.

Gotem, — On cote, les W kilos, en rlÕt!",f':

jf? courant, 87 fr. ào , sur uôceiui)re, 86 fr. ïh. ieHad.~c'ë'-'uut~httc.

tMim. On cote. lt.-> J0 hllos, en cl!','

le coaratii. ::.i"; Ir. ', sur décernbi-e, 224 ft\ Tendit soutenue

\ev-ioil-. :• juillet.

Blés. - On cote, le Bushel, à l'ouverturel sur septembre 87 cens 1/2. Tendance à pein* soutenue.

Marseille, 8 juillet.

Blés tendres. — On a coté, aux 100 kilos, en blés algériens :

Tuzelles de Bel-Abbès, 78 kilos, sur les 3 d'à juillet : 28 fr. 25.

Tuzelles de Mascara, 78 kilos, sur juillet : 28 fr. 25.

Tuzelles de Tiaret, 78 kilos, sur les 6 ^v juillet : 28 fr. 25. * Colons d'Oranie, 80 k., sur juillet : 28 Xc. 7^» Tendance soutenue.

En blés exotiques, droits de douanes eiV plus : - .-:. -"-- ,.-:__ Oulda Nicolaïeff, 76 kil., juillet, 19-If* 25 t

20 fr. 25. .'*'

Oukla Taganrock, 78 kil., juilTet zoir. aru- .Oukla Berdianska, 76 kilos, le courant ; 19 fr 25. -' -.'0----" • Àzimes Berdianska, 80 kilos, le courant î

21 fr. 25.

Azimes Taganrock, 80 kilos, le courant ;

21 fr. 50.

Àzimes Nicolaïeff, 78 kil., juillet : 20 fr. 50.

20 fr. 25.

Azimes Théodosie, 78 kilos, le courant :!

20 fr. 275.

Danube, 77 kilos, le courant : 19 fr. 75. Burgas, 77 kilos, le courant : 19 fr. 87. Manitoba, octobre-novembre : 20 fr. 50. Manitoba, flôttaht sur juillet : 21 fr. 75.

Australie flottant sur juillet: 21 fI'. 75. Da Platà, 75 kilos, sur juillet : 20 fr. 25. Hardwiiater, juillet-août : 19 fr- 45. Redwinter, juillet-août : 19 fr. 50.. Blanco-Californie, octobre-no v. : 20 fr. 65. Tendance ferme.

Blés durs. — On a coté, aux 100 kilos, eiy blés algériens :

Colons, 80 kilos, sur juillet : 29 fr. 25. Colons extra, sur juillet : 30 fr. 50. Colons, 78 kil. sur les 6 de juillet : 27 fr. 75y Colons, 76 kilos, sur juillet, 27 fr. Tendance soutenue.

En blés durs exotiques, douanes en plus i Macaroni, disponible : 20 fr. 375.

Durs d'Azoff ou Novorossisk, 79 kilos, de la nouvelle récolte, sur septembre-octobre î20 fr. 5a.

Durs Berdianska, sur septembre-octobre s

20 fr. 50.

Durs Roumains, sur septembre-octobre 1

20 fr. 375. -

Avoines. — On a cote, aux 100 kilos, en !

Algériennes, 47/48, sur juillet : 18 fr. 75. ;" Algériennes, nouvelles, 47 kilos, juillet août : 18 fr. 625. w ..,

En exotiques, droits de douanes en plus :

Russie noires, 47 kil., sur juillet < 15 fr. 875* Russie blanches, 47 kil., juillet : 14 fr. 6254 Danube blanches, 49 kilos, sur Juillet s -

14 fr. 625.

Odessa, prompt embarquement : 15 fr. 125. Galatz-fox, sur les 3 de septembre : 12 fr. 25< Poti-Batoum, sur les 3 de septembre j

13 fr. 25.

Plata jaunes, sur les 3 de juillet : 13 fr. 625* Tlata rouges, sur les 3 de juillet : 14 Ir. 75* Tendance soutenue.

Fèves. — On à côté, aux 100 kilos :

Algériennes, 47/48 kil., disponible : 19 fr. Chine, moyennes, sur juillet-août 16 fr. 25J Smyrne, nouvelle récolte, le courant i

18 fr. 50.

Tendance facile.

Orges. — On a coté, aux 100 kilos :

Escourgeons d'Algérie, nouvelle récolta (manque).

En exotiques, droits de douanes en plus ï Roumanie, 65 kilos, sur juillet : 16 fr. 50; Russie, 60 kilos, sur août : 14 fr. 75. -Tendance ferme.

Cafés. — On a coté, aux 50 kilos, droits dédouanes non acquittés :

Santos, sur juillet : 61 fr.

Rio,- sur Juillet : 57 fr. 76.

Tendance soutenue;

Hiiifcs d'olives. — On a coté, aux 100 kilos

En Tunisie, Sousse. extra fruitée, de IW tr-4 à 155 fT

!


tSîax, extra, de 152 à œ fr- ; tHto, surfine, u45 fr.

Tunisiennes deuxième llr&04 de 198 fr.

145 fr.

En Algérie :

Bougie, surfine : 142 fr. : data, fine :140 b.

?Al,géri.ennes,, surfines, de iSr » dito, fines, de 125 fr. à 130 fr*

Tendance cateae. oj, :

Semoules. —On O.O'^e, AUX 100 kilos ?

S. S. S. E. et S. S. S. G, disponibles,39 fr. 50. S. S. S. et O. S. G., disponibles, 38 tr. 50. Tendance soutenue.

Bourse Financière

Bourse de Paris — 8 Juillet

DÉSIGNATION DES VALEURS 1 COURS

DÉSIGNATION DES VALEURS PRÉC, AUJ.

RENTES FlUÇAlSES '--

3 Cours d'ouverture, comptant <gs 45 88 10

— da -ol<ôfcHre — 2825 82 90

Atw»rtiBBable5 «mirs û'artv., oœmpt. - - j9L - - «»tore. — - -

3 h Emprunt 1914 non libéré. 9180 81 37 3 i Enrpçunt 1914, libéré..,. 91 10 -

RENTES ETRAIGÈRES

Italienne, cours de clôture, compt. 95 00 a 85 25 Espagne Extérieure. 1800 10250

Russie 1906, 5 - Portugaise ë. Turque, unifiée J®~ D?? Q fi, 5Q 2. Emprunt TOarooain 1904 -n t.. - - 58-10. 621 « 75 52 J Dette Ttmi&ieime ''42?»!!

Emprunt du G. G. de l'AlgëMe. 432 00 431-50

ACTIONS (clôtura 110 comptaat) 4.609 00 4.600 00 4.609 00 4.600 00 Banque de France ±," 1 • 461 00 1.450DO

Banque de Paris et des Paye.-Bas.. 7Q QQ 875 00 Crédit Foncier de France. i '029 00 1-027 00 Comptoir d'Escompte de Paria. lsnn°nn ° 1.680 D0 Crédit Lyonnais 692 00

594 00 592 00

Banque Ottomane „ 2?? £ 8 8£ 50 00

Banque de l'Algérie « 00 Crédit Foncier. Agr. â'Âlg. iibérées 6 m oo,

- - - n. Mb. 624 03 1 620 00 Compagnie M®érie»ne.^ 1.280 00 1-275 00 Société Générale - QQ Société 00 Compagnie Gén. Transatkiïrtitioe..00 6.e7o n nn Messageries Maritimes.. 4.8: 4.S'l0 00 Buez 4, .895 00 1.73000 IRio Tinto 00 1.73090

P.- L .- M 1.2S36 0 CO 1 832 oo

P.-L.-M. -

Société ■pWr-reieirDW. 267 00 63700

Et-Algérien ., «W 00 65600

Bône-Guelma 664 00 Ouest-Algérien «25 «0 iS* 53 , Thomson-HoUston 67700 E80 00 Métropolitain 504 00 504 00

Actions de la Société immobilière - 9400 — des T. A. - - des C. F. B. & 91.00 — des Omp. phosph. du Dyr «e oo 880 00 - phospa, Ch. de fer Gafsa - 2055 CO Mines d'Algérie ômnittm 2.050 00 Bosnorice i:««U0 Lu Mokta el Hadid 2.19100 2-240 00

Djebel-Bessas - 288 00 Ouasta-M-esleula. - 760 00 Ben-Thale b 87 (j0 82 50

MInes de Guelma. - Mines de Gner~onr. - Mines de zinc d'Aïn-Arce - !l'ramways ,d'Oran..;. -

OBLIUTUS

P.-L.-M. fusion ancienne. 404 75 404 25 P.-L.-M. fusion -soureile.,» 407 75 40725 Est-Algérien to3-,Go 403 50 Bône-Guelma 405 00 403 25 Ouest-Algérien .-. 40000 40100 C. F. R. A..,. 435 00 435 00 c Société Immobilière, paru. 1025 II 25

IiVIBSES

ale Beers 427 50 480 00 Panama Bons à Lota jjg 25 11400 Banque de rindo-Chine. it" tffl 00 Gafsa., 'P8.rte.-. *ÏSOOO HôQO CURES 1.

t;.(LoJu!lNe •••«•• WORRT" [ 25 17 85 180 E/lItalie 99 5 8 99 5/8 B/Madrid 480 50 496 6) -ti/Paris-Y:.lÍAlrid .u. 460 4 25

- &- - -

La tendance est lourde et- même faible. dans la. plupart des compartiments..

La rente perd 40 centimes, à 87.77.

Le 3 et demi pour cent nouveau revient à

91.37.

A l'exception du Serbe, qui recule de 79.30 à 78.60, les fonds d'états étrangers sont assez résistants. On a, ~ot<Lj Ex~rieuM Q._88,05 :

I-en S)&~t~ ; 'EM~TM'.W"! <NxM)SN ',<_M)&holl~5 87,70 ;-ft1!sse 5 pour cent, Î0S.5O. Les établissements de crédit enregistrent de nouvelles moins-values. On a coté Banque de Paris, 1448 ; Crédit Lyonnais, 1.577 ; Union Parisienne, 815.

Au groupe étranger, la Banque nationale du Mexique rétrograde à 477.

Les valeurs de traction restent calmes. On a ooté : Métropolitain, 502 ; Nord-Sud, 134 ; Omnibus, 540. , Les valeurs russes abandonnent ^encore du terrain pour la plupart- : on a coté : Briansk, 397 ; Sosnewice. 1322 -, Naphte russe, 467 ; Malt zolff, 734.

Le Rio varie de 1737 à 1739 et 1727.

Les mines d'or sont -plus importantes. On a coté : Randmines, 154 ; Goldiields, 57,75.

La de Beers gagne le cours de 430.

Arrivées et Départs

'---

Liste des passa-gers partis d'Alger le 8 juillet par le paquebot La-IWsrsa :

M. Ducasse. — Les familles Sentini — Tholi Moulis — Guillon — Robléa - Saint-Martin Choustrat Garrtgwène - Bertrmdie - M. Lenfant. — Mlle Gomez. — M. Gastex. — 'Mlle DaresBy. - Mmes Bonmergue. — Bmetira. ---Bootso];mei.' der. - Mlles Viguié. — Foch. — MM. Jostafret. Candella. — Van Phat. Capitaine Dehaulty. — Les familles Coulomb - Paul — Dalet — Amiel Tavaillot - Mailhes - Carmelet — Cribier St.-Marie — Harzdorff - Rude - --Gra.nger Puilla - Paetor - -BelmBleeèa - 4Boro oba- pelou - Iiaaabert - Simon - Bordwie - OamauxOtHNaellaDehaülty - r<SoUaad -'" MA chaud. — MM. Bruggi. — Guyard. - Famille Donmens. — Dorso. - Mme Mathieu. - Daupteai., — Les familles Bize — Barraud — Brancheraud.— Mme Misellati — M. Auriacombe. — Famille Argaud. — Ed. Leach. — Mlle Pons. — Famille CaPeaBsonne. - Général Muteau. — Famille Bénézeoh. — Mlle Vial. — Famille Delaville. — Famille Grangau. - Mlle fiicci. -Les familles Anizau Foix — Lanne — Déeha — Bistour — Raffeux — Cazeaux — Mme Olivier. — Camille Mineossosi. — Gour. - Mme Vincent, - Famille Chiffart-Oli. ,v.ier. - F-amille Eyiwud. Sass^tat. - Deantrèle. - Les familles Levare — Mathieu — Maillet — Escourbiac — Bouffart - Üulié — Pâques — Taillant. — Mmes Nestor — Auger. — M. Dauzon. — Mlle Roubinet. — Mme Toulouse. - Mlle Coudan. — Mme Taillant. - Durand. - Mme Marmiesse. — Garés. — Mme Vve •S'etit. —Mme Ca•rayon. Mlle Kolland. — Mlle Tassm. — -Girard. — Mlle Gazaubon. - -Baurdonneaii. — Mme Bour'donneau. — îtme Roudière, — Mlle Durivault. Mme Laurent. M-oulaud.— Mlle Kambaud. Les Familles Flotte — Gachassin. - cotrdlnal

'ThirAnin-Nfl.Vmn T.,oTravnAuAfii-

met. — Wefll - Udrail — Bey — GttTellî - - Delvalbez — Delteilh '8hue -" Lottici — Mirante «Cahozats — Laeserre - TManchard — jOrtheil Delfatit — Orthet DelqiriêlB«rtrand - Bvoye - Deprade — Poujol - Viguié.

Vigaud Mauriac - 'Friay - TialigbrègueDmjdAiigue — Vieilhucaze — Mlle Lloret. — Mlle Duharbier. — Famille Parrouffe. — Mme Subrir. — Boisseau. - Escaudë. — Famille Veziniret. — Famille Sausevet. — Famille Chapelan. : Gillet. - Famille Tiquet. '- famille Herteman. — Pistoulet. — Famille Michon. — Famille PujO. — Mlle FMtré. — Cestac. — Pascal. — Barregat. — Soulou. - Tubiana. — Famille Guellet. — Isnaad. — Laforge. — Famille Samson. — Mme Henry. — Mme Eulalie. - Famille Achat. -1- Famille Raymond. — Dat. - Lafourcade. — FamiHe Cazalet. — Famille Bervillé. — Faanille Lacoste. Famille Solères. - Baudine. — Pamille Farge. — Famille Fabre. — Mme Salérac. — Mrae Avoustin. — Famille rnivert. - Mme Btmnafos. — Pamille Ku. meau. — Denat. - AP«mülle Ulanc. — Espiau. — Mme Laverrier. - Mme Caylus. — Abbé Maylié. - Capitaine Létionne. -

- Capitaine Létienne. — Famille Mrédevielle. — Mlle Genillon. - Les famille Champul — Colombier - Pordier - Taurmes — Bailly. — M. Berneron. - Mlle Viguier. — Mme Amiel. - Famille Ballentini. — Mme Perdriau. — Famille Paillisser. — -Famille Lacroix. — Famille Malosse. — Turrel. — Aldana. — Mlle Dubroca. — Famille Du"Ver, - 'FamîUe Burin. — Vezinet. — Famille Cazeaux. - Gauthier. — Raynaud. — Bragan. — Sonnet. — Martin. — Mme Garés, — Famille Pons. — Calvet. — Mme Broéa. - Mme Allam. — Famille Berniche. — Gimet. - Famille Janson. — Bastien. — Mme Deville. Mareou. — Albarez. — Famille Aubertelle. — Famille Alverne. — Famille Coste. — Famille Bertinot. - Famille Rey. — Bitlormy. — Lieutenant Bessey. — Famille Roy. — Labat. — Mme Pradelle. — Carlin. — Famille Lafon. — Famille Viquier. - Famille Bonnet. — Picumel. — Mine 'BiQuet. - Famille Maillié. — Ba.uchet. — famille Goillot. - Famille Bisenit. — Famille Malpel. — Ducerf. - Labat. — Villa. — Mlle Brazon. — Grippou. - Foni. — Famille Rey. — Famille Pompéso. — Despeaux. — Mlle Gainvette. — Mlle Marriot. - Mumer. — Famille Jourda. — Famille Chausson. — Mlle Marie. — Martin. — Vandier. — Mme Batlle. — Famille Doche. — Famille 'Palan. — Famille Prats. — Mlle Basset. — Camille Noulat. — Rougé. — Famille Nicolas. — Famille Binac. — Famille Gazen. - Athon. — Kannille Armand. — Bartrier-Berton. - AmblardBernet. - Famille Rossi. - Famille Sevignet. — Revel. - Famille -Kessier. — Lieutenant Dnbag. — Famille Féraud. - Magsarotti. — Madame Marcou. — Famille Courtenisse. — Canivet. — Mme Savino. — Mme <Re»ucci. — Mme Collin. — Mounis. — Ramis. — Quéré. — Mlle Jonquières. — Roucon.

Liste des passagers arrivés à Alger le 8 juillet par le paquebot Tintgad :

MM. dément etmine. — Chateau. — Meuner. — Bandry. — 'Prin. — Joset. - -Dnv«lleroy et Mme. — Boyer. — Tracol. — Breillert. - Gt«ôlles. — Pi'Vet. Le Gat. - eaiùille Bordenave. — Dauphin. — Gamcher. — Bayle. — Vapon. — Billé. — Auduseau. — Boyer. - Lelamer. - Mlle Blancheur. — Berthier. - Rondoni. - Lagarde. — Famille Luya. — Mme Ducreui. — Hocine. - Crémieux, — Belpuget. — Payant et Mme. - Malateste. - -Tàbet. — Crapic et Mme. — «Fourmal. Chayleur. — Mme Apaohinette. Montearville. — 'Perner.. - ZWbre. — Gauthier. - evech. — fRoehe. - -Gendre. — Famille -CBiausy. — Mme "Lailhan. — Carnière et Mme. — Mlle Larmande. — Fredy. — Mathieu. — Piot. — Léger. — Brégaud et Mme. — Bouftnti. — Valéry. — Pagès. - IFamaille Bourgard. — Cas. — Mmes Lemaire. — Famille Valot. — Lanus et Mme.

Mouvement Social

Université Populaire (Maison- du Peuple)

4, -rue Négrier, Alger

Tous les membres de l'Université Populaire et les parents des élèves sont priés d'assister à la Tétmion récréative offerte aux élèves des eours de l'année 1913-1914, qui a lieu ce soir, jeudi, 9 mai, à quatre heures du soir.

JUMELLE A PRISMES

La Nationale

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La Vie Sportive

PRÉPARATION '-MI:.LJTII,IRE

Société -de préparation militaire de MustaphaInférieur. — Une nouvelle société de préparation militaire vient de se former à Mustapha, sous la dénomination de « Société de Préparation Militaire de Mustapha-Inférieur x.

Indépendamment des jeunes gens quelle pré; pare au brevet d'aptitudes militaires, elle comprend une section de tambours et clairons dont l'Instruction est déjà suffisante ^pour lui permettre de participer au concours de Marseille qui aura lieu le 15 août prochain.

Etant donné le but exclusivement patriotique de cette société, les membres du Conseil font appel à toutes les bonnes volontés, spécialement en ce qui 'concerne les '"élèves tambours -et clairons. Pour tous renseignements complémentaires, s'adresser au -siège de la société 12, -bouleyard Au guste-Comte.

Réunion du conseil d'administration ce soir, jeudi, à 8 h. 30, au local dé la société.

Ordre du i jour : dispositions a prendre en prévision du concours qui aura lieu à Marseille.

SPORTS ATHLETIQUES

Cailla-Sports. — Ce soir, à « heures, au bassin du radoub, entraînement à la natation. Demain, entraînement d'athlétisme ; à 8 h. 30, réunion du conseil d'administration et des différentes commissions.

«arry.Ciub. — Ce soir, à 6 h. 30, rendez-vous de tous les coureurs à pied du club, au local, Château Joly, Télemly. Communication importante leur sera- faite.

A .8 Jaeares jpcécâees, xéaoian du Conseil au siège ^social, barr <îoa "'NfSg6èiMlts. "ue..r&ly, «culs les _.seront -adtmis,

Ordre du jour : Challenge nautique de SaintJEugène du 19 juillet ; « Tourne Saint-Eugène » ; Traversée du -port .d'Alger ; secrétariat ; questions diverses.

GYMNASTIQUE

Club-Gymnastique de Mustapha. — M. le commandant Nautîlle, chef de batadon au 1*' moeavee devant inspecter la société, le samedi 11 oou. rant, à 8 h. 30, les membres du conseil d'administration, de la fanfare, les -adultes et les pupilles devront se tsowver iPé®nis en tenue, au local, à 8 heures du fflir très précises. Sont également em. veeluée Aiiaaidis et Cortès.

Cymttaste-Club d'Alger. — Le conseil d'administration est oowvoqué au Soeal, aujourd'hui, jeudi, à 8 h. 30 du floir.

La Revanche. — Les membres du conseil d'admiaietration sont instamment priés d'assister à la réunion qui «ura lieu ee soir, à 9 heures précises, dans les «ak>ne du -eaf.é -Cadix, rue Rovigo. Présence indispensable.

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"Pour tous renseignements, s'adresser à M. Antoine Morell, président du Syndicat. »

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t Il est heureux d'informer ses clients et .abonnés que rien n'est changé da,nS la, mar*efte -ïdé ï&tfits agence, *srénw-$taijt Tiâûiifipô' l'entière organisation et que les carnets souscrits antérieurement à sa prise de possession sont toujours valables.

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Les créanciers de l'ancienne direction du « Rapid Renseignements ),,, s'il en esciste sont informés qu'ils seront intégralement remboursés de leur créance et -sont priés de produire leurs titres au- siège de l'ancienne administration de l'agence, 2, rue Savignac, à l'entresol. Téléphone : 26-10.

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Monsieur Charles PARRAD survenu le 5 juillet.

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Tribunal de Commerce d'Alger

LIQUIDATION JUDICIAIRE

Du sieur AUTIER Théodore, entrepreneur de travaux publics, 15, rue Richelieu, à Alger.

Les créanciers sont în-vités ài se réunir au Tritooaal, le 15 Juillet 1914 à 2 heures du soir, pour délibérer sur un concordat.

Le Greffier du Tribunal, H. NICOLAS-MI s SAREL.

Tribunal de Commerce d'Alger

DECLARATION DE FAtLLITQ

Par jugement sur irequêtd en date du 4 Juillet 1914, le Tribunal de Commerce d'Alger a converti en faillite la liquidation judiciaire du sieur afoeobettl Marc, négociant, rue du Coq, 6, Alger, proaoacée par jugem nt sur requête du même Tribunal en date du 28 Avril 1914.

Parle même jugement le Tribunal a désigné M. Audoyer, l'un de ses membres, en qualité de juge-eommjssaire et a .nommé M. Aug, syndic définitif.

Le Greffier,

H. NIOOLAS-MrSSAREt. u»» 11. i. ,,

Tribunal de Comtneroe id'Aigu

ILIQUIDATIO; JUDICIAIRE da sieur Keern Joseph, armurier-arquebusier, rue Michelet, 16, AlgIe l'

Les oréaaciers sont informés que par jugement du Tribunal en date du 24 juin 1914, la liquidation judiciaire a été ouverte, ils sont convoqués à se réunir au Tribunal le 15juillet 1914. à 2 heures du soir, pour. examiner la situation du débiteur et donner Imw svfe eur la nomination du liquidateur définitif et sur réfection de contrôleurs.

Le Greffter.

H. NICOLAS-MISSAREL.

Tribunal de Commerce d'Alger

DÉCLARATION DE FAILLITE

Par Jugementstrrftquête en date du 4 Jafllet 4V14, te Tribunal de Commerce eàlger a converti en faillite la liquidation judiciaire des sieurs DREYFUS Frères, négociantsassociés à Aumale et à AïnBes-sem, prononcée par jugement sur requête 'du même Tribunal en date du 10 avril 1914.

Par le même jugement, le Tribunal a désigné M. Audoyer, l'un de 'ses membres» en qualité de Juge-Commissaire et a nommé M. Déliot, syndic définitif.

Le Greffier du Tribunal,

H. NICOLAS-MISSAREL.

Feuilleton de l'Eaho d'Alger N° 80.

Le Pouce

PAR

Léon SAZIE

XXVI

Le_n Prince et le, mauvais Maquis

Martin-Numa se doutait que le bruit des coups de revolver, que les cris étaient arrivés jusqu'au second. iusn^"-^a^res. vés jusqu'au second. ius -:J.-_A rcres. qu'ils avaient du voir les lumières qui tout a coup avaient empli la maison. Donc chacun était sur ses gardes. et à son poste.

Martin-Numa ne devait fuir que par le bas de l'escalier, comme d'ailleurs, c'était convenu.

pour cela, il fallait attirer le marquis et ses gens dans le haut. les faire quitter l'étape du dessous, où ils continuaient leurs recherches pour remonter à l'étalage audessus

Dans le -corps de bâtiment faisant pendant de l'autre côté des appartements du marquis, se trouvaient des chambres d'amis et une «aile d'armes.

Martin-Numa -tout d'abord avec une serviette prise dans 1$cabinet de toilette du marquis entoura sa blessure.

A ce moment, une tdée lui traversa le cerveau. Il la mit en exécution aussitÔ

Sa main qui tenait le bras blessé était i

pleine de sang.

Avec de sang, Martin-Numa traça au milieu des draps tout blancs du lit du marquis un -X- et deux points et il mit sur l'oreiller sa main largement ouverte qui laissa une.-empreinte «anglante effrayante! Rapidement'ensuite, "il ouvrit la première pièce qui se trouvait en face de la chambre du marquis, de l'autre côté du palier.

Il traversa cette pièce et ferma à clef la porte intérieure dont il jeta la clef sur une armoire.

Dans cette pièce il renversa quelques meubles, brisa dés potkfhes, jeta à terre la pendule et la chemina '-- vitri,,, de trrlsîallerie de Venise, fit

en somme autant de tapage que possible.

Puis il revint dans la chambre à coucher du marquis.

Sous la portière de l'entrée, il se cacha et attendit, veillant, regardant.

Le résultat qu'il espérait se réalisa graniéïtfént.

Le tapage qu'il s'était employé à produire consciencieusement dans cette Chambre d'amis fut entendu par le marquis et tous ceux qui, dans les pièces du bas couraient après les cambrioleurs.

Ce fut un cri général :

— Ils sont là-haut !. Nous les tenons!.

Lè marquis, ses fëns 'se mirent comme une meute ayant retrouvé la bonne piste à s'apprêtant à arrêter, à massacrer les cambrioleurs.

Les meubles renversés dans lesquels ils s'enchevêtrèrent tout d'abord en entratit dans cette pièce, avant qu'on ait fait la lUmière, leur donnèrent cette assurance que les malfaiteurs se trouvaient réelle-

ment ici. qu'ils étaient passés par là.

Le marquis, en avant, plus acharné que tous, fou, féroce, criait, son sabre levé, prêt à frapper :

— Rendez-vous !. Rendez-vous !. Mais dans la pièce on ne trouva personne.

— Dans les autres, allons plus loin.

Ils ne peuvent échapper.

Alors ils se trouvèrent en face de la porte fermée par Martin-Numa.

— Ah ! s'écria-t-on, ils sont là !. Ils sont là !.

Cette porte fermée les confirma dans cet te

-Avec ..ne ardeur magnifique, l'espoir de pincer -enfin les malfaiteurs, pris au piège, les excitant davantage, ils se ruèrent sur la porte et ,se mirent en devoir de l'enfoncer.

Martin-Numa, derrière la portière, suivait tout ce manège, et en toute autre circonstance aurait pu largement rire de cette comédie, car' la scène devenait absolument bouffe.

Enfin, sous tant d'efforts, la porte de cette pièce ïut forcée, Driée.

De nouveau, la meute se rua par la porte enfoncée, courant à'la curée, pour ainsi dire, des malheùreux cambrioleurs dont les derniers retranchements étaient emportés, le dernier refuge pris d'assaut.

Le marquis, ses gens se répandirent dans la chambre Garnis, dans la salle d'armes. Alors Marin-Numa abandonna sa cachette.

D'un bond, U "fut sur le palier.. devant la porte de la première chambre d'omis. par où les poursuivants, triomphalement, étaient entrés. Il ferma à clef cette porte, et il en emporta la clef. puis, en hâte

il descendit l'escalier.

Ceux qui couraient après lui, furieux, prêts à l'écharper, se trouvaient ainsi ses prisonniers, mis par lui sous clef.

C'était le côté comique après la phase dramatique, de cette soirée sensationnelle ! En bas de l'escalier se trouvait bien le gardien à qui l'on avait donné l'omrede rester là pour couper la retraite aux* cambrioleurs. Mais ce gardien gisait à terre, sajis connaissance, eomme mort.

Le fidèle Prosper, revenu pour secourir son -chef, après avoir appelé nommes, à-vmt -assené sur la nuque de ce gardien un coup de massue en caoutchôiïc qui, pour n avoir fait aucun bruit, n'en avait pas moins à demi afesommé le malheureux.

Le chemin était libre.

Quelques minutes après, Martin-Numa roulait dans sa voiture.

Il regagnait non son domicile de la rue Lepic, ni sa maison sûre de Passy, mais 1 appartement de Son fidèle Prosper, où un docteur vint bientôt panser sa blessure. Martin-Numa détenait maintenant les chaussures tant convoitées et hardiment enlevées du marquis Primo di CarmtneSantucci.

Il allait pouvoir les comparer à la trottine vernie vendue, au -gniaf, par l'amie de Prosper, la pimpante Octavie la valseuse !.

"XVI'

Pour le silence

Cependant, en repassant en mémoire cesdivers événements, une question se préæntaàmont: — Le comte di Vilacerboli, selon tou-I te apparence, détecteur d'un secret important, grave, terrible, secret qui l'avait fait i

condamner à mort, qui lui avait valu cette ientative d'assassinat.

« Or le comte di Vilacerboli n'était pas mort. La pierre du tombeau, comme dit le poète, ne pesait pas sur ses lèvres.

« Le comte, encore très malade, encore en traitement à l'hôpital de Saint-Germain, pouvait cependant parler.

« Pourquoi, pensais-je, Martin-Numa n'allait-il pas demander au oomte di Vilacerboli d'achever sa déclaration, de ti^ fiir son ave'j. ? n -

- Cela me semblait tout simple. Cependant, quelque énvie que j'en tetrssfc, je me gardai bien de poser, sur ce suj et, la moindre question à Martin-Numa.

Mais cet homme vraiment semblait lire dans les fronts ce que pensait le cerveau. Un soir que je me trouvais chez lui, après .dîner, à brûle-pourpoint, comme s'il répondait à ma question, il me dit :

— Vous croyez donc, que je ne l'ai pas tenté ?.

— Eh quoi donc ? fis-je, très sûrpris. — Que je n'ai pas essayé d'arracher au Comte di Vilacerboli la fin de sa déclaration ?

Je ne pus m'empêèherdé tressaillir.

— Vous croyez que je n'ai pas tenté de faire parler la Margellina ?

Et comme je ne trouvais rien à dire. il reprit, en se mettant, selon son habitude, à marcher de long en large dans son bureau.

— J'ai tout assayé, tout tenté, pour obtenir la fin des aveux du comte di Vilacerboli.

Il me fit le récit de ces tentatives, desmoyens qu'il employa, '"! Tout d'abord, dès que le comte, après 1 accident 4'a«tomQbiUe* fut transporté à

l'hôpital de Samt-tiermain, Martin-iNuma lui-même joua le rôle d'un infirmier et veilla u chevet du blessé.

Il gardait cette espérance que, dans son délire, le comte laisserait échapper l'aveu précieux, dirait son secret.

Son espoir fut déçu. que qedbl.

Le comte ne put prononcer que quelques paroles inintelligibles, bredouiller des mots insaisissables, dans sa. doreur, et ce que ses lèvres Durent oponn"' Tîfènt, ce fut seulement le frbm #Elvira..„ Vraiment, l'amour dé tfettèTéftiine tenait tout le coeur de ce.reux.

A Elvira devait Mier sa supmê pensée.— Elvira !.. Elvira !..

Ce mot revenait feur les lèvres blêmes, comme unè prièrg, une mélopée douloureuse et poigriânte.

Cependant Martin-Numa euttte pensée - que, en ces heures trs où le comte se trouvait si près de M nWrt, l'âme quèment le-nom dé eèllé qui en £ tait maiprêté à s'envoler, évoquait tifil^ttement le nbm de celle qui en tait la maîtresse. Si le cœur qui allait cesfeer de battre rappelait le nom de celle pôur qui il avait tant battu, Martin-Numa pfensa, tifs-je, que si le éomte ne mourait pas, si la vie revenait peu à peu, avec la vie, si précaire à présent, la raison disparue reviendrait.

Ce ne serait plus alors uniquement l'instinct d'amour qui parierait imez le blessé, mais le sentiment de la vie réelle.

Le comte, comprenant la réalité des choses, reprenant en somme possession de soimême, rattaobecait -au présent, après ces heures tembtes, le passé brusquement changé..

(A Suivre),


Erude de Me Georges DUPUY, licencié (n droit, avoué près le Tribunal civil de première instance d'Alger, y demeurant 5, rue de l'Industrie.

DIVORCE

ASSISTANTE JUDICIAIRE

D'un jugement de défaut rendu par la Première Chambre du Tribunal Civil d'Alger, le 10 avril 1914, enregistré et signifié suivant exploit de M' JAIS, huissier à Alger, en date du 25 juin 1914, enregistré.

Au profit de :

Madame KAZIZ Marie, épouse de M. ALLIEL Léon, avec lequel elle demeure de droit à Alger, rue Porte-Neùve, n- 32, mais résidant en 'fait et auto- risée à résider chez sa mère, Mme Veuve KAZIZ, à Alger, rue du Centaure, n- 5. ,"AdmIse au bénéfice de l'assistance judiciaire par décision du bureau d'Alger, en date du il mars 1913.

Contre :

Monsieur Léon ALLIEL, demeurant à Alger, rue PorteNeuve, 22, ci-devant rampe Valée, n- 6, et actuellement, rue Haddada, n* 9.

> 'Il appert :

Que le divorce a été prononcé d'entre les époux ALLIEL, aux torts du mari.

cftEt que M- AUJOULET, notaire à Alger a été commis pour liquider les droits respectifs des parties.

Pour extrait :

G. DUPUY.

C La présente insertion est laite conformément à l'article 247 § 3 du C. C. et en -vertu d'une ordonnance de M. le Président du Tribunal Civil d'Alger, en date du 2 juillet 1914, exécutoire avant enregistrement.

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J re instance d'Alger, y de-

meurant, rue Joinville, no 6,

Alger.

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Les Etrangers admis

D'UNE

Petite Propriété

située à ALGER, quartier dtf Mustapha, lieu dit « Le Hamma », canton sud arrondisse.. ment et département d'Alger.

L'adjudication aura lieu la Vendredi trente-un juillet mil neuf cent quatorze, à huit heures du matin, à l'audience des criées du Tribunal civil de première instance d'Alger, y séant au Palais de Justice de la dite ville, rue de çQnstantine, 10.

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra :

Qu'en exécution d'un jugement contradictoirement rendu par la première chambre du Tribunal civil d'Alger le deux avril 1914, enregistré et signi< fié à avoué et à partie. i Il sera procédé à la date susdite, à la vente aux enchères publiques, de l'immeuble ci- apfès désigné.

Aux requête, poursuites et diligences de :

M. Eugène-Victor Thiébautr ouvrier vigneron, demeurant à Aïn-Farès, arrondissement de Mascara, département d'Oran. Poursuivant, pour lequel domicile est élu en l'étude de Me Henri ROBERT, avoué près le Tribunal civil de premièreinstance d'Alger, y demeurant rue Joinville, no 6, qui est constitué, occupe et occupera pour lui sur la présente poursuite dé vente sur licitation et ses suites.

En présence ou lui dûment appelé de :

M. Victor Charrignon, briga- dier-ajusteur à la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, demeurant à Alger, rue Auguste-Hardy, ci-devant et actuellement banlieue de Duperré, arrondissement d'Orléansville..

Colicitant ayant pour avoué constitué Me Hyacinthe TEDESCHI, avoué près le Tribunal civil d'Alger, y demeurant rue de la Liberté.

DESIGNATION

DE L'IMMEUBLE A VENDRE telle qu'elles est insérée au cahier des charges

Une Petite Propriété située à Alger, quartier de Mustapha, lieu dit « Le Hamma », d'une contenance superficielle d'environ cent quatre-vingt-quatre mètres carrés quarante-six décimètres carrés, ayant sa façade principale sur la rue Auguste-Hardy, anciennement ruedu Parc, comprenant :

Une maison d'habitation élevét sur cave d'un simple rezde-chaussée, couverte en tuiles et divisée en trois pièces et une cuisine; cour derrière la maison, jardin devant.

Le tout est limité :

D'une part, vers le Nord, par la propriété de M. Zembart, acquéreur de la Compagnie Algérienne ; -

D'une deuxième part, vers l'Est, par la rue Auguste-Hardy ;

D'une troisième part, vers le Sud, par la propriété de M. Bernard Rippoll, acquéreur de M. Sanchez ;

D'une quatrième part, vers l'Ouest, par la propriété des consorts Blachette.

Et, enfin, d'une cinquième part, vers le Nord-Ouest, par; la propriété Gay. -

Tel au surplus que le dit immeuble existe, s'étend, se poursuit et comporte avec tout ce qui peut en dépendre et faire partie sans aucune exception ni réserve.

Le poursuivant déclare que le mur séparatif de la propriété Gay est mitoyen quant au sol seulement, la construction appartenant en totalité à la propriété mise en vente ; que du côté de M. Zembart, le mur construit par M. Thiébaut est devenu depuis mitoyen par suite d'un règlement intervenu entre ce dernire et le dit M. Zembart.

Que du côté de M. Blachette il n'existe qu'un hangar en bois.

Enfin, que du côté de M. Rippoll le mur est aussi mitoyen dans son état actuel, sol et construction, la mitoyenneté en ayant été réglée récemment. 1

MISE A PRIX

Outre les charges, clauses et conditions du cahier des charges qui est déposé au greffe du Tribunal civil d'Alger, où toute personne peut en prendre connaissance, les enchères seront reçues sur la mise à prix de CINQ MILLE FRANCS, fixée par le juge ment du 2 avril 1914, ordonnant la vente 5.000 fr.

CI",..,.

Frais et remise proportionnelle en sus. -'

NOTA. — La mise à prix pourra être baissée séance tenante en cas de non enchère et jusqu'à ce qu'une enchère se produise conformément au jugement du 2 avril 1914, sus. énoncé.

Alger, le 7 juillet 1914.

L'avoué poursuivant, Signé : Henri ROBERT.

Enregistré à Alger, le v*# juillet, 1914, folio case T auA d-O.iis nerçus de 0,83 cen", àujJ T" - -. -

times. * -~

Pour tous renseignements, s'adresser à l'étude de Me H. ROBERT, avoué poursuivant, en celle de Me TEDESCHI; avoué co-licitant, au greffe du Tribunal civil, où le cahier des charges est déposé,

et sur les lieux pour visiter.

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