Rome le nouvel empereur qui s'appelaitHenri VII(i3i2). Cette mission ne lui permit pas de prendre part au Concile de Vienne.
Il demeura assurément dans les mêmes dispositions à l'égard de la France, quand il fallut donner un successeur à Clément V. Ce fut lui qui couronna, à Lyon, le nouveau pape qui avait pris le nom de Jean XXII (i3i6).
Une nouvelle légation pour un nouveau couronnement lui fut connée nous parlons du couronnement du roi et de la reine de Naples.
La mort visita notre cardinal, à Avignon, en i32i ou i322, et sa dépouille mortelle fut déposée dans l'église des FrèresPrêcheurs de la cité (i).
Nous connaissons de lui le nom de deux traités l'un sur le Pa/'aaM, l'autre sur la manière de tenir les assemblées des ~c~Mp-s. Mais il y a lieu, comme le remarquent les auteurs des ~'<p<o~'M ordinis Prœca~orMM!, de tenir compte des Actes de ses diverses légations, .tc~ qui, ajoutent ces auteurs, sont sans aucun doute conservés dans les archives romaines (2). » NICOLAS DE FRÉAUVILLE
(vers i-î5o-ï5t4)
Nicolas était né, vers 1250, àRouen ou à Fréauville, village entre Dieppe et Neufchâtel dans le diocèse de Rouen t3). Il appartenait à la famille portant le titre nobiliaire du domaine de ce dernier nom. Il avait des liens de parenté avec le fameux Enguerrand de Marigny.
Il entra au couvent de la capitale de la Normandie, étudia à Paris, enseigna en province et, notamment, à Coutances, Orléans. Poitiers. Paris le compta parmi ses maîtres de réputation. Aussi, après avoir occupé divers postes dans l'ordre, fut-il choisi pour succéder à Nicolas de Gorran dans la direction de la conscience du roi (i295).
(t)Sotu'c. gêner. Script. ord. Pra'<itct<tom. I, p. 5~6.547 Touron, Rm. des A<Ma. tMmt. de Tord. de S. Dom., tom. pp. 708 et suiv. (t) Script. ord. Pra'dtc., <Md., p. 5~7.
(5) C'est à Rouen, selon Touron (Hist. des hom. ~tM< tom. Il, p. 55), à FréauviHo, au dire de M. Frère (W<MMe< du &tNto~r< nornMHd, art. Fréauville). · i