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Titre : La Faculté de théologie de Paris et ses docteurs les plus célèbres. Moyen âge. [Volume 1] / par l'abbé P. Feret, ...

Auteur : Féret, Pierre (1830-1911). Auteur du texte

Éditeur : A. Picard et fils (Paris)

Date d'édition : 1894-1897

Sujet : Théologiens -- Paris (France)

Sujet : Université de Paris (1215-1793). Faculté de théologie

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb400085463

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb35048018w

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. ; 25 cm

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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : BibICP

Description : Contient une table des matières

Description : Biographie

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k75725w

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, D-83869 (1-4)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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JACQUES DE VITRY

( -1~0)

C'était un enfant des environs de Paris, probablement de Vitry-sur-Seinc. comme son nom l'indiquerait. On lui a donné aussi pour berceau Argenteuil (1) mais il est plus vraisemblable que ce village n'a été que le champ où Jacques a exerce il un titre quelconque, le ministère ecclésiastique. Les renseignements ne sont pas nombreux en ce qui concerne son existence a Paris. Il est certain qu'il a été un des écoliers de l'Université de Paris (2). Mais y a-t-il enseigné et surtout y a-t-il enseigne la science sacrée? Rien n'autorise a l'at'tirmer. S'est-il élevé jusqu'au grade suprême en théologie? Il est permis de le croire; disons-meme qu'un esprit aussi distingue que lui a dû ambitionner ce grade avant de se livrer au saint ministère ou vouloir le conquérir depuis. Voilà ce qui, joint à la célébrité du personnage, explique pourquoi nous n'avons pas estime devoir renfermer dans les limites d'une simple note l'article auquel il peut avoir droit. Vers 1210, il fut, n'étant pas encore prêtre, appelé en Brabant par la grande réputation d'une sainte femme, Marie d'Oignics. Née à Nivelle, vers 1177, mariée a 14 ans, la jeune épouse persuada, peu de temps après~ a son mari de vivre comme frère et sœur. A la continence parfaite, ils joignirent bientôt le dévouement admirable pour les lépreux aux soins desquels ils se consacrèrent à Willemhroc ou, mieux, Willebrocck prcs de Nivelle. Marie se condamnait encore a un jeûne presque continuel; et l'on raconte qu'une fois elle ~) L'NM<. L'ntucrs. PttfM., tom. III, p. 6~0, le fait naître à Argenteuil. ainsi que h r<~ D. J'teo~'t de VtMcco dont il v.i être question. Comme nous venons de te dire, le surnom qu'il porte témoigne en faveur de l'opinion par nous adoptée.

(t) Vt<<t P. Jacobi de Vt~'faco, au commencement de l'Historia orien<'t~ e~ Ht~orta occtdfn~M, de Jacques de Vitry, Douai, o~, in-8" «.quem. theotogicis studiis Lutetiae opbram navasse duigentem satis « certo constat Il. L'HM<of«t universitatis P~tsteMU, toc. cit., parle aussi de «theotogiae studiis" et, tom. H, p. 5to, précise davantage: «.Jacobus '( de Vitriaco qui circa initia regni Philippi Augusti Lutetue litteris operam « dabat. Il Enfin, lui-même dans ses sermons raconte qu'itaétudié a Paris. (M. Lecoyde ia Marche, ZaC/tatr.nc. <tMmoyeM-«~e. Paris, t886, p. 55).