émule, lui dicta un thème de ses Saisons, nous aurons justifié la persistante jeunesse d' ~a/'&c, en dépit de son grand âge, et l'« universalité ? de sa réputation. Un artiste tel que Rossini, né pour le théâtre la preuve en est faite, s'il excelle au genre comique, peut s'essayer aux genres sérieux et même y réussir à une condition toutefois, c'est qu'il se résignera à ne faire que des drames, c'est-à-dire à ne point se mesurer avec la tragédie.
En vertu de cette loi et notez (lue cette loi est généralement inexorable, l'0/c//o de Uossini, né à Naples la même année qu' Barbiere, se tit admirer par des qualités dont il ne faut pas médire, quand on les manie avec adresse, mais qui engageaient le compositeur dans une direction franchement contraire à celle de la tragédie musicale. La tragédie musicale ou simplement poétique, il n'importe guère, admet, et même exige une action tout intérieure. Elle ne se passe jamais de psychologie. Le drame, à proprement parler, s'en passe et fort bien. La matière en reste bien la passion, mais une passion réduite à sa façade et que chacun puisse « voir » de ses propres yeux. Aussi le bon auteur de drame insisterat-il de préférence sur les passions dont le développement s'accompagne de colère et par conséquent de gestes, sur celles dont les poussées sont intermittentes et explosives. 11 s'efforcera d'être <WMa/~Mc tout en restant scénique, et il sera d'autant plus facilement scénique qu'il se sera plus longtemps exercé à la comédie, non point assurément a la comédie de caractère,