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Titre : L'irréligion de l'avenir : étude sociologique / par M. Guyau

Auteur : Guyau, Jean-Marie (1854-1888). Auteur du texte

Éditeur : F. Alcan (Paris)

Date d'édition : 1887

Sujet : Irréligion -- Sociologie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30564250j

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : XXVIII-480 p. ; in-8

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Description : Collection : Bibliothèque de philosophie contemporaine

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Collection numérique : PHILHERIT

Description : Collection numérique : L'école de Le Play

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k75342c

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-7535

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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concordats et les empires. Maigre tant d'écarts passagers. on peut déjà connaître assez la direction vers laquelle ta Révolution tend, p'ur affirmer que cette direction n'e. t pas religieuse; ta Révolution française a même été, pour ta première fois dans !e monde, un mouvement libéral <-t égatitaire en dehors de toute religion. Vouloir avec Quinet que la Révolution se fit protestante, c'est ne pas la comprendre républicaine dans l'ordre politique, la Révolution tendait aussi a an'ranchir la pensée de toute domination religieuse, de toute croyance dogmatique uniforme et irrationnelle. EHe n'a pas ~atteint ce but du premier coup, et surtout elle a imité l'intolérance même des catholiques; c'est sa grande faute, c'est son crime; nous en soutirons encore. Mais le remède nest pas dans l'adoption d'une religion nouvelle, qui ne serait qu'un retour déguisé au passé.

Examinons cependant la substantielle apologie du protrstantisme qu'a présentée M. de Lavelcyc. Il a montré la supériorité de la religion protestante sur trois points principaux 1" elle est favorable a l'instruction; 2 elle est favorable a la liberté politique et religieuse; 3" elle ne possède pas un clergé vivant dans le célibat, hors de la famille et même hors de ta patrie. Renrenons ces divers points. Dans le protestantisme, t'' besoin de s'instruire et pour cela de savoir lire est une nécessité, par cette raison que, comme on l'a remarqué souvent, le culte réformé repose sur un livre, la Bible. Le culte catholique au contraire repose sur h's sacrements et sur certaines pratiques, comme la confession et la messe, qui n'exigent r point la lecture. Aussi le premier et le dernier mot de Luther a été « Instruisez les enfants, c'est un commandement de Dieu. ï) Pour le prêtre catholique~ la lecture n'a pas d'avantage certain au point de vue religieux, et elle onrc des dangers, car elle est la voie (mi peut conduire à l'hérésie. L'organisation de 1 instruction populaire date de la Réforme. La conséquence c'est que les États protestants sont beaucoup plus avancés sous le rapport de l'instruction populaire que les pays catholiques Partout ou l'instruction est plus répandue, le travail sera 1. Tous les États protestants. Saxe, Danemark, Sucd~ Prusse, Kco-<se (sauf rAngteterre), ont le minimum (i'i!!cnres. Les pays catholiques ics plus favorises, comme la France et taUei~uc, ont un tiers au moins <i ignorants. Dans ce contraste, la race n'est pour rien on peut le vcritier en Suisse tes