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Titre : L'irréligion de l'avenir : étude sociologique / par M. Guyau

Auteur : Guyau, Jean-Marie (1854-1888). Auteur du texte

Éditeur : F. Alcan (Paris)

Date d'édition : 1887

Sujet : Irréligion -- Sociologie

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30564250j

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : XXVIII-480 p. ; in-8

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Description : Collection : Bibliothèque de philosophie contemporaine

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Collection numérique : PHILHERIT

Description : Collection numérique : L'école de Le Play

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k75342c

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-7535

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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appellent même les passants en leur offrant le vivre et le couvert. Ils ressemblent encore, toujours selon M. de Hartmann, à quelqu'un qui s'assied avec confiance sur une chaise après en avoir au préalable scié les quatre barreaux. Déjà Strauss avait dit « Quand on ne regarde plus Jésus que comme un homme, on n'a plus aucun droit de le prier, <le le conserver comme centre d'un culte, de prêcher toute l'année sur lui, sur ses actions, ses aventures et ses maximes, surtout si les plus importantes de ses actions et de ses aventures ont été reconnues pour fabuleuses, et si ses maximes ont été démontrées incompatibles avec nos vues actuelles sur le monde et la vie. » Pour s'expliquer ce qu'il y a d'étrange dans la plupart des communions libérales, qui s'arrêtent toujours à mi-chemin de la liberté, il faut remarquer qu'elles sont généralement l'œuvrc d'ecclésiastiques rompant avec l'Église dominante ces derniers, qui ont été prêtres, en gardent toujours quelque chose, l'habitude les a pliés une fois pour toutes, ils ne peuvent pas plus penser sans les formules du dogme que nous ne pouvons J parler sans les mots de notre langue même quand ils font eHbrt pour apprendre un langage nouveau, il leur reste toujours un accent qui décelé leur origine. D'ailleurs ils sentent instinctivement qu'ils empruntent au nom du Christ une autorité, et ils ne peuvent pas renoncer à cette action spirituelle qu'ils veulent exercer en vue du bien. En Allemagne et en France même, outre les protestants libéraux que nous comptons en petit nombre, d anciens catholiques ont cherché n sortir du catholicisme orthodoxe, mais ils n'ont pas osé sortir du christianisme. On connaît le père Hyacinthe 1. En vain, entraînés par la logique, ceux qui 1. Un autre, dont le nom a failli devenir célèbre il y a quelques années, le D' Junqua, avait entrepris lui aussi de fonder une Église, t'c f/f la Mc~ tous ceux qui devaient y entrer étaient libres de croire à peu près ce qu'its voulaient, l'athée même à la rigueur pouvait y être admis. L'Élise en question devait avoir des attributs purement symboliques le baptême, c'est-à-dire le « symbole de l'initiation à la civilisation chrétienne, a la confirmation, c'est-à-dire le « symbole de l'enrôlement dans la milice de la liberté, l'eucharistie ou agape religieuse, c'est-à-dire le symbole de fraterxitë humaine; ajoutons que ces sacrements n'avaient rien d'obligatoire et qu'on pouvait s'en abstenir entièrement <i on voulait. \antnoins on devait faire partie d'une Église, d'une communion; on pouvait désigner sa foi propre sous un nom commun; on était enfin en relations avec un prêtre, qui commenterait devant vous les maximes de t Evangile, qui vous parlerait du Christ comme si vous croyiez en lui et comme s'il y croyait lui-même, L'Église du D~ Junqua eût facilement réussi en Angleterre à c6t6 de M. Moncure Conway et des sécularistes.