nale de Chantilly, et le 25 juin <79~ le directoire du département de l'Oise, séant à Beauvais, confirma cetarrété*.
L'année suivante le château de Chantilly fut l'objet d'une nouvelle perquisition, mais cette fois c'était en dehors de toute légalité et par suite d'un envahissement purement arbitraire. La journée du 10 août ~792 venait de consommer la ruine du trône et le désordre existait de tout côté. Paris regorgeait alors de gardes nationaux qui avaient quitté leurs provinces et qui avaient joué un rôle plus ou moins actif dans l'attaque des Tuileries. Le 45 août, vers cinq heures du matin, une bande d'environ six cents de ces gardes nationaux traînant trois pièces de canon, sortit de la capitale et passant par le village de Sarcelles, fit irruption à Chantilly. Le château se trouvait encore sous la surveillance du même Bourgeois, qui en avait été nommé séquestre en vertu de la loi du 8 avril t792, et qui, en cette qualité, y habitait avec -sa famille. A la vue de tant d'hommes armés dont les vociférations et l'aspect n'avaient rien de bien rassurant, Bourgeois jugea prudent de se sauver, lui et les siens il se réfugia à Senlis, chez le citoyen Gayant, homme de loi, et son exemple fut suivi par les autres gardiens de telle sorte que le châ t. VoyiM le pteeëe~etbat aux pièces jtMtt&a~es.