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~oyoa, ee 28 juin 1793, l'an <econd de la République &aMaiM. Citoyen Marat,
La fermeté avec laquelle vous combattez le despotisme me fait croire que vous voudrez bien entendre les observations d'un vrai républicain~ relativement aux prisonniers prussiens qui sont à Noyon; mais je vois avec douleur l'accueil qu'on fait chaque jour à ces hommes, qui, au fond, sont nos ennemis les aristocrates dont Noyon fourmille, les fêtent tour à tour, louent leur maintien, leur tournure.
Dans ces temps de crise, tandis que les bons citoyens s'occupent à déjouer les complets liberticides des méchants, ces messieurs donnent bal deux ou trois fois la semaine et passent les nuits dans les fêtes bruyantes.
L'échange de ces ennemis est très instant, car ils ont des entrevues avec nos ci-devant chanoines et autres suppôts de l'ancien régime; ils se serrent la p main lorsqu'ils se rencontrent dans les rues. Depuis deux ans, je suis membre de la société populaire de Noyon j'ài vu avec peine s'y introduire de faux patriotes qui sont parvenus, par leur astuce