S, ou tenon' en chlorures poo)' 1000 (exprimes en chlorure de sodun~ <!c)'heï)io)ymphotota)e:
A.–detapremie,rcËcrevisse(mou)'nnte,M''iO). ttt',<)
t!<!e)adeuxiémeEercvigsc (morte, 5't''50). )8'4S
Toutes ces expériences sont remarquablement concluantes. Tant que l'Écrevisse est douée de vie, elle résiste d'une façon presque parfaite aux différences de concentration saline du milieu extérieur. C'est ainsi que, dans des milieux accusant ;?'~ t~ '!8"7, i9~9, 21~, 26" 52~,5 de chlorure de sodium pour 1000, les Écrevisses vivant dans ces milieux depuis des temps relativement très iongs* maintiennent la concentration saline de leur n!!7!'eM t~r'/a peu près invariable 11~,2, )[~.4,
-14~,59, ')4~,13, 15~,45. 13~,16, i4~<)2, 12~,65, H'), t.f,
t2~9, soit une moyenne de 12~,9, tout à fait voisine du taux normal moyen 12 gr. Ce n'est que sur l'anima! mort que des écarts quelque peu importants ont pu être constates
i~()7, 15~,09, -18~,48.
Conformément aux prévisions théoriques, l'Écrevisse, Invertébré d'eau douce, si voisine du Homard cependant, montre donc une physiologie de sa paroi tout à fait différente de celle de ses plus proches parents marins. Contrairement a toute vraisemblance, elle réalise un défaut d'équilibre que toutes les lois physiques défendaient de prévoir, mais que, pour le maintien intérieur d'un tm'/tcM vital marin, ta théorie présente nécessitait~. Reste à démontrer que ce Htï'hcM vital, maintenu intérieurement par l'Invertébré d'eau douce, est bien, au point de vue minéral, un milieu marin.
1. Jusqu'à ) 5'S, Expérience !V,dans une eau chlorurée ta 26 gr. pour tOML On a vu au contraire, page avec queXe rapidité s'équifibrent la salure du milieu extérieur les Invertébrés marins.
2. La façon dont i'Ecrevisso )'ea)iso ce défaut d'équilibre, au travers d'unf paroi hranehiaie si mince et si constdéraMemont. étendue, est actueJIemcnt incxpticahtc. FRÈDHmcn ([899), après avoir constaté la teneur en sels de i'fK'molymphe de FËo'evisse, si élevée par rapport à celle de Feau extérieure, se demande comment f'e.s sn)s intérieurs sont retenus. H introduit dans de"f r~)yseurs-parchennn deux echantiitons de sang' normat d'Ecrevisse con~ctant a –0<8(). U ptonge ]es deux dialyseurs dans t'eau douce. L'équiiibrc s'ctaMit rapidement. Après 15 heures, les deux échantiUons de sang ne congcient piu'' qu'a– 0°,05, –0",07S; après deux jours, équilibre comptet, point de congciatiou –0",025. La rétention des sels ne peut donc s'expliquer par une affinité de ceux-ci avec les matières aibuminoMes de l'hemotymphe (matières atbuminnïdes à grosses molécules) que la paroi branchiate des Invertébrés marins retenait déjà.