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Titre : Souvenirs d'un hugolâtre : la génération de 1830 / par Augustin Challamel

Auteur : Challamel, Augustin (1819-1894). Auteur du texte

Éditeur : J. Lévy (Paris)

Date d'édition : 1885

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30216539s

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 358 p. ; in-18

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Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k74268j

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, Ln2-265

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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hôpital, ce fut avec une nouvelle douteur profonde qu'il entendit les cris proférés pir la foule « Mort aux médecins! mort aux empoisonneurs

An lieu d'aigrir son humeur, cette ménance du peuple à l'endroit des hommes qui cherchaient à guérir le néau enroyabie, émut la fibre généreuse de Magendie. Il trouva sa récompense, selon l'expression de Flourens, en vidant sa bourse pour les malheureux. A propos du choléra, Broussais et Magendie développèrent leurs systèmes, diamétralement opposés. Magendie le traita en administrant aux malades beaucoup de punch au rhum; Broussais leur appliqua des sangsues. Parmi les gens du monde, on comptait des partisans de Broussais en nombre égal à celui des partisans de Magendie.

Par malheur, ces deux remèdes contraires ne réussirent pas mieux l'un que l'autre. Broussais et Magendie avaient multiplié leurs efforts pour arriver à triompher de l'épidémie, tellement que, quand elle eut pris fin, Magendie déclara tièrement en recevant la croix d'honneur « Je la. crois assez bien placée.

Broussais mourut en 1838, trois ans après Dupuytren. Magendie vécut jusqu'en 1855; retiré à Sannois, il faisait des expériences sur la végé-