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Titre : Monnaies et jetons des évêques de Verdun / P.-Charles Robert

Auteur : Robert, Pierre-Charles (1812-1887). Auteur du texte

Éditeur : impr. de Protat frères (Mâcon)

Date d'édition : 1885

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31225912z

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (88 p.) : ill. ; gr. in-8

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Description : Collection numérique : Fonds régional : Bourgogne

Description : Collection numérique : Fonds régional : Lorraine

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k739923

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-Lj31-291

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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P.-C~l~a.rles TE~OBBI~T

MONNAIES & JETONS DES

ÊVÊQUES DE VERDUN

Extrait de r~MM<M~ de la Société ~*<ï~<nse <~ JVM~M~a!M6. (Année 1886.)

MAÇON

ÏMHUMERIE TYP. ET UTH. PROTAT FRÈRES 1886


P.-C!:h.eLTles I~OBEI~T

MONNAIES & JETONS

DES

ÉVÊQUES DE VERDUN

MAÇON

tMPRtMEME TYP. KT HTH. PnOTAT FUËRES 1885


MONNAIES ET JETONS

DES ÉVÊQUES DE VERDUN

PAR

M. P.-Charles ROBERT

J'ai décrit en 185~ les monnaies frappées à Verdun et dans le Verdunois sous les Mérovingiens, les Carolingiens et les princes allemands. La description suivante fera suite à cet ouvrage elle aurait dû comprendre les deniers qui appartiennent aux comtes de Verdun du xie siècle, mais je réserve ces monnaies pour un autre travail. Bon nombre des pièces que je reproduis ont déjà pris place, mais sans figure, dans un article de M. F. Clouet, inséré, en 1850, dans les ~ë~OM'es de la Société pA~o~M~K~e ~ey'~M~. Il existe probablement dans les collections des monnaies épiscopates de Verdun qui ne me sont pas connues je fais appel à leurs possesseurs pour en faire ultérieurement, dans ce recueil, l'objet d'un supplément.

Les dates que j'assigne aux épiscopats sont celles que donne Fabbé L. Clouet dans son excellente histoire de Verdun. Une étude spéciale permettrait peut-être d'en modifier quelques-unes.

Le monnayage des évoques de Verdun commence à la fin du x" siècle. Pendant les premiers temps, les espèces

4. Etudes num. sur une partie du tM)~-«< de la France, in-4", ptanchcs. `


portent, dans cette ville, la i-iguature de l'empereur eu même temps que celle de l'évoque, et ce dernier ne frappe de monnaies complètement autonomes que dans ses domaines ruraux. La fabrication monétaire verdunoise paraît n'avoir eu qu'une faible importance, si ce n'est sous Thiéri et Richer. Elle est souvent interrompue, et le droit, en vertu duquel elle avait lieu paraît être tombé en désuétude après Louis de Haraucourt (1430-1456). Les espèces que deux évoques frappèrent, longtemps après, lorsque Verdun appartenait déjà à la France, ne témoignent pas d'une restauration des droits régaliens jadis concédés à leurs prédécesseurs. Elles prouvent simplement la richesse et l'influence de la maison de Lorraine, à laquelle appartenaient ces prélats.

HEYMON ET OTTON 111 (996-1002).

de F<~M~.

HEtnXO € Croix à branches terminées en tulipe; un petit globe au premier canton et au quatrième. 1~' OTTO.MP. en légende circulaire. Dans le champ, AVG.; un signe abréviatif au dessus de la lettre V et, au dessous, quatre points formant une figure cruciforme.

Ancienne collection de Saulcy. Denier exhumé dans le département de la Meuset; argent fin flan écorne; poids 1 gr. 34. ~?. 'î' ..t~O EPS. Croix à branches égales avec un petit glohe dans chaque canton.

t. Cf. F. Ctouet, WotMifttM de Verdun (tirage à part)~ p. 34 et fig. 2, et mes f<M<fM, p. 234, pt p). x~n, fig. 8.


O.P. en légende circulaire. Dans le champ, AVC; un signe abreviatifsur la lettre V et, uU dessous, quatre points formant une figure cruciforme.

Cet exemplaire ne diffère que peu du précèdent, au revers, et porte, au droit, quatre petits globes au lieu de deux; il a été publiée sans attribution, dans les ~~Mo~'M de la .Soc/~e ~<~ ~<eAeo~o~!C~ ~f M!<-P~e~'s6oM et faisait partie d' un trésor découvert en 1847 a Kaldal, au foni du golfe de Throndhjem, dans la partie septentrionale de la Norwège.

3. Légende fruste. Dans le champ, une croix cantonnée de quatre petits globes, comme au n° 2.

.0. en légende circuMre. Dans le champ, AVG; au dessous, trois points.

Ma collection obole argent fin.

HEYMON ET HENRI U (~02-iOH). ~e~' de ~g~M~.

L HA€<ïRO.L. Buste à gauche.

<. Yo). !V. 4850, p. 366, et pl. xtv, ng. t,artictcdub'tteKochue.


HA~tNRtCVS. Au centre, une croix avec un point dana chaque canton.

Ma collection. Denier d'argent fin

5. HA€Ï! Au centre, une tcte nue à gauche. 1~' .HA€!NRtC[V]S. Au centre, une croix à branches égales avec un point dans chaque canton.

Denier d'argent; poids, 1 gr. 25.

6. HA€tn!0. Buste à gauche. Les lignes du vêtement sont accusées par trois traits inscrits entre les deux grènetis. HA€tMR!CVS. Croix à branches légèrement évasées; un point dans chaque canton.

Denier d'argent; 1,16 et 1,18.

Les deux piècob précédentes ont été publiées avec figures, par M. Franz Reber~ qui proposait d'y reconnaitre

<. Cf. Dannenberg, Die deutschen Jtftttt~K der sac~tsc~ und /)'aKii:MctM KatserMtt, pt. v, n" 99.

3. ~ettschrt/t/!trNttmMmott& publiée par M. von Sallet, t. 1, <8?3, p. !62 etsuiv.


des monnaies de Ratisbonne, portant d'un côté le nom de Henri 1 deWolfrathshauscn (H39-tt55), et de l'autre, celui de saint Heim(c~fMïM8~ patron do la cathédrale.

HEYMON, SEUL (990-1034).

Sans indication e~c~c~.

7. HA€~0. Au centre, une croix pattée avec un point dans chaque canton.

tt* Sans légende. Tête à gauche accompagnée d'une crosse devant le visage. Grènetis extérieur.

Collection Maxe-Werly. Obole d'argent, trouvée aux environs de Bar-le-Duc fruste 0 gr. 50.

Une obole semblable, mais un peu plus pesante, 0 gr. 52, avait été attribuée, comme les deux précédentes, à Ratisbonne par M. F. Reber. M. Dannenberg 1, dans son grand ouvrage, a reproduit cette obole et l'a rendue à Verdun, ainsi que les autres pièces où l'on avait lu HEIM(~'<~Ms). Atelier de DteM~oM<M~.

Le château de Dieulouart fondé, au bord de la Moselle, en 1030, se nommait dans les chartes du xi" siècle et duxn", suivant M. H. Lepage~, De~ Z.<ïMi'ay<, D<M<s LauM~ et J9eM~M'<M~.

<. Op. &Ht<<. p. 93 et p!. v, n" 98.

3. CM. topog. de la Meurthe, ad M~.

3. Le nom de ce château aurait dil, snvant Clouet, s'écrire Dieu-tou-'ward, Mett te garde. Cf. ?)(. rerdun, 1.1, p. 79 et ?3.


8. HA6)!nO PSt. Au centre, une croix pattée avec un petit globe au premier canton et au quatrième.

< D~-tLOjVVART. Dans le champ, une main qui bénit.

Musée royal de Copenhague argent 1,30.

Ce dénier a été décrit sans figure, sous le n" 3526, dans l'excellent catalogue de la collection Thomsen, rédige sous la surveillance du savant. numismate C. F. de Herbst. 9. HACtMO PSt.. Au centre, une croix pattée avec un point au premier canton et au quatrième.

R DS LOAVART. Au centre, une main qui bénit. Ma coll.; flan rogne; argent de bon titre; 0,90.

Cet exemplaire diffère du précédent par l'emplacement des points séparatifs et par la présence d'un A à la place du premier V dans le nom de l'atelier. La figure de ces deniers n'avait pas encore été publiée.

Le type de la main bénissante, qui se retrouvera plus tard, sous l'évèque Richard, paraît avoir été introduit à Verdun par les monnayeurs de l'empereur Henri II. AteLier d'Hattonchâtel.

La forteresse d'Hattonchâtel fut bâtie, vers 859, sur une hauteur, à six lieues de Verdun. Elle devint la meilleure des places de Févéché.

10. HADONtS. entre deux grènetis; au centre, une croix pattée avec un point dans chaque canton.


Bf CAS[T]RV[M]. Au centre, un édifice dont le pignon et les colonnettes coupent le grènetis.

Denier d'argent; 1,05.

Cette pièce muette, donnée à Ratisbonne par M. F. Reber, a été rendue par M. Dannenberg' a Hattonchâtel et classée, en raison de son type, à l'ôvéque Heymon. Le type d'église, que présente le denier d'Hattonehâtel, se retrouve plus ou moins modifié dans plusieurs ateliers de Lorraine, notamment à Toul et à Epinal. RAIMBERT ET CONRAD LE SALIQUE (1025-1039). ~4~M?' de ~e~MM.

il. 'î' R. A'BT* PSt: ~RDVNL Au centre, une croix pattée. Il est possible qu'il y ait un point après le nom du lieu. CONRAD-tMP.AVG. (M et P liés.) Tête barbue, couronnée et tournée à gauche.

Ma coll. Denier d'argent.

4. Cf. Datmcnbet'g, 0<e ~(<<St'hett Mn~tt~t'M~hstM'~n «n<< ~'<i!)K<c&e<t Aa~f~, Berlin, <)}?6. in-t", p. 9<, n" 101.


RAIMBERT, sKUh (1025-1039).

Atelier de //a ~o~ cAd

i2. RA!RBERT* PSt, entre deux grènetis; au centre, une tête nue tournée à gauche.

R' HADONt-CASTRV' entre deux grènetis; au centre, une croix dont les branches sont légèrement en forme de tulipe un globule dans chaque canton.

Ma collection. Denier d'argent.

Cettejjpièce~a été publiée en 1873, sous le n" 3528, dans le catalogue de la collection Thomsen, d'après un exemplaire~aujourd'hui au musée de Copenhague. 13. RA~RBT*-PRESt.. Au centre, une tête nue à gauche; deux traits inclines, signe d'abréviation, coupent le B et en font BER.

HADONIS CASTRV'. Croix semblable à la précédente, avec petits globes dans les cantons.

Variété faisant partie d'une collection célèbre en Lorraine au dernier siècle, celle de l'abbé de Jobal, que j'ai ou l'occasion de visiter, il y a longues années, au château de I~ndonvUlers et qui doit,, appartenir aujourd'hui, par succession, à M. le marquis de Lambcrtye.

Denier d'argent.


H. RAm'T PRESVL T~e nue à gauche.

tjt' HADONtS CASTRV. Au centre, unf cr~ix pattée avec un point dans chaque canton.

D'après Dann~nberg argent 1,25.

15. Légende eiïacde; tête nue à gauche, comme celle des trois numéros précédents.

9f' HAD.ASTRV, entre deux grènetis. Au centre, une croix légèrement pattée, a~ec un point dans chaque canton.

Coll. Amand Buvignier, à Verdun; argent; obole; 0,52. La troisième lettre est incertaine; M. Buvignier pensait qu'il y avait HAT au lieu de HAD.

La variété des coins de Raimbert a dû être considérable elle dénote une fabrica tion prolongée et diverses émissions.

1C. [~ R]E6l [NbT]-S EbS, entre deux grènetis. La légende est défigurée par une surfrappe. Dans le champ, une tête de iemme, vue de face, et entourée d'un voile.

'î' HATT.A. entre deux grènetis. Dans le champ, une façade d'église percée d'une porte cintrée et accostée de deux

4. (~. laud. p. 498 et p). L\t, u" t363.


tours à pignon surbaissé. On voit, au centre et en arrière, la tour principale de l'édifice.

Denier d'argent; 1 gr. 21.

Cette belle pièce est attribuée par M. Dannenberg à l'évoque Raimbert, dont le nom aurait été écrit Reginbertus, avec des abréviations analogues à celles que présentent plusieurs monnaies verdunoises de la même époque. Les chartes citées par l'abbé Clouet prouvent en effet que l'orthographe du nom de cet évoque a souvent varié; mais !a forme T~M~~Ms ne s'y retrouve pas. M. Dannenberg justifie son attribution par la présence au droit de la tête de face de la Vierge, qui devait devenir bientôt, sous Thiéri, le type habituel des monnaies épiscopales verdunoises. Une monnaie de Henri III (10391056) frappée à Verdun, et un dénier que j'attribue à un prince de la maison d'Ardennes, Godefroy-le-Breux, comte de Verdun, portent l'une et l'autre vers la même époque, dans le champ, sinon l'image, du moins le nom de la Vierge. L'attribution de M. Dannenberg est donc admissible.

J'ai placé ce denier à la fin des monnaies de Raimbert, parce qu'il ne porte plus le type si ancien de la croix cantonnée de quatre globules.

4. Zft~cM~/Sr Nm~a~, t. IX, <8M, p. 2X7. 9. MM<otre de VerdaN ~(fttpo~ MnftttMM. t. Il, p. tt.


RICHARD ET HENRI III (1039-1046).

Atelier </<* t~V/MM.

<?. RtCARDVSEP. 'Mte nue tournée à gauche. tt' HE!MRtC REX. Dans le champ, une main qui bénit.

Musée de Copenhague. Denier d'argent.

RICHARD, SEUL (1039-KM6).

.4/ </c /Mo~c~<f/.

t8. R<CHA[RD*] 6P!S, entre deux grènetis. Au centre, une main qui bénit.

9' HATTONIS CA entre deux grènetis. Au centre, le temple rappelant celui des deniers carolingiens; deux courbes simulant un dôme sont ajoutées aux deux côtés du fronton, comme sur divers deniers de Metz frappés à la même époque.

Musée de l'Hermitage; copie de M. le Baron de Koehne. Denier d'argent.

19. .RICHARD. P. Main qui bénit. Il est probable que la dernière lettre appartient à l'abréviation EPS. HATTVNI CATRV, entre deux grènetis. Au centre, un temple pentastyle sans courbes sur le fronton et tout-à-fait semblable, par conséquent, au temple carolingien, qui a si


longtemps été reproduit par tes monnaies de l'ancien royaume de Lorraine.

Denier d'argent; U&. Musée royal de Copenhague. Cette variété médite faisait partie du trésor exhume en 1835 à Selsoe en Sélande, et dont M. de Herbst fait remonter, renfouissement vers l'année 1060.

20. RICHADYS. EP. Main qui bénit.

HA.ASTR. Au centre, un édiiice présentant un fronton avec une porte carrée dans le milieu, et ne rappelantplus le temple carolingien. Cette forme d'édifice est très fréquente sur les monnaies d'Otton 111.

Ma collection. Denier d'argent; 0,94.

n est à remarquer que les rares exemplaires des monnaies autonomes de Richard, retrouvées jusqu'à ce jour, dînèrent les uns des autres, soit par divers détails, soit par la forme de l'édince du revers; ce qui dénote une fabrication importante. M. F. Clouet ne les connaissait pas .jrsqu'il publia son étude sur les monnaies de Verdun. THIÉRI (1047.1089)

Atelier de Verdun.

Thiéri, au début de son épiscopat, a conservé les flans larges et minces en usage sous ses prédécesseurs; mais ses monnayeurs ont bientôt adopté des flans plus épais et


dont le diamètre alla npidement en diminuant. Ce changement se produisit aussi à Metz vers le même temps, sous Hériman (1073-1090).

Les types des monnaies de Thiéri sont assez nombreux. L'un d'entre eux, celui de l'édifice, présente des aspects fort différents. Nos numéros 21, 22 et 33 présentent une large tour à deux étages, de style fort ancien les numéros suivants, au contraire, montrent une église à deux clochers avec portail central, dispositif dans lequel le savant abbé L. Clonet 1 voit une image de l'église cathédrale, reconstruite, après un incendie, sous l'évoque Thiéri. Ce rapprochement est ingénieux; mais il est à remarquer que des édîSces semblables, au premier et au second type, se rencontrent sur des monnaies frappées dans d'autres évéchés.

BUSTE DE FACE AU DROIT; AU REVERS, UN ÉDIFICE DE FORME AXCÏEXXE.

2t. TEODERICVS EPS, entre deux grènetis. Dans le champ, le buste de l'évoque de face. La tête nue est surmontée d'un ornement en forme de croissant.

VRBS CLAVORVM (V et M liés), entre deux grènetis. Au centre, un édifice quadrangulaire à colonne avec soubassement, vu en perspective, d'un point élevé, en sorte que sa plate-forme, très ornée, apparait tout entière.

Ma coM., style large; reliefs prononcés; argent; 0,97. 22. TEOD. EPS, entre deux grènetis. Dans le champ, buste de l'évéque, analogue à celui du n" 20.

<. Histoire de ~r<<a)t, t. H, p. 66 et 69.


? VRBS [CLAV]ORVM. Au centre, un ëdi6ce à deux étages.

Ma coll.; inédite; argentan; i,i0.

23. TEODE.danslecbamp, buste de l'évê.que dé face. VIRDVNVM, entre deux grènetis. Edifice analogue à celui du n"2i. Le type est défiguré par une surfrappe.

Ma coll.; denier d'argent; i gr.

La ville est désignée au revers des monnaies qui précèdent tantôt par son nom ordinaire VIRDVNVM, tantôt par VRBS CLAVORVM. Cette forme M~s e~fO~M~ ou c/o~WMW, déjà signalée par Sigebert de GemMoux qui vivait du temps de Thiéri, parait n'avoir été employée dans l'atelier de Verdun que sous ce prélat. Cette dénomination w&s c~MWM?~ n'a pas encore été expliquée d'une manière satisfaisante. M. F. Clouet, après avoir rappelé que le concile de Cologne de l'an 346 mentionne Févéque de Verdun sous le nom de .~MC<MMM articla<w*MM~ identifie à tort articlavoram avec c~<MWMM~. Un homme très compétent, l'abbé Duchesne, que j'ai consulté au sujet de ce concile apocryphe, a bien voulu me dire qu'il avait été fabriqué au rxe siècle, dans la province ecclésiastique de Sens; il m'a fait remarquer, en

<. Godefridus urbem Ctavoram, quœ VMonum dicitur, cum majori sancbe Manse ecelesia, incendit.

H~. de Verdun, t. I, p. 39.


outre, que le mot articlave, à cette époque, était pris en opposition à latielave, attendu qu'c~s, étroit, était devenu ~Ms dans la basse latinité.

BUSTE DE PROFIL AU DROIT; AU REVERS, ÉGLISE A DEUX TOUitS. Les quatre monnaies qui suivent présentent encore, d'un côté, le buste de l'évoque vu de profil, tenant la crosse, et de l'autre, un édifice elles sont d'un art et d'un style moins larges que les précédentes~ mais présentent des détails plus étudiés.

24. TtEDERtC.. EPS, dans un grènetis. Au centre, l'évoque en buste à droite, tête nue; trois perles sur l'épaute gauche représentent sans doute une fibule; devant le visage du prélat, une crosse tournée en dehors.

T"(- VIRDVNVM. Au centre, une église vue de face. Le portail est percé d'un petit cercle représentant une rose surmontée d'une croix. Les tours à deux étages sont couronnées par une toiture en poivrière, avec une boule au sommet. La porte de chaque tour est en plein cintre, comme celle du centre; les marches de l'escalier sont représentées par deux lignes courbes qui encadrent bien l'image.

Communiqué il y a tort longtemps par M. Charles Buvignier. 2a. Autre, où la croix du pignon est remplacée par une sorte de fleur de lis.

Ma coll., argent fin.

26. Variété du n" 24, où l'étoile qui marque le commencement de la légende du revers est remplacée par une croisette. Ma coll.; argent; 1,02.


Ce denier a etc décrit pour la première ibis par M. de S:)til< ou en a trouvé pinsieurs exemplaires, en i840, :t Mon'faut'on (Men~e), dans une bourbe en filigrane d':n'~e))t, avec une plaque pour fund et une charnière a boutons pour fermeture

27.–Vanetc du n° 2C, ou IcYutcment cstqu~tque peu (Utfercnt les cheveux de l'évoque ~ont formés de mèches séparées, omëcs chacune de trois petites boutes. Ane. coU. de Saulcy; argent de i)ou titre; t,06. 28. TtEDERtCO. Dans un grenetis. Au centre, le buste de 1 évoque a droite.

&' "& VtRDVNVM. Eglise avec pignon et tours.

Ma coll.; obole; argent; 0,53.

Cette rare petite pièce, sauf l'abréviation de la légende du droit et la suppression de la crosse, reproduit le type du denier n° 26.

TÈTE AU DROIT; AU REVERS, CROIX ET NOM

DE LA VIERGE DAXS LES CA~TOXS.

29. TEOD[ERtC]VS EPS entre deux grènetis. Au contre, la tête de l'évêque de face, les cheveux courts. If VRBS CLAVoRUM] entre deux grènetis. Dans le champ, une croix a branches égales, cantonnée des lettres SMARIA (M et A hcs).

Co!L A. Bm-igaier; argent; ~)7.

t. t\'o(~<'Mr la <)'oMMiMf de T/'ott:'i~e, p. 4. 2.F.n)onpt,op.~M~.p.~pt38nt(i~.n"


Le manuscrit de Dupre de G~ue~te, con~rvf à l:t bib!!ot!n'quc de Metx, tait conna!tre un excmplah'e plus coiLU~ct d' cette rare picce.

CROÎX AtJ DROIT; XOM nE L1 VtERRK

UAXS t.E nHAMr.

30. t~ TEODERIC' EP-S (TE liés.) eutt-e deux grènetis. Dans le champ, une croix à br,mchcs en t,uUpe; de petits globes se Yoient a la rencontre et à l'extrëmUé des branches de la croix uu autre petit globe occupe le premier canton. 1~' VRBS CLAVORV. Au centre et disposées en croix, les les lettres 3 MARIA.

Ma coll.; bon argent; 1,16

Un second exemplaire de cette rare monnaie, mais de coin varié et pesant l~li, appartient à M. A. Daubree. 31. Variété où le signe d'abréviation, qui se voit au droit dans le mot EPS, surmonte le P au lieu d'être place entre cette lettre et le S, tandis qu'au revers, le point est passé du premier canton au quatrième.

Ane. coll. Monnier; bon argent; 1,23.

32. TEODRt. Au centre, une croix semblable a celle des n°" 30 et 31, mais dont les premiers cantons présentent chacun un globule.

.EANot.Aucentre,9 MARIA.

Billon bas, pesant seulement 0,86.

Cette pièce, que j'ai examinée en 1835 dans la collection de M. de Saulcy~ est mal conservée; la faiblesse de son

<. F. Clouet, op. M. p. 39 pt fig. 4.


titre parait en taire une monnaie fausse du temps. La légende du revers est une copie maladroite des mots VtRDVNVM ou VRBS CLAVORVM.

33. TEODER!C* EPS. Croix à branches pattées, avec un petit globe à leur extrétnité aucun point n'existe dans les cantons.

W VRBS CLAVORV. Dans le champ, S MARI A.

Ma coll.; obole d'argent; 0,57.

XOM DE L'ÉVÊQUE DAKS LE CHAMP DU DROrr ET NOM DE LA VIERGE DAXS CELUI DU REVERS.

Les monnaies de ce type sont beaucoup moins rares en général que les précédentes; elles présentent de nombreuses variétés formées, le plus souvent, par les accessoires gravés dans le champ du revers.

A. Deux s~o~es au revers.

34. TEO DERtC EPS écrit en trois lignes, dans la circonférence du grènetis.

MARIA VIRGO écrit en croix dans le champ; le R de V!RGO sert au mot MARIA; une étoile se voit à droite et à gauche du dernier A.

Ma. coll.; denier d'argent; 0,99.

35. Variété de la pièce précédente, où le P de EPS, au droit, est barré de manière à former une sorte de R. Ane. coll. de Saulcy; argent; 0,98.


36. Autre où le T et le E du mot TEODERtC* sont liés. Anc.coII.deSaulcy.

37. Même type au droit et au revers que le n" 34. Obole communiquée par feu J. Laurent; argent de bon titre poids, 0,4t.

B. De Ma? ~oscs ait )'~e/

38. M.F. Clouet a décrit un dénier de sa collection sur lequel les deux étoiles sont remplacées par deux rosettes; c'est une variété que je n'ai jamais rencontrée.

C. Deux C~'OMe~es au ~~S.

39. TEODERtC EPS. En trois lignes, dans un greuctis. ït!' MARtA VtRGO, en légende cruciforme.

Ma coll.; argent t, 19.

40. Autre où EPS est écrit ERS.

Ma collectio n argent 1,14.

M. F. Clouet cite un exemplaire donné par Mory d'Etrange où les croisettes placées de chaque côté de l'A, auraient été formées do cinq points 2.

D. Une croisette et trois petits globes au ?'S. 41. TEODERIC' EPS, en trois lignes dans un grènetis. MARtA VtRGO) en trois lignes dans un grènetis; les quatre cantons formés par la légende en forme de croix sont occupés, le 1" le 2", le 3", par un petit globe, le 4°, par une croisette.

Ancienne coll. de Saulcy denier d'argent 0,92

'). M<'NMU'<'s de la Soc~p~t~)ma~Me ~~«K, <8o0, p. 42. 3. ~M. p. 43.


H. DetM' ~c~s /o~M fw ~'et'e~.

42. Denier d'argent de sa collection, sommairement indiqué par M. F. Clouet comme représentant deux petits globes au revers

!3. TEODERtC* EPS: en trois lignes dans un grènetis. 1~' MARIA VtR&O, en trois lignes, dans un grènotis; un petit globe à droite et a gauche du dernier A.

Ma coUection; ohole d'argent; 0;47.

44. Autre oLoïc où les petits globes du revers sont l'un et l'autre à la droite de la lettre A. dans le quatrième canton.

Ma coll.; obole d'argent 0,47.

F. D~îM? s~MM <?M ?K~?M<e ~e 7".

45. TEODERIC EPS, en trois lignes dans un grènetis. 1~' MARtA~VtRGO, disposé en croix. Dans le bas de la pièce, a droite et à gauche du second A, un petit signe en forme de T.

Ma collection denier d'argent 0,96.

Sur une autre pièce, également de ma collection, un des deux signes ne présente qu'un rennement au lieu d'une barre et ressemhle quelque peu à un gland; une pièce analogue est citée M. F; Clouet 2.

4. M~MtfM de la SceMMpfntoma<)qtt<' df Verdun, <8o0, n" 46. 3.J'M<<n"<7.


G. DcM~ O/Sf~MA' <!M /'e<S.

~0. TEODERIC ERS, en trots lignes dans un gt-cnctis. if MARtA VtRGO. Un oigeau dans chat'un des deux cantons iniéricurs.

M:i collection; argent; ););).

M. de Sautcy possédât! un denier du j[H(''me type portantfréguHèrement au droit EPS au lieu de ERS. H. ~MCMM S~/«? au ?'Cï'e/'S.

47. TEODERIC EP-S, en trois lignes dans un grcnetis. MARIA VtR&O, en quatre lignes.

Auc. coll. de Sau!cy; obole d'urgent; 0,i~.

Cette petite monnaie se distingue par la. régularité de ses caractères et par la présence d'un signe d'abréviation au droit, entre le P et le S.

Autre oit les lettres sont beaucoup moins régulières et où le signe d'abréviation a disparu.

Auc. coll. de Saulcy; obole d'argent; 0,42.

II est probable que le groupe où le nom do l'éveque et celui de la vierge sont écrits horizontalement a comporté des signes accessoires qui ne sont pas encore retrouvés; mais les variétés (me je viens de décrire sont


assez nombreuses pour prouver que les ateliers féodaux étaient, comme l'atelier royal, obliges de changer souvent les signes caractérisant une émission. Il est à regretter que l'absence de documents ne permette pas de faire pour l'eveclié de Verdun un travail analogue à celui dans lequel M. de Saulcy a établi pour le royaume de France la date à laquelle bon nombre de variétés ont été fabriquées.

CROIX AU DROIT TÊTE DE LA VIERGE DE PROFIL AU REVERS. A. Un pc<~ globe <t fe~~Mt~e des branches de la c~OM?.

48. TIEDERICVS EPS, entre deux grenetts; au centre, une croix dont les branches sont égales, évasées, un peu pattées et terminées par un petit globe.

S€A MARIA, entre deux grënetis dans le champ de la pièce et entourée d'un nimbe concentrique au grènetis, la tête de la vierge tournée a droite et voilée.

Ma collection;'argent; 1,15.

49. Même type; ma coll. obole; 0,60.

Ce type est le plus commun de tous ceux que nous a laissés l'évoque Thicri; il a été frappe avec un grand nombre de coins la figure de la vierge, généralement exécutée aveciinessc, varie par l'expression des traits et par l'agencement du voile.


50. Denier semblable au n" 48, mais où la légende du droit est rétrograde.

Ane. coll. de Saulcy argent; t,03.

51. Variété du n° 48 au revers de laquelle on lit autour d'une très petite tête voilée .AMRIA.

Anc. coll. de Saulcy, contrefaçon du temps; argent; 0,92. B. Un petit globe ~Ms cantons de la e?'OM;. 52. TIEDERICVS EPS, entre deux grénetis; au centre, une croix à branches égaies et évasées à leur extrémité un petit globe se voit dans chaque canton.

S€A MARIA, entre deux grènetis; au centre, la tête nimbée de la Vierge.

Denier d'argent; plusieurs variétés de coin; macoU.; i,i2 a.i,M.

53. Obole au même type.

Ane. coll. de Saulcy argent; 0,4~.

C. C~OM; m/ts ~t~ dans le cA<

54. 'i& TIEDERICVS EPS, entre deux ~r<netis; au c':ntrp, une croix branches égales et cvasecB.


S€A MARIA. Au centre, la t~te nimbée et voilée de la Vierge.

Ma call.; argent; t,t6.

5â. Obole au même type.

Ma cott.~ argent; 0,66.

55. Autre obole ou la légende du droit est écrite de droite M gauche et où celle du revers aurait porte STA MARIA (M et A liés)

RICHER (i089-jl07).

Richer frappa monnaie nou seulement à Verdun, mais dans les châteaux de Dieuiouart, d'Hattonchâtel, de Dun et de Sampigny.

C'est au xn° siècle et au xHr' que les évêques de l'ancienne Belgique première ont possédé le plus de fiefs. Les évoques de Metz ont frappé monnaie à cette époque dans un grand nombre d'ateliers ruraux et ceux deToul a Liverdun et à Blènod. L'éparpillement monétaire était très considérable à cette époque, car on s'y montrait fort jaloux de tout ce qui rappelait l'exercice des droits régaliens. Quant aux monnaies portant le nom de Verdun, elles n'ont pas toutes été frappées effectivement dans cette ville on connaM une charte de 1099, par laquelle l'évéque Richer charge l'abbé Adalric de fabriquer monnaie pour lui à Saint-Mihiel, avec les coins de Verdun. Je commencerai la description des monnaies déjà retrouvées de Richer, par celles au nom de Verdun, qui sont les plus nombreuses.

!.F.aouct,:M~p.43,t)"9.

2. Ct. l'article que j'at pubtic sur la trouvaille de Saint-Vith, dans tes 'Maa~es de MMMMmaft~. t. Il.


Je donnerai ensuite les monnaies frappées dans les fioi's épiscopaux ces dernières, sauf a Sampigny, ne présentent qu'un type.

.4<~< de t oWM M.

ÉVEQUE EN BUSTK ET EDIFICE.

57. RICHERVS EP*, entre deux grènetis; au centre, une tête de profil n droite, les cheveux courts; une crosse tournée en dedans se voit devant le visage.

J~' VIRDVNVM. Edifice à deux tours.

Ce denier, d'assez mauvais styie, rappelle, mais de loin, les belles pièces que j'ai classées au t"' groupe de Thiéri.

Ma coll.; argent 0,95.

KUMS DE L'ËYEQUE ET DE LA VIERGE.

58. Rt CHE RVS CP, en quatre lignes horizontates; un point secret au dessous de la lettre H. Au lieu d'un simple grenetis. deux circonférences concentriques entre lesquelles règne un perlé. Cet entourage est coupé en quatre parties égales par des amorces de rayons entre lesquelles régnent deux petits globes.

If MARIA VIRGO, également en quatre lignes horizontales avec le même encadrement.

Ma collection; argent; 0,90.

59. Autre où le point secret n'existe pas au droit sous la lettre H, et où les quatre parties de l'encadrement circulaire


sont séparées tes unes des autres, non plua par deux petits globes, mais par un globe entouré d'un anneau.

Ma collection argent 0,83.

CO. RI CHE RVS P. dans un encadrement semblable à celui du n" 58.

MA RIA VIR GO. Les lettres M et A sont Uëes même encadrement.

Ane. coll. Berbain, à Charmes; obole; argent.

61. Variété du n* 57, où le nom est écrit au droit en trois lignes au lieu de quatre.

Denier; F. Clouet, p. t6, n" 2.

6; Autre, où les inscriptions au droit et au revers n'ont que trois lignes.

Denier; F. Clouet, p. 46, n° 1.

KOM DE L'ÉVÉQUE ÉCRIT SUR UKE CROIX

ET TKTE DE LA VIERGE DE FACE.

63. RICHERV EP[!S) COP.. écrit sur les branches d'une croix dont les bords sont pointillés; dans chaque canton, un annelet, le tout entouré d'un grènetis.

MARIA VtR&O, entre deux grènetis. Au centre, la tête voilée de la Vierge, vue de face.

Coll. et dessin de M. Dony; denier d'argent; 0,60. Cette curieuse pièce rappelle, par la forme de la croix du droit, les monnaies d'Andernach attribuées par


M. Dannenber~aThieri I, duc beneiieiau'e de la HauteLorraine (984-10~). Ce rapprochement pourrait porter a croire que le denier d'Andernach doit être descendu à Thiéri ïï (K)93.1i04).

~UOïX AU DROIT; TÈTE DE LA VIERGE DE PROFIL AU REVERS. 64.– RICHERVS &?* entre deux grènet;s; dans le champ, une croix pattée avec un point à la jonction et à t'extrémitc des branches.

ft* MARIA VIRGO, entre deux grènetis; au centre, une tète voilée tournée à gauche. La croisette qui commence la !<?gende a un petit globe dans phaque canton.

Ma coll. denier d'argent; 0,95.

M. F. Clouet, p. 46, n" 5, cite cedeniereteroit. pouvoir ie distinguer d'un exemplaire qui aurait existé au dernier siècle chez l'abbé de Jobal, et dont la croix, d'après une ancienne description, aurait été bourdonnée. II est évident qu'il s'agit de la même pièce.

ÉNHCE A TROIS TOURS AU DROIT; CROïX AU REVERS. 65. RICHERVS EPS, entre deux grènetis; au centre, une église composée d'un portail cintré que surmonte une tour à deux étages et que flanquent deux tourelles,

~t' <' MARtA VIRGO, entre deux grènetis; au centre, une croix à branches évasées; un point se voit à la rencontre des branches et à chacune de leurs extrémités.

Anc. coll. de Sauley; denier d'argent; L02.


<i(!. RtCHERVS E~S, entre deux grcaetis.

tt' ..MARtA V<R60. Croix gembiah!c à la précédente, mais plus épaisse; le signe (lui commence la )é,;endc n'est pas Tisihic.

Ma coU.; argent: 0,9:?.

Il existe des Yarmtfs de ee type où l'egUse présputu des diSerences dans son dispositif.

CROIX AU DROIT TOUR A DEUX KTA&ES AU REVERS.

~/C/ </f t <'?V/MM.

67. RICHERVS E~S Dans le champ, une croix a branches évasées en creux, avec un petit globe au centre et dans chaque canton.

~r MARIA VtROO. Dans le champ, une tour à deux étages avec un toit en poivrière. Des appendices en manière de banderoles partent du premier étage et de la naissance du toit. Les détails de i'cdince sont d'une grande finesse d'exécution.

Anc. coU. de Saulcy; denier d'argent; 0,99.

68. RtCHER Dans le champ, une croix avec petits ~!obes, comme au précèdent.

T!? MARIA V). Dans le champ, une tourà deux ftages avec toit en poivrière.

Anc. coll. <!e Sautcy; obole d'argent; 0,50.


J~/t' D~<

t~O. RtCHERVS EPS, cnt!'e 'tcnx grènc: au contre. uno croix pattée; rien dans les cantons.

H* O~LOWART, entre deux grènetis; dans le champ, nn ëdnice à deux étapes que surmontent deux tours.

Ma coll. denier d'argent; 0,95.

70.–HERVS. entre deux grenetis, au centre, une croix pattée.

H.' D& LOWART, entre deux gronctis au centre, l'édince du n" précédent.

Coll. A. Buvignier; obole d'argent.

H est :< remarquer que le nom du lieu est écrit sur ces monnaies comme sur celles d'Heymon. D& est l'abréviation de DEVS Deus louvart

~<e/ «f'/Y~/o/tc~

L'atelier qui avait fonctionne à Hattonchâtel, sous les évoques Raimbert et Richard, était encore en activité en 1359, d'après les recherches de M. F. Clouet. Le fief d'Hattonchâtel était important les évoques y résidèrent souvent à l'époque où ils étaient en lutte, soit avec le chapitre de la cathédrale, soit avec les bourgeois de la ville. Ils en firent le siège de leur principale justice depuis l'affranchissement de la ville de Verdun jusqu'en 1546'

i. Cf. Lfpage, Md. top. de la J/pM~f. 2. Cf. F. Menant. Ot<-<. f~. de la N~<


7 h RICHERVS EPS dans le champ, une croix à branches évasées en creux.

tHATTONCASTEL le T et le E sont Hés au centre, une tour à deux étages, avec une large porte et un toit en poivrière. Tout FédtRce est élevé sur un soubassement évasé.

Ma collection; denier d'argent 0,97.

Cette monnaie et les quatre suivantes ont été décrites pour la première fois, mais sans figures, par de Saulcy~, et citées, après lui, par F. Clouet.

72. RICHERVS EPS dans le champ, une croix pattée. ~< HATTONIS au centre, un édifice anatogue à celui du n" précédent.

Ma coll. denier d'argent 0,99.

73. RICHERVS dans le champ, une croix pattée. 'ï' HATTONtS au centre, un éditée analogue à celui des deux n*" précédents.

Ane. coll. de Saulcy obole d'argent; 0,48.

Cette obole était unique dans la trouvaille de Tronville.

<. Trouvaille de TronviHe.


~4~M~' de D?/7?.

Dun, sur la Meuse, appartenait au duc Godefroy le Bossu et à Mathilde sa femme. Lorsque Godefroy eut pris le parti du pape contre l'empereur Henri IV, ce dernier donna Dun à l'évoque Thiéri par lettres-patentes de 1066. L'évoque Henri de Blois, second successeur de Thiéri, engagea Dun à Renaud, comte de Bar, qui le transmit à ses successeurs. Les monnaies de Richer frappées à Dun sont fort rares.

74. RICHERVS EjPS; au centre, une croix cantonnée au i~ et au d'une sorte de 1, au 2" et au 3", d'une étoile à huit rayons.

DVMVM au centre, un ëdiSee circulaire avec porte et fenêtres cintrées, au milieu duquel s'élève une tour terminée en poivrière. Deux longues tiges, terminées par des boules, partent de la terrase du premier étage et s'élèvent à droite et à gauche de la tour.

Ane. coll. de Sauley; denier d'argent i,05.

Je possède une variété de ce denier dans laquelle le trait du troisième canton est horizontal au lieu d'être dirigé suivant un rayon.

Atelier de Sampigny.

Sampigny, au bord de la Meuse, entre Saint-Mihiel et Commercy, avait été donné à l'église de Verdun par les Mérovingiens. En 1070, il était aux mains du comte de Réthel Févéque Thiéri en fit le siège et le reprit. Les évêques en demeurèrent les maîtres en droit, sinon toujours en fait, jusqu'à la fin du xiv" siècle, où il passa à Robert, duc de Bar.


7~–4 RICHERVS EPS (H et E ii~); au centrf, une croix patt~e posée sur un aanenu.

1~' SAMPtNtAC~. Edifice circulaire surmonté d'une tour avec appendice se détachant à droite et à gauche, à mi-hauteur de celle-ci.

Ma coll. denier d'argent 1,0i.

Ce denier a été décrit sans dessin par de Saulcy et Clouet; M. Dannenberg en a donné la figure i. MOKKAtES AKOKYMES FRAPPEES A SAMPIGNY.

ï~oes de yAM~ de Richer.

76. ~VtR&OïRARtA tête voilée de la Vierge tournée à droite.

R' 'î< SAMPtNtACVM édifice formé d'un portail élève que couronne une sorte de fleur de lis, et que flanquent deux tourelles.

Ane. coll.de Saulcy denier d'argent 1,05.

On doit se demander si cette monnaie, trouvée avec des pièces de Thiéri et de Richer, appartient à l'un ou à l'autre de ces évoques. MM. de Sauley et F. Clouet n'ont pas hésite à l'attribuer au second; mais il faut remarquer que la tête de la Vierge y est tournée à droite

t. DM ffMhcf'ca M[M:<'s <f<!y sac/MMcA~t !f~ /)'8H&M<s Aa~f~, d).v,n'"))9.


comme sur les deniers du premier, et que l'édifice ressemble particulièremsnt à celui d'une de ses monnaies; elle est donc peut-être de Thiéri, qui l'aurait fait frapper après 1070, date de la prise de Sampigny.

77.– *:& S. tA au centre, la tête de la Vierge tournée à droite.

.HAN.S; lettres mal venues, lecture incertaine; au centre, une croix pattée.

Ane. coll. de Saulcy denier d'argent 0,87.

Cette monnaie, où la tête de la Vierge est encore tournée à droite comme sur les monnaies de Thiéri, était classée à ce prélat, dans le médaillier de Saulcy; mais la légende du revers semble désigner Henri, dont on verra plus loin des monnaies au même type. 78. Légende irregulière. Dans le champ, une croix pattée avec petits globes aux extrémités.

tt' HAS.S. Au centre, un edince à trois tours.

Ma coll. denier de billon fausse du temps 0,68. RICHARD II (t 108-1114).

On n'a pas, jusqu'à ce jour, retrouvé de monnaie au nom de l'évèque Richard. Ce prélat, cependant, fut à diverses reprises en pleine possession des régales de l'Evôché, et rien ne parait s'être opposé à ce qu'il ait eu,


comme beaucoup do situâtes etus, au coin autonome. Il est possi))lc aussi qu'il n'ait etnis que des monnaies anoDymM. On pourrait Ini attribuer, dans ce cas, les monnaies a la légende SALVS MVNDI qui reproduisent un des types de Uicher, mais qui sont d'un autre style 7!). SALVS MVNDI (tes deux S rcU'ogfades), entre deux ~t'cnods; au centre, une croix t branches pattées etiégercment !)U'urquccs a i'extrenntd (tcsqueites est un petit ~lobe. .VtRDVNV. entre deux gt'enetis; dans le champ, une église formée d'un edince central Hanque de deux toureUes.

Ma coll. denier d'argent.; 0,80.

80.– SAL.ND! (S rétrograde), entre deux grènetis; croix avec petits globes aux extrémités de ses branches. VIR.VM, entre deux greoetis; au centre, un édifice analogue à celui du n" pi'6cedent.

Ma. coH. obole d'argent.

HENRI 1(1118-1130).

Les monnaies de révoque Henri ne portent point d'indication d'atelier. M. Maxe-Werly, dans un excellent article sur les monnayeurs du Barrois, pense qu'elles ont été frappées a Saint-Miliiel. Il rappelle que ce prélat confirma, en 1124, la convention passée en 1099 par l'avantdernier évoque~ avec une maison religieuse de SaintMi hici, pour la i'abrication de la monnaie episcopale. Henri de Winchester, dort la position avait été compro-


mise à Verdun pendant la guerre des investitures, et qui n'était pas reconnu par son clergé, était l'atlié du L'ointe de. Bar; il ne pouvait donc mieux faire que de transporter son atelier dans une ville du Barrois qui, si el!e n'était pas de son temporel, était dans sa. dépendance ecclésiastique.

Les monnaies de Henri I" ne sont connues que depuis 1861, grâce à un petit trésor découvert a Dieulouart. Elles représentent deux types caractérisés, l'un par la tête de la Vierge, l'autre par un oiseau éployé.

.4<e<«~' e~e ~aM<A<e/?

TYPE DE CRt)!X ET DU L. TUTK DM LA YIEHGE. 81. HENRICVS E. entre deux grènetis; au centre, croix à branches égales.

MARIA V)RCO tête de la Vierge tournée à gauche.

MacoH.;deniordargeut; t,0t.

83. NRt Dans le champ, une croix a branches égales.

I)f' .R&0 tête de la Vierge tournée à gauche. Ma coll.; obole d'argent~ 0,47.

83. HENRtCVS EPS, entre deux grènetis; dans le champ, une croix a branches pattées et terminée!- chacune par un petit globe; une étoile au premier canton. Le point qui commence la légende est douteux.


f MARIA VtRCO, entre deux grëactis; au centre, la tête voilée de la Vierge tournée à gauche.

Coll. A. Buvignicr; denier d'argent; 0,94.

8L– HENRICVS, entre deux grènetis; au centre, une croix à branches pattée& et terminées chacune par un petit globe. MARIA VI RGO, entre deux grènetis au centre, la tête voilée de la Vierge tournée à gauche.

Ma coll.; obole d'argent; 0,40.

85. .HENRtCVS entre deux grènetis; au centre, une croix semblable à celles des n"' 83 et 84 un petit globe dans le second canton.

.MA.lRGO, entre deux grènetis, au centre, la tête voilée de la Vierge tournée à gauche; une sorte de boucle se voit sur la joue.

Ma coll.; denier d'argent; 0,89.

86.– HEMRtCVS EPS, entre deux grènetis; au centre, une croix pattée avec un petit globe à l'extrémité de chacune de ses branches; une étoile au premier canton.

? MARIA VtR&O, entre deux grënetis au centre, la tc'itu voilée de la Vierge tournée à gauche.

Ma collection; denier d'argent; 0,'<?.


87. Variété où les quatre cantons de la croix sont occupés; savoir le premier et le quatrième, par une étoile; le deuxième et le troisième, par une petite sphère.

Ane. coll. Monnier; denier d'argent; 0,84.

TYPE DK L'OtSE~U.

Le spécimen que nous connaissons de ce curieux type est une obole mais le denier a.~dù exister.

88. ..EN..CV. entre deux grënetis; dansle champ, une tête nue tournée à gauche une étoile derrière le cou. <? VtR.. MARIA, entre deux grènetis. Au centre; un oiseau éployé, regardant à gauche.

Ma coli.; obole d'argent; 0,35.

ALBËRON (U3M156).

Les très rares monnaies d'Albéron de Chiny, retrouvées jusqu'à ce jour, sont de deux types le buste de la Vierge et la tête de l'évêque.

CROtX ET TÊTE DE LA VIERGE VUE DE PROFIL. 89.–? ALBER. entre dcHxgt'enetis; au centre, une croix à branches épaisses et pattées.


If SCA MARIA ou S MARIA, entre deux grènetis; dans ]e <jjamp, la Vierge vue à mi-corps. La tête est \oi!éf! et tournée gauche.

Ma coll.; denier d'argent; 0,85.

TÈTE DE L'ÉVOQUE ET CROtX.

90.– ALBERO [EPS], dans jn~renetis; au centre, la tête nue de I'cYC({ue tournée à gauche.

j~' t~ M. R. entre deux grènetis au centre une croix formée de quatre feuilles pointues; un petit globe au premier canton et au quatrième.

Ma coll.; obole d'argent; 0,35.

M. Monnier possédait un exemplaire de cette obole sur lequel il lisait '{. SCA [MAR~A

LACUNE DANS LA SÉRIE MOXÉTAJM DU MÎL!EU DU XII~ SIECLE AU COMMENCEMENT DU XIV*

Je n'ai retrouvé aucune monnaie attribuable aux élus ou aux évoques de Verdun entre l'abdication d'Albéron de Chiny, en 1156, et l'épiscopat de Henri IV d'Apremont qui commence en 1314. Cette interruption d'environ un siècle et demi a-t-elle été absolue ? Ce n'est pas pro-

~o&! sur ttHC ~'OMMt~e de moNMiM /i! près de D~'MMrt. Nancy, t!)6a',in-8'pLi)g.5.


bable 9t sans doute retrouvera-t-on des monnaies appartenant à quelqu'un des évoques ou des élus qui furent pondant cette période maîtres, sinon de Verdun, du moins des fiefs de l'évécbé. Il est à remarquer d'ailleurs que de 1156 a 1908, depuis l'avènement d'Albert 1~ jusqu'à la mort d'Albert II, les évêques de Verdun, débarrassés de la despotique avouerie des comtes de Bar, eurent un grand pouvoir que ne contrecarrèrent pas sérieusement les mouvements précurseurs de l'établissement de la coinmune. Ensuite, si, entre Albert de Hirgis et la fin du xm" siècle, la commune fut toute puissante a Verdun, il faut remarquer qu'elle n'eut jamais un atelier monétaire à elle, comme la cité de Metz et la république de Strasbourg. Dans tous les cas, si elle dut annuler parfois dans l'intérieur de ses murs l'exercice de la plus grande partie des privilèges régaliens de l'évéque, et, avec eux, son droit de frapper monnaie, celui-ci maintint sans doute, dans ses châteaux, des ateliers où il put frapper monnaie. C'est ainsi qu'agirent les évoques de Metz et de Toul qui n'ont pas cessé pendant cette période troublée de frapper monnaie et ont même, surtout les premiers, émis un numéraire considérable caractérisé d'ordinaire, au droit, par l'image d'un évèque mitré qui bénit ou bien qui tient d'une main un livre, de l'autre une crosse. Si donc l'on retrouve des monnaies des évoques de Verdun émises entre H56 et 1314, elles présenteront au droit, non plus une tète nue comme les pièces déjà décrites, y compris celle d'Albéron de Chiny, mais un buste épiscopal mitré. Il est bon de remarquer toutefois que les stipulations,

t. Voir mes Recherches Mr les monneties des tt'eqxM de ï'ot< et l'article que j'ai inséré dans tes JM<M~s :MtBMBM~Ms, puhticspat' MM. Je S~t-!cyet de Bafthftemy, sur les monnaies que les evèqucs de Mftx f)'appet'ent dans divers châteaux au xtn" s)ec)e, torsque io dévcioppement de la commune les obligeait à renoncer au séjour de leur ville episcotMdc.


a Verdun même, ne se faisaient généralement pas, à cette époque, en monnaie de Verdun. L'histoire de cette cité mentionne des amendes infligées en « sols de C~ef~OM~c <«< cows de la ville puis, plus tard, à la fin du xu''siècle, un engagement de terres, s<~ cc~ ws~t)M«liane ~cc~ ~&~Mtw Ca~~7<ïMM~tstM~. Au commencement du xm" siècle, les comptes se font en monnaies de Provins; plus tard, après que la Champagne eut été réunie à la couronne de France par le mariage de Philippe le Bel, on comptait à Verdun en ~o~'MO~'s, puis en p~j'M~s. On connaît une stipulation de Raoul de Torote (t ?4-1~45) en fs~M~s. On rencontre aussi des ventes faites en <n?)'cs wcssMMs. it en était de même dans les petites seigneuries et à Tout, par exemple, où le numéraire local lut toujours peu abondant et où il était plus commode d'adopter les monnaies de compte des États voisins. Il ne faudrait pas conclure, de l'absence dans les chartes d'une monnaie de compte locale, qu'il ne se fabriquait absolument plus d'espèces épiscopales à Verdun. Les stipulations se faisaient donc généralement en monnaies de compte étrangères, sinon en monnaies effectives. Quelques actes, par exemple du temps de l'évêque Raoul de Torote et de l'élu Jean d'Aix, mentionnent aussi de petits payements en deniers de Verdun', ce qui permet de croire qu'il s'en frappait encore, sinon pour les grandes stipulations, au moins pour l'appoint.

~a~MM~M)~ des monnaies ~e~MMOMes. HENRI IV D'APREMONT (Î314.1349).

La France ayant mis, vers~la. fin du xtn" siècle, un pied

<. )238, acte portant cens de dos <~N<!no< moM<'p yMMte/MM (Cart. Cathedr., p. 33 verso). tM. Msth6Mn<«r. dtto<!ea<!nt moMe<'p VM«MeMM (C<.rt. de t'evèche, n" )53).


en Champagne, se trouva voisine du Verdunois et commença à s'occuper de ce qui s'y passait. A la mort de révoque Jean Ht (l§97-i30~), Philippe le Bel lui fit donner comme successeur Thomas de BIàmont. Ce prélat conclut en 1303, avec son protecteur, un traite qui mettait leVerdunois, terre d'Empire, en quelque sorte entre les mains de ce dernier. C'est ainsi que commença l'inuuence que la France exerça sur Verdun, sous le nom de garde, jusqu'au milieu du X!V siècle. Dès avant cet acte politique, les relations commerciales et les échanges de toute sorte s'étaient multiplies entre le VerdunOs et la France;; aussi l'emploi de l'unité française dans les comptes était-il devenu général. Cette situation amena l'atelier episcopal à fabriquer des espèces réelles, taillées sur le même pied que les espèces de France, de type à peu près semblable, mais de moins bon aloi.

C'est au nom de l'évêque Henri que sont les premières monnaies verdunoises du xïv" siècle, retrouvées jusqu'à ce jour. Les pays voisins de la France, lorsqu'ils n'en relevaient pas directement, ne se faisaient pas faute, à cette époque, dans l'intérêt de la circulation du signe d'échange, d'imiter les types royaux. On ne sera donc pas surpris qu'Henri d'Apremont ait suivi l'exemple général.

V~M~~o~ du double ~<s de Ph.ilippe le Bel.

91. N!OBETA VtRDVR. entre deux grènetis; dans le champ et en deux lignes LEGALIS remplaçant RE&AUS; au dessus et à la place du lis de France, un écu accosté de deux feuilles, sur lequel on reconnait la croix d'Apremont chargée d'une crosse.


K "& bENRtCVS EPC, entre deux ~rènetis; au ceatre, une croix Mouron née.

MacoIt.;MUon; t,05.

Cette monnaie, de fort mauvais aloi, est une habile imitation, à poids inférieur, du royatparisis douMe de Philippe IV le Bel, dont M. de Saulcy a fait une histoire si intéressante'.

/M<OM de M:e ~M'ce de /c Bel. 93. bENRtCVS EP*C. entre deux ~j-enctjs en Mgeode extérieure :~NOmER ~D0m!t!t ;StT :BNDtCTV,grènetis. Au centre, une croix à branches égales et pattées. R' EC MONETA VRD', dans une bordure de trèOcs; au centre, le châtel du tournois û'ancais, surmonté d'une croisette.

Ma coij.; bon argent; flan rogne; !,05.

93. Variété où le nom 'te lieu est écrit au revers, VtRt au lieu de VRD'.

Ane. coll. Garie!; bon argent; t,99.

t. ~ee!M<< (le ~ofKmM<s monétaires inédits de ~ht~<t~tMfe il FfaaCOM 7, in-t", <879, p. 149.


Les pièces précédentes, de bon métal, sont de~ copies des mailles-tierces on tiers de gros de Philippe le Be!. fra-ppées depuis le 1" juin J 286 jusqu'au ? août t3M. I~a fhrmn~ EC MONETA fst i'abruviation de celle <{)t'em{doyait, a Toul, Thomas de Bourlemont (t330-1353) lorsqu'H frappait des esterUng~ ayoc EC MONETA NOSTRA A Metz un évoque anonyme du xnf sit'cîe ëenvait sur la monnaie de Vie C EST VI

ÏJn exemplaire de la maille-tierce, appartenant à M. de Sauîcy, avait été décrit par M. F. Clouet comme portant EC[c~M<!e] MONETA V[/]RD[MM~ Il n'y a plus de doute aujourd'hui que EC est bien l'abréviation de l'adverbe ecce.

7~<a~OM ~M denier ~OM~OM ~P PA!p<? ~6~ OM <~ Louis A'.

94. 'ï' b!NRtCVS EPC'X, entre deux grcneHs; dans le champ, une croix a branches égales et pattées.

H' VIRDONVS CIVIS, dans un grènetis, au centre, le châtel des tournois surmonte d'une croisette qui marque le commencement de la légende.

Ane. coU. de FabM de Jobsd; billon.

93. 'î< HtNRtCVS EP'CX, entre deux grënetis; au centre, une croix pattée.

t. Cf. mes Rec~'c~ sur les moNMt~ des A'~MM de ye!

a. Cf. l'articlt1 que j'ai puMié sur Les moHMaM! messins du trésor de SatK<~& MM<M~M <<<! )!MMiMM<~Me. 1.11, p. !00).


? VtRDONVS CIVIS, dans un grèuetis, au centre, le ehatet des tournois surmonté d'une croisette qui marque le commencement de la légende.

Ane. coll. Gariel; billon; 0,85.

Cette pièce ne diuère de la précédente que par les dimensions un peu plus petites de la croix, par la suppression d'un point entre le C et l'X et l'addition d'un signe horizontal abréviatif entre le P et le C.

96. <ï< HINRICVS EPC, entre deux grènetis; au centre, une croix pattée.

VtRooVMVS CtVtS; châtel.

D'après Duby. Le dessinateur a peut-être omis le X qui termine, dans les autres exemplaires, l'abréviation du titre de lévèque. Cet X parasite a pour but d'imiter la légende française des prototypes, qui se termine par le mot REX.

97. HENRtCVS EPISC, entre deux grènetis. VtRDVNVS CIVIS; au centre, le châtel.

Manuscrit de Mory d'Etvange, déjà cité par M. F. Clouet; lecture douteuse.

98. btNRtCVS'EPC X, entre deux grènetis; au centre, une croix pattée.

BT V€RDONVS.€tVtS; au centre, le châtel.

Ane. coll. Gariel; billon 0,96.

99. 'î' btNR!€VS.EPC X, entre deux grènetis; au centre, une croix pattée.


K VCRDMVS €!VtS; an ccnt~, le chatet

Anc. coll. Gariel; billon 0,69.

Ces deniers tournois sont imités de ceux frappés en France dans les dernières années de Philippe le Bel, qui mourut en Î314, l'année de l'avènement de notre évoque, ou sur ceux qui furent émis pendant le court règne de Louis X(1314-t3i3).

/MM~<MM 6~M ~<?M!'cy ? COM~O~/M

de Philippe de Valois.

100. b €P!SCOPVS dans une bordure formée de lis, entre deux grènetis; au centre, le châtel surmonté de la couronne, comme sur le prototype; trois petits globes sous le triangle central.

t~'MON ETA VIR DVR, disposé entre deux grènetis, dans les angles d'une croix en légende extérieure BNDtCTV StT.DNt nfû D€t;grèMtis.

Dessin communiqué il y a longues années par M. J. Rousseau billon; 1,91.

101.– o b'CPtSCOPVS 0; bordure de lis; chàtel surmonté de la couronne, comme au numéro précédent.


? MOM ETA V<R DVR, disposé entre deux grèneti?, dans les angles de la croix; en légende extérieure~ B~DtCTV'SiT. DR)n;Rt-D6t,grcnctis.

Ane. col!, de Saulcy; billon; t.9(!.

i03.–Autre semblable, si ce n'est qu'au droit, il y a, au dessous du triangle, un annelet au lieu de trois points. Cabinet de France; billon 2:t0.

103. 0 H'CPtSCOPVS 0; bordure de lis; chàtel surmonté d'une couronne; annelet sous le triangle. La lettre H est mal venue, on n'en voit que la haste.

R' MOR ETA VIR DVR, disposé entre deux grenetis, dans les branches d'une croix dont les extrémités sont terminées par des annelets qui interrompent le second grènetis en légende extérieure: B~DtCTV SIT ROm€N.RRt DEI; grènetis.

Ane. coll. de Saulcy billon fruste i ,62.

Ces monnaies de billon sont une contrefaçon du denier d'argent à la couronne frappé sous Philippe de Valois, du 13 février 1336 au 10 avril 1340.

/MM~~(W C~M ~OS ~OM~M~S ? /~My de ~M de ~~7~~e ~a/OM.

i04. ~t bERR!C EPISCOP, dans un entourage circulaire formé de petits lis entre deux grènetis; au centre, une grande fleur de lis.


? MO~TA VtRDVI!, au centre, une croix a branches égales et pattées avec un lis dans le deuxième canton. En légende extérieure: BND. (MM: DN.. Rt D€), entre deux grènetis.

Ma coH.~ billon fruste.

105. -Autre d'après un ancien dessin: les légendes sont également incomplètes. Rien ne se voit, au revers, dans les cantons de la croix.

}06. HRt Pt EPISCOP. Grande iteur de lis. *ï' MONETA VtRDVN. autour d'une croix à branches égales et pattées. En légende extérieure *& BENEDICTVS SIT NOMEN DOMtN!, entre deux grènetis.

Coll. Ch. Buvignier, décrit par &t. F. Clouct billon; t,75. HU&UËS DE BAR (1351-1361).

Imitation ~M double ~OM~MOM.

107. bVt&0)RVS'V€RDVRS dans le champ, une couronne et au dessous EPS. La dernière lettre du nom de lieu n'est pas douteuse.

9' ÏRON€TA DVPLEX. Croix de procession à branches ueuronnées.

Ma coll. biUon i ,51.

-). Histoire de la MCMtMM verdunoise, p. 69.


H)8. Autre. ~ortamandrui), HVGONVS VERDVNES (;"n.i-TaiHehois.!)Dax:t)iifou.

(k't exemplaire a été décrit par son possesseur, en 188~, dans !e ~M//c~ f/c Société f~ jPo~ à Dax. Les doubles tournois de Jean qui ont servi de type à ces monnaies, sont, suivant de Santcy ceux dont la fabrication fut ordonnée te 34 novembre 1359 et eut lieu cinq jours plus tard. Robert de Bar imita ia même monnaie en mettant DVX au lieu de EPS.

/M<<MM ~M </f~/<?/' ~c ~r <~e!

iU~. bVGORVSEPtSCOPVS, outre deux ~renetis. Dans ic r-hamp, une croix longue dont t'arhi'e coupe en deux ta légende. En dehors, et envetoppeu par un u'oiaieme grenctis, !a. t'ormute habitueUe, mais en partie etïacÉe par le irai, BER*D)CTV StT Rt RR..

-TVRONVS CtViS et, dans le champ de h pièce, ie chatel ordinaire du tournois surmonte d'une couronne.

MacoU.; billon; i,75.

Cette monnaie, copiée sur le denier hlunc à la queue faisait partie d'un petit trésor comprenant, outre diverses pièces de Pliilippe de Valois ft de Jean, deux blancs f< ~MeMe au nom de Robert de Bar (135"M4H).

t. HfCtffM de <fMttmeMtS Ntf)H~a!fM !?<'<?« Mf<i<~M<<' à fMHfOM )i. Hufftuaon, Mo)MMt<M royales françaises. p. 34, n" 22 et p). \VH.


/M/<a~OH <~M ~~OS ~C~<e~' &C.

ttO. bV6*OKVS ~PtSCO~, entre deux ~'cnctis; au centre, une croix à branches orales, épaisses et patres. En t~gcnde extérieure et enveloppée par un troisième ~rcnetis BRDtCTV T R0m€ DRI R. D6) tHV XPh TVRONVS CtV!S. Au centre, le chAtel tournois sunnonte d'un tis comme entourage des fis, entre deux ~renetis.

Macoti.: hUIonnoir; flan épais, },6Q.

Xi. –HVCOMVS EPISCO', entre deux grènetis; au centre, une croix pattée à branches égales en légende extérieure et enveloppée d'un troisième grènetis BNDICTV StT NOME DN) DEt !HVXP!.

R' TVRONVS CtVtS. Au centre, le châtel tournois surmonté d'un lM-, le tout dans uue bordure formée d'une croisette et de onze neurs de lis.

Anc. coll. Dassy, décrite par A. de Lon~përier

La pièce <{ni a sem de prototype aux deux monnaies qui précèdent est le ~e' M~M* de Je.i valant huit deniers tournois, dont la fabrication fut décidée le 16 janvier 13M et continuée jusqu'au 26 juillet suivant. Le nom du lieu n'est écrit sur aucun des ~/y'<M ~/<M~ de Hugues de Bar. C'est a M. Hucher que revient l'honneur de lui avoir attribué ces pièces. La ressemblance des précédents gros avec ceux frappés par Robert de Bar ne

t. ~t'M «tM'tMM., )869, p. 460 et pt. x\t, tig. 7. 2. H. Hoftmaun, p. 4< et p). xxt, ttg. 39.


tai~sc aucun doute ~ur i'attnt'ution c), uc permoi pas de ies contundre avec ceux de Hugues, evéquc de Lie~e

XOUVKLLE IXTMRRfPTIOX DK LA. SÉRIE MOXETAIRK (1361-1420).

Cint; évoques, Jean de Bourbon, Jean de Dampierre, Cuy de Roye, Liébault de Cousance et Jean de Sarrebrûck, successeurs de Hugues de Bar, qui ont occupe le siège du Verdun pendant un demi-siècle, ne sont pas jusqu'à ce jour représentes dans les médailliers.

Les évoques de Metz eurent pendant cette période des monnaies assez variées, sur flan large, et sorties la plupart non des ateliers de leur ville épiscopale, mais de leurs ateliers féodaux. Rien ne porte à croire que la fabrication monétaire des évoques de 'Verdun ait été absolument interrompue soit a Verdun, soit dans les châteaux de l'évèché. On peut môme dire, grâce à un fait consigné dans l'histoire verdanoise, que Jean de Bourbon (1361-1371) a du avoir des espèces à son nom. En elfet, le 3 février 1367; l'évéque étant absent, tes magistrats allèrent à J'évècné, y firent ouvrir un coure et y prirent, pour les transporter à la maison de ville, les outils nécessaires à la fabrication monétaire L'abbé Clouet. considère \'e fait, non comme un acte de violence, mais comme la conséquence d'un traité antérieur dont 1 exécution avait été retardée Le savant écrivain ajoute, il est vrai, que l'évoque et la ville n'étaient guère, en ces temps, en situation d'avoir un monnayage régulier et quelque peu actif; mais, je l'ai déjà dit, la fabrication de la monnaie qui avait lieu alors, à cours plus ou moins surélevé, était

t. tt. Serrure, t<M M(MMt«Mf!VMt~t«M de Chalon, J;u<' f/f! Li~c (BttM~fM <!<' HMMMm. et <f(H'cMe~ t. n, p. 79 et p). v).

2. Mousse), Ms(. cc(!<cM<M(t~M~ de Vt'f~ttt, p. 339.

3. MMf. dc<'ff<<M)t, t. U),)'. 3M.


un benéuce et non une charge, et les frats d installation et de fabrication n'étaient pas ce; qu'ils sont aujou'd'bui. Je ''rois donc que tes trouvâmes nous feront connaih'e avec le temps des monnaies de Jean de Bourbon. LOUIS, cardinal de Bar ~4?0-!43()).

Le cardinal Louis était fils du due Robert, et petit-tils, par sa mère, du roi Jean, En 14 )f), à ta mort de son frère Edouard, il éleva a ta couronne ducale de Bar des prétentions qui furent contestées e) portées devant !e parlement (le Paris. En t4)!), un arrangement intervint, et Louis renonça à ses droits en faveur de son petitneveu, René d'Anjou. Le cardinal fut pourvu plus tard de Févécbé de Verdun.

Louis avait fait frapper, comme duc de Bar, un gros sur lequel il prend le titre de cardinal-duc et dont le champ porte l'écu de Bar penche et timbre d'un heaume. Cette monnaie sort de mon cadre. J'ai cru devoir également laisser de côte deux pièces décrites comme ducales par de Saulcy encore bien que Louis y prenne simplement le titre de cardinal de Bar, comme sur ses espèces épiscopales. La première, sans nom d'atelier, est une copie fidèle du gros du duc Robert et doit bien appartenir a Bar; la seconde est de Saint-Mibiel et pourrait, a la rigueur, être reportée à la série épiscopale, car on sait que Louis, l'année ou il devint évoque de Verdun, utilisa, comme quelques-uns de ses prédécesseurs, l'atelier ducal de Saint-Mihiel t, et si ceux-ci ne pouvaient mettre sur les monnaies qu'ils y faisaient fabriquer le nom de cet atelier ducal, il n'en était pas de même de Louis qui

t. jRefh. sur les MtOMtMtM des t;oM)(<'s~~MM~t'~«t'~ itt-4", )8~3, )'. 42 et ))).\t),t)i;.ti('t7.

3. COf~<M dit fCt'CMMf jj~MtM ~it '/M~f' ~r. SHHtf\, /<<'t'A. )!M/' <Ct MCKH. des n)tM<('<! <(<)«'<; f~ ~nf, )t)-4", t84:), p.


~onvcrna le duché jusqu'en H34, année où René fut majeur.

(Jnoi qo'it en suit, je ne donnerai ic! que les espèces frappées par Louis~ soit dan~ sa viUe épiscopaîe de Verdun, suit a Varpuncs, où it fit souvent sa résidence t"rsfp)'it ctnit dt'ja évêque de Verdun. Le titre d~adminisU'ateur, qui iigurc sur i'uue d'eues, avait été laisse au cardinal lorsqu'u renonça an duché de Bar en faveur de René.

.t~f~' f/f ~f/'(~

11~. LVDOVtCVS $CARD'~ BARRCR'~AD~tST'. entre deux grèncus. Au centre, un écu portant au premier canton et au quatrième les armes de Bar, au deuxième et au troisième les lis de France' pou'' timbre, un chapeau de cardiuat avec houppettes et ~tan'ts.

it' 6'RO S'~EP ATxV !RD\, en légende intérieure que coupent les branches, d'une croix pattée BNDtCTV* StT nO!R€' DN)* nRt* !bV* XPI, en légende extérieure.

Ma coU.; argent d'assez bon titre: ~,84.

H3. LVDOVICVS CARD. BARRENS ADMST. Même type qu'au droit du n" prccë<tctit.

!t' GROS' EP x AT VIRD, en iegcnde intérieure, et BENEOtCTV S!T NOMEM DNI NRI !HV XP), en légende extérieure.

Comm. par M. Charles Buvignier: iMMon noir: 3,30. Cette pièce avait été décrite par F. Cioust comme

<.0~att<p.8),n<'t.


portant an revers IH au Heu de IHV et GROS' «OMTAT VIRD, <'e <{ui en aurait fait une monnaie du cunun. M. Chat'ies Huvignier, K <a)t je dois pins d'un rfn~pi~netHent pr~'ieux t)ii!isf dans ce-h'a~'aii, a hicn vouh) M)' signaler cette donh!np]'rcnr.

m. t.VOOVtCVS CARD-,M]t)f deux K~Hetis; au t-entt-c. un ccu sctnHabtc rctui du ~t'os, <[uc surmonte f~atctneut un chapeau de Ciu'dmat.

tt' !RORETA VtRDVp~S. t'ntr'eux ~nctis, au ceutrc. une fi-oix .') Lran<'hcs ~-<h~ f) pattces.

Maçon., subdivision titi gros; hition: 0,48.

t<5. LVDOVtCVS B CARD, entre deux ~'enetis; dans. le champ, un ecu parti de Bar et cle France. Le chapeau de cardinal a disparu dans cette pièce et dans tes suivantes. MON ETA VIR DVN, enttc les I)ranches d'une croix. Décrit par F, Ciouct, d'âpre nn exemplaire de sa collection

0,3.

'!C. '& LVDOVtCVS CARD-, entre deux ~rènetii-; dans le champ, un écu parti de Bar et de France.

R' MO NE T-V! RD. Cette légende est coupée en quatre parune grande croix cantonnée de deux bars et de deux lis. Exemplaire décrit dansia /?;«' /MOK~M!fj'!f< )85L p. 7'h hnhn; f',4:{.

17. LVDVtCVS* CARD', entre deux ~rcnetis clans te champ, un écu mi-parti de Bar et de France.

H' MOR ETA VIR DVn*, dispnsf entre deux ~renctis. dans les cantons d'une croix.

MacoU.~bilion; 0,83.


!tx. *& LVDOVtCVS CARD entre deux ~rènetis, au K'ntt-c, un écu pfx'ti ')e Bar et <te France.

MO R€T VtR DV, dispose, entre deux ~-<'netis, dans les branches d'une croix jtaHep. Chaque canton porte une neurdc tis.

Maçon.; MUon noir; 0,4o.

t !9. LVDOVtCVS CARD Même ecusson qu'au précédent. VtRDVNEPS.

Cette petite pièce, du poids de 8 grains ou 0,42, n'est connue que par le manuscrit de Mory d'Ehaoge, qui ne dit pas que! était le type du revers. Les lectures du secrétaire perpétue! de l'ancienne Académie de M ety~.nt généralement exactes; on peut donc croire, à la rigueur, que le cardinal a pris exceptionnellement, sur une de ses monnaies, le titre d'évoqué.

.W < I~'CMM~i.

t9t). LVDOVtCVS CARD BARRENStS, entre deux grcnetis. Au centre, un ccu ectn'tdé de Bar au premier canton et au quatrième, et de France ait deuxième et au troisième. Cn chapeau de cardinal surmonte !'écu.

R' SEM GRO S-VA REN. disposé entre deux ~re&etis, et coupé par les branches d'une croix pattée. Au premier canton et au quatrième de Bar, au deuxième et au troisième de France. En légende extérieure S!T < NOMEM DOMtN! BENED)CTV ~rènetis euTeioppant te tout.

Ancien dessin communique par M. J. Rousseau. Argent bas. t;H.< LVDOVtCVS A CARD\ BARR€MS!S. Même type qu'au droit du numéro précèdent.


R SEM 6RO St vy R6R* et StT R0!)< DO!ïHR) g B€M6DtCTV*. M&me type f~u'att revers du munero {Ufcèdent.

MacoU.; billon; 2,t0.

Cette pièce, qui ne diffère du n" 120 que par les signes séparatifs, et qui porte NOM!EM au lieu de NOMEN, est de très bas titre et peut être considérée comme l'oeuvre d'un faussaire du temps.

i~. LVDOViCVS t C~RD't BXRRERStS, entre deux ~rènetis. Au centre, un écu écartelé de Bar au premier canton et au quatrième, et de France au deuxième et au troisième; sur l'écu un chapeau de cardinal.

9 S~SR* GRO S'OVT? R€R, dispose entre deux grènet~ et coupé par les branches longues et pattées d'une croix. En légende extérieure SIT PO!Ï:€R DO!RtRt B€R€D!CTVm.

An< cotl. Monnier', bittoa très bas: < ,9~.

123. MM. Rollin et Feuat'dcu! m'ont communiqué une variété de coin de cette monnaie, où les signes séparatii~ dans la légende du droit sont des croisettes a branches égales. Les demi-gros de Varennes pèsent presque autant que


les ~ros de Verdun; ma~, à cette (jpuquf, la (UHfl'ence de valeur 'tait la c<ms'<{UHncR dn titre plutôt que df iatmUc.

m. LVOOVtCVS CARD. Au ccHti-e, dans un gt-cnctis, h tcte fiu prélat tournée Adroite. La légende est coupée eu deux p:u' deux petits haM, comme dans te douMe parisis du duc Hobert.

R' MO. N0 VAREP ~rcnetis intérieur; tout le champ de la pièce est partage par une croix a tM'anches evidees.

~M~ 1

~t~

Dessin de DuprédeGeueste; très petite monnaie tloirc: 3gt'amsou0,t6.

Cette pièce est remarquable par la présence de la tête au droit.

Divers documents établissent les diuieultes que soulevait l'émission de la monnaie du cardinal de Bar. Je citerai, par exemple, les deux textes suivants « Pour la déchéance de la monn. de Verdun qui fut » receue sur lestang Faimiiroir (y~e~ ~e ~'<~M~), de ? plus personnes qui achetèrent poisson et paiairent en » la die monoie et qui leust refusée on n'eust point vendu ') de poisson. Come en la recepte cy devant appert en laquelle a en recepte viij Ii!)vres qui valent en dechéant .'XX S. T. »

« dudit Jehan Jacquemet de Parreiz (P<M'?'ct<<), » pour une folle plainte qu'il fit contre Jehan Cardi, de

). )M8. Archives de la Meuse, B. 690, f" 6<, 8°.


ce qu'il voulait monstrer que ledit Jchan Cardi nf » Yoult preure la monnoie de Varennes que pour Y mes» sins et elle valait V et oboje, laquelle cho~e ne peu » monstrer. Pour ce, amende, V sols valent, vj' \'m''

LOHS DE HARAUCOUKT (H3U-M37 et !449-t456).

Louis de Haraucourt, filleul de Louis cardinal de Bar, arriva fort jeune à l'évéche de Verdun. Son caractère violent ameuta contre lui la cité et le chapitre aussi se fit-il transférer à Toul en 1437. Il rencontra dans son nouvel éveché les mêmes diflicultés qu'à Verdun, dont il reprit le siège, en 1449, pai permutation avec Guillaume Fillastre qui l'avait remplace. Louis fut régent du duché de Lorraine.

Les diverses monnaies de l'évoque Louis de Haraueourt rappellent les armes de sa maison qui étaient ~'oy <x o'OM? </<* ~M~M~, a il- /)wMC <~M~«~' 6~~M< cAa~e d'un ~t0~ de sable <Ï~MC et /<M~ <~ ~M~M~.

.4<e~' <<e ~e~MM.

Il est ditncile de savoir, tant les monnaies d'alors variaient de poids et d'aloi, à quelles unités, françaises ou lorraines, correspondaient les espèces de révoque Louis. Je me bornerai donc à les classer d'après leur module.

t. Comptes du Prévôt d'EtiMa, Andreu Braviite j)i3t à )t34). Saulcy, Nec&efe~ sur les C!OM<t<!M<t des comtes et dtfs de Bar, p. H.


ttRAKU MUMJLE.

t25 LVDOVtCVS EPS* VtRDVNS entre deux ~'enct.is. Au centre, t'ecu de Haraucourt, entoure atternativo!nent d'angles et. d'arcs.

MO~ *TA *VIR DVS entre deux grènetis et dans les branches d'une croix pattée.

StT NO'~E'o OCM!Nt BENE'DtTV en tégende extérieure.

Ane. coll. de Saulcy; argent d'assez bon titre; 1,92. Cette pièce a dû circuler au même taux que le gros d'argent frappé pour l'évêché de Verdun par Louis de Bar. Elle a été mentionuée, sans description, par M. F. Clouet.

H6. LVDOV!CV €PS VtRDVRS* entre deux grenetis au centre, l'écu de Haraucourt dans un contour formé atternativement d'épicyc!oïdcs et d'angles.

SROR €TA VIR DVI! ~5 entre deux grènetis et dans les branches d'une croix. Une étoile dans chaque canton.

Ma collection billon 1,15.

i27. LVDOVICVS EPS o VtRDVRS* entre deux grèaetis; au centre, l'écu deHaraucourt, ttans un contour formé d'ëpicyctoïdos et d'angles.


i~'MON ETA* ~V)R DVN dan~ tes branches d'une croix cantonnée d'étoiles.

Variété du n° t26: pub!ié par M. le baron de Kt~bae*. l'ETtT MOUULE.

Les monnaies suivantes sont analogues à celles du même module émises par le cardinal de Bar; elles ont été découvertes en assez grand nombre à Novéant, et présentent plusieurs variétés insignifiantes d'abréviations et de signes séparatifs, dont je ne donnerai qu'une partie. Elles forment trois groupes principaux, dans lesquels le champ renferme quatre étoiles, deux étoiles, ou bien est complètement vide.

i" G~'OM~e.

i28. LVDOVtCVSx EP~ VtRDx entre deux grènetis; au centre, l'écu de Haraucourt.

?' MO NE VIR DV disposé entre deux grènetis, dans les branches d'une croix pattée. Une étoile dans chaque canton. Description communiquée par M. Charles Buvignier billon; 0,30.

129. Autre avec EPS au lieu de EP, et au revers, MON ETA VIR DVN.

Description communiquée par M. Charles Buvignier. 130. LVDOV ~P VIRD' entre deux grénetis au centre, l'écu de Haraucourt.

tf MO R€' VIR DV e avec croix et étoiles.

Ma eoli.ect.iou; MUon; 0,30.

). RftW HMHMMft~Mf., t862 ;). 349.


i3!. LVDOV 4 EP # V!RD* comme au n" t~O, mais étoiles au lieu de rosaces au centre, l'ecu de 6tmiHe. ~t' MO ME* VIR DV <& entre les branches d'une croix cantonnée d'étoiles.

Ma colledion biHon: 0,t5.

~7'OMpc.

i3~. ':& LVDOVtC o EPS o VIRD o* entre deux grènetis au centre, l'écu de famille.

Ht' ÏROÏ! ETA VIR DVR écrit entre deux grènetis, et partagé par les branches d'une croix pattée. Deux étoiles seulement dans le champ. Fune au second canton, l'autre au troisième.

Ma collection; billon; 0,35.

133. Autre, avec VIRDV ~) au lieu de VIRDVN. Anc. coll. Monnier; billon.

G~'OMpe.

i34. LVDOVt 6 €PS 6 VIRDV o, entre deux grènetis an centre, l'ëcu de Haraucourt.

~t' MOÏï ETA 0 VIR DVR entre les branches d'une croix; rien dans les cantons.

Ma collection bition 0,43.

135. LVDOVI' EP.VtRDVM entre deux grènetis; écu de Haraucourt.

~f MON ETA VIR DV entre les branches d'une croix rien dans les cantons.

Billon; 0,3i.


M. Clouet, il qui appartenait ce spécimen, n'a pas indique tous les signes séparatifs que devaient présenter les légendes.

t3H, LVDOV EPS VtRDV* entre deux grènetis; au centre, le mcme ccu.

MON ETA VIR DV Croix comme aux deux numéros précédents.

Collection Gahet: hitton; 0,'tl.

COXTREFA60X DU QUART DE DEKIER ME:!S!X.

t37. ~LVDOVtCVS*€PSV)R entre deux grënetis; an centre, l'écu de Haraucourt.

QV AR TV S x D* entre deux grènetis. Croix coupant la légende en quatre.

Ma collection biUon noir 0,33.

Une variété, mal conservée, de cette pièce appartenait à M. &illet, de Nancy, qui, voyant dans le Q les lettres L et 0 liés, lisait au revers, non D'QVARTVS, mais D'LOVARTVS, Dieulouart.

Les quarts de deniers messins, menue monnaie municipale, se frappèrent à l'époque où Adhémar de Monthil délégua à la cité une partie de ses droits régaliens. C'est, suivant toute apparence, une des premières monnaies qui constatèrent l'autonomie monétaire de la cité de Metz. On sait que les monnaies des villes libres, riches et commerçantes, obtinrent, dès leur début, un grand crédit dans le public et qu'il y avait, pour les ateliers féodaux voisins, tout avantage a les imiter ou à les contrefaire.


Af<M<t<7~ f'/ y~?.'< < ~437 ~?.

11 y a jusqu'à présent, dans les inédailliers, absence de monnaies verdunoises pour Guillaume et pour les suct'esseurs de Louis de Haraucourt, jusqu'à Erric et Char les, princes de la maison de Lorraine, qui ont eu un monnayage très actif. Mais, suivant l'usage, les prélats du xvj° siècle n'ont pas été à Verdun sans faire fahnquer des jetons portant leur nom, leur image, leurs armes ou leur devise. Voici les quelques jetons venus il ma connaissance.

LOUIS DE LORRAINE (1508-15~).

t38. LOYS~DE~LO~EVES3~CÔTE~DE~VERDV entre deux grënetis. Dans le champ, l'écu plein de Lorraine, timbré d'une couronne de comte et posé sur une crosse. GETZ x DES COPT x DE x LEVESCHE DE 3 VD'o entre deux grènetis. Dans le champ, une croix de Lorraine, posée sur une crosse et cantonnée de deux alérions et de deux L.

Ancienne coll. Gillet argent.

Ce jeton, remarquable par l'élégance de ses lettres gothiques, a été publié pour la première fois par Baleicourt 1.

4. C~o~~e <f<* <<t maison <~ Lon'aMM, fig. 33.


JEAN, cardinal de Lorraine (iM3-t544).

Je pense devoir donner place ici ait jeton suivant, bien que Jean n'y prenne pas le titre d'évoqué de Verdun.

139. to CARDINALIS DE LOTHORtNGtA entre deux grènetis. Dans le champ, les armes pleines de Lorraine, timbrées d'un chapeau avec houppes et glands un filet circulaire est inscrit dans le grènetis intérieur.

9 t IN MANtBVS TV<S SORTES MEE )523 entre deux grènetis et un filet. Dans le champ, une croix potencée. cantonnée de croisettes.

Musée impérial de Vienne argent..

Ce jeton est. rare. Son type rappelle les monnaies et les jetons d'Antoine, duc de Lorraine, frère du cardinal. Il existe une médaille religieuse de 1596, fabriquée par conséquent du temps de Jean. En voici la description 140. Jésus lave les pieds d'un des apôtres assis devant lui derrière, quatre figures debout dont l'une tient une aiguière; à l'exergue MDXXVL

N)S! t LAVERO TE ) NON HABEBIS PARTEM MECVM écrit en quatre lignes horizontales. A l'exergue, sous ur. trait horizontal VtRDVN) ) FVSA en deux lignes.

Anc. coll. F. Clouet laiton, exécution assez grossière.


Cette médaille, que Ni. P. Clouet a fait graver dans ~on îuemcire., est. connue avec d'autres dates. Hiie frappa!t on se coulait saus doute chaque année, a l'occasion du lavement, des pieds do douze pauvres, auquel les chanoines pt'Of'edaicnt. solennellement, le jeudi saint. NICOLAS DE LORRAINE (1544.1548).

Hl. Je ne cttcnu p:ts ici les monnaies et les jetons que Nicolas de Lorraine fit frapper comme administrateur du duché de Lorraine. Je n'aurai donc à mentionner, pour son épiscopat, que les exemptait'c~ du iavement des. pieds qui s'y rapportent.

Ces exemplaires portent, les dates de 1545 et de 1547. Le dernier, qui appartenait a M. Mouiller, ne présente pas les points qui se voient sur celui de !545, à la S" et à la 3" ligne du revers; dans le mot MECVM, le M est lié avec le E, tandis que le V est plus petit que les autres lettres; enfin, à l'exergue, les mots VtRDVN) et FVSA sont tous les deux placés entre deux points.

NICOLAS PSA.ULME 0548~575).

Ce fut sous i'episcopat de Nicolas Psaulme, le 12 juin 154~ que Henri II entra à Verdun. Bien que le roi se soit contenté au début du titre de protecteur, la puissance elîective fut dès lors entre ses mains. Une autorité


plus nominale que réelle, tut toutefois, de même qu'a Metz, laissée a l'évoque. On totem qu'il prit dans ses actes le titre de comte du Si-Empire. Je ne crois pas que Nicolas ait tenté, à l'exemple de l'eveque de Metz, liobert de Lénoncourt, de rouvrir les ateliers monétaires de Téveche. Il est donc probable que les numismatistcs devront se contenter de placer dans !eurs collections le jeton suivant.

i~NPSAVLMEEVESQVE ET COMTE DE'VERDVN entre deux grcnetis. Dans le champ, i'evcque en hustc a gauche, vutu d'une chape a capuchon, et coin'M d'une caiot.tc en réseau; il porte des moustaches et une hat'be en pointe et soutient de la main gauche un livre contre sa poitrine.

GETZ DES COMPTES DE L'EVESCHE DE VERDV entre dcuxgrënetis: dans le mot EVESCHE, le second E, qui avait été sans doute oubnu par le graveur du coin, est tout petit. Au centre, un écu aux armes que prit le prélat et qui sont cfa~M~' la /oMcc <(!)'<<, acco~/M~K~ 6?! c/«' <~ ~f!r (~o~f$ <<'or et e<! ~o~t~' <<'M~e gerbe c~n )M<<e, «tMe c~ ~a/; <!<?' le tout, Fft~c c~~oy~e <f~nt~t?'p. L'écu est timbré d'une couronne de comte et posé sur une crosse tournée à gauche. Dans le champ; la date 1575.

Ma collection jeton argent et cuivre.

NICOLAS BOUSMA.RD (1576-1584).

Nicolas Bousmard a eu des jetons (lui, par leur type, se rapprochent beaucoup de ceux de son prédécesseur, et sont dus sans doute au même artiste.


t4:L NtCOLAS BOVSMARD EVESQVE ET CONTE DE VERDVN en iegende circulaire. Au centre, t'évoque est représenté comme sur ie jeton de picotas P~autme; dans le champ, a la hauteur des cpautcs, les initiales N, 8. R tECTZ DES COMPTES DE LEVESCHE ET COTE DE VERDVN en légende circuhure. Au centre, un ecuautriangte charge en <:œnr d'un trèfle et accosté de deux épis; en pointe, une rosette. Le chef est chargé d'une aigle ëptoyëe. L'ecu est titubrë d'une couronne de comte et posé sur une crosse. Dans le champ, !a date de 1584.

Argent et cuivre.

ié4. MtCOLAS BOVSMARD EV6SQVE ET CONTE DE VERDVN en légende cu'cutaire. Même type qu'au droit du n" H; Dans le champ, N et B.

M SVB VMBRA ALARVM TVARVM PROTEGE NOS en légende circulaife. Au ceutre. les armoiries de la mère de Niçois Hou~mard, Alix CoUin ~«;M/' «M p<~yca~' J'<H'~n<, c~~H/n~ t<t' ~Ut'M~& )K<t(!'r!Ma~t ses ~c<<'<s$Mr M~e /6~'<M~ ~'ar<yp< L'écu est surmonté, à droite, d'une crosse, à gauche, d'une nutre, et posé sur la double aigle d'Empire, entre tes têtM de laquelle se voit un globe crucigère. Dans le champ, les chinres i 580 coupés en deux par l'écu.

J'ai emprunté à D. Calmet le dessin de ce jeton, que ~p n'ai rencontré dans aucune collection.


CHARLES DE LORRAINE. cardinal de Vaudemont .!585.i58'?~

On ne connait aucun souvenir nunusmatifjnc tle Charles de Lorraine ayant spécialement rapport a Verdun. Je me borne donc a mentionner ci-dessous sans les faire graver, deux jetons de cuivre qui appartiennent il ce prêtât, et que j ai déjà décrits ailleurs

<4~ –CAROLVS A LOTHARtN&tACARDtNALtS VADEMONTANVS en te~ende chcutairc dans le t-hamp, te ptch't )'n buste, tourne a gauche, vêtu d une chape et portant te chapeau '!e cardinal.

H MERITO DEFENDO TVENTEM entre un nrcncti~ et un fiiet au centre, t'ecu plein de Lorraine brise du tamLet. et tinthre d'un chapeau avec ses glands quatre croisettes dans le champ.

Ht!. CARO A LOTHAR CARD) VADEMONTANVS entre un grcnetis et un fi!ct au centre, i'ëcu avec chapeau et ~tands comme au revers du n" précédent. De petites ctoites se voient dans le champ.

Ir MERITO DEFENDO TVENTEM cette légende est tra(CR sur une handeroHe. !)ans le champ, une église élevée sur un rocher.

T~'M~'f ~'<W~jOa:W~!6'?! </f la ?/!0?MM!C.

A la fin du xvt'' siècle, reveché de Verdun étant entre dans la maison de Lorraine-Vaudemont, deux évoques de cette famille, les princes Erric et Charles, ont fait frapper un grand nombre de monnaies d'or et d'argent. Plusieurs de ces monnaies présentent le flan épais et le poids lourd adoptés en Europe depuis l'arrivée des métaux du Nouveau-Monde.

< Nt'~M <<'a~. el d'hist., in-8", <878, p. )2i. et ~3.


ERR1C DE LORRMXE (IMM-ICtl).

Je ne connais aucune monnaie d'Erric antérieure à t'aunéc 1R01, mais il est probable qu'il frappa avant cette date, soit, à Verdun. soit dans un de ses châteaux. Les archives locales renferment sans doute des documents à ce sujet.

En {(!<?, Henri IV chargea Pierre Joiy, son procureur gênerai dans les Trois-Evéchés, d'amener Errie à ne plus frapper monnaie. L'évoque et le procureur générai se rencontrèrent au château de Dieulouart, le 5 juillet. Pierre Joly, ainsi que nous l'apprend la relation de son voyage, dit « que sa Majesté aurait fort agréable que Monsieur de Verdun luy fit dou du droit qu'il a de fabriquer mouu< 'ic an dit Verdnn il ajouta, comme précédent, que le cardinal Charles de Lorraine, évoque de Metx, avait, dés 1556, abandonné au roi de France tous ses droits en cette ville, et notamment le droit de battre monnaie. Erric protesta de ses bonnes dispositions, et l'on discuta les compensations qui pouvaient lui être accordées. L'atelier monétaire de Dieulouart était justement en activité à l'époque où le procureur Joly y vint. Le délégué du roi visita cet atelier et demanda à l'évoque quels en étaient les profits; ce prélat répondit qu'il se réservait, s'il y avait lieu, de les faire connaître directement à Sa Majesté. En somme, l'évoque résista et le roi n'usa pas de son autorité, si bien que l'année 1608 et les années suivantes virent paraître un nombre considérable de monnaies au nom de l'évoque.

MOXXAIESD'OR

t~7. ERRtCVS A LOTH EPS ET CO V)R; buste de FcYcque à droite cheveux courts, toague ba~x* col t'abattu.


R FLORENVS AVREVSAN )608: t'ëcu aux armes ptcinc:. de Lon'ainf, hrisc du !atnhet et Umbrc d nne t'out'nnne (te con))~ que sunnonte une crosse.

Florin d'or: ~) t (t ~rds6~raitM\ Dos~m ')<' Mory <t'K)\an~c. US. ~ERRtC ALOTH EPS ET COVtR: hustewtu~. aun°{M'cc6deMt.

R' FLORENVS AVREVS-AN-)608; ccn pitt-in de Lorraine. brisM ()u iutui)ci et timbre de la eomonno thtcnic de )a maisoa de Lorraine. Au-dessus de !a couronac. une nntre près de h"{ne!!e se Toient d'un côte la si~tc R, de l'autre, un point.

Ma coll. norin d'or; :T).

Ce florin portant, comme le précèdent, la date de 1608, on doit en conclure que If changement de couronne eut iien en cette année. Les florins à la couronne ducale ~ont moins rares que le florin a la couronne de comte. 149. Florin semblable au précédent. mais avec la date de i6i0.

M:t coH. 3,05.

i50. Autre, avec la date de 1611.

Anc. coll. de Sautcy.

15t. ERRtC A LOTH EPS ET CO VtRD Buste à droite.


K FLORENVSAVREVSAN <6t2; ecussou, couronne et )))itT< la tcttre Bcst placée entre la conroune et tes chitn'es cxpt'tmant la date.

P)urin communique par M. le baron de Kœhne.

Ce dernier tlorin de 16H est curieux parce qu'Erric av~H rcM~nc, de~ IRt!, rôveche de Verdun en faveur de son neveu, le jeune prince Charles de Lorraine. je ne pense pas qu'Erric se soit réserve le droit de frapper monnaie pendant un certain temps, comme le fit un autre prince lorrain, François de Vaudémont, qui ouvrit un atelier a Ba'~onviUers après avoir abdiqué la couronne ducale il est plus probable que les oniciers de la monnaie, lorsque le portrait de Charles n'était pas encore gravé, auront utilise l'ancien coin, tout en y introduisant la date réelle.

MOXXAÏMS D'ARGKST.

i5~. T~o!).– ERRtCVS A LOTH EPS ET. COM VIR entre un grenetis et un filet dans le champ, le buste de Fevcque semblable a celui des florins, mais tourné à gauche. MONET'NO AN DO t608 CVSA entre un grènetis et un tUct dans le champ, l'ecu plein de Lorraine, brisé d'un lambel et timbré d'une couronne de comte que surmonte une mitre. A gauche de ta mitre la sigle B.

Ma coll. argents 8,<!9.

Il y a eu plusieurs coins du teston d'Erric, Mory d'El-


vaogo en connaissait deux spécimens portant au revers, l'un MONET NOVA ANNO DOMtN! t68 CUSA t'autre: MONET NOVA ANNO DOMtNt 1608 CVSA.

i5~. ~H<M. ERRtC A LOTH EPS ET CO VIR; buste à droite.

R' MONET'NOANMO t608 CV; écu plein de Lorraine timbré d'une couronne de comte que surmonte une crosse. Dessin de Mory d'Elvange: argent; ~rosou :t,83. Cette pièce, si l'un s'en rapporte au poids indiqué, est, malgré son iaible diamètre, un demi-teston. Son typé est identique à celui du premier florin de la même année. t54. ~Max ~~o~. ERRtCVS-A LOT'EPS ETCO'V!R buste à droite.

MONET N0 AN 160) CVSA. écu aux trois alérions brisé d'un lambei et timbre d'une couronne de comte et d'une mitre.

Dessin de Mory d'Eh'ango argent 38 graine ou 2.0t. <55. ERRtCVS A LOTH EPS ET CO VIR; buste à droite.

MONET-NO-AN-DO- !608 CVS s; écu plein de Lorraine timbre d'une couronne ducale et d'une mitre.

Ma coll.; argent; 1,99,

4. Jt~de~MMe~~M~.


i56. ERR!C A LOTH EPS ET CO V!R; bustea droite. !t MONETNOAN DO <608CVS°; comme au ~précèdent.

Ane. f'o! Monnier: argent.

Ces deux quarts de tcstoH de 1608 sont beaucoup moins rares que cetui de t601, qui n'existe plus, depuis te derme!' s:ecte, dans les collections. ·

MOX~AJES DE BILLOX.

!&7.–E <MM<-<MHf. –ERRtC A LOT EPS ET C V entre un grènetis et un filet au centre. un E surmonté d'une cou.ronne et d une mitre.

MONET N0 A- 1608 C V) écu simple de Lorraine à la bande aux trois alérions, brisé d'un lambet à trois pendants timbré d'une couronne de comte et posé sur une crosse qui coupe ta légende en deux.

Musée de impérial Vienne billon.

t58.– ERR)CALOTH EPSETCV dans un perlé circulaire au centre, un E surmonte d'une couronne et d'une mitre.

MONET N0 A )608 C V écu simple de Lorraine aux trois alérions, brisé d'un lambel et surmonté d'une couronne de comte et d'une mitre.

Ma co)!. flan fruste et rogné; billon 0,70.

159. ~cn M la cout'o~x* de coMte. 'ï' ERfUC'A'LOTH' EPS-ET-CO-VtR; buste à gauche.

MONETA-NO-AN )608 CVS écu aux trois alérions


brise d'un lambel et timbre d'une couronne de comte et d'une mitre.

Ma cott.; billon 0,72.

i60. Autre où le premier mot de la légende du revers est écrit MONET au lieu de MONETA.

Ma coll. billon 0,70.

i6t.Fc~~e Jfa co!()'oHnc ~Mca~ ERRtC-A'LOTHEPS'ET'CO'V!R; buste tourne à gauche.

MONET-NO-AN- <608-C V; même ëcu qu'au u" précédent, mais la couronne de comte est rcmpiacce par la couronne ducale.

Ma coll. billon; 0,85.

162. Un exemplaire appartenant à M. de Sau!cy laissait voir un point de chaque côté de la couronne.

t63. Un autre, de la collection de M. le comte de Widranges, porte au revers, en toutes lettre? CVSA.

!64. Un autre, de la même collection ne porte, au contraire, qu'un C après la date 1608.

165. ERR)C A LOTH-EPS ET CO VtR; buste a gauche. MONET-NO-AN-<609'C; écu aux alérions lambel couronne ducale et mitre.

Ma coll. billon 0,88.

166. ERRtC'A-LOTH EPS ET.CO'Vt; buste tourné à gauche.


it MONET-NO )6)0 C V ccu aux alérions Iam))el, couroonc et mitre.

Ma''oll.:lnUon,t),!)2.

tt)7. Autfe. de la coHectioti de WidrangC! avec VtR au droit.

Les monnaies do bilion d'Erric cat étô fort nombreuses; les produits des diverses émissions se distinguent par de tégercs variétés, dont je n'ai indique qu'une partie. .tKTOXS.

<H8. ËRRtCVS A LOTHA EPtSC ET CQM VtRD ecu ptein de Lon'amc timbré d'une miti'c avec ses tanons et pos<< sur une crosse. Dans le champ 15~–96

? LVCERNA PEDtBVS MËtS VERBV TVVM, entre deux grenetis. Dans te champ une îampc de forme antique allumée et posée sur le livre des évangiles richement relié et à fermoirs.

Cabinet des médailles argent 2 millim.

169. Exemplaire d'un autre coin portant LOTHAR au lieu de LOTHA.

Cabinet des médailles cuivre même diamètre.

170. Autre donné par Baleicourt et dom Calmet. Le type et le diamètre sont les mêmes, mais la date a disparu. 171. ERRtCVS A LOTH EPS ET COM V!R entre un grènetis et un filet. Dans le champ, le buste à droite. &ECT DV BVREAV; au centre, dans un cartouche ovale et otne, les armes pleines de Lorraine brisées d'un lambel. La


couronne ducale qui timbre l'écu est surmontée d'une mitre :< t'exergue et sous une barre f6<0'.

Ma coll. argent 35 millim.

t72. Autre de même diamètre et de même type, mais sans date.FCIouet'.

173. ERRtCVS A LOTH EPS ET COM V)R; buste à droite, bon style.

'GECT'DV'BVREAV- cartouche aux armes pleines de Lorraine, brisées d'un lambel, une couronne ducale surmontée d'une mitre avec ses tanons, timbre l'écu.

Ma collection argent 23 millim.

174. ERR!C A LOTH EPS ET COM V<RDVN: buste à droite.

&ECT DV BVREAV même type que le n" précédent; la mitre est sans tanons.

Ma collection cuivre m~me diamètre.

175. Autre où le nom de la vitte est écrit VIR et celui de t'ëvéque ERRtC.

Ma collection; argent même diamètre.

t. Op. ~Mf<)'. !04,n-'9.


CHARLES DE LORRAINE-CHALI&NY (1611-16~. Le prince Charles fit frapper monnaie d'abord :') Dieulouart, par Claude BaiIIy, orfèvre du l)ourg de Saiut-NicoIas-du-Port, puis à Mangienne par Nicolas Marteau, orfèvre de Charleville, ancien graveur de la monnaie du duc de Nevers, Charles de Gonxague. En t62i, le nouveau maître de la monnaie prit la fuite et rentra à Charleville.

On sait par des documents, que je ne reproduirai pas ici, à quel titre et à quelle taille l'évoque Charles a fait frapper ses monnaies d'or et d'argent.

MONNAIES D'OR.

Les monnaies d'or au nom de Charles de Lorraine, retrouvées jusqu'à ce jour, sontfort rares elles consistent, comme celles d'Erric, en florins. Au temps où écrivait M. F. Clouet, aucune de ces pièces n'avait été retrouvée. On en connaît aujourd'hui trois coins de 1612, et un de 1613.

176. CAROLVS A LOTH EPS ET CV!R: <~as le champ, FéTeque en buste à droite, vêtu comme Erric et portant les cheveux courts, une moustache et une harbe en pointe.

FLORE~VS-AVREVS-AN )6)2B;dans le champ, l'écu plein de Lorraine brisé d'un lambel à trois pendants et timbré d'une couronne ducale que surmonte une mitre entre deux points.

Ma collection florin d'or: 3,20.


t~. CAROLVSA LOTH EPS ET C VI bu~te de ) tjY'équc a droite.

Ft-ORENVS AVREVS A* t6t2.

Cette variété est gravée dans le tarif de Jérôme Verdussen, Anvers, 1633, parmi les florins au titre de scixe car. huit gr.

i78. Autre de)612 où la légende du droit est surfrappëe, mais laisse voir nettement LOT'EP. au lieu de LOTH'EPS. Ma collection; or 3,19.

i79. CAROLVS A LOTH EPS ET C V)RD; lévôque en buste à droite.

R' PLORENVS AVREVS-AN t6<3; écu timbre d'une couronne mitre entre un B et un point.

Ma collection; or; 3.Sf).

H a été frappé, en même temps que les Rorins d'or, des <~M-/X(M~M! qui n'ont pas encore été retrouvés. 180. MONETA NOVA VIRDVNENSIS, écu plein de Lorraine, chargé d'un lambel et timbré d'une couronne ducale. SANCTA MARtA-ORA PRO'NOBtS la Vierge, la tête couronnée et nimbée, portant l'enfant Jésus et tenant un sceptre; au dessous d'elle, un croissant. Le type de la Vierge a ét6 fréquemment employé au xvt" siècle et au xvn", dans les ateliers monétaires de l'empire et notamment à Strasbourg'.

Ce florin est gravé et évalué dans le tarif imprimé par Jérôme Verdus~en. Il est diflicile de bavoir s'il appartient, a l'épiscopat. d'Erric ou a celui de Charles;

L BKHSTKTT, 3M):~Mt'ft«'Mt' des ~/MM~~ pl. \H, )33". et pt. \)H, )83*<'t<67.


cependant on peut incliner en faveur de ce dernier, parce que reçu, par sa largeur, rappelle plutôt les monnaies ducales du duc Henri et de Charles IV, que celles de Charles III.

Il est à remarquer que ce florin était d'un titre très bas. MCXNAIES D'A~GEXT.

i8i. 77M/ CAROLVS + A LOTHAR!NG)A EPtSCOPVSs~$: entre deux grènetis; dans le champ, le buste de t'evcque a droite; à l'exergue -)ti)-F-

ET COMES VtRDVNEKStS PRSSRt tMPER" enti-edeux grènetis; dans le champ, l'écu plein de Lorraine, brisé d'un lambel à trois pendants et timbré d'une couronne ducale que surmontent une crosse et une mitre séparées par une croisette. L'ccu est entouré d'ornements.

Ma collection argent- 29,07.

t82. Mumc type et même légende au droit.

ET COMES VtRDVNENStS PRs tMP entre deux grènetis; dans le champ, le même écu avec couronne, mitre et crosse.

Catalogue Meunier; argent.

Cette variété, la légende du revers est moins com-


piété et les signes diuérents, est depuis longtemps connue*.

Les deux pièces qui précèdent sont plus larges, mais moins épaisses que les gros écus ou thalers frappés à cette époque par les ducs de Lorraine. Elles ont à peu prés le même poids (pie ceux-ci.

183. r<?~o~ CAROLVSAt.OTHARiN&tAEPtSCOPVS buste de l'évoque tourne à droite.

9' ET COMES VtR PRS SRNMPERH écu plein de Lorraine, brisé d'un iambet et timbre d'une couronnf que surmontent une mitre et une crosse.

Cabinet hnpcrhd de Vienne; argent.

184. Variété ou le mot tWjtXH'M est écrit par un seul t. Cabinet de France; argent; 7.! 3.

i85. Variété semblable à la précédente, mais avec EPtSCOPS au lieu de EPISCOPVS.

Ma coHectiou :u'gent; '7,20.

Les dinërences qui se rencontrent dans les légendes des testons, et dont. on ne connait évidemment qu'une partie, prouvent qu'il y a eu plusieurs émissions. t86. (?M<n'< de teston. ? CAROLVS A LOTHARtNGtAEP)SCOPVS~ ~uste à droite.

1. MotHOMf! f<'a;<'M( qui compost !Me des parties du <'HMHf( de S. ~B~e)'<!M',Vien))e,<?&(}, iu-f",t'. 48.


M MONETA NOVA AR&EMTVM VtR ëcu plein de Lorraine. hnst- d un hnnt'c) et tunbrc d'unc couronne. La mitre et in t',ro~sc font ~upprintt;es sur ce quart de teston, ce qui lui donne une ~raude t-essen~dauce avec les monnaies que le duc de Lorrain. Henri, frappait d"~ a Nancy.

MacoU<-('tion::)!'cen(;t.8t.

~tOKKAIES DE RtLLOX. 't'Yt'E UU Bt~TE.

Les menue:; monnaies suivantes r.nt été abondamment h'appées. U en existe encore un grand nombre de variétés, provenant partictdiérement du trésor de ViUeroncourt, ac<~is par M. le comte de Widranges. i87. .<m<- <<<' CAROLVS A LOTH EPS ET'C-VtR; buste de icvuquc A quiche.

MONET-NO-AN-(6tO-CV; ëcusm~ic de Lûn-ainc a la handc aux trois aierifms, brise d'un 'ambel a trois peudants. t'ne couroauc ducale surmoutue frune mitre, timbre l'ecu. Uu point se voit de chaque côte de la mitre.

MacoUectio)i;bitton;0,9<).

Cette pièce porte une date antérieure à t'épiscopat de Charles elle a été frappée avec un coin de revers gravé a la fin de Fépiscopat d'Erric. M. F. Clouet avait vu des exemplaires frappés avec un coin de i608.

). (~p. <a.«< p. <07.


i84. jM!wf ~<. ~~?. CAROLVS A LOTH EPS ETC-VtR.bustca~.tnchc.

MONETANOVAAN t6t2: écu simple de Lorraine. brisé d'un iambet et timbre d'une couronne que i-urmonte une mitre. Un point de chaque cûté de la mih'e.

Ma collection; binon: t,00.

iM. Autre où il y a LOT au lieu de LOTH. Ane. coll. de 8au!c\ hitton: ().8<t.

HX) ~CAROLYS A LOTH EPS ETC V! buste a gauche.

?' MONETA-NOVAAN )6)2: &-<! ~ux trois atet-ions avec lambel couronne ducate et mitre.

Ma collection; billon 0,97.

191. .V~M~e (f( f<.M. CAROLVS A LOTH EPS ET'C Vt'; buste a gauche.

MONETA NOVA AN (6t3; ~u, couronne et mitre. Ma collection hit!on; fruste; 0,88.

i' ~CAROLVS A LOT EPS ET CVtR buste de l'évoque à gauche, tète nue et revêtue d'un camail connue dans les numéros précédents.

If MONETA-NOVA-AN-)6f3: écu de Lorraine aux trois atétions, chargé d'un lambej que surmonte une mitre: un point de chaque côté de h) mitre.

Ma cottection, hiUon 0,71.

i')~. Variété de la pièce précédente, avec VI au lieu de V<R. Ma collection btiion: 0,7~.

t94. .t~~Ottc </(' ~~n. CAROLVS'A LOT-EPS ET-C'VtR. bus~c a gauche.

if MON ETA-NOVA AN ) 6)7; écu simple de Lorraine, brisé d'un lambel et timbré d'une couronne la pièce est rognée et l'on ne voit pas la mitre.

Cet exemplaire porte une date que l'on u'avah jamais rencontrée sur les billons de Charles de Lorraine; aussi étais-je disposé à croire que le 7 était un 3, mais {'indicalion que je dois a M. de Widrangcs est cxpncite.


Les émissions df hitlun an nom de i'evequo Charles, ~ui paraissent avoir été nombreuses, no se distinguent <me par de pctttcs ditTércut'es, tctk'~tjUt' ia suppression d'nue lettre un le déplacement d'un point. Des exemplaires mal frappes et de très bas titre, qui se trcnvent en assez grand nombre dans les eoUeeticns, sont peut-être rœm'ro de faussaires'.

MOXX.UES DE B!L!.OX. TYPE DE L'ALMMO\.

i95. ~CAROLVS A LOTHARtNGtA EPS cnhedeux g)ènetis au centre, utt.det'iom'mtiuuu~.

R' ET COMES VtR PRS SRHMPE dans un grènetis; au centre, Iccu plein de Lorraine, charge d'un lambet H trois pendants et titniti-c d'une comonne ducaie.

D'après Mory d'Ehan~c biHon 4<! crains ou 3,43. Cette joue pièce, qupjc n'ai pas rencontrée en nature, est empruntée au manuscrit de Mory d'Eh'ange. dont les dessins, incorrects dans les détails, sont généralement exacts dans l'ensemble du type

Les monnaies suivantes, qui semblent la moitié du n" H)5, présentent toutes l'alérion au droit et au revers les écus de Bar et de Lorraine brisés d'un

4. M.dt'WtdMUgfsa)t')M:)tt)nt', )):))'nn tes Jttthm'.dtttf'so) d<* ViHt'rOMcourt, une t'ctH'' monuaif (ht duc <)<* Lorr.tiuc, C!)3)')<'s Ut (<M8-)60X). du type gt''ttt'rat <!t'<'nt par de S:)n!<y, pt. xvnt, M; ) a 5, mais portant tIAC<~ au ti)'t) de CAMO, et ax'nsant une tahrifation btfn inh't'u'Mrf à «')h' '!<' t atctx') de Xamy.


lambel et timbrés d'une couronne copies fidèles des billons du duc Henri elles n'ont rien d'épiseopal dans leur type, et ont dit passer facilement dans la circulation pour des pièces ducales 2. Elles portent, au revers, comme leurs prototypes, la sigle G, ou M. F. Clouet voit l'indication de la valeur, G~'OM~s], mais qui est simplement l'initiale du graveur. Il est probable qu'il s'agit de Nicolas Ginnetaire ou de son fils Claude Ginnetaire, qui lui succéda, en 1618, comme maure de la monnaie de Nancy 3. Le même G se trouve sur les monnaies du duc Henri de Lorraine et sur celles de Charles IV, son successeur. L évoque de Verdun étant un prince lorrain, il était naturel qu'il fit graver ses coins à Nancy.

Ï96.–CAROLVS A LOTHAR!NGtA EPtSCO; dans Je champ. un a!erion couronne.

ET COMES VtR PRS SRHMPE; ccussons accoles de Lorraine et de Bar, brisés d'un lambel et timbrés d'une couronne. A l'exergue G.

Ma collection billon tJO.

i< CAROLVS A LOTHARtNGtA EP!SC; aiérion couronné.

ET COMES VtR PRS SRHMPE; ~ussons couronnes, et G à l'exergue, comme au n° précèdent.

Macollection; billon t,08.

t98. Variété, avec !MP au revers, au lieu de IMPE. Ma conoction; billon; t,09.

t. De Saulcy ~ct'&e~M sur les monnaies des ducs de Lorraine, p. )63 et pt.\v,t:g.9t-U(t.

2. L<'ur com's t6t donue par le tarif de )633. (Cf. de Sauicy, ibidem.) 3. Ct. le travail (te M. Il. Lepage, sur Les M~r~ la monnaie et les <yraMt<~ des ducs <f<' f~rratMf.


i 99. Autre, avec EPIS au droit, au lieu de EPtSC. et avec <MP au revers, au lieu de IMPE.

Ma coUection hi!!on 1,08.

200. CAROLVS A LOTHARtNCtA EPS dans le champ, FaIerioH couronne.

R ET COMES V)R PRS SRHMP; ecussons accolés de Lorraine et de Bar, brisés d'un lambel et timbrés d'une couronne. A i'excr~ue un G.

Ane. coll. GlUet billon.

Toutes ces monnaies sont de très bas titre; aussi furent-elles décriées par ordonnance royale du 11 janvier 1633', c'est-à-dire quelques mois après le départ de l'évoque Charles de Lorraine.

MÉDAILLE.

:?0t. ~CAROLVSA LOTHEPVSET COMVtRDVS tMPE PR!NC buste de Fevcque à gauche.

R Le revofs, ancpi~raphe, présente un écu aux armes

t. Cf. te placard avec ttgnres, B[M. Xat. coH., lorr., n" 464, et Chautard, 7m«a(<ot< de quelques types «MHfhtires de la Lorraine, p. 6t et 65.


pleines Je Lorraine, brise d nu tambe! ot timbre d'une couronm; ducale que surmonter une crosse et une mitre.

Anc. collection Monnier; plomb dore; 46 mitlim. JETOK.

Dom Calmet a fait connaître, le premier, le jeton suivant

~Oi!. CONCORDA FRATRVM écu plein de Lorraine, brisé d'un lambel et timbré d'un heaume que surmonte une couronne ducale et un alérion; à droite et à gauche une mitre. Le tout adossé a un manteau d'hermine.

HOCNEXVVtNCTt tNViCTt i6!7. Epée, la pointe en haut, accostée de deux crosses et reliée avec elles par un noeud d'amour.

M. F. Clouet considèrf ce jeton comme disant allusion


P.-CH. ROBERT.

aux liens fraternels qui unissaient le cardinal Chartes et ses deux frères, c'est-à-dire François, à qui il avait résigné l'évécliè de Verdun, et Henri, marquis de Mouy. Charles de Lorraine est le dernier évéque de Verdun qui semble avoir monnaye. Ce qui restait des droits régaliens, jadis concédés aux évoques par les Otton, allait disparaure a jamais le moment approchait la France,

Evl't~`il.Ilt le Pal'lern~llt de ~Ietz;i:i jilnvic~r lEiB3;, dt~ait fairE~

créant le Parlement de Metz (15 janvier t633), devait faire rentrer les trois évéehés dans le droit commun du royaume. François de Lorraine, frère de Charles, et son successeur à Verdun, lutta et tenta plus d'une fois, mais en vain, de ressaisir les attributs de la souveraineté; c'est ainsi qu'il fit paraitre au mois de septembre 1639, pour le retirer aussitôt, sur l'ordre du commandant militaire de Verdun, un règlement qui fixait le cours des monnaies dans l'étendue de l'évéché.

Ici finit la série épiscopale des monnaies et des jetons. Je n'ai pas cru devoir y joindre des médailles religieuses qui, pour la plupart, sont tout a fait modernes ou ne remontent qu'au dernier siècle.