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Notice complète:

Titre : Oeuvres de Pasteur. Tome 3 / réunies par Pasteur Vallery-Radot,...

Auteur : Pasteur, Louis (1822-1895). Auteur du texte

Éditeur : Masson (Paris)

Date d'édition : 1922-1939

Contributeur : Pasteur Vallery-Radot, Louis (1886-1970). Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37416454q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 7 vol. : ill. ; 29 cm

Description : Collection numérique : Patrimoine gourmand

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k73580

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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[SUR L'APPLICATION DU CHAUFFAGE

A LA CONSERVATION DES VINS DE VOLNAY (1)]

M. Pasteur fait suivre la présentation d'une Note de M. Paul Muller [« Sur la conservation des vins blancs d'Alsace au moyen du chauffage »] de quelques observations qui se réfèrent à une conversation qu'il a eue, le 17 janvier 1874, avec M. Boillot, maire de Volnay (Côte-d'Or), conversation qui a été publiée dans le Bulletin de la Société (2) et dans divers journaux d'agriculture.

A la suite de cette conversation, M. Boillot adressa à M. Pasteur vingtquatre bouteilles de vin de Volnay de 1870, qui paraissait en voie d'altération. Douze de ces bouteilles furent chauffées à 55°, le 13 juillet 1874, et mises à côté des douze restantes non chauffées. Toutes les bouteilles chauffées sont très saines, sans dépôt flottant, très bonnes au goût. Toutes les bouteilles non chauffées commencent à être acides et amères et montrent un dépôt flottant très abondant. Leur saveur laisse considérablement à désirer, et nul doute que, dans un an ou deux, elles ne seront pas buvables. M. Pasteur s'est empressé d'écrire à M. Boillot pour lui demander ce qui était arrivé au même vin chauffé, à Volnay, sur une plus grande échelle. Par une lettre en date du 16 décembre courant, M. Boillot a fait savoir à M. Pasteur que les vins chauffés et non chauffés s'étaient comportés chez lui absolument comme à Paris.

M. Pasteur fait ensuite déguster aux membres de la Société une bouteille de vin qui a été chauffé et une bouteille de vin non chauffé. 1. Bulletin de la Société centrale d'agriculture de France, séance du 22 décembre 1875, XXXV, p. 742-745.

2. Voir la Communication précédente. (Note de l'Édition.)