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Notice complète:

Titre : Oeuvres de Pasteur. Tome 3 / réunies par Pasteur Vallery-Radot,...

Auteur : Pasteur, Louis (1822-1895). Auteur du texte

Éditeur : Masson (Paris)

Date d'édition : 1922-1939

Contributeur : Pasteur Vallery-Radot, Louis (1886-1970). Éditeur scientifique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37416454q

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 7 vol. : ill. ; 29 cm

Description : Collection numérique : Patrimoine gourmand

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : GTextes1

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k73580

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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En conséquence, les deux vins renferment chacun la même quantité d'acide tartrique, qui équivaut à 2 gr. 9 de bitartrate, à moins de 0 gr. 1 par litre.

Le ferment de l'amertume n'a donc pas porté son action, au moins dans cette circonstance, sur l'acide tartrique, mais sur quelque autre produit, puisque l'altération a été telle qu'il s'est formé environ 1 gramme d'acide par litre dans le vin malade, du mois de juillet 1865 au mois de janvier 1866.

Ce résultat est d'autant plus digne d'attention qu'un habile chimiste de Lyon, M. Glénard, ayant eu l'occasion d'étudier en 1862 un vin malade de 1859, tourné à l'amer, suivant l'expression des dégustateurs, n'y a plus trouvé de tartre, tandis que le vin qui commençait à s'altérer en renfermait 2 gr. 7 par litre.

M. Glénard a retiré de ce vin malade des quantités considérables d'acide acétique, fait conforme, dit-il, à celui qui a été observé depuis longtemps par M. Nôllner dans la fermentation de l'acide tartrique (1). On sait, depuis les recherches exactes de M. Nicklès, que l'acide de Nôllner n'était point de l'acide acétique, mais un isomère de cet acide. Comment concilier mes observations avec celles de M. Glénard ? 1. GLÉNARD (A.). [Note sur la fermentation tartrique du vin.] Annales des sciences physiques et naturelles, d'agriculture et d'industrie. publiées pan la Société d'agriculture de Lyon, 3e sér., VI, 1862, p. 141-160.

{Pour 5 ce. 5 de liqueur gauche correspondant à 2 gr. 8

Vin chauffé de bitartrate par litre, trouble dans le verre de ganche. Pour 5 ce. 9 de liqueur gauche correspondant à 3 gr.

de bitartrate par litre, trouble dans le verre de droite.

Vin non chaffé. {Pour 5 ce. 3 et 5 ce. 9 je trouve exactement les mêmes

indications.

une quantité totale d'acide acétique égale à celle que satureraient 108 ce. + 157 ce. +64 cc. +64 cc. =393 centimètres cubes d'eau de chaux, ce qui correspond à 1 gr. 1 d'acide acétique, et qu'au contraire un litre de vin non chauffé renfermait une quantité totale d'acide acétique égale à celle que satureraient 133 ce. + 233 ce. + 90 ce. + 90 ce. = 546 centimètres cubes d'eau de chaux, volume qui correspond à 1 gr. 5 d'acide acétique.

La différence dans les proportions des acides volatils étant de 0 gr. 4 d'acide acétique et celle de l'acidité totale étant égale à 0 gr. 98, on voit que le parasite de l'amertume développe des acides fixes aussi bien que des acides volatils.

Étudions maintenant les proportions de l'acide tartrique du vin sain et du vin altéré, afin de voir si l'altération a porté sur ce principe.