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Titre : L'Intermédiaire des chercheurs et curieux : Notes and queries français : questions et réponses, communications diverses à l'usage de tous, littérateurs et gens du monde, artistes, bibliophiles, archéologues, généalogistes, etc. / M. Carle de Rash, directeur...
Éditeur : B. Duprat (Paris)
Date d'édition : 1917
Contributeur : Read, Charles (1819-1898). Directeur de publication
Contributeur : Faucou, Lucien (1861-1894). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34413981v
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34413981v/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 1917
Description : 1917 (VOL75,N1452 = A53)- (VOL75,N1462).
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées
Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles
Description : Collection numérique : Thématique : administration publique, sciences humaines et sociales
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k734336
Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-94
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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~pone~
Là tête de !t princeaae de Lamt<Ue(LXX!tàLXX!V).–DeLescurequ), ËML'PnMf~M~ ~<!M~< Sa vie, ~Mf< (Paris, t86~, in-8"),a longuement tMie la question, arrive à la conclusion fM tes démarches faites par le duc de 'fmthievre pour recueillir tes r~~t de sa ~demeurèrent vaines. H dit notam!t)mt au sujet du transfert de la tête à Of<ux (p. 387)
M doutes sont fortifiés par le témoiM;t pcremptoire de Fortaire, qui, en sa Mtitt de valet de chambre du duc, devait ttbitn informé, et qui, se fondant sur le W~-verbat d'exhumation des caveaux de r<m,du t*~ frim&irean Il, fait en vertu ~t du comité du salut public de la ;Mttntion des t~ et i5 septembre ptécëMb,ftirme que parmi les dix corps exhut du caveau de la collégiale de Saintsnne et jetés dj)nt une fosse du cimetière N thanoliies près de ladite collégiale, au du choeur, où l'on se borna à planter MttOiï de boh, il n'était aucun reste de la [itKMSe de Lamballe. < La tête de madame :LambaHe, lui écrit un des commissaires, ~<Uit pas, et personne n'a connaissance )'<))< y ait été apportée » (M~m'~M pour ftt'jr <} t« M. /'<M<A)~o< par f. Fortaire. Paris, )8o8,p. 338 ~)0~. P. C.C. DE MORTAGNB.
Lt maison du patriote Palloy .XXV, t8c).24o). -Il faut voir, à ce ropos, lés pompeux et ridicules éto~es MtMi)tin, afin de « lui témoigner sa fKonnaissance », s'est efforcé de cou~mmpre intrigant que fut P~ttoy Aptine la ville de Paris fut-elle en posMw) d~ la Bastilte, que tous les districts tmtnJertnt qu'elle fût dcmotie. Les ou- rtiçrs y furent mit aussitôt, ma's~ chacun 'M!tt leur disputer l'avantage d'entever f~tut! pierres de cet édifice de la tyranM.
t«tftv~x futent poussés avec une grande 'c6tit<, chaque jour on voyoit diminuer f~ti) de ses tours. Quelques citoyens .~Mit~fent des pierres, des clous et d'au~d<bti! de li Bastille comme des monuP'Meuï. On imagina de faire, avec ~i<tft!, des encriers on en incrusta *!M qut!ques parcettes dans des bagues tt M t«~ de ces encriers et de ces bijous f~tdans les pays étrangers mais per ~"t ne sut faire de ces décombres un plus
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bel emploi (lire un emploi plus fructueux) que M, Palloi, dont j'aurai bientôt occasion Jtparter.
(Antiquités nat., T.IM, La Bastille,
P. '5).
M. Palloi a fait élever, à ses frais, un tombeau aux victimes égorgées par le despotisme mit:istériet dans tes cachots ténébreux de la Bastiite. Ce monument, où raposent les cendres de ces infortunés, est fait des pierres mêmes des prisons ot ils gémissaient et orne le cimetière de Saint-Paul. La tompoeition en est simple et appelle la triltesse. Sur une pierre sont ces mots Ex unitate /<7<M et l'épitaphe suivante Qui <t~t <HM~~t-a&a/ viventes,
Nos ~A«c <MMff~<f Mo~<t<o~, At~M.
On y lisait aussi «
Sous les pierres me'nes des cachots ou elles gémissoient vivantes reposent en paix quatre victimes du despotisme. Leurs os, découverts et recueillis par tours frères libres, ne s'élèveront plus qu'au jour de justice pour confondre tes tyrans. (/M/ p. iy.)
M. Palloi, entrepreneur des travaux de la Bastille, a fait faire à ses frais quatrevingt-troisBastilles en relief pour les quatrevingt trois départements. !) n'a employé que de. pierres, du bois et du fer tirés des décombres de la Bastille. H fait de plus présent à chaque district d'un plan de cette forteresse encadré dans une des pierres qui ont servi à sa construction. L'envoi est accompagné d'un exemplaire du procès-vobat de la commune, en 3 volumes, et de t'«rrection ~<<M~ par M. Dussaulx. Ces présens coûtent déjà à M. Palloi plus de quatre-vingt mille livres. C'est ainsi qu'il cherche à répandre tes nobles sentimens d'esprit public et de liberté.
(Ibid., p. 28).
Passons à une autre version, que je crois plus proche de la vérité.
Loin de montrer le généreux désintéressement que Millin a voulu lui prêter, Pierre-François Palloy aurait réusssi à battre monnaie en <o«<tM< à son profit les démolitions de la vieille prison d'Etat: Il utilisa les matériaux à confectionner 3 les bustes des héros de t'époqje ainsi que des minuscules réductions de cette forteresse qu'il adretsa a t'Assemblée nationale, aux ministres, à Louis XVi lui-même et à chaque département (moyennant finance san. t doute 1).11 exploita a outrance cette situation, s sollicita e.t obtint, par décret (non exécuté) du juin t?9! la concet~ion d'un terrain ) sur la p)jce de la Bastille pour s'y édifier une