torrents le ciel semblait se fondre en eau sur la Judée; le paquet de linge n'était pas tourd; elle n'en avait pas davantage, la pauvre mère! elle se dépêchait, car son enfant, à la crèche tout nu attendait son maillot, le linge e:t propre mais qui le sèche, avec reverse ? Soudain, au grand étonnement detjuifs qui étaient là, tes nuages fuyant vers la plaine, laissent jaillir sur la terre mille rayons de soleil, et Marie put sécher son linge et aller vite retrouver son cher enfant. En mémoire de ce jour et de la Sainte Vierge, il n'est pas dans l'année un seul samedi où l'on ne voit dans la journée le joyeux éclat du soleil, ne ferait-il qu'une apparition?
Cette légende très répandue dans le bas Languedoc et le Midi de la France, a été iconographiée et chantée, entre autre par un félibre distingué et fécond M. Louis Roumieux de Ntmes qui l'a publiée dans un de ses recueils de vers languedociens paru en 1804; la poésie a pour titre Loti dissale (le samedi) e!!e est accompagnée d'un dessin par H. Marsac, de Montpellier je la tiens à la disposition de M. P. H., si cela peut lui être agréable.
Boutons et boutonnières(LI; LXXIII, 432, LXXV, 33). Je me hasarde à proposer l'explication suivante qui, si elle n'est pas probante, est du moins plausible.
Si les femmes boutonnent leurs vêtements à gauche et non à droite, comme le font les hommes, ne serait-ce point tout bonnement par un esprit naturel de contradiction ?
Ce qu'on a dit det Allemands (LXX à LXXH! LXXV, 36).
Monsieur la Rédacteur en chef.
Ea relisant ces jours derniers tes Co)toques d'Erasme, j'ai été (rappë p~r une phrase du chapitre final De t'utihté des coUoque!. Dans ce chapitre, Erasme explique ce qu'il a entendu stigmatiser dans chacun de ses colloques. Or, parlant de celui qui est intitutê Le chevalier sans cheval, ou la fausse noblesse (t~KM; ~~[~~o;, sive ementitt nobilitas), il s'explique ainsi
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J. SOULET.
UN BIBLIOPHILE COMTOIS.
~j.4 e !n F~~n/t/tt M'?t)/t7ft/e, depingo genus < hominufn, qui sub umbrt nobititatis exis. <t timant sibi n<hit non ticere qu.B pr.B;ip')t < pestis est germtni~ que M. Victor D<vehy traduit ainsi
< D.tns /j 7''dMM< /!0~/MM, je dépeins une a espèce d'hommes qui, sous ombre de noa btesse, s'imaginent que tout leur est p:r< mts. Cette peste est p~rtieuHete à l'Allee magne. Il
Les Colloques ont paru en t~tS. Depuis quatre si~ctes cette peste continue à sévir. Ne pensez-vous pas que vous pourriez rtppeler ce vieux texte qui pourrait intéresser nos collègues.
Veuillez agréer. Monsieur le rJd~cteur en chsf, ) l'impression de mes sentiments distingués.
PAULBASSEr.
La réquisition en l'an Il.
Réunion-sur-Oise t.) Ftorêattn )t-
()ma;t7o4).
Les représentants du Peuple farinée du Nord, rendent les Administrdtcurs d: Chau!ny responsxbtes de l'infraction à ta loy sur la réquisition des Jeunet franctis de )3a:~ ans commise par le citoyen 3.tb~uf qui, sous leurs yeux et !eurs auspices, est resté attacha à sesanciennes fonctions. La conduite desdit! administrateurs sera uttérieurement examinée. Ils sont ehargét d'envoyer de brigade en brigade au Tribunal de t'armée de Réunion-sur Oise le Citoyen Babeuf pour être puni suivant la rigueur des lois.
A Réunion sur-Oise le t~Ftoréa) an tt de la République Française, une et indivisible. LE BAt.
ST-JUST.
AA3$.N*f32.
Communication L. Grasilier.
Octave Mirbeau. « Sébastien Rooh ». On nous écrit
Monsieur le Directeur,
Un livre célèbre d'Octave Mirbeau est intituté ~<< Roch.
A-t-on remarqué que le nom du héros du livre est emprunté aux deux premiers p'é-' noms de Chamfurt (~f/fM-~o~A Nieolas) P
Agréez, etc.
DïMnjst.
Le D/r~M~<!M<
Georges MONTORGUEIL.
tmp. CuM-DAXtSL, Saint Amand-Montrond.