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Titre : L'Intermédiaire des chercheurs et curieux : Notes and queries français : questions et réponses, communications diverses à l'usage de tous, littérateurs et gens du monde, artistes, bibliophiles, archéologues, généalogistes, etc. / M. Carle de Rash, directeur...

Éditeur : B. Duprat (Paris)

Date d'édition : 1917

Contributeur : Read, Charles (1819-1898). Directeur de publication

Contributeur : Faucou, Lucien (1861-1894). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34413981v

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34413981v/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 1917

Description : 1917 (VOL75,N1452 = A53)- (VOL75,N1462).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Collections de l’École nationale des ponts et chaussées

Description : Collection numérique : Thématique : mathématiques, mécanique, sciences naturelles

Description : Collection numérique : Thématique : administration publique, sciences humaines et sociales

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k734336

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-94

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Cette famitte.!) en fut probablement le berceau. Cette ci essaima dans nombre de localités du bas-pays a Ëeynat, Ligneyrac, Chabrignac, Sainte-Fcrréote, Jugeais. Il est remarquable que )esGeof!re de Chabrignac étaient « d'epec Quatorze officiers de cette famille seraient tombes, dit-on, dans les guerres de Louis X!V eUe aurait eu dans le passé deux maréchaux de camp et, de nos jours, on lui a connu le général de division Raymond Chartes de GeofTrede Chabrignac mort en avril '897..

C'est à ta branche desGeoffre de la Pradelle (t) qu'appartient Guillaume. de Geouffre de Leyrat, capitaine au régiment de Piémont en t6y~, commandeur d'Aigrefeuille en t68~ et de Guebwiller en t68y à propos duquel on cite cette curieuse anecdote

En 1693, à la première promotion desche. valiers de l'ordre de Saint-Louis, le toi conféra cette dignité à Guillaume de Jeounre de la Pradelle. Louis le Grand, afin de donner plus d'éclat à la cérémonie, voulut recevoir lui même les nouveaux chevaliers dans la grande galerie du château de Versailles. A son arrivée, tous les récipiendaires, sauf un seul, nnreut un ~enou en terrp. Le roi en demanda la raison au maréchal de Navailles qui était à ses côtés.

c Sire, répondit le maréchal, c'est le com- mandeur de la Pradelle, un de vos braves ofH- ciers et qui n'a qu'une jambe ». Alors le roi se tournant vers les autres «J'aime à crohe qu'it n'en est aucun parmi vous, messieurs, qui ne fut bien aise d'être en ce moment comme M. de la Pradelle (z).

Les Jofïre ou Geoffre du Limousin et les Joffre du Roussillon ont une même parenté de gloire, sinon une parenté au sens propre du mot.

II convient toutefois de remarquer t" que dès le haut Moyen-Age le mouvement d'émigration auvergnate hmousine vers la Catalogne fut important 2" qu'en langue romane Joffre avec ses variantes Gaufre, Jaufre, Gaufred est un prénom synonyme du prénom français de Godefroy ou Geoffroy. On connaît deux troubadours ()) A Sainte-Ferréole où l'on voit dans une n):i*on du bourg l'écu de cette famille à trois ~< avec un chef < t<'M<'y<< (9) ~/Ct<OHM'!t~)!/O~M~ <<0~~<t~A<que des Aomm~ ~/<'&~<t << f/~ <<)«t les t//t<ttres de /« Co~~<, par de Bergues la Garde.

–200– de ce prénom :Jaufrë dcPons et jaufr~ Rudet. L'ascendanceoccitane du nouveau maréchat est certaine. AMÉDHE MuzAC. La pension turque de Lamartine (LXX!V; 2~ ~60). Se reporter au tome LX!t de t'/M/Mor~. La question a été posée.et traitée(cot. ~8)9), J:ooet466). 1 P. D. Adolphe Paups (LXXV/ ty6). Sous ce titre <!f La mort du discipte le. 7<M~ pubtie ce touchant article sur notre sympathique et regretté co))aborateur M. Paupe, le père Paupe. Paupe le stendhalien, vient de mourir. Comment laisser partir cet homme excellent et sthgutier sans un hommage ? C'était un religieux entendez qu'il avait consacré toute sa vie au culte d'un homme ou plutôt d'une œuvre. 11 etatt stendhalien comme on est chartreux ou même spirite. Il était t'exë~ete savant d'Henri Bey!e, en même temps que le conservateur de sa mémoire. II veittait sur le temple du a Mitane'-e a avec fervaur et jalousie. Et il répandsit la parole du ma{tre avec )a foi d'un apôtre.

Sa vie était humble. Chef de bureau dans une comp&guie d'assurances, i) habitait une bourgeoise )) et modeste maison de la rue des Abbesses. Ses journées étaient toutes consacr<és à ses devoirs de bureaucrate, m-tis ses sc:rées étaient vouées à sa mission littérairé. )) a dressé ces monuments à la ploite de son dieu: t'~f'o/a'~t' la V<<7~f!< la Ce/~M~<w</i; < ~<t/t/.

Sa vue, devenue f<ubte, t'obtigeait à porter de grosses lunettes, et il examinait les manuscrits nouveaux avec l'attention d'un savant penché sur ta microscope. )t savait tout de t'œuvre immense de Beyle et les moindres ébauches de l'écrivain lui étaient familières. On lui doit non seulement de mieux connaitre cette œuvre, mais encore de t'aimer davantage.

M. Edouard Champion, qui l'a salué au cimetière, nous a appris que le beytiste i))nminé avait souffert de douleurs tout humaines H Au cours des dernières années, la mort de son ami Remy de Gourmont, qui t'appréciait particulièrement, l'avait bien durement frappé, et plus durement encore h mort glorieuse d't)n fils chéri, un grand beaugars au regard clair et dont la timidité était, scus les armes, devenue bravoure. Ainsi, la guerre n'avait même pas ép~rgné)~ tour d'ivoire où le père Paupe vivait en communion constante avec le dieu de sa curiosité.

& J.L.